Adrienne Weick est née est 1982 et a vécu une partie de sa vie à l’étranger, en particulier au Moyen-Orient, au Canada et en Belgique, avant de s’installer à Paris. Elle est diplômée de sciences politiques (IEP Paris). La Septième Diabolique est son premier roman.
Victimes d’une panne de train, Anatole, un ex-auteur à succès et Etienne, un étudiant, réunis bien malgré eux, échouent dans un manoir vermoulu du Cotentin.
Leur cohabitation s’annonce houleuse, mais la découverte d’une correspondance soigneusement dissimulée depuis plus d’un siècle va tout changer. Son auteur : un illustre écrivain français, Jules Barbey d’Aurevilly.
Pourquoi cacher ces lettres et quel mystère entoure la jeune femme séquestrée dont il est question ? À la poursuite d’un secret criminel datant du Second Empire, nos deux détectives improvisés remonteront le temps à travers les vestiges des combats de 1871 pour élucider l’énigme de la recluse…
L’Histoire et le polar font décidément bon ménage, en tout cas parmi les lauréats du Grand Prix des enquêteurs Robert Laffont-Le Figaro Magazine. Il y a tout juste un an, Noémie Adenis ralliait les suffrages du jury avec un huit-clos glaçant et lugubre, nous projetant en plein XVIe siècle, dans un petit village de Sologne : Le Loup des Ardents.
Cette année, pour cette quatrième édition de ce prix pour moi gage de qualité car il aussi révélé Mathieu Lecerf, Adrienne Weick lui succède avec La septième diabolique, un formidable roman, rythmé de coups de théâtre et de références historiques à la Commune et au second Empire, jetant deux détectives amateurs sur les traces d’un écrivain normand tombé dans l’oubli.
Ici, l’autrice fait le choix de nous tenir en haleine avec un polaire résolument littéraire où il n’y a ni meurtre ni violence. Un pari osé mais réussi car je n’ai pas lâché ce roman ponctué de références à Jules Barbey d’Aurevilly.
Rassurez-vous, nul besoin d’avoir lu les œuvres du Connétable des lettres même si pour ma part, j’ai de bons souvenirs de son recueil Les Diaboliques et de L’ensorcelée, pour apprécier ce roman et se mettre en chasse de cette septième diabolique jusqu’ici disparue et de la recluse qui l’aurait inspirée.
Etienne et Anatole arriveront-ils à dépasser leurs mésententes pour la retrouver ? Pour le savoir, il vous faudra le lire of course !
Adrienne Weick a une très jolie plume, une connaissance incontestable de la vie et de l’oeuvre du romancier normand et de l’époque dans laquelle celui-ci vivait. Le récit est rythmé, porté par le style fluide de l’autrice, ses touches d’humour et par des chapitres plutôt courts.
L’histoire est réellement passionnante et le suspens est mené au bout tant les rebondissements ravivent sans cesse notre intérêt. Le duo d’enquêteurs absolument antagonique est attachant et on a plaisir à les suivre dans cette enquête pas comme les autres, de la Normandie à Paris en passant par Issy.
L’atmosphère château hanté qui se dégage, l’énigme articulée autour d’un écrivain oublié et depuis longtemps disparu, voilà les ingrédients de ce polar intelligent, érudit et original. Je vous le conseille vivement !
Un grand merci à La bête noire pour cette lecture addictive, j’ai adoré.
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