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Posts Tagged ‘béatrice bottet’

Lu dans le cadre du challenge 1 pavé par mois :

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Érudite, passionnée d’Histoire, d’univers fantastiques et d’ésotérisme, Béatrice Bottet est une romancière aux talents multiples. Elle a été professeur de Lettres et d’Histoire et poursuit dorénavant une double carrière : l’écriture romanesque pour la jeunesse et les ouvrages documentaires en BD. Avec Le Secret de la dame en rouge et La Dame en rouge règle ses comptes, elle renoue avec le genre historico-romantique qui a fait son succès. Elle vit à Paris.

Paris, la Belle Epoque. Violette Baudoyer a fui sa famille et la ville de Troyes depuis deux ans déjà. Dotée du don de divination, elle voit dans l’eau la vie passée et les destins de tous ceux qui la consultent, et sous le sobriquet de Madame Euryale, connaît un joli succès dans la bonne société.

Sous la coupe de madame Bouteloup et d’Ernest, qui ne la quitte jamais d’une semelle, Violette rêve à son indépendance. Elle voudrait tant vivre enfin libre, échapper à son père qui la recherche pour la marier à un hideux individu, et filer le parfait amour avec son amant Florimond, journaliste téméraire aux Nouvelles du petit matin, toujours à l’affût des nouvelles fraîches.

Alors que Florimond enquête sur la mystérieuse disparition d’un sénateur, à la demande du commissaire Aristide Barjoux, qui entend bien se servir du talent d’enquêteur amateur de Florimond pour résoudre cette disparition, il rencontre Mademoiselle Anaël, une autre voyante, qui a le don de converser avec les anges.

Cette rivale commence à faire de l’ombre à Violette qui échappe de justesse à une tentative d’enlèvement…

La dame en rouge règle ses comptes signe mes retrouvailles avec Béatrice Bottet qui m’avait enchanté avec Le secret de la dame en rouge, le premier tome de cette duologie, qui était encore bien frais dans ma mémoire, deux ans et demi après l’avoir lu.

Vous connaissez mon goût pour la Belle Epoque et les romans historiques ayant pour cadre cette période, j’ai tout naturellement dévoré ce second opus et je peux d’ores et déjà vous confier que cette suite est à la hauteur du premier volume.

Roman historique comme je les aime, certes destiné avant tout aux adolescents, mais tellement bien écrit et documenté que l’adulte que je suis a pris beaucoup de plaisir à le découvrir.


Le décor historique est, comme je le disais plus haut, de qualité, l’autrice nous plonge dans l’atmosphère de la Belle Epoque. Avec Violette, on assiste à une séance du cinématographe, on va guincher, on sillonne les rues de la capitale…

Si le premier volume comprenait une enquête policière, il n’en est rien ici. Béatrice Bottet s’attarde vraiment sur son héroïne qui a mûri et pris de l’assurance, pressée de rembourser ses dettes auprès d’Alexandrine Bouteloup et Ernest Marescot, elle n’a qu’une envie : épouser Florimond dès qu’elle aura atteint sa majorité.

En attendant, elle vit avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête, dans la crainte que son père la retrouve et l’oblige à épouser Lafourcade, un homme de trente ans son aîné, pour éponger ses dettes.

L’occasion pour l’autrice d’aborder, comme dans le premier tome, la condition féminine en cette fin de XIXè siècle, époque où la femme n’avait pas voix au chapitre et passait de l’autorité paternelle à celle de son mari, sans espérer une once de liberté.

Violette est bien dessinée, toujours aussi attachante, c’est une jeune femme forte et courageuse, qui a su prendre son destin en main et qu’on a plaisir à suivre de la première à la dernière page.

Les personnages secondaires sont tout aussi bien dépeints, qu’ils soient agréables ou détestables, ils ont une personnalité propre. Et l’histoire d’amour entre Violette et Florimond, toute mignonne qu’elle est, ne sombre jamais dans la mièvrerie comme c’est souvent le cas dans les romans pour les adolescents et surtout n’évince pas les différentes thématiques abordées par l’autrice.

