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Anne Perry, née en 1938, à Londres, est aujourd’hui célébrée dans de nombreux pays comme la  » reine  » du polar victorien grâce aux succès de deux séries : les enquêtes de Charlotte et Thomas Pitt, puis celles de William Monk, série qui compte aujourd’hui quinze titres. Anne Perry s’est depuis intéressée à d’autres périodes historiques avec notamment À l’ombre de la guillotine qui a pour cadre le Paris de la Révolution française. Elle a aussi entrepris de publier une ambitieuse série de cinq titres dans laquelle elle brosse le portrait d’une famille anglaise pendant la Première Guerre mondiale. Anne Perry vit au nord d’Inverness, en Écosse.

Le détective John Hooper est heureux. Il vient d’épouser la jolie Celia. Clémentine, l’amie de Celia, vient à son tour d’annoncer ses fiançailles avec Seth Marlowe, un homme pieux de son église.

Noël approche. Mais le futur époux commence à recevoir des lettres menaçantes qui évoquent la mort de sa première femme. Furieux, Marlowe accuse Celia d’avoir envoyé ces lettres, affirmant qu’elle veut ruiner ses fiançailles.

Ne sachant pas comment se défendre, Celia missionne son mari pour enquêter. Mais à qui se fier en cette saison de fêtes, où amour et mensonge se conjuguent au pluriel ?

Vous le savez si vous me suivez depuis longtemps, je suis une inconditionnelle d’Anne Perry et chaque année, en décembre, je pioche dans ses petits crimes de Noël. Si ils n’arrivent pas à la cheville de ses romans, ses histoires tricotées pour les fêtes sont parfois très chouettes et d’autres, nettement moins.

Et pour moi, Le corbeau de Noël, fait hélas indéniablement partie de cette seconde catégorie. Heureusement que cette nouvelle de Noël faisait moins de 200 pages sinon je l’aurai abandonné.

L’histoire se passe bien à Noël mais on est vraiment loin de l’ambiance festive et cocooning des fêtes, ce qui ne m’a pas gêné car je savais où je mettais les pieds, dans une enquête policière.

Celia est une jeune mariée qui va passer son premier Noël avec son mari John, un policier travaillant sous les ordres de William Monk. Son amie Clémentine vient de se fiancer avec un veuf qu’elle n’apprécie pas. C’est d’ailleurs réciproque.

L’homme lui interdit de voir Clémentine et l’accuse de lui avoir écrit une lettre anonyme remplit de menaces. Il la menace à son tour. John décide alors de trouver le corbeau qui menace leur bonheur.

L’enquête arrive très, trop, tardivement et se révèle est assez simple car on devine vite l’identité de ce corbeau qui semble en savoir bien long sur Marlowe, un homme sombre et taciturne, volontiers donneur de leçons, et qui a l’air de cacher bien des secrets.

Les personnages sont un peu trop manichéens à mon goût, les gentils sont vraiment gentils et les méchants vraiment méchants, et je ressors déçue par cette intrigue peu étoffée car Anne Perry est si talentueuse et elle m’a habituée à tellement mieux, que ce roman est pour moi un flop !

Inutile d’avoir lu les enquêtes de William Monk pour rentrer dans cette lecture. Anne Perry glisse toujours une morale dans ses crimes de Noël, et ici elle met l’accent sur le pardon. A l’occasion de Noël, c’est plutôt une bonne idée, mais j’ai trouvé l’ambiance bien trop austère et religieuse à mon goût et j’étais bien contente d’arriver vite au point final.

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Anne Perry, née en 1938, à Londres, est aujourd’hui célébrée dans de nombreux pays comme la  » reine  » du polar victorien grâce aux succès de deux séries : les enquêtes de Charlotte et Thomas Pitt, puis celles de William Monk, série qui compte aujourd’hui quinze titres. Anne Perry s’est depuis intéressée à d’autres périodes historiques avec notamment À l’ombre de la guillotine qui a pour cadre le Paris de la Révolution française. Elle a aussi entrepris de publier une ambitieuse série de cinq titres dans laquelle elle brosse le portrait d’une famille anglaise pendant la Première Guerre mondiale. Anne Perry vit au nord d’Inverness, en Écosse.

En ce Noël 1850, les frères Dreghorn se réunissent chez le plus âgé d’entre eux, Judah, dans son grand domaine de la région des lacs, en Angleterre. Mais l’heure n’est pas à la joie des retrouvailles.

Judah vient de mourir dans des circonstances troubles, et sa veuve, Antonia, doit faire face à de terribles accusations portées contre son mari, un juge pourtant respecté.

