Jean-Blaise Djian a toujours eu un amour immodéré pour la bande dessinée, et a commencé à en apprendre ses codes à la fin des années 80 avec un fin technicien nommé Loisel… Depuis, Djian s’est imposé comme un scénariste reconnu et incontournable dans la BD jeunesse et adulte, créant des univers oniriques emprunts de gravité.
Passionné de BD, de jeux de rôle et de cultures de l’imaginaire, Olivier Legrand est également professeur de lettres. En 2009, il se lance dans la BD en créant aux côtés de Jean-Blaise Djian la série Les Quatre de Baker Street, qui est vite devenue une incontournable du genre.
La bande dessinée a toujours été pour David Etien le medium par lequel il souhaitait s’exprimer. Après des études dans des écoles d’art parisiennes, il rentre aux Gobelins en 2002, où sa formation lui permettra de travailler sur des longs métrages. Mais c’est avec Les Quatre de Baker Street que son talent se révèle aux yeux du grand public.

Londres, 1895. Alors que Charlie s’apprête à faire ses débuts sur la scène du Merry Minstrel, sa grande amie la chanteuse Polly Perkins est victime d’une terrible agression qui la laisse dans le coma alors qu’une série d’agressions contre des prostituées se perpétue depuis plusieurs semaines déjà.
Ce drame survient suite à une violente altercation entre l’artiste et Edgar Wilson, célèbre impresario de l’East End, alias le « dresseur de canaris » que Polly accuse de meurtre.
Persuadée que ce douteux personnage est responsable de la tentative d’assassinat, Charlie décide d’infiltrer sa troupe de music-hall. Il lui faudra toute l’aide de ses amis, le fin limier Billy et le casse-cou Black Tom (sans oublier le chat Watson !), pour élucider cette ténébreuse affaire…
On se retrouve aujourd’hui pour la suite de la série Les Quatre de Baker Street et volume après volume, cette série me passionne toujours autant. Après L’affaire du rideau bleu, Le Dossier Raboukine, Le rossignol de Stepney, Les orphelins de Londres, La succession Moriarty, L’homme du Yard, L’affaire Moran et Les maîtres de Limehouse, place au dernier volume en date : Le dresseur de canaris.
Ce neuvième volume est aussi réussi que les précédents, tome après tome, mes billets se ressemblent décidément tant j’aime cette série et ses jeunes protagonistes hyper attachants que sont Billy l’intello, Charlie la garçon manqué qui accepte peu à peu sa féminité et Tom l’irlandais ombrageux et le chat Watson que j’ai eu grand plaisir à retrouver une fois de plus.
Le trio est particulièrement à l’honneur dans ce nouvel opus, Holmes et Watson étant en voyage à Rome, c’est Charlie qui est aux manettes de l’enquête rondement menée.
Dangers, mystères et émotion sont au coeur de cette nouvelle enquête des Quatre de Baker Street qui nous plonge dans un univers inédit, celui des théâtres où la concurrence fait rage.
L’intrigue est bien construite, le scénario dument ficelé et la qualité des dessins toujours au rendez-vous, j’aime le trait élégant et la maitrise des couleurs de David Etien.
Une belle réussite une fois de plus, je me répète mais je n’ai pas grand chose à en dire de plus, sinon qu’il faut lire cette série si vous ne la connaissez pas.
Les plus jeunes apprécieront beaucoup les scènes d’action, notamment les scènes de course poursuite et de bagarres, nos jeunes héros ont l’adrénaline qui montent en flèche à plusieurs reprises car ils sont intrépides et n’hésitent pas à se jeter dans la gueule du loup.
Une série très réussie que je ne peux que vous recommander ! Je serai au rendez-vous du tome 10 c’est certain.
