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Posts Tagged ‘charlotte et thomas pitt’

La Grande-Bretagne est dorénavant lancée dans une course à l’armement avec les autres puissances européennes. Quand le corps mutilé d’une jeune servante, Kitty Ryder, est découvert, William Pitt est appelé sur place car l’employeur de Kitty n’est autre que le riche et puissant ministre Dudley Kynaston, détenteur de nombreux secrets quant à la stratégie navale de l’Angleterre. N’essaierait-on pas de le faire chanter ? Tandis que d’autres meurtres surviennent, face auxquels Pitt est sans réponse, sa femme Charlotte et sa sœur Emily commencent leur propre enquête. Le mari d’Emily a eu une promotion au sein du gouvernement et il travaille désormais avec Kynaston. Ensemble, ils peuvent atteindre certains cercles de la haute société et glaner des informations que même Pitt ne pourrait obtenir.

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Une femme de chambre s’enfuit en pleine nuit de la demeure de ses employés, rien de bien inquiétant au fond puisqu’elle semble avoir filé avec l’homme qui la courtisait. Pas de quoi fouetter un chat si ce n’est que l’on retrouve dans la cour des cheveux auburn et des traces de sang !

La police est appelée sur les yeux et comme Dudley Kinaston, stratège naval pour l’armée de sa très gracieuse majesté est une personnalité en vue, Thomas Pitt et Stocker font eux aussi le déplacement.

L’enquête de voisinage ne donne rien et les choses en restent là jusqu’à ce que deux semaines après plus tard, le cadavre d’une jeune femme soit retrouvé à quelques mètres de chez les Kynaston.

Atrocement mutilée, rendant impossible son identification, la défunte aux cheveux auburn pourrait toutefois être Kitty, la femme de chambre de Mrs Kynaston qui a donc mystérieusement disparu.

La Special Branch est chargée de faire toute la lumière sur cette affaire et démontrer l’innocence de Kynaston. Le cadavre serait-il celui de Kitty ? Celle-ci semblait avoir peur que l’on intente à sa vie avant son brusque départ.

Pour quelle raison ? Aurait-elle eu une liaison avec Kynaston ? Aurait-elle découvert un secret bien dérangeant ? Pitt et son adjoint Stocker, aidés par Victor Narraway, Charlotte et Emily, vont devoir s’intéresser de près aux Kynaston et ne pas se mettre à dos le premier ministre, rien que ça !

Après l’encourageant Bryanston Mews qui revenait aux fondamentaux de la série, place au 29è et dernier tome (en poche) de la série consacrée à mon couple d’enquêteurs victoriens préférés, Thomas et Charlotte Pitt !

Je suis un peu triste je dois le dire de quitter ces personnages que j’ai vu évoluer de volume en volume depuis deux ans et demi mais les copinautes et moi avons déjà trouvé une série pour remplacer les Pitt, nos lectures communes vont donc se poursuivre et j’en suis très heureuse.

Comme le précédent tome, L’inconnue de Blackheath, revient aux sources de la série avec une bonne enquête policière plutôt bien ficelée avec des secrets profondément enfouis et une plongée dans les arcanes de la société victorienne dont Anne Perry connaît si bien les us et coutumes et surtout les travers.

Une fois de plus notre Thomas Pitt est habilement secondé par Stocker que l’on découvre davantage ici et qui gagne nettement en profondeur, un personnage intègre qui n’est pas sans rappeler Samuel Tellman, disparu de la circulation depuis son mariage avec Gracie.

Victor Narraway joue une fois de plus un rôle important, il n’a d’ailleurs jamais été aussi présent que depuis son éviction de la Special Branch, tout comme Lady Vespasia, tiraillée entre son amitié pour Sommerset Carlisle et son affection pour Narraway.

Quant à Emily, la voilà prise aux affres de la quarantaine ! Elle souffre de ne plus être le point de mire de tous les regards qui pointent plus volontiers désormais vers Charlotte, qui resplendissante, ne fait pas son âge.

Ce 29è opus est un bon cru et j’ai eu beaucoup de plaisir à le lire. Maintenant arrivée au terme de la série, je ne peux qu’encourager celles et ceux qui ne la connaissent pas encore à la lire !

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Lu dans le cadre d’une lecture commune avec Fanny, Belette et Céline, et des challenges Anne Perry  et A year in England :

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En cet été 1896, Londres n’a d’yeux que pour le procès du Dr Jameson ; procès engagé suite à son raid meurtrier mais vain pour reprendre le contrôle du Transvaal, une région d’Afrique du Sud disputée aux Boers. Une partie de la noblesse qui a investi dans cette aventure réalise alors qu’elle risque de perdre sa fortune. Mais Pitt, et plus encore Narraway, son ancien supérieur à la tête de la Spécial Branch, sont davantage préoccupés par le viol et le meurtre de Mrs. Quixwood, la femme d’un riche banquier. D’autant qu’il semble que ce viol ne soit pas un cas isolé… Dans la touffeur de l’été, l’horreur s’invite aux soirées d’ambassadeurs, menaçant les femmes de joies comme les nobles.

bryanston-mews-anne-perryauteur-editeur-pagesDepuis que Thomas Pitt est devenu le directeur de la Special Branch, Charlotte et lui doivent assister aux soirées de la gentry. C’est lors d’une d’entre elles, à l’ambassade d’Espagne, qu’ils font la connaissance de l’ambassadeur du Portugal, de son épouse Isaura et de leur fille unique. Angeles de Castelbranco, âgée d’à peine 17 ans semble craindre Neville Forsbrook.