Pour l’épauler dans ces moments difficiles, elle fait appel à un vieil ami de la famille, Henry Rathbone. Avec l’aide de ses frères, Henry va tenter de faire la lumière sur cette affaire. Judah a-t-il été assassiné ?

Et ces malheureuses insinuations, qui blessent l’honneur de toute une famille, pourraient-elles être fondées ? Henry Rathbone aura besoin de tout son sang-froid pour démêler le vrai du faux et découvrir la vérité…

Vous le savez si vous êtes un(e) fidèle de ce blog, Anne Perry fait partie de mes autrices chouchous de polars historiques et en décembre, j’aime me plonger dans ses petits crimes de Noël.

Cette année, j’ai jeté mon dévolu sur Le voyageur de Noël qui met en scène Henry Rathbone, issu de sa série consacrée à William Monk, série que je n’ai pas encore découverte mais cela n’a gêné en rien ma lecture. Si vous n’avez encore jamais lu Anne Perry, je vous conseille sa série Thomas et Charlotte Pitt que j’adore, dont les intrigues sont bien ficelées.

Ses petits contes de Noël que j’aime picorer chaque année au moment des fêtes à raison d’un ou deux ne sont pas sa meilleure production mais ils ne manquent pas de charme. Dans celui-ci qui se passe dans la campagne anglaise en 1850, nous suivons Henry Rathbone venu épauler sa filleule dans le drame qu’elle traverse.

Son mari a trouvé la mort en rentrant d’un récital. Le décès semble accidentel mais depuis cette disparition, un homme condamné par le défunt juge à onze années de prison, se répand en rumeurs sur sa malhonnêteté.

L’ex détenu clame son innocence depuis son procès en vain et il fait ici figure du coupable idéal lorsque les frères de la victime, Ephraïm et Benjamin, remettent en cause la thèse officielle. Pour eux, cela ne fait aucun doute, leur frère a été assassiné !

Cette histoire de spoliation d’héritage, de faux en écriture et d’un accident qui ressemble de plus en plus à un crime ne manque pas d’intérêt mais l’histoire tricotée par Anne Perry se retrouve réduite à peau de chagrin car l’autrice prend son temps pour planter son décor, présenter ses personnages… et sur une centaine de pages, il n’en reste pas beaucoup pour l’enquête en elle-même.

Idem pour le dénouement vite expédié : Rathbone nous livre les conclusions de son enquête et ça s’arrête là. Que se passe-t-il ensuite ? On ne le sait pas, un peu dommage ! Reste ce court roman ou grande nouvelle, a le mérite de nous offrir une incursion bien agréable dans l’Angleterre victorienne le temps d’un tea-time et ce n’est déjà pas si mal.

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Lu dans le cadre du Cold Winter Challenge

Née en 1938 à Londres, Anne Perry vit aujourd’hui en Écosse. Depuis le succès international des enquêtes du couple Pitt et de celles de William Monk, elle s’est intéressée à d’autres périodes historiques telles que la Révolution française, la Première Guerre mondiale ou encore la Byzance du XIIIe siècle dans sa fresque épique Du sang sur la soie.

Dans le dédale miséreux de l’East End londonien, Noël 1883 prépare ses miracles. Gracie Philipps se prépare à fêter Noël avec sa grand-mère et ses cousins lorsqu’elle fait la connaissance de la petite Minnie Maude qui sollicite son aide.

Comment Gracie Phipps, treize ans, pourrait-elle refuser d’aider une fillette bouleversée à retrouver son âne ? D’un mystère à l’autre, les deux enfants doivent faire la vérité sur la mort d’Oncle Alf, un chiffonnier du quartier, retrouver l’âne Charlie et sa charrette, mettre la main sur un coffret précieux et sortir vivantes de ce cauchemar de Noël…

Vous le savez si vous êtes un(e) fidèle de ce blog, Anne Perry fait partie de mes autrices chouchous de polars historiques et en décembre, j’aime me plonger dans ses petits crimes de Noël.

Cette année, j’ai jeté mon dévolu sur Un Noël plein d’espoir, heureuse de retrouver Gracie Philipps, la petite bonne de Charlotte et Thomas Pitt.

Je sais que ses histoires de Noël n’arrivent pas à la cheville de ses romans mais je passe, en général, un bon moment. Malheureusement ce ne fut pas le cas cette fois car, pour moi, cette histoire s’est révélée bien trop brouillonne au point que j’ai eu du mal à la suivre alors qu’elle est très courte.

Le récit, bien qu’il respecte les codes du genre, est baclé avec un dénouement cousu de fil blanc, zéro suspens pour moi et c’est bien dommage.

Autre point négatif : Anne Perry tartine généreusement son histoire de bons sentiments, à un point tel que cela en devient indigeste.

