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Posts Tagged ‘comédie romantique’

Roxane Malone est une jeune romancière française. Elle a longuement envisagé d’ouvrir le même type d’entreprise que son personnage principal, mais elle a trouvé plus amusant de tester d’abord le concept dans un roman. Elle garde tout de même l’idée sous le coude. Sait-on jamais…

Nina, pétillante trentenaire, est à la tête des Déesses, une agence conçue pour aider les femmes à tourner la page après une rupture.

Soutenue par Marie-Jeanne, une septuagénaire bikeuse et bricoleuse, et par Jade, son assistante administrative, elle a réussi à créer un lieu cosy, qui offre aux femmes tout ce qu’il leur faut pour retrouver confiance en elles et démarrer une nouvelle vie. Spa, relooking, shopping, cours de pole dance, gogo dancers, il y en a pour tous les goûts !

À l’approche de Noël, l’agence est en pleine effervescence : entre la décoration, les demandes de réservation, l’organisation d’un concours et la gestion des ex-maris mécontents, Nina ne sait plus où donner de la tête.

Et comme si ça ne suffisait pas, Les Déesses fait l’objet d’un contrôle fiscal, mené par un inspecteur des impôts plutôt canon… Les fêtes de Noël s’annoncent mouvementées !

Comme une déesse m’a permis de renouer avec Roxane Malone dont j’ai déjà lu quatre de ces précédents romans et comme toujours, quel sympathique moment de lecture !

L’autrice est vraiment à l’aise dans le registre de la comédie romantique et me régale à chaque fois par ses histoires drôles et piquantes, romantiques ce qu’il faut et avec des héroïnes très étonnantes et attachantes qu’on a plaisir à suivre de la première à la dernière page.

J’ai beaucoup aimé l’histoire menée tambour battant proposée par Roxane Malone, mêlant romance et fraude fiscale (alors que si il y a bien une chose que je déteste c’est faire ma déclaration d’impôts !), mais aussi les personnages principaux et secondaires à la fois attachants et drôles que sont Nina, Théo, MJ, Laura, Mylène, sans oublier l’épagneul nain Frileux.

C’est une romance de Noël pétillante, dynamique, fluide, bourrée d’humour et avec des dialogues ciselés. Nina est une jeune femme plus que motivée dans sa mission de redonner confiance en elle à des femmes brisées par leur divorce.

J’ai trouvé le concept de l’agence des Déesses absolument génial et apprécié que l’on mette en avant le fait de chouchouter des femmes qui en ont bien besoin, notamment celles qui ont subi des violences ou du harcèlement moral par des maris pervers narcissiques.

On peut reprocher à Roxane Dambre son choix d’une fin trop convenue et d’avoir voulu cocher toutes les cases de la comédie romantique mais elle répond en cela aux lectrices qui attendent de ce genre de lecture de l’humour, de l’amour et un dénouement happy ending.

Alors certes la lecture reste un peu prévisible mais Comme des déesses est un roman anti-déprime qui m’a bien diverti et je vous le conseille sans réserve si le genre vous plait !

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Lu dans le cadre du Cold Winter Challenge

Isabelle Alexis a publié de nombreux romans, dont Tu vas rire mais je te quitte ! Et Tu peux garder un secret ? (Plon, 2002 et 2004) qui ont été adaptés au cinéma. Marie Vareille a reçu le Prix Confidentielles pour son best-seller Je peux très bien me passer de toi et de nombreux prix en littérature jeunesse pour sa trilogie Elia la passeuse d’âmes. Tonie Behar est romancière, spécialiste de la comédie romantique et lectrice compulsive, elle est sujette à des addictions contemporaines pour les séries, les boots à talons, son iPhone et son frigo (et tout récemment, les crèmes antirides !). Adèle Bréau est blogueuse, twitta (@TheAdele32), et community manager sur Terrafemina.com. Sophie Henrionnet est auteur et maman de quatre enfants à qui elle raconte des histoires tous les soirs ! Elle anime également son blog Sixinthecity

Pour Noël, Elsa se retrouve coincée dans un ascenseur avec pour seule compagnie son voisin intello qu’elle ne peut pas souffrir et deux bouteilles de champagne.