Lu dans le cadre du Mois Anglais :

Astrid Bromure tome 6 Comment fricasser le lapin charmeur – Fabrice Parme
Posted in Albums et bd jeunesse, tagged Astrid bromure, Astrid bromure fabrice parme, astrid bromure tome 6 comment fricasser le lapin charmeur, bande dessinée enfant, bande dessinée jeunesse, bd enfant, bd jeunesse on 21 avril 2021| 5 Comments »
Né près de Nancy en 1966, Fabrice Parme fréquente l’école Duperré avant d’intégrer la prestigieuse École supérieure de l’image d’Angoulême. Scénariste et dessinateur, il fait ses débuts dans la bande dessinée et le dessin animé à seulement 22 ans. Aux côtés de son fidèle complice Lewis Trondheim, il ne cesse depuis de mêler les genres et les supports. Il vit aujourd’hui à Orsay.
Après l’essayage de chapeaux chez la modiste en vogue Coco Normandy, Astrid et sa mère filent à la vente aux enchères d’oeufs de Fabergé que Mr Bromure collectionne. En chemin, Astrid voit dans la vitrine d’une animalerie, un petit lapin trop mignon.
Elle le veut aussitôt et marchande avec le propriétaire l’achat de l’animal pour un dollar. Sa mère lui promet de repasser au retour. Mais les enchères s’envolent et Astrid prête à sa mère le seul dollar en sa possession.
Mauvais calcul, elle n’a plus d’argent de poche ! Quoi qu’il en soit, Astrid veut le lapin dans la vitrine ! Heureusement, elle a plus d’une idée en tête notre Astrid Bromure…
Chaque année, j’attends avec une impatience non feinte, un nouvel album mettant en scène l’irrésistible Astrid Bromure, et, aussitôt reçu, aussitôt lu !
Souvenez-vous j’avais adoré les cinq premiers tomes Comment dézinguer la petite souris, Comment atomiser les fantômes, Comment épingler l’enfant sauvage,Comment lyophiliser le monstre du Loch Ness et Comment refroidir le yéti.
J’étais donc ravie de retrouver cette chère Astrid dans Comment fricasser le lapin chasseur, sa sixième aventure et une fois encore, le charme a opéré car j’ai adoré cet opus tout aussi réussi que les autres.
Il faut bien vous avouer que je ne suis guère objective car je ne résiste pas à la frimousse de cette petite fille épatante, à ses histoires pleines d’humour et de péripéties et à aux planches signées par le très talentueux Fabrice Parme !
J’ai vraiment un coup de cœur pour cette série très jeunesse plutôt destinée aux 7 / 9 ans que je trouve so vintage avec ses illustrations de style années 20 (époque où se passe les intrigues) et les dialogues savoureux des personnages qui plairont aussi bien aux adultes qu’aux enfants avec des piques, des gags et des traits d’humour à chaque page et des situations scabreuses pour notre Astrid et sa famille qui se retrouvent aux prises avec un lapin qui se croit à Pâques en s’emparant des précieux oeufs des Bromure.
Comme toujours, pas de répit ni d’ennui pour le lecteur grâce au scénario de Fabrice Parme qui multiplie les rebondissements de la première à la dernière page avec des tours de passe-passe et une escroquerie aux petits oignons dont notre Astrid viendra à bout.
Outre l’histoire et l’humour, j’adore l’atmosphère délicieusement vintage qui se dégage de cette série : le graphisme, les couleurs, la typographie, les décors, les visages expressifs… le travail de Fabrice Parme est un vrai régal pour les yeux d’autant plus que l’ensemble du travail éditorial est soigné, comme toujours chez Rue de Sèvres qui offre décidément à ses jeunes lecteurs des bandes dessinées réussies tant sur le fond que sur la forme.
Les dialogues de Fabrice Parme sont toujours aussi bons et font mouche à chaque fois par leur drôlerie et leur intelligence, avec comme toujours de jolis messages. Une série qui ne s’essouffle pas et que je vous recommande chaudement que vous soyez petit ou grand !
Vous l’aurez compris cette série de bandes dessinées loufoques est à mettre entre toutes les mains, et ce n’est pas mon Sami-Chameau de fils qui dira le contraire car il adore aussi, et attend chaque tome avec beaucoup d’impatience ! Comme quoi, Astrid plaît aussi aux garçons…
Un grand merci à Doriane et aux éditions Rue de Sèvres pour ce coup de cœur collégial !
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