Ce que j’ai aimé, en revanche, c’est la toile de fond historique toujours aussi bien rendue et la découverte de la rencontre entre Gracie et Maisie, deux fillettes bien attachantes, qui seront plus tard au service des Pitt, et de leur enfance.

Vous l’aurez compris, mauvaise pioche pour moi, mais je compte tout de même continuer la découverte des petits crimes de Noël d’Anne Perry, j’en ai d’ailleurs plusieurs dans ma PAL !

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Lu dans le cadre du Cold Winter challenge

Anne Perry, née en 1938 à Londres, est aujourd’hui célébrée dans de nombreux pays comme la reine du polar victorien grâce au succès de ses deux séries, les enquêtes du couple Charlotte et Thomas Pitt, et celles de l’inspecteur amnésique William Monk. Elle s’est depuis intéressée à d’autres périodes historiques telles que le Paris de la Révolution française (A L’ombre de la guillotine), la Première Guerre mondiale (la saga des Reavley), ou encore Byzance au XIIIe siècle (Du sang sur la soie). Anne Perry partage sa vie entre Inverness (Écosse) et Los Angeles.

Lorsque le jeune Dominic Corde et sa femme Clarice, arrivent à Cottisham, un charmant village de la campagne anglaise, pour remplacer Mr. Wynter, le pasteur pendant la période de Noël, ils ont immédiatement le sentiment d’avoir découvert le lieu de leurs rêves.

La beauté du paysage, l’accueil chaleureux des habitants, le confort du presbytère, tout les incite à se réjouir de ce séjour… jusqu’à la découverte du cadavre de Mr. Wynter dans la cave de leur maison.

Le médecin conclut à une mort accidentelle mais Clarice, alertée par d’étranges indices, n’y croit pas une seconde. Qui a pu tuer un homme aimé de tous ?

Obstinée et courageuse, plus soucieuse d’écouter sa conscience que de se plier aux bonnes manières de la société victorienne, Clarice entreprend de percer les secrets les mieux cachés de ses adorables voisins…

Comme vous le savez sans doute si vous êtes un(e) fidèle de ce blog, Anne Perry est une auteure de polars historiques que j’affectionne tout particulièrement, j’adore sa série consacrée à Thomas et Charlotte Pitt et je continue mon exploration de ses petits crimes de Noël, qui bien qu’ils soient moins bons que ses romans, sont mes petits plaisirs coupables de fin d’année.

Après La disparue de Noël, Un Noël à New York et La détective de Noël, place au Secret de Noël.

Dans ce nouveau récit de Noël, j’ai eu le plaisir de retrouver Dominic Corde, le mari de la sœur aînée de Charlotte Pitt, assassinée lors du premier opus de la série consacrée aux Pitt.

Ici, c’est plus particulièrement sa nouvelle épouse, Clarice, qui est mise en lumière. Ce petit récit permet de la découvrir et de dessiner le portrait de cette jeune femme qui a quelques points communs avec Charlotte Pitt.

Eperdument amoureuse de son mari, qui va s’improviser détective lorsqu’elle découvre que le pasteur que son époux remplace n’est pas parti en vacances mais a été assassiné.

On ne va pas se mentir, les intrigues policières de ces petits crimes de Noël ne brillent pas par leur efficacité, on devine assez rapidement l’identité du coupable mais l’important est ailleurs.

Ce qui est intéressant chez Anne Perry c’est le contexte historique, la société victorienne qu’elle dépeint comme personne et les thématiques qu’elle développe et notamment la place des femmes, thème central de ses histoires.

L’autrice met bien ici l’accent sur le tabou de cette époque : le divorce. L’histoire illustre aussi fort bien le sort réservé aux femmes de la bonne société victorienne et notamment celles abandonnées par leurs époux.

Elle s’attarde également beaucoup sur la vie à la campagne et plus particulièrement celle des pasteurs et de leurs épouses et leurs rôles au sein de leurs communautés.

Contrairement à ses romans, l’intrigue policière n’est ici qu’un prétexte mais les découvertes et les révélations qui nous permettent de comprendre le mobile du crime se révèlent très intéressantes.

Une histoire plaisante que je vous recommande malgré un dénouement un peu prévisible !

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Lu dans le cadre du Cold Winter challenge

– Je refuse ! s’écria Mariah Ellison, indignée. L’idée lui était intolérable.
– Je crains qu’il n’y ait guère le choix, dit Emily.
Elle portait une ravissante robe vert d’eau, avec de grandes manches à la mode et une jupe qui frôlait le sol. Avec son teint délicat de blonde, cette tenue la faisait paraître plus jolie qu’elle ne l’était, et d’avoir épousé un homme fortuné lui donnait des airs de grande dame, bien au-delà de sa condition.
– Mais si ! rétorqua Grand-maman en levant les yeux de son fauteuil. Il existe toujours un autre choix ! Au nom du ciel, pourquoi voudrais-tu aller en France ? Nous ne sommes plus qu’à huit jours de Noël !
– Neuf, corrigea Emily. Nous avons été invités à passer Noël dans la vallée de la Loire.
– Peu importe où en France ! De toute façon, ce n’est pas l’Angleterre. Il faut traverser la Manche. La mer sera agitée, et nous serons tous malades.

