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Archive for the ‘Littérature danoise’ Category

Ces contes sont extraits des Oeuvres I de la bibliothèque de la Pléiade.

Dans les jardins enchantés d’Andersen, les fleurs et les animaux parlent aux enfants, fées, elfes et lutins essaient de vivre en harmonie. Mais derrière l’aimable façade du conte de fées se dissimule souvent une satire mordante de la société et de ses travers. Dix histoires pleines de poésie et de fantaisie pour redécouvrir l’univers merveilleux des contes de notre enfance avec un regard d’adulte.

Vous le savez si vous me suivez depuis longtemps, j’aime beaucoup les contes de fées, et spécialement ceux des 17 et 18è siècles, et tout particulièrement les contes de Madame d’Aulnoy que je trouve tout simplement merveilleux, je vous invite à les découvrir si vous ne les connaissez pas.

Mais depuis quelques temps, je sors de ma zone de confort pour découvrir ceux du 19è siècle écrits par les frères Grimm et Hans Christian Andersen.

Cet été, j’ai donc extrait de ma PAL L’elfe de la rose et autres contes du jardin de l’auteur danois qui sont rassemblés dans ce recueil. En tout, dix contes qui ont une thématique en commun : les fleurs.

C’est une thématique que j’aime beaucoup, j’étais donc plutôt emballée en commençant ce recueil et je dois dire qu’en écrivant cet avis, une quinzaine de jours après l’avoir lu, qu’il ne me reste quasiment rien en mémoire de cette lecture.

Je me souviens que j’ai beaucoup aimé L’elfe de la rose qui donne son titre au récit, à mon sens le meilleur du lot, Le perce-neige et Le jardinier et ses maîtres. Pour le reste, rien de bien marquant. Il est bien entendu question de fées, d’elfes, de jardins et de fleurs qui dansent et parlent.

Mais aussi en filigrane, Andersen fait une description sans concession de la nature humaine et de ses faiblesses : méchanceté, cruauté, jalousie et bêtise notamment. Les points forts de ce recueil sont le retour aux sources des contes de fées, les contes français des 17 et 18è siècle ont en effet souvent pour décor des jardins et pour personnages des animaux, des fées et des fleurs.

J’ai apprécié aussi les descriptions détaillées et le double niveau de lecture enfant / adulte. J’ai moins goûté en revanche les nombreuses références à la religion dues à l’époque où ces contes ont été écrits !

Si cette lecture fut plaisante, je continue à préférer mes conteuses des 17 et 18è siècles mais je continuerai néanmoins à découvrir l’œuvre de ce conteur danois.

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Lu dans le cadre du Challenge Cold Winter

Au sommet des montagnes suisses, au creux des grands glaciers, vit la Vierge des glaces, redoutable reine des neiges éternelles. Le jeune Rudy lui a échappé de peu et, depuis ce jour, elle attend de pouvoir enfin l’étreindre pour lui donner un baiser mortel.

Rudy vit dans les montagnes suisses et il n’est qu’un tout petit garçon lorsque sa mère trouve la mort dans une crevasse. Le garçonnet réchappe de justesse à la Vierge des glaces et il est recueilli par son grand-père Ajola dans un petit village du Valais où il vit parmi la nature.

Puis lorsqu’il a 8 ans, il rejoint son oncle paternel dans la vallée du Rhône, de l’autre côté des montagnes. Là il pourra s’instruire et apprendre un métier.

Mais la Vierge des glaces qui a juré de lui prendre la vie, attend son heure pour ravir Rudy et multiplie les stratagèmes à cette fin…

Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas lu un conte de Hans Christian Andersen et celui-ci attendait bien sagement dans ma PAL depuis plus de cinq années. A chaque hiver, je me disais qu’il fallait que je le lise puis l’hiver s’achevait sans que je le sorte de ma PAL.

C’est donc chose faite cette année, La vierge des glaces est enfin lue, c’est même ma seconde lecture pour le Challenge Challenge Winter et si ce conte montagnard écrit en 1863 n’est pas un coup de cœur, ce fut une lecture divertissante même si la fin me laisse dubitative.