Même si je me suis attachée à Violette et à Florimond et les autres, je suis satisfaite de cette suite et fin des aventures de la Dame en Rouge. Là où l’intrigue policière du premier tome nous permettait de rencontrer les personnages, cette suite nous a permis de voir leur évolution.

L’intrigue est tout aussi passionnante et bien rythmée et je n’ai fait qu’une bouchée de La Dame en Rouge règle ses comptes, un roman bon historique qui plaira ados et aux adultes. Une duologie que je recommande !

Cerise sur le gâteau : l’objet livre est très réussi, la couverture signée Noémie Chevallier est vraiment très jolie et la mise en page, soignée. Chaque en-tête de chapitre est illustré et les bas de page sont joliment soulignés, bravo à Scrinéo pour ce beau travail d’édition.


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Lu dans le cadre du challenge 1 pavé par mois :

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En cette fin du XIXème siècle, on prépare à Paris l’exposition universelle, et l’inauguration de la Tour Eiffel. Violette Baudoyer se réfugie dans la capitale après avoir fui sa famille. Elle est recueillie par Madame Bouteloup, et formée à la voyance au sein de la bonne société. Florimond Valence est quant à lui journaliste aux Nouvelles du matin, et mouchardeur pour le commissaire Aristide Barjoux. Lorsque le corps d’une femme est découvert dans le quartier de Belleville, Florimond doit élucider l’affaire. C’est alors qu’il va croiser la route de Violette… Qu’a-t-elle à voir avec ce meurtre ? Est-elle menacée ? Florimond peut-il l’aider ?

Paris, la Belle Epoque. Violette Baudoyer a fui sa famille et la ville de Troyes depuis un an déjà. Dotée du don de divination, elle voit dans l’eau l’avenir des autres mais pas le sien, elle est recueillie par Madame Bouteloup qui lui façonne sa nouvelle identité de Madame Euryale, toute de rouge vêtue .
Avec l’aide de Ernest Marescot, elle est introduite dans la meilleure société pour des séances de divination et très vite, le Tout-Paris se presse aux soirées où la dame en rouge officie.
Florimond Valence, journaliste aux Nouvelles du matin, sillonne les rues de Paris dès la nuit tombée, pour sa rubrique, la plus lue du journal, qu’il signe du sobriquet de Nocturnos, le journaliste de vos nuits blanches. Lors d’une de ces promenades, il découvre le corps sans vie d’une femme dont on a ôté le cerveau. Ce premier meurtre sera suivi de plusieurs autres et le commissaire Aristide Barjoux, entend bien se servir du talent d’enquêteur amateur de Florimond pour résoudre cette série de crimes sans précédent…
Vous connaissez mon goût pour la Belle Epoque, Le secret de la dame en rouge ne pouvait donc pas m’échapper et sitôt acheté sur la route de mes vacances, aussitôt lu, une fois n’est pas coutume.
Le secret de la dame en rouge est un roman historique comme je les aime, certes destiné avant tout aux adolescents mais l’adulte que je suis a pris beaucoup de plaisir à cette lecture.
Parlons tout d’abord de l’objet livre : la couverture est vraiment très jolie et la mise en page très soignée. Chaque en-tête de chapitre est illustré et les bas de page sont joliment soulignés, bravo à Scrinéo pour ce beau travail d’édition.
L’atmosphère ensuite, j’ai adoré la plume de Béatrice Bottet et la toile de fond qu’elle nous propose mêlant habilement science et voyance, on est plongé au cœur du Paris de la Belle Epoque et j’ai trouvé très agréable de parcourir la ville lumière en compagnie de Violette et Florimond.
Le pitch promettait une enquête palpitante dans les rues de Paris au moment où la Tour Eiffel est achevée et où la science fait des pas de géant. Palpitante je n’irai pas jusque là puisque Béatrice Bottet nous révèle très vite qui est derrière cette série de meurtres, et que ce roman n’est pas à proprement parler un polar mais plutôt un roman historique au cœur duquel la voyance est au centre, comme dans Velvet de Mary Hooper, pour autant on ne s’ennuie pas une seconde.
Au-delà de cet aspect scientifique et policier, le roman s’attarde sur la condition féminine de la fin du 19è, époque où la femme n’avait pas voix au chapitre et passait de l’autorité paternelle à celle de son mari, sans espérer une once de liberté.
Les personnages sont bien décrits et attachants. On découvre au fur et à mesure les personnalités de ces deux héros, leurs parcours respectifs et on a plaisir d’être en leur compagnie pendant plus de 400 pages.
Violette est une jeune femme forte et indépendante, qui a osé fuir un mariage arrangé et la tyrannie d’un père pour vivre son existence comme elle l’entend mais qui se retrouve piégée par Madame Bouteloup qui lui offre sécurité et protection mais qui lui prend tout ce qu’elle gagne.
Florimond est issu d’une famille nombreuse, dernier enfant d’une fratrie composée de six sœurs, piégé par le commissaire Barjoux, contraint d’enquêter et de risquer sa vie pour ne pas finir au bagne.
Vous l’aurez compris, je ne peux que vous recommander cette dame en rouge paassionnante et j’espère que Béatrice Bottet proposera une suite aux aventures de Violette et Florimond, la fin ouverte s’y prête et quant à moi, je retrouverai avec plaisir Madame Euryale et Nocturnos.