Pour Mariah Ellison, la grand-mère acariâtre et austère de Charlotte Pitt, ces fêtes de Noël s’annoncent comme un véritable cauchemar ! Être exilée contre son gré chez son ancienne belle-fille et son nouveau mari, au bord de la Manche, avait déjà mis ses nerfs à rude épreuve.

La voilà maintenant obligée de supporter l’arrivée d’une invitée de dernière minute, Maude Barrington. Cette aventurière a passé sa vie à parcourir le monde et selon Mariah, l’existence même de cette personne est une insulte aux convenances victoriennes.

Mais elle ne pourra s’empêcher d’être touchée par sa joie de vivre et va finalement éprouver beaucoup d’amitié pour elle. Lorsqu’elle découvre un matin son corps sans vie, son sang ne fait qu’un tour.

Le médecin a beau avoir conclu à une mort naturelle Mariah Ellison, n’y croit pas : cela ne fait aucun doute, Maude a été empoisonnée.

Dans le plus grand secret, elle décide d’enquêter et se rend en cette veille de Noël dans la famille de la victime…

Comme vous le savez sans doute si vous êtes un(e) fidèle de ce blog, Anne Perry est une auteure de polars historiques que j’affectionne tout particulièrement, j’adore sa série consacrée à Thomas et Charlotte Pitt et j’ai découvert ses fameuses histoires de Noël l’an dernier, lors de ma lecture de La disparue de Noël et Un Noël à New York.

Dans ce nouveau récit de Noël, La détective de Noël, l’héroïne principale n’est autre que Mariah Ellison, la grand-mère acariâtre de Charlotte Pitt que l’on croise à plusieurs reprises dans les romans de cette série.

Ce petit récit permet de mieux l’appréhender et de dessiner le portrait de cette vieille femme, reine de la dissimulation. On découvre une femme âgée aigrie qui a beaucoup souffert dans sa vie conjugale et qui va se prendre d’amitié pour une femme à la trajectoire diamétralement opposée de la sienne.

On comprend sous la plume de l’auteure que Mariah aurait bien aimé s’affranchir des conventions sociales mais qu’elle en a été incapable, préférant endosser le rôle de parangon de vertu aux yeux de sa famille.

Ici, c’est elle qui mène l’enquête, persuadée que sa nouvelle amie a été assassinée par sa famille qui pourtant ne la côtoyait plus depuis plusieurs décennies.

On ne va pas se mentir, les intrigues policières de ces petits crimes de Noël ne brillent pas par leur efficacité, on devine assez rapidement l’identité du coupable mais l’important est ailleurs.

Ce qui est intéressant chez Anne Perry c’est l’atmosphère historique et so british qu’elle imprime à ses romans et les thématiques qu’elle développe et notamment la place des femmes, thème central de ses histoires.

L’autrice met bien ici l’accent sur l’importance des apparences et la fausseté des relations sociales. L’histoire illustre aussi fort bien le sort réservé aux femmes de la bonne société victorienne et malheur à celles qui sortent des sentiers battus et osent vivre une vie libre à une époque où la place de la femme était au foyer.

Contrairement à ses romans, l’intrigue policière n’est ici qu’un prétexte mais les découvertes et les révélations qui nous permettent de comprendre le mobile du crime se révèlent très intéressantes.

Une histoire plaisante que je vous recommande malgré un dénouement un peu prévisible !

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Lu dans le cadre du Cold Winter Challenge 2018 – PAL CWC : 10/20

Jemina Pitt, la fille du célèbre directeur de la Special Branch, a 23 ans durant l’hiver 1904. Elle décide d’accompagner sa jeune amie Delphinia Cardew à New York, sur le point de se marier avec l’aristocrate Brent Albright. Dans la haute société new-yorkaise, ce mariage est une grande affaire qui liera deux familles prodigieusement riches. Mais Jemina détecte une ombre mystérieuse planant sur la célébration. Maria, la mère de Delphinia, est absente de la fête et les Albright refusent de mentionner son nom. Et quand le frère du marié demande à Jemina de l’aider à retrouver Maria afin de prévenir un scandale, elle n’hésite pas à se lancer dans une enquête aussi inattendue que périlleuse.

