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Archive for the ‘Albums et bd jeunesse’ Category

Faith Erin Hicks est canadienne. Elle vit à Vancouver. Avant de se consacrer pleinement à la bande dessinée depuis 2008, elle a travaillé dans le domaine de l’animation. Elle a publié plusieurs romans graphiques, et reçu le prix Eisner en 2014 pour The Adventures of Superhero Girl (First Second).

Victoria, 12 ans, a toujours aimé les chevaux. Mais pratiquer l’équitation en compétition de haut niveau est une activité stressante, et surtout beaucoup trop chère pour les moyens dont elle dispose. Face à ces difficultés, elle perd peu à peu le goût pour sa passion.

Suite à un conflit avec Taylor, sa meilleure amie, Victoria finit par quitter son haras, et choisi d’intégrer celui de Edgewood Stables, un endroit paisible et éloigné de toute pression. Renfermée sur elle-même, son seul intérêt est désormais de monter à cheval, au détriment de son nouvel environnement.

Mais peut-elle vraiment être heureuse sans amis ?

Même si L’échappée belle est une fiction, Faith Erin Hicks s’est inspirée de sa jeunesse et de sa passion pour l’équitation pour bâtir son récit dont elle signe à la fois le scénario et les dessins.

J’avais découvert l’autrice et illustratrice grâce à mes ados, grands amateurs de mangas et de romans graphiques qui avaient adoré sa trilogie La cité sans nom. J’avais alors été bluffée par ce récit historique et j’ai été ravie de lire sa nouvelle bande dessinée bien que très différente.

Au premier coup d’oeil, on reconnaît tout de suite la pate de Faith Erin Hicks, sa façon unique de dessiner, de rythmer son récit et de nous captiver quelque soit son sujet.

J’ai beau ne pas être une adolescente et encore moins avoir l’équitation dans le sang, je n’en ai pas moins apprécié ce beau récit d’amitié, touchée par Victoria, Sam, Hazel et Norrie, passionnés par les chevaux et par Au-delà de la galaxie, une série tv de science-fiction.

Des adolescents ordinaires et attachants unis par la pratique de l’équitation et dont Faith Erin Hicks nous régale par leur quotidien entre le collège et le centre équestre avec, of course, de nombreuses scènes avec les chevaux, les entrainements, les compétitions, le soin apporté aux animaux mais aussi la complicité qui unit cavaliers et montures.

Victoria adore les chevaux mais fuit les jeunes de son âge. Nouvelle à Edgewood, elle a fréquenté Waverly, une écurie bien plus cotée pendant plusieurs années avec sa meilleure amie. Pourquoi l’a-t-elle quitté ? Pourquoi refuse-t-elle de se faire de nouveaux amis ?

Norrie, Sam, Hazel et Victoria vont tout de même finir par former une joyeuse bande. Les quatre amis et les situations qu’ils traversent vont permettre aux lecteurs de pouvoir s’identifier à eux. Entre Norrie la mauvaise élève très bavarde, Hazel la discrète qui craint la compétition, Victoria échaudée par l’amitié et Sam, toujours moqué par ses frères, on passe un très bon moment.

Un récit inclusif qui fait la part belle à la tolérance et au droit à la différence que j’ai trouvé très chouette, je le recommande aux adolescents et à leurs parents.

Un grand merci aux éditions Rue de Sèvres pour cette lecture très touchante, j’ai adoré !

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Olivier Tallec est né en 1970 à Morlaix en Bretagne. Après l’École supérieure d’arts appliqués Duperré, il voyage en Asie, puis au Brésil, à Madagascar, au Chili… avant de travailler comme graphiste dans la publicité. Il est aujourd’hui illustrateur pour la presse (Libération, Elle, Les Inrockuptibles), et a signé plus de cinquante albums pour la jeunesse ainsi que des BD chez Rue de Sèvres.

Ce matin, en me promenant, j’ai trouvé un meilleur ami. Enfin je crois. En tout cas, ça y ressemble. J’ai mis un peu de temps avant de lui parler.

