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Posts Tagged ‘album enfant’

Emmanuel Lecaye est né le 28 février 1982, sur l’île de la Réunion. Il voyage beaucoup, aime inventer des histoires quelle que soit leur forme (livres, films, chansons). Son premier livre Le bouquet de plumes a été publié en 2001 à l’école des loisirs alors qu’il était encore lycéen. Il publie son premier roman 52nd Street aux Editions de la Martinière en 2014.

C’est un grand arbre dans la forêt qui est la maison de plein d’animaux. Il y a Arthur qui fait de la sculpture, Grégoire qui écrit des histoires, Célestin le médecin…

À l’automne, les feuilles de l’arbre tombent, puis il n’y a plus de feuilles du tout, tous les arbres de la forêt sont nus, c’est bien triste. Les animaux se concertent.

Comment rendre leur arbre plus gai, au milieu de l’hiver, quand la neige a tout recouvert ?

Notre maison d’Emmanuel Lecaye est un livre tout carton que les 2 ans et plus apprécieront beaucoup. Dès que l’on passe le pas de la porte, on découvre, à chaque étage, ses habitants. Tous s’affairent à leur tâche : de la peinture, des gâteaux, de la musique…

J’aime beaucoup les albums d’Emmanuel Lecaye, qui signe ici textes et images, toujours pleins de poésie et de rimes. Ici les enfants découvrent les sympathiques habitants de la maison.

Mais aussi les saisons, à travers cet arbre, bien vert au début, puis qui prend des teintes automnales avant de finir tout nu, l’occasion pour les enfants de retrouver au fil des pages le printemps, l’été, l’automne et l’hiver.

Les illustrations pleine page sont très jolies, hautes en couleurs, toutes simples mais elles font mouche auprès du lectorat visé qui adore les pages pleines de couleurs vives.

Elles viennent souligner les courtes phrases toutes en rimes de cette histoire qui permet d’appréhender les saisons et qui se termine à Noël, l’occasion de clôturer l’année en beauté.

Un grand merci aux éditions L’école des Loisirs pour sa confiance.

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Alex Sanders est né le 18 août 1964 dans les Pyrénées Orientales. Après avoir suivi des études de cinéma à Bruxelles, il vit et travaille aujourd’hui à Paris. Il n’a jamais cessé de dessiner et de peindre et, depuis 1993, il se consacre aux livres pour enfants.

Le vilain petit loup a trouvé un doudou ! S’il n’est pas à toi ce doudou lapin, le loup aimerait bien le garder pour lui.

Alors quand il entend une petite fille partit à la recherche de son doudou, il se cache, il ne veut pas rendre le doudou !

Attention méchant loup, la petite fille va se fâcher !

Vous le savez si vous me lisez régulièrement, j’adore Alex Sanders ! Et si mes petits lecteurs ont une préférence pour Pop, leur héros préféré, pour ma part j’ai un gros faible pour ce vilain loup qui veut sans cesse manger les enfants.

Avec Pas ton doudou ?, son dernier album, Alex Sanders reprend tous les codes de sa série, et introduit l’objet préféré des enfants : le doudou ! L’occasion pour nous de passer un chouette moment, une fois de plus.

Un grand format, des dessins colorés qui font mouche, quelques lignes de textes au vocabulaire bien adapté à la cible, autant d’atouts pour les enfants dès 2 ans qui en redemandent.

Quel bonheur que ce vilain loup croqueur d’enfants qui nous fait beaucoup rire d’album en album et que l’on fait tourner en bourrique pour le plus grand plaisir des petits !

Les enfants ont beau avoir souvent peur du loup qui veut les croquer, celui-ci leur permet d’apprivoiser cette crainte et les aider à grandir car tout se termine toujours bien et notre loup finit toujours par être puni à la fin de l’histoire.

Un album cartonné et une série à avoir dans sa bibliothèque, pour nous, à chaque lecture, ce sont des éclats de rire garantis.

Un grand merci à l’école des loisirs pour cet album qui rejoint notre collection !