Hiver 1904, New York. Jemina Pitt, la fille de Thomas Pitt, le directeur des services secrets britanniques et de son épouse Charlotte, prend la mer pour rejoindre New York.

Avec elle, son amie Delphinia Cardew, qu’elle chaperonne jusqu’en Amérique, car la jeune femme y est attendue par l’associé de son père, dont elle doit épouser le fils cadet, Brent Albright.

La famille jouit d’une grande fortune et la jeune fille est folle amoureuse de son fiancé. Seule ombre au tableau, Maria Cardew, la mère de Delphinia, qui a quitté l’Angleterre alors que sa fille n’était qu’un bébé, et qui n’a pas bonne réputation.

Harley, le fils aîné de Rothwell Albright, craint que Maria ne fasse un esclandre à l’occasion du mariage et demande l’aide de Jemina…

Comme je vous le disais il y a peu, Anne Perry est une auteure de polars historiques que j’affectionne tout particulièrement, j’adore sa série consacrée à Thomas et Charlotte Pitt mais j’ai découvert ses fameuses histoires de Noël il y a seulement quelques jours de cela, lors de ma lecture de La disparue de Noël.

Dans ce nouveau récit de Noël, l’héroïne principale n’est autre que Jemina Pitt, que l’on a vu grandir de tome en tome et que j’ai été ravie de réellement découvrir à l’occasion de Un Noël à New York.

Ce petit récit permet de mieux l’appréhender et de dessiner le portrait de cette jeune femme indépendante qui souhaite tout comme sa mère Charlotte faire un mariage d’amour et qui a d’autres préoccupations que sa toilette ou faire tapisserie dans les salons.

Ici, c’est elle qui mène l’enquête, bien malgré elle, puisqu’elle se retrouve accusée de meurtre. Heureusement pour elle, l’inspecteur Patrick Flannery, un irlandais ayant émigré aux Etats-Unis, la croît innocente et ils ne seront pas trop de deux pour se mettre dans les pas de la défunte afin de découvrir le mobile du crime.

On ne va pas se mentir, les intrigues policières de ces petits crimes de Noël ne brillent pas par leur efficacité, on devine ici tout de suite l’identité du coupable mais l’important est ailleurs.

Ce qui est intéressant chez Anne Perry c’est l’atmosphère historique et so british qu’elle imprime à ses romans et les thématiques qu’elle développe et notamment la place des femmes, thème central de ses histoires.

L’autrice met bien ici l’accent sur l’importance des apparences et la fausseté des relations sociales et des amitiés de l’époque. L’histoire illustre aussi fort bien le sort réservé aux femmes de bonne famille qui n’ont pas trouvé chaussure à leur pied, éternelles célibataires à la merci de leur frère ou de leur neveu, obligées de remplacer la maitresse de maison défunte, rôle fragile qu’elles devront laisser ensuite à l’épouse de leur neveu.

D’autres thématiques sont également abordées comme la guerre de Sécession, le chemin de fer clandestin qui permettait aux noirs de fuir les plantations, la fin de l’esclavagisme…

Contrairement à sa série des Pitt, l’intrigue policière n’est ici qu’un prétexte mais les découvertes et les révélations qui nous permettent de comprendre le mobile du crime se révèlent très intéressantes.

Une histoire plaisante que je vous recommande malgré un dénouement prévisible !

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Lu dans le cadre du Cold Winter Challenge 2018 – PAL CWC : 3/20

C’est l’époque de Noël, et Vespasia, alors jeune fille pétillante de bonne famille, est invitée à passer un délicieux week-end à Applecross, en compagnie d’un petit groupe d’amis tous bien nés et habitués à mener une vie oisive et sans contrariété.
Mais un soir, pendant le dîner, une altercation éclate entre Isobel Alvie et Gwendoline Kimmuir. Lorsque les convives apprennent peu après le suicide de cette dernière, tous accusent en bloc Isobel, la jugeant coupable de cette mort.
La jeune femme n’a qu’un seul moyen d’expier sa faute : aller prévenir la mère de Gwendoline, qui vit en Écosse, du suicide de sa fille… Vespasia décide d’accompagner la jeune femme dans ce long voyage, et de découvertes en révélations sur la disparue, démêlera la vérité de cette sombre tragédie.

Hiver 1852, dans la campagne anglaise. Coupable ! Le jugement est tombé sur l’infortunée Isobel Alvie. La veille, Gwendolen Kilmuir, une jeune veuve, s’est suicidée dans la propriété où Omegus Jones recevait quelques invités.

De l’avis de tous, l’attitude cruelle d’Isobel envers la jeune femme la rend responsable de cet acte désespéré. Il ne reste guère que son amie, l’indomptable lady Vespasia, pour la soutenir.