Il s’appelle Poc. Il a une vraie tête de meilleur ami. Je crois même qu’il va devenir MON meilleur ami. Des amis, on peut en avoir plein, mais un MEILLEUR ami, c’est une autre histoire.

Puis Momo est arrivé…

Voilà un album qui tombe à pic ! Mes petits lecteurs sont le public idéal pour découvrir Un meilleur meilleur ami, une histoire qui leur parle beaucoup en ce moment car ils sont un âge où ils se font leurs premiers copains !

Alors cet écureuil qui veut absolument se faire un meilleur ami et un seul meilleur ami leur a bien plu. Ils l’ont trouvé très drôle. Il faut dire que les personnages d’Olivier Tallec sont tellement expressifs qu’on pourrait presque se passer de texte, ce qui est bien vu lorsque l’on s’adresse à un jeune public.

L’histoire tourne donc autour de l’amitié. Qu’est-ce qu’un ami ? A fortiori un meilleur ami ? Celui avec qui l’on partage les bons et mauvais moments ? Les moments précieux ? Même si il ne sait pas faire les plus ronds dans l’eau ? Même si il n’est pas bavard et différent de soi ?

Peut-on avoir plusieurs meilleurs amis ? Qui se complèteraient et avec qui on partagerait certains moments et pas tous ? L’histoire est drôle et sonne terriblement juste.

Olivier Tallec a un grand talent d’illustrateur : ses dessins sont très beaux, pleins de couleurs chaudes de l’automne et son écureuil, très expressif, nous fait bien rire.

Les textes sont très courts et parlent aux enfants dès 3 ans et avec les plus grands, on peut un autre niveau de lecture avec la tolérance, l’acceptation des autres quel qu’ils soient…

Un grand merci à L’école des Loisirs pour cette lecture qui fait réfléchir petits et grands !

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Née à Ottawa, Josephine Rioux est diplômée du programme d’illustration du Sheridan College. Elle a illustré plusieurs livres jeunesse et romans graphiques, ainsi que la bande-dessinée Soeurs d’Ys, écrite par M.T. Anderson.

Suri, qui aime les monstres, espère les dompter un jour. Elle étudie leurs traditions, et fait trembler les autres enfants en racontant des histoires à leur sujet. Malheureusement, personne ne la prend au sérieux.

Mais la témérité, l’intelligence et l’ambition de Suri vont lui servir quand elle devient la propriétaire inattendue d’un morceau de ficelle, auquel elle accroche une amulette en forme de dent de dragon pour se protéger.

Elle rencontre alors un garçon étrange qui semble porter une attention particulière à cet objet. C’est le début pour Suri d’une succession de rencontres et d’événements mystérieux qui vont la mettre malgré elle sur le chemin de l’aventure… et de son rêve.

La ficelle d’or est le premier tome de la saga Chat perché où Jo Rioux, dont j’avais pu apprécier le talent dans Soeurs d’Ys, est aux manettes tant au niveau du scénario que des planches. La façon qu’elle a de dessiner appartient bien à elle et on reconnait ses planches au premier coup d’oeil, preuve d’un véritable talent !

Un bon premier tome qui nous plonge dans un univers de monstres et de magie aux côtés d’une héroïne attachante, espiègle et courageuse. Une histoire pleine d’aventures, d’humour mais aussi de moments effrayants pour Suri, chassée de la troupe de saltimbanques qui était jusque là sa seule famille.

L’autrice convoque monstres, folklore, magie, mystère, créatures fantastiques pour bâtir un récit initiatique bien rythmé où les pages défilent (trop) vite jusqu’au point final.

La jeune fille se veut dresseuse de monstres et c’est là que ses ennuis commencent. Notre héroïne est entrainée bien malgré elle dans une aventure dangereuse, et, dans son sillage, on ne s’ennuie pas une seconde.

Bien au contraire, on en redemande car comme dans tout bon premier tome qui se respecte, celui-ci est très introductif et j’ai hâte de découvrir la suite des aventures de Suri.