Mira fait l’acquisition d’un vêtement qui semble avoir des pouvoirs magiques, un top bleu nuit ayant appartenu à la diva Mariah Carey en personne.

Isabelle, chef de projet dans l’informatique, délaisse ses écrans et ses développeurs en Inde pour se rendre jusqu’en Bretagne pour adopter un labrador que ses propriétaires ne peuvent emmener au Canada, leur futur pays d’adoption.

Louison, elle, décide de se lancer dans un relooking complet, complexée depuis toujours par son nez, ses yeux et ses dents, pour enfin, attaquer la vie à pleines dents.

Juliet tente de renouer avec sa meilleure amie à qui elle a caché un lourd secret pendant seize ans, elle quitte donc l’Australie pour son village natal dans l’espoir de retrouver Natalie.

Quant à Joséphine, elle prend l’Eurostar pour passer Noël à Londres en compagnie de sa grand-mère excentrique.

Cette année encore, avec la #TeamRomCom, le romantisme et Noël sont à l’honneur ! Après Y aura-t-il de la neige à Noël et Noël et préjugés, les six romancières rendent cette fois-ci hommage à la comédie romantique culte Love Actually et son mythique All I Want for Christmas Is You, avec Noël actually.

Si le premier recueil m’avait laissé un sentiment mitigé, le second m’avait beaucoup plu, c’est donc tout naturellement que j’ai rempilé cette année, mais hélas, quelle déception ! Sur les six nouvelles, je n’en ai apprécié que deux et j’ai bien failli abandonner ce recueil tant ce que je lisais ne me plaisait pas.

La première, Fortune Cookie, de Sophie Henrionnet est sympathique mais sent clairement le réchauffé. La seconde, Love is all around, d’Adèle Bréau est pleine de longueurs et sans grand intérêt. La troisième, La revanche de Louison Cerfeuil d’Isabelle Alexis sent la grossophobie à plein nez et est franchement détestable. La quatrième, All I want for christmas de Marianne Levy est totalement inintéressante. Heureusement, les cinquième et sixième relèvent le niveau !

Sept jours et une vie de Tonie Behar sort des sentiers battus avec une héroïne quinquagénaire qui a fui la Roumanie de Caeuscecu pour devenir concierge à deux pas de l’Opéra Garnier où elle est guide quelques après-midis par semaine. Voilà une héroïne qui change et j’ai trouvé ce personnage très attachant.

A pile ou face de Marie Vareille nous propose une histoire d’amitié brisée et une révélation que je n’avais pas vu venir mais même si j’aime beaucoup la plume de cette autrice, j’ai trouvé le dénouement très gnangnan et j’ai clairement préféré la nouvelle de Tonie Behar.

Toutes ces nouvelles et ces héroïnes ont un point commun : adorer le film Love Actually et vont se retrouver dans l’épilogue où elles assistent à une projection spéciale au grand Rex en présence de Mariah Carey !

J’aime bien ce film, même si il n’est pas culte pour moi, mais les clins d’oeil à ce grand classique de Noël sont peu nombreux et ça sent vraiment le coup de com’ de la part des éditions Charleston pour écouler le recueil. Ne vous attendez donc pas à un Love actually version littéraire, ce n’est clairement pas ça du tout.

Une vive déception pour ma part, je ne suis pas certaine d’être au rendez-vous l’année prochaine si un nouveau recueil voit le jour. En revanche, j’ai très envie de lire La Chanson du rayon de lune, le nouveau roman de Tonie Béhar avec Mina, à paraître fin janvier.

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Lu dans le cadre du Cold Winter Challenge et du challenge 1 pavé par mois 

Josie Silver est une romantique assumée qui a rencontré son mari en lui marchant sur le pied à l’âge de 21 ans. Elle vit avec lui, ses deux jeunes enfants et leur chat dans une petite ville des Midlands. Son premier roman, Un jour en décembre, a été l’événement éditorial de l’hiver 2018 : sélectionné par l’actrice Reese Witherspoon pour son Book Club, il s’est hissé dès la première semaine de vente en tête de tous les palmarès.

Un jour de neige en décembre 2008, à travers la vitre embuée d’un bus londonien, Laurie aperçoit un homme. Leurs regards se croisent… et le bus redémarre.