Pour racheter sa faute aux yeux de la gentry, Isobel doit faire pénitence et accomplir un voyage expiatoire jusqu’au nord de l’Ecosse, afin de prévenir la mère de Gwendolen de son décès.

En compagnie de Lady Vespasia, elle entreprend un éprouvant pèlerinage semé d’embuches…

Vous l’ignorez peut-être mais Anne Perry est l’auteure de polars historiques que j’ai le plus lu, j’adore sa série consacrée à Thomas et Charlotte Pitt mais je ne connaissais pas ses fameuses histoires de Noël.

C’est désormais chose faite grâce à La disparue de Noël dans lequel elle nous dresse un portrait magistral d’une époque corsetée par les convenances et l’hypocrisie toute victorienne.

Dans ce court récit de Noël, l’héroïne principale n’est autre que Lady Vespasia Cumming-Gould, personnage excentrique et mémorable si il en est, rencontré au fil de la série Thomas et Charlotte Pitt, une femme belle et intelligente de l’aristocratie, toujours vêtue de violet.

C’est l’un de mes personnages préférés de cette saga, j’ai donc été ravie de la retrouver ici même si dans cette histoire, ce n’est pas une veuve au crépuscule de sa vie que l’on suit, mais une jeune femme de trente-cinq ans qui vient de dire adieu à sa plus grande histoire d’amour.

Ce petit récit permet de mieux l’appréhender et de comprendre la jeune femme qu’elle était. Ici, elle se montre particulièrement fidèle en amitié, tout comme elle le sera dans le grand âge.

L’autrice met bien ici l’accent sur l’importance des apparences et la fausseté des relations sociales et des amitiés de l’époque. L’histoire illustre fort bien les dégâts de l’exclusion sociale dans la société victorienne où tout repose sur les apparences : si Isobel refuse d’expier sa faute, elle sera mise au ban de la gentry, ce qui obligerait cette veuve de le rester car aucun homme ne voudrait unir son destin à une paria !

Contrairement à sa série des Pitt, point d’intrigue policière à proprement parler mais des découvertes et des révélations qui nous permettent de comprendre pourquoi la défunte a choisi de mettre fin à ses jours et que la responsable désignée, si elle a fait preuve de cruauté, n’est pas forcément si coupable que ça…

Une histoire grinçante et plaisante, dommage qu’Anne Perry nous abreuve de longueurs inutiles dans le périple des deux jeunes femmes, car le reste est épatant !

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La Grande-Bretagne est dorénavant lancée dans une course à l’armement avec les autres puissances européennes. Quand le corps mutilé d’une jeune servante, Kitty Ryder, est découvert, William Pitt est appelé sur place car l’employeur de Kitty n’est autre que le riche et puissant ministre Dudley Kynaston, détenteur de nombreux secrets quant à la stratégie navale de l’Angleterre. N’essaierait-on pas de le faire chanter ? Tandis que d’autres meurtres surviennent, face auxquels Pitt est sans réponse, sa femme Charlotte et sa sœur Emily commencent leur propre enquête. Le mari d’Emily a eu une promotion au sein du gouvernement et il travaille désormais avec Kynaston. Ensemble, ils peuvent atteindre certains cercles de la haute société et glaner des informations que même Pitt ne pourrait obtenir.

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Une femme de chambre s’enfuit en pleine nuit de la demeure de ses employés, rien de bien inquiétant au fond puisqu’elle semble avoir filé avec l’homme qui la courtisait. Pas de quoi fouetter un chat si ce n’est que l’on retrouve dans la cour des cheveux auburn et des traces de sang !

La police est appelée sur les yeux et comme Dudley Kinaston, stratège naval pour l’armée de sa très gracieuse majesté est une personnalité en vue, Thomas Pitt et Stocker font eux aussi le déplacement.

L’enquête de voisinage ne donne rien et les choses en restent là jusqu’à ce que deux semaines après plus tard, le cadavre d’une jeune femme soit retrouvé à quelques mètres de chez les Kynaston.

Atrocement mutilée, rendant impossible son identification, la défunte aux cheveux auburn pourrait toutefois être Kitty, la femme de chambre de Mrs Kynaston qui a donc mystérieusement disparu.

La Special Branch est chargée de faire toute la lumière sur cette affaire et démontrer l’innocence de Kynaston. Le cadavre serait-il celui de Kitty ? Celle-ci semblait avoir peur que l’on intente à sa vie avant son brusque départ.

Pour quelle raison ? Aurait-elle eu une liaison avec Kynaston ? Aurait-elle découvert un secret bien dérangeant ? Pitt et son adjoint Stocker, aidés par Victor Narraway, Charlotte et Emily, vont devoir s’intéresser de près aux Kynaston et ne pas se mettre à dos le premier ministre, rien que ça !