Les planches de Jo Rioux m’ont charmée une fois encore, elles servent parfaitement le scénario et concourent à instaurer une ambiance magique et légendaire. Les couleurs choisies sont fondamentalement automnales avec du vert, du brun et de l’ocre.

Un premier tome que j’ai lu d’une traite, charmée par l’histoire, l’ambiance et les protagonistes, vivement le tome 2 !

Un grand merci aux éditions Rue de Sèvres pour cette chouette lecture et pour leur confiance.

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Kimiko est née d’une mère japonaise et d’un père français. Elle a principalement vécu en France, mais a souvent passé ses vacances au Japon. Après des études de stylisme à Tokyo, elle a travaillé pour une maison de haute couture à Paris. Puis elle a quitté la mode pour faire des livres pour enfants. Christine Davenier est née à Tours. Elle a fait ses études à Paris aux Arts appliqués, puis aux États-Unis. Illustratrice de plusieurs ouvrages pour enfants, elle a également été institutrice.

Il pleut depuis des jours sur le domaine. Chacun reste chez soi, s’occupe comme il peut et s’ennuie un peu. Minusculette se décide à sortir avec son ami Bernard l’escargot, qui, lui, est tout heureux car il aime la pluie.

En passant devant la maison de Ninon la musaraigne, Bernard et Minusculette découvrent de drôles petits fantômes blancs suspendus à sa fenêtre. Mais sont-ils vraiment des fantômes ?

Cela fait quelques années que Minusculette vit de nombreuses aventures avec ses amis au sein des bois et forêts, pour le plus grand plaisir des petits lecteurs de 3 à 6 ans.

Avec Minusculette et les petits fantômes japonais, point de magie ni de baguette mais la découverte des amulettes Tèlou tèlou bôzou de Mitsuko, la cousine japonaise de Ninon.

Ces drôles de petits fantômes censés exaucer les voeux de ceux qui leur donne vie feront-ils cesser la pluie et permettre à nos amis de profiter du grand air ?

Vous le saurez en lisant cet album plein de poésie et pour lequel j’ai eu un coup de coeur, charmée par l’histoire proposée par Kimiko qui fait la part belle à une coutume japonaise.

Et comme d’habitude, la magie opère car les illustrations de Christine Davenier sont très belles et l’on prend plaisir à suivre notre petite fée au fil de cet album.

Avec les enfants, on pénètre sur la pointe des pieds dans cet univers fait de joie, de douceur et de magie, et comme on a plaisir à voir notre toute petite fée s’émerveiller de la beauté de la nature que retranscrit si bien Christine Davenier.

Un album dont on ne se lasse pas de parcourir les pages encore et encore, qui réjouira les lecteurs de Minusculette et permettra aux autres de découvrir cette petite fée trop mignonne et ses amis et leur donner envie de lire les aventures de Minusculette déjà parues.

Cerise sur le gâteau, les enfants pourront réaliser leur Tèlou tèlou bôzou grâce à un tutoriel en fin d’album, de quoi bien s’amuser !

Un grand merci à L’école des loisirs pour cette merveilleuse lecture !

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Ingénieure de formation, Elyssa Bejaoui a choisi de se consacrer à l’écriture. Elle publie aussi en presse jeunesse et a reçu le Grand prix Terralire 2018 pour son roman « Les quatre morts de Robert Logre ».

Après une formation à l’école Émile-Cohl, Chloé Malard se lance dans la peinture, puis quelques années plus tard dans l’illustration. Aujourd’hui elle exerce les deux métiers en parallèle. Elle réalise de petits dessins épurés au feutre, comme des bulles cosy empreintes de nostalgie, inspirés des bonheurs simples du quotidien.

A la nuit tombée, un enfant à sa fenêtre appelle le carrousel. Bientôt, le voilà embarqué pour une aventure incroyable dans un monde féérique, empreint de magie et de poésie.

