Faith Erin Hicks est canadienne. Elle vit à Vancouver. Avant de se consacrer pleinement à la bande dessinée depuis 2008, elle a travaillé dans le domaine de l’animation. Elle a publié plusieurs romans graphiques, et reçu le prix Eisner en 2014 pour The Adventures of Superhero Girl (First Second).

Victoria, 12 ans, a toujours aimé les chevaux. Mais pratiquer l’équitation en compétition de haut niveau est une activité stressante, et surtout beaucoup trop chère pour les moyens dont elle dispose. Face à ces difficultés, elle perd peu à peu le goût pour sa passion.
Suite à un conflit avec Taylor, sa meilleure amie, Victoria finit par quitter son haras, et choisi d’intégrer celui de Edgewood Stables, un endroit paisible et éloigné de toute pression. Renfermée sur elle-même, son seul intérêt est désormais de monter à cheval, au détriment de son nouvel environnement.
Mais peut-elle vraiment être heureuse sans amis ?
Même si L’échappée belle est une fiction, Faith Erin Hicks s’est inspirée de sa jeunesse et de sa passion pour l’équitation pour bâtir son récit dont elle signe à la fois le scénario et les dessins.
J’avais découvert l’autrice et illustratrice grâce à mes ados, grands amateurs de mangas et de romans graphiques qui avaient adoré sa trilogie La cité sans nom. J’avais alors été bluffée par ce récit historique et j’ai été ravie de lire sa nouvelle bande dessinée bien que très différente.
Au premier coup d’oeil, on reconnaît tout de suite la pate de Faith Erin Hicks, sa façon unique de dessiner, de rythmer son récit et de nous captiver quelque soit son sujet.
J’ai beau ne pas être une adolescente et encore moins avoir l’équitation dans le sang, je n’en ai pas moins apprécié ce beau récit d’amitié, touchée par Victoria, Sam, Hazel et Norrie, passionnés par les chevaux et par Au-delà de la galaxie, une série tv de science-fiction.
Des adolescents ordinaires et attachants unis par la pratique de l’équitation et dont Faith Erin Hicks nous régale par leur quotidien entre le collège et le centre équestre avec, of course, de nombreuses scènes avec les chevaux, les entrainements, les compétitions, le soin apporté aux animaux mais aussi la complicité qui unit cavaliers et montures.
Victoria adore les chevaux mais fuit les jeunes de son âge. Nouvelle à Edgewood, elle a fréquenté Waverly, une écurie bien plus cotée pendant plusieurs années avec sa meilleure amie. Pourquoi l’a-t-elle quitté ? Pourquoi refuse-t-elle de se faire de nouveaux amis ?
Norrie, Sam, Hazel et Victoria vont tout de même finir par former une joyeuse bande. Les quatre amis et les situations qu’ils traversent vont permettre aux lecteurs de pouvoir s’identifier à eux. Entre Norrie la mauvaise élève très bavarde, Hazel la discrète qui craint la compétition, Victoria échaudée par l’amitié et Sam, toujours moqué par ses frères, on passe un très bon moment.
Un récit inclusif qui fait la part belle à la tolérance et au droit à la différence que j’ai trouvé très chouette, je le recommande aux adolescents et à leurs parents.
Un grand merci aux éditions Rue de Sèvres pour cette lecture très touchante, j’ai adoré !
Astrid Bromure tome 7 Comment lessiver la baby-sitter – Fabrice Parme
Posted in Albums et bd jeunesse, tagged Astrid bromure, astrid bromure comment lessiver la baby sitter, Astrid bromure fabrice parme, astrid bromure tome 7, fabrice parme on 22 mars 2023| 9 Comments »
Né près de Nancy en 1966, Fabrice Parme fréquente l’école Duperré avant d’intégrer la prestigieuse École supérieure de l’image d’Angoulême. Scénariste et dessinateur, il fait ses débuts dans la bande dessinée et le dessin animé à seulement 22 ans. Aux côtés de son fidèle complice Lewis Trondheim, il ne cesse depuis de mêler les genres et les supports. Il vit aujourd’hui à Orsay.
Leurs parents sortis pour le dîner, Astrid et ses demi-cousins, les jumeaux William et Willem ainsi que bébé Bertie, doivent passer la soirée ensemble au domicile des Bromure.
La baby-sitter pressentie ayant renoncé face à l’ampleur de la tâche, les parents d’Astrid engagent en dernière minute, Patience, la nièce de Mademoiselle Poppyscoop. Débutante, la jeune femme est très professionnelle mais bien mystérieuse.
Les voici réunis pour une soirée où les idées de jeux et d’activités plus ou moins autorisés ne manquent pas… et parfois même la magie semble prendre le pas sur la réalité !
Chaque année, j’attends avec une impatience non feinte, un nouvel album mettant en scène l’irrésistible Astrid Bromure, et, aussitôt reçu, aussitôt lu !
Souvenez-vous j’avais adoré les six premiers tomes, j’étais donc ravie de retrouver cette chère Astrid dans Comment lessiver la baby-sitter, sa septième aventure et une fois encore, le charme a opéré car j’ai adoré cet opus tout aussi réussi que les autres.
Il faut bien vous avouer que je ne suis guère objective car je ne résiste pas à la frimousse de cette petite fille épatante, à ses histoires pleines d’humour et de péripéties et à aux planches signées par le très talentueux Fabrice Parme !
J’ai vraiment un coup de cœur pour cette série très jeunesse plutôt destinée aux 7 / 9 ans que je trouve so vintage avec ses illustrations de style années 20 (époque où se passe les intrigues) et les dialogues savoureux des personnages qui plairont aussi bien aux adultes qu’aux enfants avec des piques, des gags et des traits d’humour à chaque page, du rythme et des situations scabreuses pour notre Astrid et sa famille.
Comme toujours, pas de répit ni d’ennui pour le lecteur grâce au scénario de Fabrice Parme qui multiplie les rebondissements de la première à la dernière page avec des tours de passe-passe et une baby-sitter qui a des demi-pouvoirs qui étourdissent notre jeune héroïne.
Outre l’histoire et l’humour, j’adore l’atmosphère délicieusement vintage qui se dégage de cette série : le graphisme, les couleurs, la typographie, les décors, les visages expressifs… le travail de Fabrice Parme est un vrai régal pour les yeux d’autant plus que l’ensemble du travail éditorial est soigné, comme toujours chez Rue de Sèvres qui offre décidément à ses jeunes lecteurs des bandes dessinées réussies tant sur le fond que sur la forme.
Les dialogues de Fabrice Parme sont toujours aussi bons et font mouche à chaque fois par leur drôlerie et leur intelligence, avec comme toujours de jolis messages. Une série qui ne s’essouffle pas et que je vous recommande chaudement que vous soyez petit ou grand !
Vous l’aurez compris cette série de bandes dessinées loufoques est à mettre entre toutes les mains, et ce n’est pas mon Sami-Chameau de fils qui dira le contraire car il adore aussi, et attend chaque tome avec beaucoup d’impatience ! Comme quoi, Astrid plaît aussi aux garçons…
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