Après l’encourageant Bryanston Mews qui revenait aux fondamentaux de la série, place au 29è et dernier tome (en poche) de la série consacrée à mon couple d’enquêteurs victoriens préférés, Thomas et Charlotte Pitt !

Je suis un peu triste je dois le dire de quitter ces personnages que j’ai vu évoluer de volume en volume depuis deux ans et demi mais les copinautes et moi avons déjà trouvé une série pour remplacer les Pitt, nos lectures communes vont donc se poursuivre et j’en suis très heureuse.

Comme le précédent tome, L’inconnue de Blackheath, revient aux sources de la série avec une bonne enquête policière plutôt bien ficelée avec des secrets profondément enfouis et une plongée dans les arcanes de la société victorienne dont Anne Perry connaît si bien les us et coutumes et surtout les travers.

Une fois de plus notre Thomas Pitt est habilement secondé par Stocker que l’on découvre davantage ici et qui gagne nettement en profondeur, un personnage intègre qui n’est pas sans rappeler Samuel Tellman, disparu de la circulation depuis son mariage avec Gracie.

Victor Narraway joue une fois de plus un rôle important, il n’a d’ailleurs jamais été aussi présent que depuis son éviction de la Special Branch, tout comme Lady Vespasia, tiraillée entre son amitié pour Sommerset Carlisle et son affection pour Narraway.

Quant à Emily, la voilà prise aux affres de la quarantaine ! Elle souffre de ne plus être le point de mire de tous les regards qui pointent plus volontiers désormais vers Charlotte, qui resplendissante, ne fait pas son âge.

Ce 29è opus est un bon cru et j’ai eu beaucoup de plaisir à le lire. Maintenant arrivée au terme de la série, je ne peux qu’encourager celles et ceux qui ne la connaissent pas encore à la lire !

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Lu dans le cadre d’une lecture commune avec Fanny, Belette et Céline, et des challenges Anne Perry  et A year in England :

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En cet été 1896, Londres n’a d’yeux que pour le procès du Dr Jameson ; procès engagé suite à son raid meurtrier mais vain pour reprendre le contrôle du Transvaal, une région d’Afrique du Sud disputée aux Boers. Une partie de la noblesse qui a investi dans cette aventure réalise alors qu’elle risque de perdre sa fortune. Mais Pitt, et plus encore Narraway, son ancien supérieur à la tête de la Spécial Branch, sont davantage préoccupés par le viol et le meurtre de Mrs. Quixwood, la femme d’un riche banquier. D’autant qu’il semble que ce viol ne soit pas un cas isolé… Dans la touffeur de l’été, l’horreur s’invite aux soirées d’ambassadeurs, menaçant les femmes de joies comme les nobles.

bryanston-mews-anne-perryauteur-editeur-pagesDepuis que Thomas Pitt est devenu le directeur de la Special Branch, Charlotte et lui doivent assister aux soirées de la gentry. C’est lors d’une d’entre elles, à l’ambassade d’Espagne, qu’ils font la connaissance de l’ambassadeur du Portugal, de son épouse Isaura et de leur fille unique. Angeles de Castelbranco, âgée d’à peine 17 ans semble craindre Neville Forsbrook.

Lors d’une seconde soirée, où ils retrouvent Lady Vespasia, Angeles, en tentant d’échapper à Forsbrook, se défenestre accidentellement. Hélas pour la famille endeuillée, le fiancé de la jeune fille défunte avait rompu leurs fiançailles la veille du drame, et les rumeurs vont bon train quant à la moralité de la défunte.

Charlotte et Vespasia pensent quant à elle que Angeles a été victime d’un viol et que son violeur n’est autre que Forsbrook. Mais Forsbrook ne peut guère être inquiété sans preuve d’autant qu’il a un alibi : il discutait avec Rawdon Quixwood dont la femme vient d’être découverte violée et tuée.

Victor Narraway qui se trouvait avec Quixwood lors du meurtre propose son aide à la police et au veuf tandis que Pitt vient en aide aux Castelbranco. Les deux affaires seraient-elles liées ?

Après les décevants Lisson Grove et Dorchester Terrace, place au 28è tome de la série consacrée à mon couple d’enquêteurs victoriens préférés, Thomas et Charlotte Pitt !

Ce nouvel opus revient aux sources de la série et c’est tant mieux ! Exit la Special Branch, on revient aux fondamentaux : une bonne enquête pour meurtre et la dénonciation du viol. Anne Perry s’était beaucoup attachée dans les 20 premiers volumes de la série à dénoncer les violences faites aux femmes et de point de vue, cet aspect me manquait vraiment.