Lors d’une seconde soirée, où ils retrouvent Lady Vespasia, Angeles, en tentant d’échapper à Forsbrook, se défenestre accidentellement. Hélas pour la famille endeuillée, le fiancé de la jeune fille défunte avait rompu leurs fiançailles la veille du drame, et les rumeurs vont bon train quant à la moralité de la défunte.

Charlotte et Vespasia pensent quant à elle que Angeles a été victime d’un viol et que son violeur n’est autre que Forsbrook. Mais Forsbrook ne peut guère être inquiété sans preuve d’autant qu’il a un alibi : il discutait avec Rawdon Quixwood dont la femme vient d’être découverte violée et tuée.

Victor Narraway qui se trouvait avec Quixwood lors du meurtre propose son aide à la police et au veuf tandis que Pitt vient en aide aux Castelbranco. Les deux affaires seraient-elles liées ?

Après les décevants Lisson Grove et Dorchester Terrace, place au 28è tome de la série consacrée à mon couple d’enquêteurs victoriens préférés, Thomas et Charlotte Pitt !

Ce nouvel opus revient aux sources de la série et c’est tant mieux ! Exit la Special Branch, on revient aux fondamentaux : une bonne enquête pour meurtre et la dénonciation du viol. Anne Perry s’était beaucoup attachée dans les 20 premiers volumes de la série à dénoncer les violences faites aux femmes et de point de vue, cet aspect me manquait vraiment.

Les Pitt, toujours épris de justice, veulent absolument que le violeur soit pas puni et se sentent d’autant plus concerncés que Jemima a désormais 14 ans et est en pleine crise d’adolescence. Bientôt, elle assistera à son tour aux soirées de la Gentry au grand dam de Pitt qui ne comprend plus sa fille !

Lady Vespasia et Victor Narraway jouent désormais à parts égales avec les Pitt et prennent de plus en plus d’importance, ce qui est à mon sens un bon point également. Depuis qu’il est redevenu un simple civil, mais lord tout de même, Narraway prend de l’épaisseur et de l’humilité.

Vous l’aurez compris, je suis nettement plus emballée par ce tome que les précédents, j’ai néanmoins deux bémols. Le premier, l’enquête tourne vraiment en rond et l’intrigue tire en longueur, je préfère nettement lorsqu’Anne Perry est concise. Et le second, comme toujours, l’enquête se finit dans la précipitation.

J’espère que le tome 29 L’inconnue de Blackheath me permettra de clore cette série sur une bonne impression !

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Lu dans le cadre d’une lecture commune avec Fanny, Belette et Céline, du Mois anglais et du challenge Anne Perry :

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Tout à prouver et aucun droit à l’erreur : devenu directeur de la Special Branch, Thomas Pitt est seul aux commandes. Lorsqu’il reçoit des informations à propos d’un projet d’attentat visant un Habsbourg sur le sol britannique, Pitt doit redoubler de vigilance. Sa carrière et la paix de l’empire ne tiennent plus qu’à un fil et aux souvenirs d’une aventurière italienne…

dorchester-terrace-anne-perryauteur-editeur-pagesEn cette année 1896, Thomas Pitt est désormais le capitaine Pitt, directeur de la Special Branch après le renvoi de Victor Narraway, suite à ses déboires irlandais. Il doit plus que jamais faire ses preuves auprès des politiques qui ne le jugent pas à la hauteur de sa tâche.

Charlotte, de son côté, a retrouvé la bonne société anglaise qui était la sienne, avant son mariage avec Thomas, jugé à l’époque comme une mésalliance. Fini le temps où Charlotte devait récurer sa maison elle-même ou emprunter des robes à sa sœur Emily et à sa grand-tante Lady Vespasia Cumming-Gould, ce que je déplore un peu je l’avoue et la petite Gracie me manque beaucoup.

Anne Perry nous plonge dans ce nouvel opus dans la poudrière des Balkans et on comprend mieux grâce à elle pourquoi la première guerre mondiale couve déjà dès cette fin du 19è siècle. Pitt, aidé par Stocker, le seul homme en qui il peut avoir confiance, va devoir déjouer un attentat visant le duc Alois d’Autriche.

Après l’excellent Buckingham Palace Gardens et le décevant Lisson Grove, place au 27è tome de la série consacrée à mon couple d’enquêteurs victoriens préférés, Thomas et Charlotte Pitt !

