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Anna McPartlin, après une carrière dans le stand-up, est devenue romancière. Les Derniers Jours de Rabbit Hayes est son premier roman publié en France.

Sous un grand ciel bleu, Rabbit a rendu son dernier souffle. Elle était leur fille, leur sœur, leur mère. Elle était leur soleil. Comment, dans cette famille d’ordinaire si loufoque, retrouver goût à la vie ?

Davey l’a promis à sa sœur : il prendra Juliet avec lui. Mais comment s’occuper d’une enfant de douze ans quand le seul engagement qu’on a eu dans sa vie, c’est un abonnement au magazine Rolling Stone ?

Comment garder la foi, quand on a perdu un enfant ? Chacun à sa manière, les Hayes vont tenter de surmonter leur chagrin. À chaudes larmes ou à grands rires, la résilience en souriant…

Dernière lecture pour le grand prix des lecteurs Pocket, Sous un grand ciel bleu est la suite directe des Derniers jours de Rabbit Hayes.

Nous retrouvons nos personnages exactement là où nous les avions laissé : dans la chambre de soins palliatifs, au moment où Rabbit rend son dernier souffle. Vient ensuite le temps des funérailles et celui du deuil auquel chacun va faire face comme il/elle le peut.

La chaleureuse, la merveilleuse et bordélique famille Hayes est donc de retour et si je suis contente d’avoir passé quelques jours de plus avec Davey, Juliet, Molly, Jack, Grace, Lenny et Marjorie, personnages ô combien attachants, j’ai trouvé cette suite globalement trop longue et larmoyante.

Si le premier tome reposait sur l’agonie de Rabbit, dans ce second opus, Rabbit est morte et sa famille doit vivre sans elle. Il y a beaucoup de dramas dans cette suite et de longueurs que j’ai trouvé inutiles et parfois peu crédibles.

Anna McPartlin donne tour à tour la parole à chaque protagoniste, nous fait connaître leur état d’esprit, leur ressenti et on se sent proche des personnages, on s’attache à eux.

L’autrice montre aussi que quelque soit le lien de parenté ou non d’ailleurs, nous perdons tous un être cher que nous aimons, certes de façon différente, mais que nous aimons et que nous pleureront.

Je n’ai pas passé un mauvais moment de lecture, loin de là, mais une fois le roman refermé et même si le dénouement m’a beaucoup plu, je trouve que Les derniers jours de Rabbit Hayes se suffisait à lui-même.

Un roman que j’ai lu sans déplaisir mais qui ne m’a pas emportée comme l’a fait le premier tome !

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Anna McPartlin, après une carrière dans le stand-up, est devenue romancière. Les Derniers Jours de Rabbit Hayes est son premier roman publié en France.

Neuf jours. C’est ce qu’il reste à vivre à Mia Hayes, surnommée affectueusement  » Rabbit « . Neuf jours, après plusieurs mois de combat – parce que Rabbit est une battante, une Irlandaise bien trempée.

À son chevet, famille et proches se relaient en un joyeux ballet de souvenirs. Entre silences, gaffes et fous rires, toute la vie de Rabbit ressurgit alors : l’enfance, l’adolescence, Johnny son grand amour, et Juliet, sa fille de 12 ans – une certaine idée du bonheur…

Au fil des jours, tous s’interrogent sur leur vie et accompagnent Rabbit dans un voyage émotionnel d’une grande intensité. Quel meilleur bagage pour partir vers la lumière ?

Les derniers jours de Rabbit Hayes tapait l’incruste dans ma PAL depuis plus de trois ans, l’histoire me tentait bien, d’autant que les avis étaient dithyrambiques, mais le sujet me faisait peur, j’avoue. Sous un grand ciel bleu, sa suite, faisant partie des romans sélectionnés pour le Grand prix des lecteurs Pocket, je n’ai pas eu le choix et je me suis lancée.

Avec ce premier roman, Anna McPartlin nous offre le plein d’émotions, avec un tel sujet je n’en doutais pas une seconde. Je ne vous cache pas que j’ai versé quelques larmes mais j’ai ri aussi car l’autrice réussit le tour de force de ne jamais tomber dans le pathos et nous offre une histoire triste mais réaliste, émaillée de moments drôles.

Bien sûr, cette histoire est triste, implacable, injuste même ! Car mourir à quarante ans dans d’atroces souffrances en laissant sa fille de douze ans, c’est atroce. Mais elle m’a rappelé combien j’avais de la chance d’être en vie, en bonne santé et qu’il fallait relativiser tous les petits tracas du quotidien qui sont loin d’être graves.

Ce roman n’est pas qu’une histoire de maladie et de mort, de soins palliatifs et de cancer, c’est l’histoire d’une famille unie dans l’adversité : un père et une mère qui ne veulent pas avoir à survivre à leur plus jeune fille, un frère et une soeur, un beau-frère, des neveux, une fille et des amis qui seront là jusqu’au dernier souffle de Rabbit. Une très belle histoire d’amour et d’amitié sous toutes ses formes.

Anna McPartlin donne tour à tour la parole à chaque protagoniste, nous fait connaître leur état d’esprit, leur ressenti et on se sent proche des personnages, on s’attache à eux. L’autrice montre aussi que quelque soit le lien de parenté ou non d’ailleurs, nous perdons tous un être cher que nous aimons, certes de façon différente, mais que nous aimons et que nous pleureront.

Rabbit souffre tout au long du récit, elle veut croire encore qu’elle va gagner contre son foutu cancer mais elle sait aussi, lorsque l’inéluctable se produit, que sa fille sera aimée, choyée et qu’elle, Rabbit, ne souffrira plus et qu’elle retrouvera dans la mort son grand amour, Johnnie.

Le deuil, la maladie, la souffrance sont les thèmes centraux de ce roman mais même si il est dur et qu’il nous fait pleurer, je comprends son succès et je ne peux que vous le recommander à mon tour.

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