En cet instant suspendu et magnétique, celle qui pensait que le coup de foudre n’existait que dans les films, tombe désespérément amoureuse.

Pendant une année entière, elle étudie tous les visages, sonde les foules, arpente la ville pour le retrouver. En vain… Alors, elle se dit qu’il est peut-être temps de tourner la page, que jamais elle ne retrouverait cet homme qui a fait chavirer son coeur.

Jusqu’à ce soir de Noël, où sa meilleure amie et colocataire lui présente le nouvel homme de sa vie… Jack, l’homme du bus. Doit-elle le dire à Sarah ou se taire à jamais ?

Je lis assez peu de romances de Noël, les trouvant trop mièvres et gnan gnan pour moi mais j’adore lire des romans se passant en décembre. Un jour en décembre était donc tout désigné pour rentrer dans ma pal mensuelle, d’autant que je l’avais repéré un an plus tôt, lors de sa sortie en grand format chez Charleston. Aussi, dès sa sortie en poche, il est devenu mien et je peux vous dire que j’ai bien fait.

J’ai beaucoup aimé le premier roman de Josie Silver, suivre Laurie et Jack pendant une décennie. Les voir s’épanouir dans leurs histoires d’amour respectives, la première avec Oscar, le second avec Sarah, la meilleure amie de Laurie. Dix ans de chassés croisés, de retrouvailles et d’occasions manquées sauront-ils les réunir à la toute fin ? Pour le savoir, un bon conseil : lisez-le !

Que vous soyez des adeptes de la romance ou des lectrices occasionnelles comme moi, cette belle histoire d’amour, sans mièvrerie, saura vous séduire de la première à la dernière page. C’est une histoire romantique, tendre et drôle mais aussi émouvante avec des thématiques fortes comme l’amitié, le deuil, l’amour, la vie professionnelle…

Ce n’est pas à proprement parler une comédie romantique de Noël car seulement certains passages se déroulent à cette date mais c’est tant mieux car c’est bien plus que cela.

Cette histoire est vraiment touchante et très réaliste et pose une question : Comment faire pour choisir entre l’homme qu’on aime et sa sœur de coeur ? Un choix impossible pour notre héroïne qui va taire l’amour qu’elle a pour Jack tout comme Jack qui, bien qu’heureux avec Sarah, essaie d’oublier Laurie. Une situation bien délicate pour eux car Sarah, qui ignore tout, veut absolument qu’ils soient amis !

Les personnages sont attachants, on a plaisir à les suivre tout au long de cette décennie faite de hauts et de bas, de moments joyeux et d’autres plus douloureux. Leur amour, semé d’embûches, est pour beaucoup dans la réussite de ce roman, qui en devient haletant.

Petit bémol toutefois pour le dénouement expédié à la va-vite et qui ne colle pas au reste du roman, un peu dommage.

Une romance que sje vous conseille vivement, je l’ai adoré même si j’aurai aimé un peu plus d’originalité dans le dénouement !

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Lu dans le cadre du Cold Winter Challenge

Rosie Blake est Anglaise. Elle a beaucoup écrit pour la presse féminine avant de se lancer dans l’écriture de sa première comédie romantique, How to Get a (Love) Life. Ses livres pleins d’humour et de bienveillance ont conquis les lectrices. Sur ma liste est en cours de traduction dans huit pays.

Depuis qu’elle a quitté son Danemark natal, Clara voyage là où l’envie la pousse. C’est ainsi qu’elle fait étape à Yulethorpe. Le petit village anglais est alors en plein émoi : on est à l’approche de Noël, et la boutique de jouets menace de fermer !

Louisa, la propriétaire, découragée par la désaffection des habitants pour son échoppe, a décidé de tout plaquer et d’aller passer l’hiver en Espagne.

Une catastrophe pour les habitants et les enfants… Touchée par le désarroi ambiant, Clara décide de redonner vie au magasin. Petit à petit, par la grâce de son art du bonheur à la danoise, elle transforme la boutique en lieu féérique et le quotidien des uns et des autres en les convertissant au hygge.

