Virginie Grimaldi est née en 1977 à Bordeaux où elle vit toujours. Traduits dans plus de vingt langues, ses romans sont portés par des personnages attachants et une plume poétique et sensible. Ses histoires, drôles et émouvantes, font écho à la vie de chacun.
Juliane n’aime pas les surprises. Quand son père fantasque vient s’installer chez elle, à la suite de l’incendie de sa maison, son quotidien parfaitement huilé connaît quelques turbulences.
Jean dépense sa retraite au téléachat, écoute du rock, tapisse les murs de posters d’Indiens, égare ses affaires, cherche son chemin.
Juliane veut croire que l’originalité de Jean s’est épanouie avec l’âge, mais elle doit se rendre à l’évidence : il déraille.
Face aux lendemains qui s’évaporent, elle va apprendre à découvrir l’homme sous le costume de père, ses valeurs, ses failles, et surtout ses rêves.
Tant que la partie n’est pas finie, il est encore l’heure de tous les possibles.
Virginie Grimaldi est une autrice que j’aime retrouver chaque été pendant mes congés, je suis assurée de passer un très bon moment de lecture entre rires et larmes. Jamais de coup de coeur mais toujours charmée par la plume de cette autrice et des histoires qu’elle sait si bien tricotée.
Ce fut une fois de plus le cas avec Les possibles, une histoire inspirée de celle du père de l’autrice qui souffre lui aussi de démence sénile.
Avec ce roman, on est saisi d’émotions, on rit aux éclats, on pleure et on est touché par toute la sensibilité que dégage ce duo père-fille très attachant.
Virginie Grimaldi n’a pas son pareil pour nous raconter le quotidien d’une famille, elle fait preuve d’humour et de sensibilité, de façon bien dosée, ce qui n’est pas chose aisée ! Une recette dans laquelle elle excelle à chaque histoire et sa plume, de plus en plus affutée, sait m’emporter à chaque roman.
Après l’incendie de la maison de Jean, Juliane va l’accueillir chez elle. Son père est drôle, passionné par les indiens, excentrique, se fichant pas mal des codes et il va chambouler la vie bien réglée de sa fille.
Plus les jours passent et plus les doutes s’installent, son père n’est plus le même. Entre déni, recherche, colère, acceptation et résiliation, on chemine aux côtés de Juliane.
Comme toujours, Virginie Grimaldi ne plombe jamais le moral de ses lecteurs et lectrices grâce à son humour décapant même s’il ne suffit pas toujours à retenir les larmes qui coulent toutes seules à certains passages véritablement poignants.
Je ne sais pas si ce roman parle à tout le monde mais il peut toucher chacun et chacune d’entre nous, je ne suis pas concernée par la maladie d’Alzheimer, mais force est de constater que c’est le deuxième roman que je lis sur ce sujet après Age tendre, et que je suis toujours aussi émue par la démence sénile et le désarroi des familles.
Un roman délicat, bourré d’humour et d’émotions que je vous conseille même si les cinquante dernières pages ne sont pas pour moi, à la hauteur du reste du roman, que vous soyez concerné.e par cette thématique ou pas, le talent de Virginie Grimaldi opère et je ne peux que vous conseiller ce roman.
J’avais beaucoup aimé.
Moi aussi 😉
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[…] de disparition très réussie. La démence sénile est au coeur du roman de Virginie Grimaldi, Les possibles, une histoire entre rire set larmes inspirée par le père de l’autrice. L’Ecosse, […]