Ce nouvel opus est l’occasion pour notre Thomas Pitt de prendre ses nouvelles fonctions et de se frotter encore davantage au monde politique, à l’espionnage et à se familiariser avec les enjeux des alliances entre tous les pays d’Europe.

Comme vous le savez les intrigues politiques ne sont pas ma tasse de thé, aussi, pour la première fois depuis plus de deux ans que nos LC existent, je suis comme le lapin d’Alice, terriblement en retard pour vous livrer mes impressions.

Le dernier opus lu m’avait déçue et j’ai eu du mal à me mettre dans celui-ci. Je trouve que le charme qui faisait la série à mes yeux, s’est un peu évaporé, on s’éloigne de plus en plus des intrigues policières classiques, ce qui ne me plait pas même si j’ai à chaque fois plaisir à retrouver les Pitt.

L’ambiance même a beaucoup changé, j’adorais lorsque le duo Charlotte et Emilie ou Charlotte et Gracie jouaient les détectives adjoints. La paire Pitt / Tellman fonctionnait aussi très bien et je ne comprends pas pourquoi Anne Perry a donné cette impulsion politique à cette série que j’adore.

Lady Vespasia et Victor Narraway jouent désormais à parts égales avec les Pitt et prennent de plus en plus d’importance, ce qui est à mon sens le seul bon point. La plume d’Anne Perry est toujours aussi efficace mais je me suis une nouvelle fois bien ennuyée à la lecture de Dorchester Terrace. Pour moi, l’intrigue tire en longueur et le volume, le plus épais de la série, est bien trop long à mon goût !

J’espère que le tome 28 Bryanston Mews me plaira davantage !

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Lu dans le cadre d’une lecture commune avec Claire, Fanny, Belette et Céline et du challenge Anne Perry :

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Thomas Pitt, agent des services très secrets de la reine Victoria, la Special Branch, et son supérieur, le glacial Narraway, sont convoqués de toute urgence au palais de Buckingham. L’impensable vient de se produire : un crime barbare a été commis sur la personne d’une prostituée, retrouvée au petit matin dans un placard. La jeune femme était  » invitée  » à une fête très privée donnée par le prince de Galles… Le coupable doit être désigné et l’affaire étouffée au plus vite, avant que le scandale ne s’ébruite hors du palais, au risque de mettre la Couronne en péril…

buckingham-palace-gardens-anne-perryauteur-editeur-pagesAprès les bons crus Seven Dials et Long Spoon Lane, voici venu le temps du 25è tome de la série Pitt : Buckingham Palace Gardens.

Le titre était alléchant et il a tenu toutes ses promesses avec cette fois-ci pas de Cercle Intérieur (ouf) et une intrigue policière pleine nœuds et bien tordue comme sait si bien les écrire Anne Perry avec un soupçon de politique coloniale et un prince de Galles plus libertin que jamais !

Pitt et Narraway se rendent d’urgence à Buckingham Palace. Cahoon Dunkeld, personnage détestable et porteur d’un projet de chemin de fer en Afrique a découvert, après une soirée arrosée, un cadavre dans un placard à linge du palais, celui de Sadie, une prostituée qui a passé la nuit avec le prince de Galles. La jeune femme est retrouvée nue, égorgée et éventrée.

La reine est heureusement absente mais la Special Branch est chargée de retrouver le sadique qui a fait le coup avant le retour de Victoria tout en évitant le scandale qui éclabousserait la monarchie, déjà bien mise à mal par les meurtres de Jack L’éventreur.

Pitt et Gracie vont recueillir des indices et mener une vraie enquête bien classique comme je les aime qui va les amener jusque dans la chambre de la reine où quelques traces de sang persistent malgré un nettoyage en bon et due forme.

Sadie a-t-elle été tuée là ? Que contenait vraiment la malle livrée en pleine nuit ? Le futur Edouard VII est-il un homme violent, prompt à lever la main sur une femme ? S’agit-il d’un complot visant à abattre la couronne ? Autant d’interrogations qui vont trouver leurs réponses comme toujours grâce à la sagacité de nos deux enquêteurs de choc.

Ce nouvel opus est l’occasion pour notre commissaire Pitt de se doter d’un adjoint très spécial, Gracie Philipps, sa bonne, appelée en renfort pour intégrer la domesticité de Buckingham Palace.

Et notre héroïne d’un jour, est sans doute mise ici en valeur par Anne Perry pour pallier son absence des prochains tomes, la demoiselle devant épouser Samuel Tellman, sa présence se fera plus ténue. Gracie disais-je donc va faire honneur à Pitt et à Narraway, la donzelle n’a pas les yeux et les oreilles dans sa poche et elle sera une recrue précieuse pour la Special Branch, ce qui lui vaudra d’être présentée au prince et à la princesse de Galles.