C’en est trop pour Joe, le fils de la propriétaire de la boutique, financier londonien, radicalement différent de Clara, qui débarque à Yulethorpe avec l’idée de démasquer cette aventurière et de remettre de l’ordre. Il prend même une décision radicale : mettre la boutique en vente…

Je lis assez peu de romances de Noël, les trouvant trop mièvres et gnan gnan pour moi mais j’adore lire des romans se passant en décembre et spécialement à Noël.

J’ai donc choisi cette année Sur ma liste de Rosie Blake et je peux d’ores et déjà vous dire que j’ai bien fait car cette histoire toute mignonne a rempli parfaitement son rôle.

Rosie Blake nous propose une romance qui coche les cases du genre, on connait à l’avance le dénouement, pas de surprise à ce niveau, un peu dommage mais je m’y attendais.

Ce roman est une lecture réconfortante, que l’on a plaisir à découvrir au chaud sous un plaid, avec une tasse de thé à portée de main, une histoire cocooning qui nous plonge dans cette magie de Noël qui fait du bien au moral.

Ce qui m’a plu ici, c’est la découverte du hygge, les traditions danoises que je ne connaissais pas du tout et l’atmosphère toute noëlique qui tient ses promesses, de la première à la dernière page, ce qui n’est pas toujours le cas dans ce type d’histoire.

Les personnages sont attachants, sans oublier le perroquet et ses réparties pas piquées des vers et l’autrice aborde à travers eux différentes thématiques : le deuil, les relations familiales, la maternité, la solitude, la crise économique, le stress et la pression au travail… mettant l’accent sur ce qui est important dans la vie.

La romance n’est pas au premier plan, c’est ce qui m’a plu aussi, Clara et Joe, ne cherchent absolument pas l’amour mais ça leur tombe dessus au fur et à mesure de leur cohabitation et j’ai trouvé ça plutôt bien vu et réaliste.

Un peu dommage, cependant, que la fin soit abrupte et bâclée et qu’il n’y ait pas plus d’originalité.

Pour conclure, si vous êtes à la recherche d’une lecture doudou avec une jolie ambiance de Noël et de belles valeurs, Sur ma liste devrait vous plaire !

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Yves Crouzet est l’auteur de nouvelles et de plusieurs romans. Il a obtenu le prix du jury du roman de l’été Femme Actuelle pour son best-seller Les fantômes du Panassa. Avec Les couleurs de l’amour, il signe une subtile et Intelligente comédie romantique.

À la suite d’un choc amoureux, Valentin a perdu la vision des couleurs. Depuis, il voit en noir et blanc avec de courtes phases de rémission lorsqu’il retombe amoureux.

Malheureusement, cela ne dure jamais très longtemps. Il est convaincu qu’il guérira de cette étrange maladie quand il rencontrera la femme de sa vie. Mais d’échec en échec, il désespère de la trouver.

Jusqu’au jour où il retrouve celle qui est à l’origine de son mal : Julie, son amour de jeunesse. Le miracle tant espéré se produit enfin : il voit à nouveau en couleurs ! Mais est-ce bien Julie qui est à l’origine de cette guérison ? L’amour ne se cache-t-il pas plutôt sous les traits d’une autre jeune femme qui vient d’entrer dans sa vie ?

Tiraillé entre deux passions, Valentin va devoir sonder son cœur pour découvrir qui il aime vraiment. Car au bout, ce n’est pas seulement la vision des couleurs que Valentin espère retrouver, mais aussi le chemin de ses rêves et du bonheur…

Il faut être deux pour apprécier les couleurs de la vie, voilà le message livré par cette comédie romantique bien sympathique et agréable à lire qui plaira aux amateurs et amatrices de rom’ com’ !

Si avec Les couleurs de l’amour, Yves Croizet respecte tous les codes de la comédie romantique, il ajoute un peu d’originalité à ce genre que j’aime retrouver de temps à autre même si j’en déplore souvent les schémas identiques. Ici, il y a comme je le disais quelques éléments qui sortent des sentiers battus et c’était bien chouette.

Roman à deux voix, on suit tour à tour Valentin qui a perdu la vision des couleurs suite à une rupture amoureuse douloureuse, et Claire, une jeune dessinatrice et autrice, qui ne croit plus vraiment en l’amour. Deux personnages que j’ai eu plaisir à voir évoluer tout au long du récit. Pour une fois, c’est un homme qui mène une partie du récit et c’est bien vu, d’autant qu’il est éditeur et passionné de dessin.