Connaissez-vous le carrousel, celui qu’on prend quand la nuit tombe ? Embarquez à bord d’un mystérieux manège pour un voyage magique au pays des rêves…

Avec Le carrousel des rêves Elyssa Bejaoui propose aux jeunes lecteurs dès 3 ans, une parenthèse enchantée à découvrir au moment du coucher tant l’histoire onirique, enchanteresse et pleine de magie est propice au sommeil.

Le texte, tout en rimes, est poétique, tendre et suffisamment court pour interpeller les enfants sans les lasser à un moment où ils sont fatigués après une journée d’école ou de jeux.

L’histoire est mignonne, douce, tendre et l’ambiance douillette et chaleureuse, toute en jaune et bleu, que nous propose la talentueuse illustratrice Chloé Malard sert merveilleusement les propos de l’autrice. J’aime beaucoup sa façon de dessiner tant les décors que les visages et sa palette de couleurs est judicieusement choisie.

Un album enchanteur que je vous recommande vivement et j’en profite pour remercier L’école des loisirs pour cette lecture toute douce qui a beaucoup plu à mes petits lecteurs.

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Né en Nouvelle-Angleterre aux États-Unis, Christopher Denise a passé une partie de son enfance à explorer les châteaux irlandais. Il a fait ses études à l’Université de Design de Rhode Island. S’il illustre des albums pour enfant depuis 1994, Chevalier Chouette est le premier dont il a également imaginé l’histoire.

Chouette voudrait tant devenir un vrai chevalier ! Il serait courageux. Il serait astucieux. Et il aurait beaucoup d’amis. Après tout, ce n’est pas parce qu’on est petit qu’on ne peut pas accomplir de grandes choses !

Mais son rêve semble impossible. Jusqu’au jour où les chevaliers disparaissent un à un et que sa candidature à l’école des chevaliers soit acceptée à la surprise générale…

Avec Chevalier Chouette, Christopher Denise propose aux jeunes lecteurs dès 3 ans, un conte médiéval sur ce qui fait l’étoffe d’un vrai héros : persévérance, ingéniosité et grand coeur.

Autant vous le dire d’emblée, cet album m’a littéralement séduite ! J’ai été charmée par l’histoire, son humour et ses belles valeurs, par Chouette un héros petit par la taille mais grand par le courage. J’adore l’oiseau et il est sublimement mis en valeur ici.

Le texte est assez court, ce qui est idéal pour les plus jeunes qui se lassent vite mais suffisamment étoffé pour en faire une belle histoire à la lire à la veillée.

Mais le gros point fort de cet album ce sont ses illustrations qui sont sublimes. Christopher Denise multiplie les formats et les rythmes : pleine page, double page… Et sa façon de dessiner séduit à la fois les enfants avec Chouette qui est hyper expressif et les adultes avec ces pleines pages de châteaux, de chevaux et de chevaliers.

Comme Chouette est un animal nocturne, tout le récit se déroule la nuit, ce qui est assez rare en littérature jeunesse, permettant à l’auteur et illustrateur d’utiliser une palette de couleurs propices au monde de la nuit : noir, bleu, gris, ocre…

Et comme dans tout bon récit médiéval qui se respecte, il y a un dragon, ce que les enfants adorent ! Le travail des éditions Kaléidoscope est à souligner : l’édition est très soignée avec un papier glacé de grande qualité.

Vous l’aurez compris, j’ai eu un gros coup de cœur pour cet album que je vous recommande plus que chaudement et j’en profite pour remercier L’école des loisirs pour cette pépite, j’ai adoré !

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Né en juillet 1969, Régis Hautière est un scénariste d’origine bretonne résidant dans les Hauts-de-France. Il rejoint les éditions Casterman en 2010 avec l’album De briques et de sang, coréalisé avec David François, puis avec la série La Guerre des Lulus, mise en images par Hardoc. Scénariste prolifique, il reprend chez Delcourt la mythique série Aquablue. Il compte à son actif une soixantaine de titres parmi lesquels les séries Abélard, Perico, Les Trois Grognards ou encore Les Spectaculaires. En 2018, en co-écriture avec Régis Goddyn, il crée pour Mohamed Aouamri sa première héroïne pour la jeunesse : Zibeline.