Anne Perry fait aussi la part belle à Victor Narraway que l’on voit ici prendre en charge une grande partie de l’enquête externe au palais, et si les relations avec Pitt étaient tendues dans les précédents tomes, elle est ici au beau fixe, les deux hommes partageant désormais une certaine complicité et un grand respect.

Charlotte est une fois de plus totalement absente puisque l’intrigue se déroule principalement à Buckingham où sont logés Pitt et Gracie le temps de l’enquête mais c’est justice que pour une fois ce soit Gracie qui tienne la vedette, elle le mérite !

Anne Perry nous offre, cerise sur le gâteau, une visite guidée de Buckingham Palace, vue des deux côtés de la barrière (Gracie dans les communs, Pitt dans les salons) et de charmantes conversations avec la princesse de Galles.

On se rapproche doucement de la fin de la série malheureusement mais le tome 26 Lisson Grove nous réserve j’en suis sûre un joli moment de lecture !

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Lu dans le cadre d’une lecture commune avec Claire, Fanny, Belette et Céline et du challenge Anne Perry :

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Réveillé en pleine nuit par Victor Narraway, chef de la Special Branch, Thomas Pitt est sommé de se rendre d’urgence dans Myrdle Street où des anarchistes menacent de faire sauter une bombe. Après une course-poursuite effrénée, il parvient à arrêter deux d’entre eux, mais découvre dans leur Q.G. de Long Spoon Lane le cadavre de leur chef, fils d’un lord très influent, abattu d’une balle dans la nuque. Intrigué par ce meurtre et les accusations plutôt troublantes des deux anarchistes qui dénoncent une corruption policière étendue, Pitt décide d’enquêter avec l’aide de son ancien acolyte du commissariat de Bow Street, l’inspecteur Tellman. Il découvre alors une conspiration policière et politique terrifiante, orchestrée par le Cercle intérieur, qui ne lui laissera pas d’autre choix que de s’allier avec son pire ennemi, Lord Charles Voisey.

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Après le très bon Seven Dials, voici le 24è tome (déjà !) de la série Thomas et Charlotte Pitt, Long Spoon Lane. Le 23è tome était éminemment policier, ce nouvel opus est nettement plus politique avec le retour du Cercle Intérieur, de Charles Voisey, l’ennemi juré de Pitt et du Commissaire Wetron, à la tête de Bow Street et du Cercle Intérieur.

Pitt doit se rendre en pleine nuit sur Myrdle Street sur ordre de Victor Narraway, le chef de la Special Branch à laquelle il appartient désormais. Des anarchistes menacent de faire sauter des immeubles et les habitants ont tout juste le temps de quitter leurs habitations avant qu’elles n’explosent. Après une course poursuite et un assaut, Pitt et Narraway parviennent à arrêter deux d’entre eux, Welling et Carmody, mais leur chef Magnus Landsborought a été abattu.

Les deux terroristes affirment que ce dernier a été tué par l’un des policiers, en représailles. Les deux hommes revendiquent leur attentat qui n’a pas de fait de victime et expliquent à Pitt que le lieu n’a pas été choisi au hasard mais qu’ils voulaient frapper la police corrompue par l’intermédiaire de l’un d’entre eux, Grover, le bras droit de Simbister, dont le chef n’est autre que Wetron en personne !

Suite à cet attentat, le député Tanqueray et plusieurs de ses collègues parlementaires proposent une nouvelle loi qui renforcerait l’armement de la police et ses prérogatives. La police, et par conséquent Wetron, deviendrait toute puissante, ce qui aurait des conséquences sur les libertés individuelles. Narraway charge Pitt de trouver le financier des anarchistes et d’enquêter sur la corruption qui gangrène la police.

Comme vous le savez déjà, je n’aime pas le Cercle Intérieur et le tournant plus politique que prennent désormais les enquêtes de Thomas Pitt mais j’ai toujours autant de plaisir à retrouver leurs protagonistes et à sillonner Londres en leur compagnie.

Ce nouvel opus est l’occasion pour notre commissaire Pitt de retrouver Charles Voisey avec qui il va devoir collaborer, une alliance contre-nature, pour mettre Wetron sur la touche et pour Charlotte de trembler pour lui car Pitt va échapper de peu à la mort et ce, à plusieurs reprises.

Les bombes explosent, les attentats se multiplient et les politiques vont en profiter pour tenter de réduire la liberté de leurs concitoyens. Un sujet qui nous rappelle la triste actualité du début de l’année ou celle du 11 septembre 2001.

Heureusement, Pitt va pouvoir compter une fois de plus sur l’aide précieuse de son ancien adjoint, Samuel Tellman et sur lady Vespasia, qui se faisait discrète depuis quelques temps et qui revient en force ici. Une enquête bien rythmée et menée tambour battant que j’ai eu beaucoup de plaisir à lire.

Vivement le tome 25 Buckingham Palace Gardens !