Les Pitt, toujours épris de justice, veulent absolument que le violeur soit pas puni et se sentent d’autant plus concerncés que Jemima a désormais 14 ans et est en pleine crise d’adolescence. Bientôt, elle assistera à son tour aux soirées de la Gentry au grand dam de Pitt qui ne comprend plus sa fille !

Lady Vespasia et Victor Narraway jouent désormais à parts égales avec les Pitt et prennent de plus en plus d’importance, ce qui est à mon sens un bon point également. Depuis qu’il est redevenu un simple civil, mais lord tout de même, Narraway prend de l’épaisseur et de l’humilité.

Vous l’aurez compris, je suis nettement plus emballée par ce tome que les précédents, j’ai néanmoins deux bémols. Le premier, l’enquête tourne vraiment en rond et l’intrigue tire en longueur, je préfère nettement lorsqu’Anne Perry est concise. Et le second, comme toujours, l’enquête se finit dans la précipitation.

J’espère que le tome 29 L’inconnue de Blackheath me permettra de clore cette série sur une bonne impression !

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Lu dans le cadre d’une lecture commune avec Fanny, Belette et Céline, du Mois anglais et du challenge Anne Perry :

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Tout à prouver et aucun droit à l’erreur : devenu directeur de la Special Branch, Thomas Pitt est seul aux commandes. Lorsqu’il reçoit des informations à propos d’un projet d’attentat visant un Habsbourg sur le sol britannique, Pitt doit redoubler de vigilance. Sa carrière et la paix de l’empire ne tiennent plus qu’à un fil et aux souvenirs d’une aventurière italienne…

dorchester-terrace-anne-perryauteur-editeur-pagesEn cette année 1896, Thomas Pitt est désormais le capitaine Pitt, directeur de la Special Branch après le renvoi de Victor Narraway, suite à ses déboires irlandais. Il doit plus que jamais faire ses preuves auprès des politiques qui ne le jugent pas à la hauteur de sa tâche.

Charlotte, de son côté, a retrouvé la bonne société anglaise qui était la sienne, avant son mariage avec Thomas, jugé à l’époque comme une mésalliance. Fini le temps où Charlotte devait récurer sa maison elle-même ou emprunter des robes à sa sœur Emily et à sa grand-tante Lady Vespasia Cumming-Gould, ce que je déplore un peu je l’avoue et la petite Gracie me manque beaucoup.

Anne Perry nous plonge dans ce nouvel opus dans la poudrière des Balkans et on comprend mieux grâce à elle pourquoi la première guerre mondiale couve déjà dès cette fin du 19è siècle. Pitt, aidé par Stocker, le seul homme en qui il peut avoir confiance, va devoir déjouer un attentat visant le duc Alois d’Autriche.

Après l’excellent Buckingham Palace Gardens et le décevant Lisson Grove, place au 27è tome de la série consacrée à mon couple d’enquêteurs victoriens préférés, Thomas et Charlotte Pitt !

Ce nouvel opus est l’occasion pour notre Thomas Pitt de prendre ses nouvelles fonctions et de se frotter encore davantage au monde politique, à l’espionnage et à se familiariser avec les enjeux des alliances entre tous les pays d’Europe.

Comme vous le savez les intrigues politiques ne sont pas ma tasse de thé, aussi, pour la première fois depuis plus de deux ans que nos LC existent, je suis comme le lapin d’Alice, terriblement en retard pour vous livrer mes impressions.

Le dernier opus lu m’avait déçue et j’ai eu du mal à me mettre dans celui-ci. Je trouve que le charme qui faisait la série à mes yeux, s’est un peu évaporé, on s’éloigne de plus en plus des intrigues policières classiques, ce qui ne me plait pas même si j’ai à chaque fois plaisir à retrouver les Pitt.

L’ambiance même a beaucoup changé, j’adorais lorsque le duo Charlotte et Emilie ou Charlotte et Gracie jouaient les détectives adjoints. La paire Pitt / Tellman fonctionnait aussi très bien et je ne comprends pas pourquoi Anne Perry a donné cette impulsion politique à cette série que j’adore.

Lady Vespasia et Victor Narraway jouent désormais à parts égales avec les Pitt et prennent de plus en plus d’importance, ce qui est à mon sens le seul bon point. La plume d’Anne Perry est toujours aussi efficace mais je me suis une nouvelle fois bien ennuyée à la lecture de Dorchester Terrace. Pour moi, l’intrigue tire en longueur et le volume, le plus épais de la série, est bien trop long à mon goût !

J’espère que le tome 28 Bryanston Mews me plaira davantage !

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Lu dans le cadre d’une lecture commune avec Claire, Fanny, Belette et Céline et du challenge Anne Perry :

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