Les Spectaculaires sont en pleine remise en question : les finances du cabaret des ombres sont au plus mal, et leurs aventures de justiciers masqués ont fait passer leur carrière artistique au second plan. Pour leur prochain spectacle, ils n’ont donc pas le droit à l’erreur !

Alors en pleine recherche d’une ville de province pour pouvoir le tester avant de le jouer face au terrible public parisien, ils sont interrompus par un professeur Pipolet tout à fait bouleversé : son ami Jules Verne lui a écrit et lui demande le rejoindre au plus vite à Amiens.

Seul problème : l’écrivain est déjà décédé il y a plus de six ans ! Pour les Spectaculaires, plus aucun doute sur la ville qui accueillera les préparatifs de leur spectacle… et leurs prochaines aventures !

Souvenez-vous, j’avais adoré les cinq premiers opus de la série Une aventure des spectaculaires, il me tardait de retrouver ces drôles de zigues, je n’ai donc fait qu’un bouchée de ce sixième tome : Les spectaculaires font leur cirque chez Jules Verne.

Quel plaisir de retrouver le professeur Pipolet, ses inventions avant-gardistes rarement fiables et la fine équipe des Spectaculaires que sont Eustache, l’homme fort, Félix le lycantrope, Evariste l’homme volant et Pétronille, qui n’a besoin d’aucun artifice pour être spectaculaire comme le dit si bien la divine Sarah Bernhardt.

Cette troupe d’artistes de cabaret un peu ratés emmenée par l’inénarrable professeur Pipolet à la mémoire vacillante et aux inventions farfelues, doit, dans ce sixième tome, retrouver le cylindre de Jules Verne, dans lequel se trouve les plans d’une invention qui ne doit pas tomber dans de mauvaises mains !

Et comme toujours, Pétronille mise à part, ils ne se révèlent pas futés pour un sou et bataillent sec avec les inventions de Pipolet toujours aussi approximatives en diable, qui sont censées leur permettre de battre l’ectoplasme qui en a après la vie du professeur Pipolet.

J’a trouvé ce sixième volume absolument épatant : très amusant, avec des clins d’œil à des personnages de bandes dessinées ou à la pop culture bien vues, des péripéties et des rebondissements en pagaille pour nos héros et un dénouement spectaculaire, le suspens est une fois de plus mené jusqu’au bout, ce qui est un bon point pour les amateurs d’aventures et d’énigme.

Autre bon point pour moi la narration pleine d’humour qui se révèle très plaisante pour les adultes avec des dialogues savoureux et un vocabulaire argotique du début du 20è siècle qui nous plonge avec délectation dans une ambiance Belle Epoque très réussie.

Je trouve que le scénario de Régis Hautière est formidable, riche idée que de nous proposer une intrigue autour de Jules Verne, de ses romans et des inventions qui les peuplent.

Quant aux dessins d’Arnaud Poitevin, je les trouve toujours très réussis et rythmés, ils servent parfaitement l’intrigue mitonnée par Régis Hautière et mettent en valeur les personnages et les péripéties qu’ils vivent

Les quatre Spectaculaires sont décidément sympathiques en diable et le professeur Pipolet, savant particulièrement barré aux inventions scabreuses, apporte la touche humoristique indéniable qui font de ce volume, un formidable divertissement.

C’est frais, pétillant, avec une ambiance burlesque réussie et des rebondissements à la clé, je ne peux que vous recommander cette excellente série destinée aux 12 ans et plus, vous passerez un très bon moment, mes ados l’adorent aussi !

Un grand merci à Doriane et aux éditions Rue de Sèvres pour cette lecture amusante et pleine de peps.