 

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Lu dans le cadre d’une lecture commune avec Claire, Fanny, Belette et Céline et des challenges Anne Perry et British mysteries  :

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Notre détective Thomas Pitt, enquête sur le meurtre d’un jeune diplomate, commis selon toutes les apparences par une Egyptienne célèbre et son amant, un ministre en charge des négociations entre les producteurs de coton égyptiens et ceux de l’industrie textile britannique. Pour éclaircir cette affaire, Pitt se rend à Alexandrie où le diplomate a autrefois travaillé. Là-bas, il découvre que la belle Ayesha Zakhari n’est pas ce qu’elle semble être… De plus le meurtre de Lovat peut être lié à un ancien crime, qui, s’il devait être révélé, pourrait mettre le Middle East à feu et à sang. Tandis que Pitt enquête en Egypte, sa femme Charlotte s’occupe d’un problème apparemment moins notable : la disparition d’un valet dont la sœur est une amie de leur femme de ménage. Pourtant très vite, un lien mystérieux entre les deux affaires apparaît.

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Après l’excellent Conspiration à Whitechapel et le décevant Southampton Row, voici le 23è tome de la série Thomas et Charlotte Pitt, Seven Dials. Nous approchons doucement mais sûrement et aussi avec un peu de tristesse de la fin de la série et j’ai retrouvé avec grand plaisir mon couple d’enquêteurs victoriens préféré.

Cette fois-ci pas de Cercle Intérieur (ouf) mais une histoire policière sur fond de politique internationale et industrielle, avec la crise du coton qui secoue l’Empire britannique et les menaces de grève qui couvent.

Lovat, un obscur diplomate, est retrouvé assassiné dans le jardin du manoir Eden Lodge. Tout accuse l’égyptienne Ayesha Zakhari, la maitresse de Ryerson, un ministre de la reine Victoria.

Victor Narraway, le chef de la Special Branch, demande à Thomas Pitt de se rendre sur les lieux et de faire son enquête. Le but du contre-espionnage : sortir le ministre de ce mauvais pas et éviter de mettre le feu à l’Egypte et le canal de Suez.

Pitt est rapidement persuadé que les évidences le sont justement trop et il embarque pour Alexandrie afin d’en savoir plus sur la jolie égyptienne.

De son côté, Charlotte, sollicitée par Gracie, enquête sur la disparition de Martin Garvie, le valet de chambre de Stephen Garrick, qui avait séjourné en Egypte en même temps que Lovat : les deux affaires seraient-elles liées ?

L’histoire est un peu longue à démarrer mais ensuite, entre Londres et Alexandrie, la double intrigue imaginée par Anne Perry avance tambour battant, il y a même de l’action, une fois n’est pas coutume avec une expédition à Bedlam que je ne suis pas prête d’oublier !

J’ai été contente de retrouver Charlotte et Gracie à la manoeuvre, ce qui n’était pas arrivé depuis longtemps. L’atmosphère, même si elle se teinte de politique, est concentrée sur les enquêtes policières et ce volume renoue avec les meilleurs de la série avec un dénouement toujours aussi surprenant.

Comme dans les précédents opus de la série, les Pitt peuvent toujours compter sur l’aide et l’entregent précieux de Lady Vespasia pour résoudre cette épineuse affaire, et sur l’inspecteur Tellman toujours aussi épris de Gracie. Je crois même qu’il y aura un mariage incessamment sous peu, ce qui ravit mon côté fleur bleue.

Vivement le tome 24 Long Spoon Lane !

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Lu dans le cadre d’une lecture commune avec Claire, Fanny et Céline et des challenges Anne Perry et British mysteries  :

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Fraîchement réintégré à son poste de Bow Street et félicité par la reine Victoria en personne pour sa précédente affaire, le commissaire Thomas Pitt n’a guère le temps de se réjouir. Le voilà de nouveau congédié et sommé de rejoindre la très obscure Special Branch. Son ennemi le plus acharné, le machiavélique Voisey, est de retour à la tête du  » Cercle intérieur « , la société secrète la plus puissante et la plus mystérieuse de l’Empire britannique ! À l’approche des élections parlementaires, Thomas Pitt doit à tout prix découvrir les intentions du sinistre personnage afin de mieux déjouer ses plans. Plongé bien malgré lui au cœur des arcanes du pouvoir, alors que l’étau se resserre, Pitt n’a que quelques jours pour empêcher le royaume tout entier de sombrer dans le chaos.

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Après l’excellent Conspiration à Whitechapel, j’ai retrouvé avec grand plaisir mon couple d’enquêteurs victoriens préféré dans le tome 22 de la série Thomas et Charlotte Pitt, espérant très fort qu’Anne Perry continue sur sa lancée ! Comme dans le volume précédent, Thomas est aux prises du Cercle Intérieur, plus puissant que jamais dans Southampon Row.

Bien que distingué par la reine, Pitt est une nouvelle fois démis de ses fonctions de commissaire divisionnaire de Bow Street, alors qu’il est sur le point de partir en vacances avec Charlotte et les enfants à Dartmoor et sommé de retrouver Narraway et la Special Branch.

