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Posts Tagged ‘carine pitocchi’

Cadre dans une grande entreprise de services, passionnée d’histoire et de développement personnel, Carine Pitocchi a longtemps rédigé des articles pour des associations avant de se lancer dans l’écriture de romans. Elle a remporté en 2019 le  » Prix Romancière  » du concours de la collection &moi chez JC Lattès avec son roman Toi seul.

Août 1914. Aux quatre coins de l’Europe, la guerre éclate, séparant familles et amants. Lorsque leurs fiancés sont envoyés au front, Lady Julia et Lady Emily, malgré leur inquiétude grandissante, décident de s’engager elles aussi.

Julia rejoint la Croix Rouge à Genève, tandis qu’Emily se rend en Belgique pour aider la population sous occupation allemande.

En France, à quelques kilomètres des tranchées où se battent les hommes, Florine, jeune institutrice, apporte soutien et réconfort aux enfants de son école, alors qu’à Londres, la famille Murphy prospère grâce à une nouvelle activité : la fabrication d’obus.

À l’autre bout du continent, la princesse russe Elena Demidov renie sa famille et son titre pour se joindre à la révolte du peuple.

Avec Les cendres sous les coquelicots, nous retrouvons les héros des Rêves de nos mères là où nous les avions laissés. Dans ce second opus qui couvre tout le premier conflit mondial, Carine Pitocchi met en scène aristocrates et domestiques, soldats et civils, hommes et femmes pris dans la tourmente de la guerre.

De l’arrière aux tranchées, de l’Angleterre à la France en passant par la Russie, la Grande Guerre n’épargne personne et va voir s’effondrer les Empires que l’on croyait éternels.

Vous le savez j’adore les romans historiques et la première guerre mondiale est une thématique que j’aime retrouver dans mes lectures et avec ce roman choral palpitant, vibrant d’espoir et de fureur de vivre, je me suis régalée.

Carine Pittochi s’est très bien documentée et parsème son récit de personnages et de faits historiques avec habileté, tout se fond incroyablement bien et l’autrice ne tombe jamais dans la leçon d’histoire tant le souffle romanesque est présent de la première à la dernière page.

Tout au long de ce roman fleuve sans longueurs, un exploit !, on tremble pour nos héros, notamment Archie et Will, tantôt dans les tranchées sous le feu des balles, tantôt à bord de leurs aéroplanes. Avec eux, on suit le quotidien des hommes au front, leur condition de vie, les traumatismes, les blessures…

A l’arrière, on suit l’engagement des femmes, mis brillamment en lumière. Celui des ladies en tant qu’infirmières ou œuvrant pour la croix rouge mais aussi les espionnes. Celui des femmes du peuple qui font tourner le pays en l’absence des hommes.

Et bien sûr, avec Elena et Marina, on assiste à la révolution russe : les premières décisions des soviets, la fuite des aristocrates, la tuerie des Romanov…

Le récit de Carine Pitocchi est riche d’anecdotes, de faits réels. Elle nous offre un récit immersif et addictif : on est avec les personnages, on s’émeut, on rit, on vibre. Tous les personnages (assez nombreux), sont en plein coeur de cette horreur, on les voit évoluer, se battre et on s’attache à eux.

Leurs histoires s’entremêlent au fil des chapitres. Nous partageons leurs doutes, leurs joies, leurs souffrances, leurs douleurs physiques et morales. Bien sûr, certains sont davantage exploités que d’autres mais comme nous sommes dans une saga, nul doute que des personnages esquissés ici prendront plus d’importance dans les prochains volumes.

Si vous aimez les romans historiques et les saga familiales, vous devez absolument découvrir les romans de Carine Pitocchi. Quant à moi, j’attends désormais la parution du tome 3 avec impatience.

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Cadre dans une grande entreprise de services, passionnée d’histoire et de développement personnel, Carine Pitocchi a longtemps rédigé des articles pour des associations avant de se lancer dans l’écriture de romans. Elle a remporté en 2019 le  » Prix Romancière  » du concours de la collection &moi chez JC Lattès avec son roman Toi seul.

Angleterre, printemps 1912. Lady Julia Ashford, comtesse du prestigieux domaine de Longfield Park, vient de perdre son mari Charles dans l’incendie de leur demeure londonienne.

Au désespoir, la jeune femme peine à surmonter cette disparition et s’enfonce inexorablement dans le deuil, pensant que sa vie est désormais terminée, lorsqu’elle découvre qu’elle est enceinte de lui.

Alors qu’elle tente de refaire surface, tenir son rang et survivre au deuil, la jeune veuve voit resurgir Will Murphy, son amour d’enfance, devenu un des chefs de la pègres londonienne.

Une histoire que Julia ne peut pas se permettre de mêler à la sienne. Pas plus que celle d’Edna, son ancienne domestique qui ploie sous les coups de son mari violent.

Et encore moins celle de sa cousine Emily revendiquant haut et fort son statut de femme libre pour qu’avance la cause suffragiste. La grande Histoire, celle qui précipite tout, va pourtant en décider autrement.

C’est en faisant des repérages pour le mois anglais, que j’ai découvert Les rêves de nos mères, second roman de Carine Pitocchi, auréolée du prix du livre romantique des éditions Charleston.

Ce roman inaugure de la plus belle des façons le bal des lectures anglaises du mois de juin car cette lecture fut réellement passionnante.

Bien que l’autrice soit française, elle nous plonge dans cette atmosphère de campagne anglaise de début du siècle que j’aime tant, à la manière de Dontown Abbey avec des héroïnes appartenant aussi bien à la gentry qu’à leur domesticité.

Carine Pitocchi aborde dans ce premier tome qui prend fin lorsque l’Angleterre rentre en guerre à l’été 1914, diverses thématiques que j’aime beaucoup retrouver dans mes lectures : la condition féminine, le suffragisme,  les difficultés des femmes de l’époque à gagner leur indépendance, tant dans les hautes sphères que dans le bas peuple.

Une histoire intéressante et prenante, émaillée de rebondissements qui m’a passionnée de la première à la dernière page.

La galerie de personnages est aussi très réussie : une riche veuve, comtesse du prestigieux domaine de Longfield Park. Un chef de la pègre londonienne. Une frêle jeune fille qui tente de survivre à la violence de son mari. Une lady éprise de liberté et bien décidée à faire progresser la cause suffragiste.

Des personnages qui n’étaient pas destinés à se rencontrer vont se croiser à la faveur des événements, de ce bouillonnant début de XXe siècle. Carine Pitocchi s’est formidablement bien documentée et cela se ressent, j’ai beaucoup pensé en la lisant au Récital des anges de Tracy Chevalier que je vous recommande vivement.

L’écriture de l’autrice est fluide, les pages se tournent toutes seules, il y a une petite pointe de romance juste ce qu’il faut en arrière-plan, un roman qui a de nombreux atouts et qui ravira les amateurs et amatrices de romans historiques.

Un premier tome trop court mais prometteur, j’ai hâte de retrouver nos héros pris dans la tourment de la guerre, j’espère que le second volume est prévu pour bientôt !

Lu dans le cadre du Mois Anglais :

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