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Kate Hindley vit et travaille à Birmingham (tout près d’une chocolaterie !). Après des études dans l’illustration, elle commence à travailler dans l’édition jeunesse et les cartes de voeux. Elle expose ses oeuvres, et notamment des totems, à travers le Royaume-Uni.

Suis les amis de la Rue des Tulipes dans leurs aventures de tous les jours. Aujourd’hui, c’est Héloïse qui doit présenter sa nouvelle invention TOP SECRÈTE.

Mais entre bouchons, bus en retard et pneu crevé, elle risque de rater la fête… Peux-tu l’aider dans sa folle course ?

Rue des Tulipes est une série d’albums tout carton pour les 2 ans signée de la talentueuse illustratrice anglaise Kate Hindley. Vous le savez, cette autrice/illustratrice est devenue pour moi une valeur sûre au rayon des albums jeunesse et dès qu’une de ses publications pointe le bout de son nez, je suis au taquet, d’autant qu’elle fait ici les textes et les dessins.

Et une fois de plus, elle montre ici toute l’étendue de son talent avec L’invention d’Héloïse. Les petits lecteurs sont invités à aider notre héros à distribuer le courrier aux sympathiques et attachants habitants de la rue des Tulipes. Nous retrouvons ou faisons ainsi la connaissance des protagonistes des albums déjà parus et à paraitre : Marcel, Abélia, Pina, Héloïse, Léon…

Ses dessins colorés et rythmés sont reconnaissables au premier coup d’oeil, elle a une façon de croquer les animaux tellement particulière avec sa touche vintage qui n’appartient qu’à elle, je suis fan !

Kate Hindley nous propose ici une adorable invitation à une histoire courte avec une image à soulever à chaque page ! Un livre avec flaps, voilà ce qui plait à coup sûr aux tous petits lecteurs qui adorent tourner les pages et découvrir ce qui se cache sous chaque volet.

L’histoire toute simple et amusante est suffisante pour susciter l’intérêt des très jeunes lecteurs dès 2 ans qui adorent lorsque les livres leur proposent des animations.

Une fois de plus, c’est bien joué de la part des éditions Little Urban de varier ses publications en proposant une série épatante pour les plus jeunes. J’en profite pour les remercier pour cet envoi qui fait la joie de mes petits lecteurs !

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Né près de Nancy en 1966, Fabrice Parme fréquente l’école Duperré avant d’intégrer la prestigieuse École supérieure de l’image d’Angoulême. Scénariste et dessinateur, il fait ses débuts dans la bande dessinée et le dessin animé à seulement 22 ans. Aux côtés de son fidèle complice Lewis Trondheim, il ne cesse depuis de mêler les genres et les supports. Il vit aujourd’hui à Orsay.

Leurs parents sortis pour le dîner, Astrid et ses demi-cousins, les jumeaux William et Willem ainsi que bébé Bertie, doivent passer la soirée ensemble au domicile des Bromure.

La baby-sitter pressentie ayant renoncé face à l’ampleur de la tâche, les parents d’Astrid engagent en dernière minute, Patience, la nièce de Mademoiselle Poppyscoop. Débutante, la jeune femme est très professionnelle mais bien mystérieuse.

Les voici réunis pour une soirée où les idées de jeux et d’activités plus ou moins autorisés ne manquent pas… et parfois même la magie semble prendre le pas sur la réalité !

Chaque année, j’attends avec une impatience non feinte, un nouvel album mettant en scène l’irrésistible Astrid Bromure, et, aussitôt reçu, aussitôt lu !

Souvenez-vous j’avais adoré les six premiers tomes, j’étais donc ravie de retrouver cette chère Astrid dans Comment lessiver la baby-sitter, sa septième aventure et une fois encore, le charme a opéré car j’ai adoré cet opus tout aussi réussi que les autres.

Il faut bien vous avouer que je ne suis guère objective car je ne résiste pas à la frimousse de cette petite fille épatante, à ses histoires pleines d’humour et de péripéties et à aux planches signées par le très talentueux Fabrice Parme !