J’ai aimé également les personnages secondaires comme Thibault, Julie et le personnel de la petite maison d’édition dans laquelle travaille Valentin et où Claire va éditer son premier roman pour la jeunesse.

J’ai beaucoup apprécié tous les passages au coeur de la maison d’édition, où l’on suit le quotidien d’un éditeur et les relations avec les auteurs. Il y a aussi de nombreuses références à la peinture, aux dessinateurs de bandes dessinées et de comics, ce que j’ai aimé aussi.

Tout comme le « handicap » de Valentin qui a un réel impact sur sa vie professionnelle et amoureuse et que j’ai trouvé très original. Autant de bons points à souligner et qui m’ont permis de passer un chouette moment avec cette lecture.

Quelques bémols toutefois : des longueurs dans le dernier tiers du récit et des péripéties qui m’ont semblé bien inutiles, j’ai eu l’impression par moment que l’auteur faisait du remplissage et c’est bien dommage. Le dénouement est loin d’être original mais c’est toujours ce que je reproche à ce genre.

Reste que si vous aimez les romances, Les couleurs de l’amour devrait vous plaire.

Un grand merci aux éditions City pour cette lecture !

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Lu dans le cadre du challenge 1 pavé par mois  :

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Annie Darling vit à Londres dans un petit appartement dont les murs menacent de se fissurer sous les piles chancelantes de livres qui les compressent. Elle a deux grandes passions : la littérature et Mr Mackenzie, son chat, un british shorthair. La Petite Librairie des coeurs brisés est son premier roman.

Amoureuse des livres depuis toujours, Posy travaille dans une vieille librairie londonienne et lit des romans d’amour à ses heures perdues.

Depuis le décès accidentel de ses parents sept ans auparavant, elle élève seule son jeune frère Sam, ce qui fait fuir tous ses fiancés, d’autant que la jeune femme vit douloureusement le deuil de ses parents, gardant leur chambre religieusement intacte, tout comme le salon de thé adjoint à la librairie que tenait sa mère, fermé depuis leur disparition.

À la mort de Lavinia, l’excentrique propriétaire de Bookends, elle hérite de la librairie. Elle, qui n’était qu’une libraire parmi ses autres collègues, doit prendre la rênes de l’établissement fondé par la mère de Lavinia, une suffragette, cent ans auparavant.

Cette fois, il n’est plus temps de rêvasser : l’entreprise périclite à vue d’œil, et Sebastian, le petit-fils de Lavinia, également connu comme l’homme le plus grossier de tout Londres, est bien décidé à faire de sa vie un enfer.

Posy va tout mettre en œuvre pour faire de Bookends la librairie de ses rêves, et peu importe si les goûts littéraires et les intérêts de Sebastian sont à l’opposé des siens. Alors qu’elle se démène pour sauver la librairie, elle tombe bien malgré elle sous le charme de son ennemi juré…

La petite librairie des cœurs brisés est une comédie romantique haute en couleur au cœur d’une librairie anglaise au charme suranné.

Une romance qui peut être touchante aux yeux des amoureux des livres qui luttent pour la préservation des librairies en voie de disparition, ce que je suis of course.

Les personnages de cette fresque tour à tour émouvante et loufoque, sont assez attachants même si ils sont caricaturaux au possible.

Cette histoire coche toutes les cases de la romance et plaira sans aucun doute aux amateurs du genre, ce qui n’est pas forcément mon cas.

Aucune surprise à l’horizon : une intrigue cousue de fil blanc avec un happy-end général, une love story entre nos deux héros que l’on voit venir dès la première page, une héroïne qui se trouve moche et sans grand intérêt, un héros beau comme un dieu mais horripilant, etc, vous l’aurez compris : un ramassis de tous les clichés du genre !

J’ai levé les yeux au ciel à de nombreuses reprises et pour être tout à fait honnête avec vous, si j’ai lu cette histoire certes, sans déplaisir, en sautant de nombreues pages tout de même, je l’ai parcouru sans grand intérêt non plus, surtout les passages du roman qu’écrit l’héroïne, Abusée par un libertin, que j’ai trouvé nuls.