Londres est en pleine campagne électorale pour la chambre des députés et la bataille s’annonce rude pour le libéral Aubrey Serracold. Voisey le conservateur, découvert dans le précédent opus et ennemi acharné de Pitt se présente contre lui et a de grandes chances de l’emporter avec le Cercle derrière lui.

Le Cercle Intérieur, qui veut toujours faire tomber la monarchie, reste sous la surveillance vigilante de la Special Branch et Pitt, privé de vacances, se retrouve à surveiller Voisey lorsque Maud Lamont, une médium se fait assassiner. Le voilà contraint d’enquêter, avec Tellman, sur ce meurtre. Le soir de sa mort, la spirite avait fait une séance avec Rose Serracold,  la femme d’Aubrey, le général Kingsley, un membre du Cercle, et un homme dont on ne connait pas l’identité.

Comme vous le savez, je préfère Anne Perry lorsqu’elle s’en tient aux meurtres dans la bonne société, elle excelle dans ce domaine. Les volumes politiques ont tendance à m’ennuyer, surtout lorsque Charlotte et Gracie mettent les voiles et je crains fort que les prochains volumes soient du même acabit avec le combat permanent de Pitt contre le Cercle et pour sauver la monarchie britannique, ce qui va finir par me lasser je le sens.

Heureusement le volet politique laisse tout de même la place à l’enquête policière sur le meurtre de Maud Lamont et le duo Pitt / Tellman momentanément reformé fonctionne toujours aussi bien. On tremble avec les deux hommes pour Charlotte et Gracie, menacées ouvertement par Voisey et que Tellman devra mettre à l’abri.

Dans ce volume, on retrouve aussi de manière assez effacée Emily et Jack Radley, candidat à la députation, Lady Vespasia qui jouera comme souvent un rôle décisif, l’évêque Underhill et son épouse Isadora que l’on avait découvert dans Brunswick Gardens.

Un volume qui ne fait pas partie de mes préférés vous l’aurez compris, mais comme toujours, j’ai hâte de retrouver les Pitt dans le tome 23,  Seven Dials !

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Lu dans le cadre d’une lecture commune avec Claire, Fanny, Belette et Céline et des challenges Anne Perry et British mysteries  :

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Et du Plan Orsec 2014 pour PAL en danger :

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Printemps 1892. John Adinett, un membre respecté de la haute société londonienne, est jugé pour le meurtre d’un de ses meilleurs amis. Le commissaire Thomas Pitt, chargé de l’enquête, est appelé à témoigner. Mais à l’issue de ce bien étrange procès, le voilà traîné dans la boue, démis de ses fonctions et exilé dans un des quartiers les plus sordides de Londres. Seule sa femme, l’intrépide Charlotte, sera capable de reprendre l’enquête de son cher mari afin de sauver sa carrière et sa vie des griffes du mystérieux et puissant Cercle Intérieur… Des somptueux salons de l’aristocratie aux taudis de l’East End, Anne Perry n’a pas son pareil pour faire le portrait d’une société victorienne gangrenée par l’injustice sociale et au bord du chaos.

la-conspiration-de-whitechapel-anne-perryauteur-editeur-pagesAprès Bedford Square et Half Moon Street, très décevants par rapport au reste de la série et dont les enquêtes policières n’étaient vraiment pas à la hauteur, j’avais hâte de retrouver mon couple d’enquêteurs victoriens préféré dans le tome 21 de la série Thomas et Charlotte Pitt, mais crainte aussi d’être une nouvelle fois désappointée. Heureusement, Anne Perry s’est bien reprise dans ce nouvel opus où le Cercle Intérieur revient en force.

Le roman s’ouvre cette fois-ci non pas sur un meurtre mais sur le procès pour meurtre de John Adinett, accusé d’avoir tué l’un de ses meilleurs amis, un républicain notoire et un fin connaisseur de la Grèce Antique, Martin Fetters. Thomas Pitt est appelé à la barre car c’est suite à son enquête qu’Adinett se retrouve sur le banc des accusés, et si ses amis ne peuvent le sauver de la potence, ils vont faire payer chèrement sa mort à Pitt.

Quelques jours après la condamnation d’Adinett, notre commissaire de Bow Street est démis de ses fonctions et envoyé dans le East End, à Whitechapel, le quartier encore meurtri par les assassinats sanglants de Jack l’éventreur.

Pitt intègre bien malgré lui la Special Branche dirigée par Victor Narraway  qui a la charge de surveiller les anarchistes, les Fenians et tous ceux qui complotent contre le trône. La reine Victoria n’est pas populaire et son fils le prince de Galles, futur Edouard VII, mène une vie de fête et de faste qui en font grogner plus d’un. La monarchie est en danger et l’opportunité d’un scandale éclaboussant la couronne bienvenu, en tout cas pour les tenants de la révolution qui rêve d’un 1789 anglais.