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Beatrice Blue est une illustratrice canadienne issue de l’animation. Elle travaille régulièrement avec Dreamworks et Nickelodeon. Elle se lance dans l’illustration jeunesse avec Harper Collins et depuis peu avec Little Urban. Il était une fois la corne des licornes est son premier album à destination des enfants. Elle vit actuellement en Espagne avec son mari Dani et son chien Jungle, toujours entourés de grandes aventures et de beaucoup de magie !

Théodore a une passion dans la vie : collectionner les poissons. Il en a de toutes tailles et de toutes couleurs et chaque jour, il ne se lasse pas de les regarder.

Un jour, il repêche un drôle de spécimen qui a l’air bien rare. Mais l’océan a beau lui dire de relâcher ce poisson pas comme les autres, Théodore ne le veut pas.

Mais lorsqu’il voit que sa nouvelle prise semble périr à petit feu, il plonge dans les profondeurs d’un lagon enchanté et découvre le fabuleux secret des sirènes…

Beatrice Blue invite une fois plus ses jeunes lecteurs à découvrir un nouveau secret. Après les dragons et les licornes, place à un autre animal légendaire avec Il était une fois le secret des sirènes.

Dans cet album, l’autrice et illustratrice canadienne pose une question aux enfants : Pourquoi les sirènes ont des écailles ? Et, cerise sur le gâteau, elle ne laisse pas les enfants sans réponse et leur révèle cette énigme jusqu’alors irrésolue !

Illustratrice issue de l’animation chez Dreamworks, elle propose aux petits lecteurs âgés de 3 à 5 ans, une histoire pleine de magie, de paillettes et de sirène : le parfait combo pour Noël !

Magnifiquement illustré avec des touches de lumières, cette histoire est digne des contes de fées avec une histoire pleine de magie et de féérie qui nous donne une explication sur l’origine des sirènes.

Une histoire, qui au-delà de la magie, met l’accent sur la liberté qui est le plus fabuleux des trésors. Elle permet également d’aborder avec les enfants la préservation des océans et des espèces sous-marines qu’il faut protéger.

L’enfant comprend à la lecture de cet album que l’animal a besoin de vivre dans son environnement naturel pour être heureux et en bonne santé. Un bon message à faire passer aux enfants qui ont souvent envie d’avoir un animal sans en mesurer les conséquences.

J’ai adoré les graphismes et les couleurs créés par Beatrice Blue et ce très beau message m’a beaucoup touchée. C’est donc un coup de coeur pour moi et un album que je vous recommande chaudement à glisser sous le sapin de Noël.

Un grand merci aux éditions Little Urban pour cette pépite !

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Après des études littéraires, Sophie Bénastre devient Professeur-Documentaliste dans des Collèges et Lycées de Rouen. Elle a travaillé auprès d’élèves de maternelle et de primaire, à qui elle lisait des albums, des nouvelles ou des romans à voix haute. Mélodie en sous-sol son premier roman jeunesse a trouvé de nombreux lecteurs. Sophie Lebot illustre des albums et des romans et fait des interventions dans les écoles.

Au royaume de Siedem, sept princesses naquirent le même jour. La reine, épuisée par ces naissances successives, mourut juste après leur naissance.

Lors de leur 7e anniversaire, une femme se présenta aux portes du royaume. Usant de tout son charme auprès du roi, elle devint alors la nouvelle reine.

Les années passent mais la reine ne supportait pas de voir le roi si proche de ses filles. Elle le persuada donc de les chasser très loin en les mariant dans des contrées lointaines.

Juste avant le départ des princesses, leur mère leur apparut en songe et leur procura des pouvoirs magiques. Les sept sœurs parviendront-elles à déjouer les plans de cette reine perfide ?

Les sept citadelles est un merveilleux conte de fées dans la grande tradition du genre avec un roi faible devant les désirs de son épouse, une marâtre jalouse qui veut son époux pour elle toute seule et une bonne dose de magie, le tout dans un royaume enchanteur.

