Sôsuke Natsukawa est un écrivain et médecin japonais né en 1978 à Osaka. Son premier roman, Kamisama no Karute, a reçu les prix Shogakukan Fiction et Japan Bookseller Award et a été adapté au cinéma. Publié en 2017, Le chat qui voulait sauver les livres a été un best-seller au Japon et à l’international, traduit dans 36 langues.
Rintarô Natsuki, lycéen flegmatique, est sur le point de fermer la librairie héritée de son grand-père qui vient de décéder quand il reçoit une visite inattendue.
Au milieu des livres, il découvre un gros chat brun tigré, un chat qui parle ! Et ce félin exprime une requête plutôt inhabituelle : il demande – ou plutôt exige – l’aide de l’adolescent pour aller sauver des livres.
Le monde serait en effet peuplé de livres solitaires, non lus et mal aimés que le chat et Rintarô se doivent de libérer de leurs propriétaires négligents.
Le duo atypique se lance alors dans une quête périlleuse au coeur de labyrinthes extraordinaires…
Le chat qui voulait sauver les livres est une ode à la lecture et à l’imagination qui n’est pas sans rappeler le roman d’Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince.
L’histoire, teintée de fantastique, se découpe en quatre grands chapitres, les dédales, qui représentent chacun une mission de sauvetage de livres réalisée par Rintarô et Tigre.
Dans ce conte onirique, le livre est donc mis à l’honneur mais pas que puisqu’il aborde aussi le deuil, la famille et l’amitié !
Sôsuke Natsukawa offre des pistes de réflexions aux lecteurs que nous sommes quant à notre rapport aux livres, notre consommation, notre rythme de lecture, nos goûts…
Le lecteur est décortiqué dans sa façon d’appréhender sa lecture et ses choix ainsi que son effet sur les librairies, les bibliothèques et les éditeurs.
J’ai trouvé ce procédé bien vu même si l’auteur reste en surface à grands renforts d’allégories et de paraboles, pas toujours si faciles que cela à comprendre.
Pour ma part, j’aurais aimé passer plus de temps dans la merveilleuse librairie Natsuki, pleine de chefs d’oeuvre et que l’auteur nous parle davantage de littérature que de consommation.
L’histoire ne me restera donc pas longtemps en mémoire mais j’ai trouvé dans l’ensemble ce roman agréable à lire et porteur de vraies interrogations sur le monde du livre et les lecteurs.
Je connais très peu la littérature japonaise mais j’ai trouvé celui-ci idéal pour continuer à me familiariser avec cette littérature poétique et orinirique.
Un grand merci aux éditions Nil pour cette lecture qui ne manque pas d’intérêts !
Il me tente énormément 🙂
J’espère que tu auras l’occasion de le lire alors 😉
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Dommage que ce soit une lecture qui ne reste pas dans la mémoire
Et oui dommage @
[…] Rampin qui confirme ici son talent de conteur. Direction le Japon et son univers onirique avec Le chat qui voulait sauver les livres de Sosuke Natsukawa. J’ai retrouvé une région chère à mon coeur grâce à Peter Mayle […]
[…] Des livres, des livres […]