J’ai vraiment un coup de cœur pour cette série très jeunesse plutôt destinée aux 7 / 9 ans que je trouve so vintage avec ses illustrations de style années 20 (époque où se passe les intrigues) et les dialogues savoureux des personnages qui plairont aussi bien aux adultes qu’aux enfants avec des piques, des gags et des traits d’humour à chaque page, du rythme et des situations scabreuses pour notre Astrid et sa famille.

Comme toujours, pas de répit ni d’ennui pour le lecteur grâce au scénario de Fabrice Parme qui multiplie les rebondissements de la première à la dernière page avec des tours de passe-passe et une baby-sitter qui a des demi-pouvoirs qui étourdissent notre jeune héroïne.

Outre l’histoire et l’humour, j’adore l’atmosphère délicieusement vintage qui se dégage de cette série : le graphisme, les couleurs, la typographie, les décors, les visages expressifs… le travail de Fabrice Parme est un vrai régal pour les yeux d’autant plus que l’ensemble du travail éditorial est soigné, comme toujours chez Rue de Sèvres qui offre décidément à ses jeunes lecteurs des bandes dessinées réussies tant sur le fond que sur la forme.

Les dialogues de Fabrice Parme sont toujours aussi bons et font mouche à chaque fois par leur drôlerie et leur intelligence, avec comme toujours de jolis messages. Une série qui ne s’essouffle pas et que je vous recommande chaudement que vous soyez petit ou grand !

Vous l’aurez compris cette série de bandes dessinées loufoques est à mettre entre toutes les mains, et ce n’est pas mon Sami-Chameau de fils qui dira le contraire car il adore aussi, et attend chaque tome avec beaucoup d’impatience ! Comme quoi, Astrid plaît aussi aux garçons…

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Kate Hindley vit et travaille à Birmingham (tout près d’une chocolaterie !). Après des études dans l’illustration, elle commence à travailler dans l’édition jeunesse et les cartes de voeux. Elle expose ses oeuvres, et notamment des totems, à travers le Royaume-Uni.

Suis les amis de la Rue des Tulipes dans leurs aventures de tous les jours ! Aujourd’hui, c’est Marcel le facteur qui commence sa journée. Il a beaucoup de courrier à distribuer. Peux-tu l’aider dans sa joyeuse tournée ?

Rue des Tulipes est une série d’albums tout carton pour les 2 ans signée de la talentueuse illustratrice anglaise Kate Hindley. Vous le savez, cette autrice/illustratrice est devenue pour moi une valeur sûre au rayon des albums jeunesse et dès qu’une de ses publications pointe le bout de son nez, je suis au taquet, d’autant qu’elle fait ici les textes et les dessins.

Et une fois de plus, elle montre ici toute l’étendue de son talent avec Marcel le facteur. Les petits lecteurs sont invités à aider notre héros à distribuer le courrier aux sympathiques et attachants habitants de la rue des Tulipes. Nous retrouvons ou faisons ainsi la connaissance des protagonistes des albums déjà parus et à paraitre : Marcel, Abélia, Pina, Héloïse, Léon…

Ses dessins colorés et rythmés sont reconnaissables au premier coup d’oeil, elle a une façon de croquer les animaux tellement particulière avec sa touche vintage qui n’appartient qu’à elle, je suis fan !

Kate Hindley nous propose ici une adorable invitation à une histoire courte avec une image à soulever à chaque page ! Un livre avec flaps, voilà ce qui plait à coup sûr aux tous petits lecteurs qui adorent tourner les pages et découvrir ce qui se cache sous chaque volet.

L’histoire toute simple et amusante est suffisante pour susciter l’intérêt des très jeunes lecteurs dès 2 ans qui adorent lorsque les livres leur proposent des animations.

Une fois de plus, c’est bien joué de la part des éditions Little Urban de varier ses publications en proposant une série épatante pour les plus jeunes. J’en profite pour les remercier pour cet envoi qui fait la joie de mes petits lecteurs !

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