J’ai beaucoup aimé l’histoire, certes classique mais pas dénuée de charme, proposée par Sophie Bénastre. Le texte est joliment tourné et l’héroïne principale, la princesse Modchane, est intéressante.

L’autrice aborde avec ce conte les notions de jalousie, de vengeance et de pardon avec subtilité et intelligence. La princesse Modchane, qui ne peut se résoudre à la vengeance, parviendra à convaincre ses six autres sœurs, bien moins clémentes qu’elle, à mettre fin à la malédiction qui frappe leurs père et belle-mère. La morale est ainsi sauve comme dans tout bon conte de fée qui se respecte.

Les illustrations de Sophie Lebot sont magnifiques, j’ai eu un coup de coeur pour ses planches élégantes et pleines de couleurs à l’image de la couverture de cet album à destination des 3 ans et plus.

Le format inhabituel de cet ouvrage (28.8 x 1.1 x 35.8 cm) en fait un très bel objet livre à conserver dans sa bibliothèque et à offrir autour de soi.

Un grand merci aux éditions Saltimbanque qui publie, une fois encore, une sacrée pépite !

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Amélie Graux est une illustratrice et se consacre désormais aux albums pour les petits, travaillant pour Gallimard Jeunesse, Flammarion, Milan, Bayard, Albin Michel… et Sarbacane. Elle dessine également pour la presse jeunesse.

Simon est un petit garçon rempli d’imagination et lorsqu’il apprend en classe que l’homme descend du singe, il a une révélation : il est un animal !

Il s’imagine tantôt adopté par une famille de singes, puis l’instant d’après, se rêve en loup solitaire.

Sa famille ne semble pas très réceptive à son besoin d’aventure et ça fait un moment que Simon en a assez d’obéir aux ordres de tout le monde, sous prétexte qu’il est un enfant.

Alors Simon va prendre une grande décision : il part loin d’eux ! Il se confectionne un baluchon et se prépare à l’aventure, attiré par la nature l’appelant au fond de son jardin.

Il va enfin être sauvage, être libre…

Animal, le jour où je suis devenu un loup est le premier album de l’illustratrice Amélie Graux qui signe pour la première fois ses propres textes.

Elle propose aux petits lecteurs dès 3/4 ans, d’aller à la rencontre d’un petit garçon bien attendrissant en quête d’aventures.

Dans cette histoire pleine d’humour, il est question d’animalité of course, de nature, de besoin d’indépendance mais aussi des bras rassurants de maman.

Car si Simon veut de l’aventure, vivre comme un loup, il ne part guère plus loin que son jardin dans sa quête d’émancipation, la musette pleine de steak haché surgelé et de ketchup. Bien qu’il s’en défende, il a encore besoin de l’attention de ses parents et de leur amour inconditionnel.

Simon ressemble beaucoup aux enfants de son âge qui se sentent déjà grands mais qui sont encore bien trop petits pour lâcher la main de leurs parents et surtout pour vivre comme ils l’entendent !

Ce besoin de vivre de nouvelles expériences et peut-être de se faire un peu peur est au coeur de ce récit. Il y a bien évidement une bonne dose d’humour, notamment sur la notion du temps qui s’écoule qui n’est clairement pas celle d’un adulte !

Si l’histoire est sympa, j’ai surtout aimé ici les dessins d’Amélie Graux qui a un style graphique propre à elle : ses dessins délicieusement régressifs et enfantins font la part belle aux traits ronds, crayonnés, s’appuyant sur des couleurs vives qui font penser aux crayons de couleurs.

En résumé, notre Davy Crockett miniature, en fuyant les interdits et les contraintes, va vivre une belle aventure et ses petits lecteurs aussi !

Un album très réussi que je vous recommande, il plaira aux jeunes lecteurs c’est certain !

Un grand merci aux éditions Little Urban pour leur confiance.

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Issu d’études en arts appliqués, Pog en garde le goût des concepts. Il aime développer des projets avec des binômes issus des quatre coins d’Internet. Venu à l’écriture par le biais de chansons, il se consacre aujourd’hui aux albums jeunesse et aux bandes dessinées pour petits et grands.