Notre commissaire perd non seulement son poste mais se retrouve obligé de vivre dans ce quartier et de se mêler à la population pour mieux la surveiller. A cette fin, il est hébergé par Isaac et Leah Karansky, qui ont fui les pogroms de l’est de l’Europe.

Comme je vous le disais plus haut, cette nouvelle intrigue tient toutes ses promesses. Il n’y a d’ailleurs pas qu’une enquête mais plusieurs : celle sur Adinett / Fetters dont on ignore le mobile du meurtre mais aussi celle sur Jack l’éventreur sur laquelle Anne Perry revient en s’appuyant sur l’une des théories les plus fameuses : le prince Albert aurait contracté un mariage avec Annie Crook dont il aurait eu une fille, la dernière victime de Jack l’éventreur, et le chirurgien de la reine se serait mis en tête de supprimer l’encombrante épouse mais aussi toutes celles qui auraient eu connaissance de ce mariage.

Une théorie parmi tant d’autres me direz-vous, sauf que dans le contexte du roman, elle tient formidablement bien la route d’autant qu’Anne Perry est comme toujours une formidable conteuse et que ce tome se dévore littéralement.

Non seulement Charlotte, absente du tome précédent revient en force, mais Gracie et Tellman que l’on découvre de plus en plus amoureux, vont agir de concert pour aider Pitt à retrouver sa place à Bow Street et au sein de son foyer.  Vespasia sera elle aussi très utile au dénouement de l’histoire et apportera une aide précieuse à Thomas par sa connaissance du prince de Galles et de la vie politique de son époque.

Un volume passionnant avec un Thomas pris dans la tourmente et des complots en veux-tu en voilà. Vous l’aurez compris, un très bon cru qui me donne envie de retrouver les Pitt dans le tome 22,  Southampton Row !

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Lu dans le cadre d’une lecture commune avec Claire, Fanny, Sybille, Soie, Belette et Céline et des challenges Anne Perry et British mysteries  :

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Et du Plan Orsec 2014 pour PAL en danger :

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En cet automne 1891, Londres semble bien triste au commissaire Thomas Pitt, depuis que sa chère Charlotte est partie se reposer à Paris. Mais il n’a guère le temps de sombrer dans le spleen, car la découverte du corps d’un homme habillé en femme dans une barque, sur la Tamise, l’entraîne dans une nouvelle aventure pleine de mystère. Qui était la victime et pourquoi cette mise en scène macabre ? Aidé de l’irascible sergent Tellman, Pitt fouille les consciences et les coeurs de la haute société, arpentant les coulisses des théâtres où se jouent les pièces d’un certain Oscar Wilde. Gentlemen et ladies irréprochables peuvent parfois cacher de bien dérangeantes vérités…

half-moon-street-anne-perryauteur-éditeur-pagesAprès Bedford Square, j’avais hâte de retrouver mon couple d’enquêteurs victoriens préféré dans le tome 20 de la série Thomas et Charlotte Pitt, mais crainte aussi d’être une nouvelle fois désappointée. Depuis quelques tomes, je trouve les intrigues policières moins réussies même si j’apprécie toujours autant cette série, notamment grâce au talent d’Anne Perry qui sait si bien faire évoluer ses personnages.

Une fois de plus, le roman s’ouvre tambour battant avec la mort d’un homme retrouvé menotté à une barque et revêtu d’une robe de velours. Si son identité est inconnue, il ne fait aucun doute qu’il a été assassiné. Comme toujours en cas d’enquête délicate, il incombe à Pitt et au taciturne Tellmann, son adjoint, de faire toute la lumière sur ce meurtre, à commencer par découvrir l’identité du défunt, qui pourrait frayer avec les Décadents, dont le chef de file n’est autre qu’Oscar Wilde.

Une fois n’est pas coutume, Pitt ne peut pas compter sur l’aide de Charlotte et d’Emily qui sont parties en vacances à Paris, même Gracie et les enfants, Jemima et Daniel, sont absents, partis eux pour le bord de mer. Notre commissaire est bien seul dans sa maison vide et froide et il a le bourdon, heureusement, il pourra compter sur sa belle-mère Caroline Fielding et sur son mari acteur, Joshua, pour le divertir.

Si l’enquête policière n’est pas la plus aboutie de la série, surtout parce qu’elle est trop absente du récit, elle apparait en pointillés mais n’est nullement au premier plan, ce que je trouve dommage, cet opus se lit avec beaucoup de plaisir. Autre bémol toutefois, elle nous emmène sur les traces des photographes et de la pornographie photographique, un thème déjà abordé par Anne Perry et qui sent ici un peu trop le réchauffé à mon goût.

J’ai en revanche retrouvé avec grand plaisir Caroline et Joshua que l’on avait déjà pu suivre dans Le crucifié de Farrier’s Lane et Le bourreau de Hyde Park. Autant la mère de Charlotte et d’Emily ne m’était pas très sympathique au départ, notamment à cause de son mépris pour son gendre qu’elle affiche dans les premiers tomes, elle me plait davantage depuis qu’elle est folle d’amour pour cet acteur juif de 17 ans son cadet.