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La guerre de Troie a pris fin depuis de longues années, mais Ulysse n’est toujours pas parvenu à regagner Ithaque, l’île dont il est le roi. Les dieux qu’il a mis en colère multiplient les obstacles sur sa route. Mais la volonté d’Ulysse est intacte : il veut retrouver son royaume, sa femme Pénélope et son fils Télémaque, qu’il a à peine connu.

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La bande dessinée est un très bon moyen pour les plus jeunes (et les autres) d’apprendre tout en se divertissant, une vulgarisation en douceur qui infuse sans avoir l’air une bonne dose de savoir. Et c’est tout le pari de cette excellente collection, La mythologie en BD, éditée par Casterman.

Ce second tome consacré à Ulysse intègre en six chapitres les fameux épisodes de l’Odyssée tels que les bœufs du dieu Hélios, les sept années passées avec la nymphe calypso, l’aide apportée par Nausicaa et les Phéaciens, le retour final à Ithaque, la vengeance d’Ulysse et ses retrouvailles avec Pénélope et Télémaque.

Plus jeune je me suis beaucoup intéressée à la mythologie égyptienne mais j’avais laissé de côté les mythologies grecque et romaine, contrairement à mon empereur de fils qui se passionne pour elles et notamment pour l’histoire d’Ulysse et la guerre de Troie.

Ce volume est donc tombé à pic et lui a permis de se familiariser davantage avec ce héros de l’antiquité grecque.

Spécialement conçu par une experte en mythologie, Béatrice Bottet, cet album reste plutôt proche du texte d’Homère, tout en laissant une grande place à l’esprit d’aventure qui imprègne ce texte fondateur. L’auteure résume très bien et de façon concise et claire, les aventures d’Ulysse en les mettant à la portée des enfants.

Le graphisme d’Emilie Harel est agréable et nous a beaucoup plu, le travail autour de la couleur donne vraiment envie de parcourir les pages.

Et comme pour la collection L’histoire de France en BD, les douze dernières pages proposent des documents, des encadrés chronologiques illustrés, des portraits des dieux de l’Olympe et des personnages principaux de l’Odyssée.

Un album très réussi qui a le mérite d’apprendre aux plus jeunes, de leur donner envie d’aller plus loin et pourquoi pas un jour de lire le texte d’Homère et de rafraichir la mémoire des autres !

Merci à Brigitte et aux éditions  Casterman Jeunesse pour cette sympathique leçon de mythologie, on en redemande !

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