Après un bac littéraire, Stéphanie Léon part s’ennuyer sur les bancs de la fac qu’elle quitte pour aller passer un CAP d’ébénisterie. C’est en restaurant des portes d’églises et des plafonds moulurés qu’elle développe un goût immodéré pour l’univers fantaisiste de la Renaissance et les éclairages tamisés qui peuplent aujourd’hui ses dessins.

Pour notre petite héroïne, le coucher est le pire moment de la journée. Heureusement, elle a des complices pour rendre la nuit et le noir moins effrayants.

Zhinu veille. Zhinu, c’est une lumière qui brille au milieu de la nuit. Il y a également Puck, une peluche cousue de fil d’or et d’argent qui fait figure de garde du corps.

Comme chaque nuit, Zhinu et Puck combattent les créatures tapies sous le lit. Mais ce soir, la bataille sera plus grande. Adieu monstres et croquemitaines !

Si votre enfant craint le moment du coucher, si il a peur du noir, si il vous demande chaque soir de vérifier les placards et le dessous de son lit pour lui prouver qu’il n’y a pas de monstre tapi dans l’ombre, je ne peux que vous conseiller Zhinü.

Cette création signée Little Urban entièrement réalisée en clair/obscur, va illuminer les rêves de tous les enfants, et je l’espère, les aider à combattre leur peur du noir. Car si notre héroïne craint l’obscurité et les monstres, à la fin de cette histoire, ce ne sera plus le cas, cette nuit est la dernière où elle a peur.

Zhinü est un album pour les 3 / 5 ans absolument magnifique : le papier est glacé, le texte et les illustrations merveilleux, les personnages sont absolument chous, avec leurs bouilles toutes en rondeurs.

Malgré la noirceur de la nuit, les personnages sont éblouissants, tels des feux follets dansant dans l’obscurité. L’histoire est onirique, magique et les couleurs oscillant entre le blanc, le rose et le mauve, renforcent le côté féerique de l’album et contrastent avec les teintes sombres.

Notre jeune héroïne s’appuie sur son doudou et sa veilleuse, objets transitionnels qui la rassurent, pour terrasser sa peur et cela parlera à coup sûr aux petits lecteurs qui pourront s’identifier à cette petite fille. Quant aux enfants un peu plus grands, ils reconnaitront l’évocation du roi Arthur et de son épée magique Excalibur.

Cet album est un petit bijou d’illustrations et d’aventures pour apprendre à aimer la nuit. Chaque enfant a besoin de son Zhinü, la meilleure veilleuse qui soit. Magique, même pour ceux qui ne craignent pas la nuit.

Un texte riche et des illustrations sublimes font de cet album, une parenthèse enchantée que je vous conseille absolument.

Un grand merci aux éditions Little Urban pour cette très belle lecture et ce coup de coeur collégial.

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Lu Fraser est une nouvelle voix de la littérature jeunesse anglo-saxonne. Basée dans le Hampshire où elle vit avec son mari et sa fille. Le plus petit Yack est son premier album. Kate Hindley vit et travaille à Birmingham (tout près d’une chocolaterie !). Après des études dans l’illustration, elle commence à travailler dans l’édition jeunesse et les cartes de voeux. Elle expose ses oeuvres, et notamment des totems, à travers le Royaume-Uni.

Au sommet des monts enneigés, là où tourbillonnent des spirales de flocons glacés, blottie contre son troupeau, vit Gertie, une yack.

Gertie n’est pas seulement une yack, c’est la plus petite de tous les yacks. Et ça, Gertie en a assez. Elle veut être comme tous les autres yacks du troupeau, elle veut être comme sa maman.

Gertie RÊVE de GRANDIR et de prendre de la hauteur. Elle ne veut plus attendre !

Kate Hindley est devenue pour moi une valeur sûre au rayon des albums jeunesse, aussi Le petit yack ne pouvait qu’atterrir dans ma PAL tant j’avais adoré N’oublie pas ton rêve et La veille de Noël au pays des merveilles.

