Juin s’achève, il est donc temps pour moi de revenir sur mes lectures de ces quatre dernières semaines. Si vous êtes fidèles à ce blog, vous avez pu vous rendre compte qu’elles ont été principalement anglaises, mois anglais oblige !
Au menu de ce mois de juin, comme toujours des lectures très éclectiques au nombre de dix-huit dont quatre pavés avec dans l’ensemble, de plutôt bonnes lectures et une seule déception, ce qui n’est pas si mal, d’autant que j’ai extrait de ma PAL une relique qui y était depuis sept ans.
J’ai pioché allégrement dans ma Ma PAL anglaise qui regorge de titres et que j’ai réussi à faire bien baisser. Comme d’habitude, la plupart de mes lectures ont d’ores et déjà été chroniquées, vous n’avez qu’à suivre les liens pour en prendre connaissance, les autres le seront dans les prochains jours.
On commence par les polars historiques et tout d’abord Meurtre à l’anglaise de Frédéric Lenormand avec notre cher Voltaire en exil à Londres qui voit une fois encore les morts pleuvoir tout autour de lui. Comme toujours, c’est drôle et plein d’esprit. Bonne pioche ensuite avec Arrowood de Mick Finlay, un duo de détectives à la manière de Holmes et Watson, avec une enquête intéressante et bien menée. Quelle joie de retrouver Lady Georginia en Ecosse avec le troisième volet de ses enquêtes : Son espionne royale et la partie de chasse de Rhys Bowen, une série que je vous conseille si vous aimez les cosy mysteries ! Et enfin, une très bonne surprise qu’Un parfum de mort d’Andrew Taylor qui m’a plongé au coeur de New York pendant la guerre d’Indépendance avec une intrigue policière bien tissée et un suspens mené au bout.
Le dimanche des mères de Graham Swift m’a permis d’ouvrir le bal de juin, un texte bien écrit mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable. On poursuit avec la lecture qui m’a le plus captivée ce mois-ci : Le retour du capitaine Emmett d’Elizabeth Speller qui revient sur les traumatismes causés par la grande guerre, une thématique qui m’est chère et qui est traitée avec beaucoup de justesse ! Et la déception du mois revient à La ferme du bout du monde de Sarah Vaughan avec une histoire rebattue et des personnages sans grand intérêt. Un classique pour clore cette étagère : Le parfum des fraises sauvages d’Angela Thirkell, un petit bijou d’humour au coeur de la gentry anglaise des années 30, un vintage novel à découvrir si vous ne le connaissez pas !
Des titres contemporains pour poursuivre avec Les mondes de Sam de Keith Stuart, un roman inspiré par le fils de l’auteur, autiste. Un titre que je vous recommande si vous vous intéressez à cette thématique, très bien traitée. Retour à St Mary avec Hier ou jamais, cinquième opus des Chroniques de St Mary de Jodi Taylor. Au menu de ce tome : le grand incendie de Londres, la bataille de Thermophyles et le bûcher des vanités de Savonarole, de quoi ne pas s’ennuyer ! Une relique de ma PAL qui attendait patiemment son tour depuis sept ans déjà : Londres par hasard d’Eva Rice, une lecture qui m’a bien plu et dont je vous ai parlé hier ! Et pour finir, un roman entre Toulon et Stockholm : Quelques bulles de bonheur d’Anne Michel dont je vous reparle très vite.
Côté jeunesse, deux titres : Sauvons les poules ! d’Anne-Marie Desplat-Duc, second volet de l’excellente série consacrée à Théo super-héros de la nature à partir de 9 ans. Et le premier tome des Chroniques de Kelton : L’appli vérité de Jack Heath, un récit dynamique, mon avis arrive d’ici quelques jours.
Au rayon graphique, on commence par faire fonctionner ses petites cellules grises avec Horribles énigmes de Victor Escandell qui nous propose des énigmes basées sur des légendes ou des grands classiques de la littérature, de quoi s’amuser tout en s’instruisant ! Pour les petits, un album plein de fantaisie sur l’importance de la politesse : Le mangeur de marmots malpolis de Catherine Latteux et Jess Pauwels. On poursuit avec une biographie graphique très réussie consacrée à la plus grande actrice de la Belle Epoque, Divine vie(s) de Sarah Bernhardt de Marie Avril et Eddy Simon. Et enfin, une bande dessinée pour la jeunesse qui nous emmène dans le Londres victorien : Blackchurch, premier tome des enquêtes de Lord Harold douzième du nom par Charlot et Fourquemin.
Et vous, quels sont les titres qui vous ont fait vibrer ou déçus en juin ?
Tu as toujours de très beaux bilans ! Bon mois de juillet !
Bel été à toi aussi !
Un bilan riche et varié 🙂
Bon mois de juillet !
Bon mois de juillet à toi aussi
Merci 🙂
La ferme et le parfum n’ont pas été enchanteurs chez moi… Toi, au moins, tu as apprécié le parfum de mort… 😛 J’ai eu des lectures en dents-de-scie, de celles qui m’ont données envie de vomir et d’autres qui m’ont fait rire. Dans le fond, je suis contente, j’ai diminué ma PAL, sorti des vieux brols et fait de chouettes découvertes tout en continuant mes séries. 🙂
Diminuer sa pal c’est top
Dans mon cas, ça ne se voit même pas qu’elle diminue 😆