Elles étaient les meilleures amies du monde. Les deux doigts de la manucure. Fondues de fond de teint, toquées de cosmétiques, elles partageaient tout, à commencer par leurs trousses de maquillage. Un quiproquo d’ados les a séparées. Vingt ans ont passés… Allie et Olivia piétinent au buffet d’une réunion d’anciens. Et les souvenirs affluent. Leurs vies d’adulte mériteraient, l’une comme l’autre, un bon coup de rouge. Au diable les points noirs, on se dit tout sans fard. Ou l’amitié comme antirides…
J’aime la chick-litt mais souvent elle me déçoit, et c’est le cas ici. Non que l’on passe un mauvais moment mais ce roman ne me semble pas inspiré du tout. L’auteur prend comme point de départ l’amour des deux héroïnes pour les cosmétiques et parsème ses titres de chapitres de slogans publicitaires empruntés à l’Oréal, Maybelline et autres, mais ça ne suffit pas emballer la beautysta qui est en moi.
Allie et Olivia sont les meilleures amies du monde, elles sont inséparables et vivent d’une amitié plutôt fusionnelle jusqu’au jour où un malentendu les brouillent. L’auteur fait sans cesse des come-back entre les adultes qu’elles sont devenues et les adolescentes qu’elles étaient. L’une réussit tout ce qu’elle entreprend, et l’autre à l’inverse, sombre dans la dépression, sa vie en miettes. La vie les met de nouveau face à face à l’occasion d’une soirée d’anciens élèves, vont-elles saisir l’occasion pour enterrer la hache de guerre ?
Outre que le sujet n’est pas d’une originalité folle, on s’ennuie rapidement et on se hâte de tourner les pages pour qu’il se termine au plus vite. Allie et Olivia sont plutôt attachantes mais celui qui sauve ce livre du naufrage et lui donne un petit intérêt, c’est finalement Noah, un homme dont Allie est amoureuse, et qui se révèle être le vrai héros du livre.
L’auteur, connue pour Shoe addicts et les secrets d’une shoe addict, ne me donne pas vraiment envie de la lire à nouveau.