Lu Fraser qui signe ici son premier album, nous propose une histoire axée sur la différence et l’acceptation de soi.

Les enfants découvriront qu’il est inutile de complexer sur sa taille et que chacun a sa place au sein de la société, de sa famille ou de son école.

Avec une bonne dose d’humour et de bienveillance, l’autrice démontre à ses jeunes lecteurs que même en étant petit, on peut faire de grandes choses !

Le récit est drôle, cocasse, bien rythmé et mené par une héroïne toute mignonne et attachante que les enfants auront plaisir à suivre tout au long de son aventure.

La mise en image de cette histoire est réalisée avec brio par Kate Hindley dont j’admire tant le travail et le talent.

Ses dessins colorés et rythmés sont reconnaissables au premier coup d’oeil et servent à merveille le texte de l’autrice.

Un très chouette album que je conseille aux enfants dès 4 ans et je remercie les éditions Little Urban pour cet envoi, j’ai adoré !

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Juste sous nos pieds vivent des milliers d’animaux, petits et gros. De maman blaireau qui part chercher à manger, aux lapins qui font les petits coquins. De la taupe aux souris farceuses, des fourmis qui s’agitent dans leurs galeries… Les voilà tous réunis.

Au fil des dix pages qui forment cet album, Une promenade sous la terre invite les tous petits lecteurs à une balade poétique dans les entrailles de la terre, là où vivent bien cachés les lapins, mulots, souris, taupes, fourmis blaireaux !

Cette collection Petit Nathan fait le bonheur des bébés dès six mois, j’en possède plusieurs qui sont manipulés chaque jour par les petites mains de la maison et ils sont sacrément costauds car ils en voient de toutes les couleurs et restent en parfait état.

Les atouts de cette collection et de cet album sont les dessins ronds qui plaisent aux petits, les couleurs vives agrémentées ici de paillettes, peu de textes et des animations qu’ils adorent.

Monter, descendre, aller à droite ou à gauche à l’aide des tirettes favorisent la motricité fine de bébé, étape essentielle de son développement, le gros point fort de cet album.

Le format de ce tout carton permet une bonne prise en main par l’enfant et ses bouts arrondis, sont pensés pour qu’ils ne se blessent pas et pour qu’il les manipulent sans que forcément l’adulte est besoin d’intervenir.

Les bébés de 6 mois ne peuvent pas trop interagir mais ils adorent regarder les images et toucher les endroits en relief et les plus grands adorent les animer, ils ne s’en lassent jamais !

Une excellente collection qui comprend d’autres promenades dans la nature ou des titres axés sur les animaux comme le lion, l’ours, l’abeille, le panda, etc, à mettre dans les mains des petits.

Un grand merci aux éditions Nathan !

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Alex Sanders est né le 18 août 1964 dans les Pyrénées Orientales. Après avoir suivi des études de cinéma à Bruxelles, il vit et travaille aujourd’hui à Paris. Il n’a jamais cessé de dessiner et de peindre et, depuis 1993, il se consacre aux livres pour enfants.

Qui voilà ? C’est le loup ! Le loup qui pose toujours les mêmes questions ! Et qui veut encore manger les enfants !

C’est toujours la même chose, c’est lassant ! Alors on le fait enrager et on lui dit qu’il n’est pas le loup. Et ça, ça l’énerve !

Vous le savez si vous me lisez régulièrement, j’adore Alex Sanders ! Et si mes petits lecteurs ont une préférence pour Pop, leur héros préféré, pour ma part j’ai un gros faible pour ce vilain loup qui veut sans cesse manger les enfants.

Avec Pas le loup ?, son dernier album, Alex Sanders reprend tous les codes de sa série, l’occasion pour nous de passer un chouette moment, une fois de plus.

Un grand format, des dessins colorés qui font mouche, quelques lignes de textes au vocabulaire bien adapté à la cible, autant d’atouts pour les enfants dès 2 ans qui en redemandent.