Que vous dire à part que ce conte est parfait en décembre car il se déroule en hiver, que la montagne, les crevasses et la neige y sont omniprésentes ? Il faut plutôt apprécier les récits descriptifs car Andersen insiste beaucoup sur les décors et qu’il ne se passe pas une foule de choses en moins de cent pages.

Il ne faut pas non plus s’attendre à l’histoire de La reine des neiges, qui est un autre conte d’Andersen, très éloigné de la version Disney avec Elsa, Anna, Olaf, Kristof et Sven ! A vrai dire je n’attendais pas grand chose de ce conte, à part un dépaysement dans les neiges suisses, ce qu’il est très exactement.

Les personnages ne sont pas vraiment attachants, trop lisse à mon goût dans le cas de Babette et trop imbu de lui-même pour Rudy mais ceci mis à part, ce fut un tout petit moment de lecture bien sympathique grâce à l’ambiance hivernale du récit.

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À Copenhague, la saison mondaine commence au Nouvel An pour s’achever en avril.
Pendant ces quelques mois, ce ne sont que réceptions et bals où les jeunes gens dansent et rient. Mais pour Ib Angel, éperdument amoureux de sa cousine, la ravissante Adélaïde, ce n’est que souffrance et désespoir…

Lorsque j’ai vu ce livre chez mon bouquiniste, je n’ai pas réfléchi une seule seconde et je l’ai pris. Cette saison à Copenhague est ma première rencontre avec l’auteure de la ferme africaine et plus généralement avec la littérature scandinave, car à part Ibsen, je n’ai rien lu d’autre. Grande est donc ma soif de découverte de cette littérature qui jusqu’à présent m’avait échappée.

Tirée des Nouveaux Contes d’Hiver, Saison à Copenhague est une nouvelle d’une centaine de pages, qui se situe en 1870, au moment de la chute de Napoléon III et donc plusieurs années avant la naissance de Karen Blixen. Le récit se déroule l’hiver dans la capitale danoise et a pour cadre la saison mondaine, et on peut dire à la lecture de cette nouvelle, que les saisons mondaines, quelques soient les pays, sont toutes identiques. On fait des visites ou en reçoit chaque jour, on laisse sa carte dans un plateau d’argent, et le soir, tout le gratin danois se retrouve aux bals organisés dans toute la ville.

Pendant la moitié du récit, Karen Blixen s’attarde sur ce qu’est une saison mondaine, ses tenants et aboutissants, et sur des considérations qui n’apportent finalement rien au récit. J’attendais avec une certaine impatience que l’histoire commence enfin mais Karen Blixen n’en finissait plus de digresser, notamment sur l’importance du nez qui lui prend une bonne dizaine de pages. Je vous avoue que certains passages m’ont vraiment ennuyés, certaines tournures de phrases m’ont aussi un peu décontenancées, car le style de Karen Blixen est très éloigné de ce que je peux lire habituellement.

Ceci mis à part, dès que le récit commence véritablement, la magie s’opère. Il y a un souffle, des sentiments forts, du romantisme mais on est également saisis par le froid, la neige, l’hiver danois, tellement qu’on pourrait presque frissonner pendant la lecture tant les descriptions de la ville sous la neige sont saisissantes.

On souffre avec Ib Angel de cet impossible amour, on a froid avec Adélaïde qui traverse la ville après un dernier rendez-vous décevant, et on reste en suspend au point final de l’histoire qui nous laisse imaginer la suite : fin heureuse ou tragédie, l’auteure n’en dit rien, à nous de décider.

Ce premier rendez-vous avec la littérature danoise aurait pu être meilleur car je trouve le début de Saison à Copenhague trop plat et ennuyeux, c’est donc une petite déception, d’autant que je l’ai entamé sitôt acheté (ce qui ne m’arrive jamais) mais j’ai hâte de découvrir les autres romans de Karen Blixen et surtout La ferme africaine !

Lu dans le cadre des challenges La plume au féminin

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