Lauréate du Prix ecrire au féminin, Carène Ponte est aussi l’auteur du blog Des mots et moi. Après Un merci de trop (2016), elle publie Tu as promis que tu vivrais pour moi (2017), Avec des Si et des Peut-être (2018), D’ici là, porte toi bien (2019), Vous faites quoi pour Noël (2019), Et ton cœur qui bat (2020) et Vous faites quoi pour Noël?, On se marie (2020) tous chez Michel Lafon. Son dernier roman, La lumière était si parfaite, paraît en 2021 chez Fleuve éditions. L’ensemble des ouvrages de Carène Ponte est repris chez Pocket.
La vie d’Alice vient de s’écrouler… Ou peut-être commence-t-elle ? » Qu’est-ce que je faisais exactement à cet instant-là ? J’aurai beau me concentrer de toutes mes forces, fermer les yeux pour mieux visualiser, jamais je ne parviendrai à me souvenir. Est-ce que j’avais un livre dans la main ? Étais-je en train de sourire en pensant à la Toscane ? On devrait être prévenu que la vie va basculer. Juste pour avoir le temps de graver dans sa mémoire la saveur de l’insouciance. «
Le jour où son mari Aymeric est victime d’un grave accident de voiture, Alice voit sa vie s’écrouler. Face à l’incertitude du destin, elle va devoir s’adapter aux épreuves qui croiseront sa route. Et se réinventer, pour que l’espoir triomphe.
Prendre la vie comme elle vient signe mes retrouvailles avec Carène Ponte qui nous propose un roman avec trois histoires alternatives, une idée originale mais un peu trop légère à mon goût.
Alors qu’Alice et Aymeric vivent un mariage heureux depuis de nombreuses années, une vie un peu trop ordinaire selon Alice jusqu’au coup de fil qui voit sa vie s’écrouler.
L’accident d’Aymeric va tout remettre en question, tout s’effondre… Et si ? Avec des si.. tout est possible !
Ce récit est un hymne à la vie qui nous rappelle qu’il faut profiter chaque jour des petits et grands bonheurs car elle peut s’arrêter à tout instant.
La plume de Carène Ponte est fluide, le récit addictif et plein d’émotions avec des moments drôles et d’autres dramatiques.
Elle y aborde des thèmes importants comme l’amour, le deuil, la reconstruction, l’infidélité, la maternité, la sororité, l’amour des livres aussi.
L’autrice nous montre que parfois d’un grand malheur peut naitre un bonheur inattendu et que la vie vaut toujours la peine d’être vécue.
Si j’ai trouvé les deux premières alternatives intéressantes et plutôt bien développées, la dernière se révèle décevante et sans profondeur aucune.
La construction est originale mais le récit est si court que Carène Ponte reste en surface alors qu’elle aurait pu aller plus loin, c’set un peu dommage !
Reste que c’est un récit plaisant à lire avec lequel j’ai passé un bon moment et ce n’est déjà pas si mal !