Quel bonheur que ce vilain loup croqueur d’enfants qui nous fait beaucoup rire d’album en album et que l’on fait tourner en bourrique pour le plus grand plaisir des petits !

Les enfants ont beau avoir souvent peur du loup qui veut les croquer, celui-ci leur permet d’apprivoiser cette crainte et les aider à grandir car tout se termine toujours bien et que notre loup finit toujours par être puni à la fin de l’histoire.

Un album cartonné et une série à avoir dans sa bibliothèque pour les petits mais aussi pour les grands. Pour nous, à chaque lecture, ce sont des éclats de rire garantis.

Un grand merci à l’école des loisirs pour cet album qui rejoint notre collection !

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Terry Fan a suivi une formation artistique à l’Université d’Art et Design d’Ontario à Toronto, au Canada. Ses illustrations sont un subtil mélange de techniques traditionnelles et contemporaines associant l’encre et le crayon avec des outils numériques. Terry passe ses jours (et ses nuits) à créer des portraits, des illustrations et des peintures emplies de magie.
Eric Fana suivi une formation à l’Université d’Art et Design d’Ontario où il a étudié l’illustration, la sculpture et le cinéma. Il voue une passion sans bornes aux vélos vintage, aux rouages d’horlogerie et aux rêves irréalisables. En 2017, il publie Le Noir de la Nuit (Éditions des Éléphants) avec Terry Fan, son frère. Surnommé les « Fan Brothers », le talentueux duo publie en 2018 Le Fabuleux Voyage du bateau-cerf et Le Jardinier de la nuit aux éditions Little Urban.

A plusieurs mètres en-dessous du magasin « Parfaites Créatures », il y a un laboratoire secret. C’est là que vit Barnabus, notre adorable petit héros, mi-éléphant-mi-souris, sous sa cloche de verre.

Il n’est pas seul. Il y a plusieurs étagères d’autres projets ratés comme lui. Son ami Pip le cafard lui raconte la vie au dehors, les étoiles, les montagnes de la ville qui chatouillent le ciel, l’air frais.

Alors, Barnabus rêve lui aussi de liberté, de sortir de sa cloche de verre et de découvrir le vaste monde. Le jour les bonhommes verts apposent une étiquette « raté » sur leurs cloches, il comprend qu’un sort funeste les attend et qu’ils doivent s’enfuir…

Vous connaissez mon amour pour les albums des éditions Little Urban qui ont le grand talent de dénicher de véritables pépites et la merveilleuse idée de publier les albums des Fan Brothers. Je ne pouvais donc pas résister au dernier-né de leur production : Le projet Barnabus

Son format carré permet une bonne prise en mains, ses pages épaisses sont un vrai plaisir à tourner et la mise en page épatante, puisque la quasi-totalité des dessins s’étale sur deux pages à la fois, ce qui permet au talent d’Eric et Terri Fan de se déployer totalement.

L’histoire proposée aux enfants  est une belle ode à l’amitié, à la solidarité et à l’entraide et montre qu’ensemble, on peut déplacer des montagnes car ces projets ratés vont marcher main dans la main pour se sortir de ce laboratoire et gagner leur liberté.

Mais Terry et Eric Fan en profitent aussi pour faire une critique au vitriol de notre société et des atrocités commises tout au long du XXè siècle.

Le projet Barnabus c’est aussi la dénonciation à peine couvert de la privation de liberté et du rejet dont souffre les gens aux physiques différents, ceux qui ne sont pas dans la norme.

Les auteurs et illustrateurs enseignent à leurs petits lecteurs de ne pas juger et d’accepter les autres tels qu’ils sont, que quoi qu’il arrive, chacun a le droit à la différence, a le droit d’exister.

Une fois de plus, j’ai été conquise par le talent des frères Fan, la beauté de leurs illustrations bien sûr mais aussi les messages véhiculés dans cet album intelligent et sensible.

Un grand merci aux éditions Little Urban pour cette lecture que j’ai adoré !

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