On retrouve également Mariah Ellisson, la belle-mère de Caroline et grand-mère de Charlotte et Emily, plus acariâtre que jamais mais qui nous apparait sous un jour nouveau car Anne Perry lève le voile sur le passé conjugal de l’aïeule et on comprend davantage pourquoi cette femme, drapée dans son veuvage, est tant aigrie par la vie et particulièrement secouée par la venue de Samuel Ellison, le fils aîné de son défunt mari.

Personne ne soupçonnait jusqu’alors son existence puisque sa mère avait fui le domicile conjugal pour l’Amérique, en 1828, il fallait oser ! Pourquoi avait-elle fui ? Quel secret cache Mariah ? Tout l’intérêt de ce volume réside dans ses deux questions.

Ce vingtième opus permet à l’auteure, en l’absence de ses héroïnes récurrentes Charlotte et Emily, de mettre en lumière Caroline et Mariah mais occulte trop l’intrigue policière, en tout cas pour moi !

Vous l’aurez compris, un bon tome que l’on lit avec plaisir même s’il souffre de son manque de suspens. Je retrouverai comme toujours avec plaisir les Pitt dans le tome 21,  La conspiration de Whitechapel !

heart_3Lu dans le cadre d’une lecture commune avec Claire, Fanny, Sybille, Soie, Belette et Céline et des challenges Anne Perry et British mysteries  :

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Et du Plan Orsec 2014 pour PAL en danger :

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Un cadavre est découvert au petit matin sur le perron d’une demeure huppée. Au cours de l’enquête, Pitt est amené à découvrir que six honorables gentlemen, dont plusieurs font partie de ses connaissances, sont victimes d’un odieux chantage. Le maître-chanteur leur reproche des faits qu’ils n’ont pas commis et, curieusement, ne réclame aucune rançon.

Avec l’aide de Charlotte et de Gracie, la petite bonne, Pitt et son adjoint, l’inspecteur Tellman, cherche le lien qui unit ces six hommes et qui seul leur permettra de découvrir la vérité.

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Après les décevants Ashworth Hall et Brunswick Gardens j’avais hâte de retrouver mon couple d’enquêteurs victoriens préféré dans le tome 19 de la série Thomas et Charlotte Pitt, mais crainte aussi d’être une nouvelle fois désappointée.

Une fois de plus, le roman s’ouvre tambour battant sur la mort d’un homme retrouvé sur le perron du Général Ballantyne ! Si son identité est inconnue, il ne fait aucun doute qu’il a été assassiné. Pour celles qui lisent cette série, ce personnage est loin d’être un inconnu puisque c’est la troisième fois qu’il apparaît. D’abord dans le second tome, Le mystère de Callander Square où il est question de morts de bébés puis dans le 7è, Mort à Devil’s Acre.

L’homme, mal marié à la froide Augusta, est toujours aussi amoureux de Charlotte et la jeune femme qui connaît ses sentiments même si elle en ignore l’étendue a beaucoup d’amitié pour lui. Et lorsque les premières rumeurs autour de ce meurtre bruissent, laissant entendre que le général a mis fin aux jours du défunt, Charlotte lui apporte immédiatement son aide et son soutien. Elle va alors découvrir que son ami est la victime d’un odieux chantage mais qu’il est loin d’être le seul puisque Cornwallis, le préfet adjoint, supérieur de Thomas Pitt, l’est également.

Si les deux tomes précédents ne m’avaient pas intéressé, celui-ci fut davantage à mon goût tout d’abord parce qu’il fait la part belle à Charlotte et à tante Vespasia mais aussi à l’inspecteur Tellmann, toujours aussi bougon, mais totalement amoureux de la petite Gracie qui pour l’instant le rudoie plus qu’elle ne le réconforte.

Quant à l’enquête policière, pour une fois, Anne Perry m’a bernée. J’avais bien trouvé le mobile mais quant au coupable, j’avoue que je n’ai rien vu venir, ce qui m’a fait très plaisir car je déteste découvrir le fin mot de l’histoire facilement.

Ce dix-neuvième opus permet à l’auteure d’aborder une nouvelle fois le chantage mais aussi la difficile condition des orphelins et de leur placement, non pas dans des familles aimantes, mais dans des mines ou des usines où on les expose aux travaux les plus dangereux dès l’âge de 3 ou 4 ans !

Bedford Square est donc plutôt intéressant par ses thèmes abordés et il se lit toujours aussi bien même si pour ma part je le trouve moins bon que d’autres volumes mais nettement meilleur que les deux précédents.

Je retrouverai avec bonheur les Pitt dans le tome 20,  Half Moon Street !

heart_3Lu dans le cadre d’une lecture commune avec Claire, Fanny, Sybille, Soie, Belette et Céline et des challenges Anne Perry et British mysteries  :

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Et du Plan Orsec 2014 pour PAL en danger :

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