Après avoir travaillé pour le jeu vidéo et le cinéma, Ariel Holzl se consacre à l’écriture. Inspiré par les littératures de l’imaginaire, il a publié chez Mnémos Les Sœurs Carmines (prix Imaginales jeunesse 2018, Prix Littéraire de l’Imaginaire Booktubers 2018) et Fingus Malister chez Rageot. Ariel Holzl vit à Marseille.
Léo a 17 ans. Atteint de la maladie de Huttington, il vient de perdre ses parents dans un accident de voiture et se rend à Paris chez son tuteur, son grand-oncle Théobald.
Dans ce vieil hôtel particulier où les miroirs sont voilés, il mène une vie très libre jusqu’au jour où il bascule dans une fontaine des catacombes et se retrouve projeté dans une réplique négative de Paris, le Périmonde.
Auréolé d’un soleil noir, le Périmonde est un territoire où le temps n’a pas de prise et où règnent des clans aux pouvoirs puissants.
Pour sauver Théo, prisonnier, Léo n’a d’autre choix que de les affronter lors de la Chasse Sauvage, une course contre la montre où tous les coups sont permis. Heureusement, l’énigmatique Alma est là pour l’aider… mais peut-il vraiment lui faire confiance ?
Avec Temps mort, Ariel Holzl propose aux adolescents un roman fantastique et horrifique qui les plonge dans les ténèbres de la ville lumière.
Le héros, très courageux et sympathique, plaira aux lectorat visé et les entraînera dans une course folle dans cette réplique de Paris en négatif, où la vie éternelle est figée.
L’histoire est très rythmée et l’univers développé par Ariel Holzl est riche, peuplé de dynastes, de goules, de vampires… une histoire idéale pour la période d’Halloween tant l’univers s’y prête.
La plume de l’auteur est rythmée, pleine de suspense, l’écriture est fluide et facile à lire avec de nombreux rebondissements tout au long du récit.
Vous le savez, je n’ai pas l’habitude de lire de l’urban fantaisy, encore moins de l’horrifique, mais j’ai apprécié ma lecture que j’ai fait à mon rythme à raison de quelques pages par jour.
J’ai trouvé l’univers plutôt approfondi, peut-être pas assez pour les amateurs du genre, mais pour une novice telle que moi, c’était suffisamment complexe pour parfois me perdre totalement entre les différentes créatures, les maisons et les lieux du Périmonde.
L’auteur en profite pour aborder des thèmes comme la maladie de Huttington, le deuil, la vie, la mort et l’euthanasie, des sujets qui intéressent souvent les ados.
Une atmosphère sombre et gothique et un roman que je conseille aux ados à partir de 13 ans. Les miens me l’ont d’ores et déjà chipé pour se faire leur propre avis.
Un grand merci aux éditions Slalom pour cette lecture qui m’a sorti de ma zone de confort.
Ça me semble bien chouette 🙂
Oui c’était chouette même si je ne suis pas le public visé
On ne peut pas toujours être la cible 🙂