Dommage donc pour moi qui en attendait plus, alléchée par l’amour des livres qu’a l’héroïne et notamment les romances régence et ceux de Jane Austen !

En revanche, ce qui m’a plu, c’est bien sûr le fait qu’elle a pour décor une librairie en déclin et que son héroïne va se battre pour lui redonner un coup de jeune et la sauver : spécialisation, dédicaces, goodies, tables rondes…

Tout cet aspect envers du décor est très intéressant et sauve un peu ma lecture sinon, pas sûre que je serai allée au bout de cette histoire sans cela !

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Armand-Noël Chauvel est journaliste, correspondant en Espagne pour plusieurs journaux français. Ce végétarien convaincu signe avec Le Vert et le Rouge son premier roman, un succès bien français déjà traduit aux Etats-Unis.

Léa, végétarienne convaincue, est la propriétaire et le chef du restaurant végétarien La Dame Verte à Rennes. Mais sur cette terre d’élevage porcin, il est bien difficile de faire fonctionner un établissement où l’on sert du tofu à la cacahuète, du foie gras végétal, des fleurs de courgettes et des galettes de sarrasin.

Malgré les efforts de Léa pour faire de son restaurant un établissement gastronomique, La Dame Verte est au bord de la faillite.

Voilà qui arrange bien les affaires de l’entreprise Nedelec, l’un des plus gros producteurs de charcuterie de la région. Ils entendent bien récupérer le bâtiment où est installé le restaurant pour en faire un musée à la gloire de l’alimentation carnivore !

Directeur marketing de l’entreprise Nedelec, Mathieu est bien décidé à précipiter la chute de la jeune cuisinière en se faisant passer pour un végétarien, militant dans des associations pour les droits des animaux.

Il compte bien obtenir des informations qui forceront le restaurant de Léa à mettre la clé sous la porte plus vite que prévu…

Le vert et le rouge est une comédie romantique qui ne sort guère des sentiers battus dans le sens où tous les ingrédients du genre sont là et le dénouement conforme au cahier des charges de la rom com !

Il y a tout de même quelques points qui méritent d’être soulignés : les deux héros, Léa et Mathieu, ne sont pas à la recherche de l’âme sœur. Léa remue ciel et terre pour faire émerger son restaurant et souhaite surtout faire découvrir le végétarisme et le veganisme.

Pour cela, elle propose à ses clients des plats gastronomiques et distille ses conseils sans pour autant juger les carnivores ni tenter de les convertir à ses causes. Ses discours sont nuancés et j’ai apprécié son état d’esprit.

Armand-Noël Chauvel est lui-même végétarien mais il ne tire pour autant pas à boulets rouges sur les mangeurs de viandes mais avec ce roman, nous propose de réfléchir à notre rapport à la viande mais de façon légère et drôle.

A l’inverse de Léa, Mathieu est un carnivore convaincu, ce n’est pas un mauvais bougre pour autant, comme la plupart d’entre nous, il est opposé à la souffrance animale et n’a jamais visité d’abattoirs et ignore réellement la façon dont sont exécutés les animaux. Il ne s’est jamais véritablement posé de questions, encore une fois comme la plupart d’entre nous.

Bien que l’auteur en profite pour nous alerter sur les dangers d’une alimentation trop carnée sur notre santé ou la planète en parsemant son récit de chiffres et de données qui font réfléchir, il n’est jamais donneur de leçon, n’essaie en aucun cas de nous convertir et accompagne ses propos de beaucoup d’humour.

Bien que Le vert et le rouge soit une comédie romantique sans trop de surprise, le fait d’avoir pris une végétarienne et un carnivore pour héros, se révèle une bonne idée. J’ai apprécié également que l’histoire se passe à quelques encablures de chez moi et que l’auteur souligne les problèmes écologiques bretons liés à l’industrie de la viande porcine.

Si vous êtes adeptes des com rom et que la question du veganisme vous interpelle, je ne peux que vous conseiller ce titre !

Un grand merci aux éditions City pour cette lecture.

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Amours, fantôme et espionnage : les aventures drôlissimes d’une parisienne intrépide.

Jolie rousse dynamique et joyeuse, Noëlle a décroché un boulot atypique mais qui la réjouit : infiltrer des entreprises pour comprendre l’origine de leurs problèmes. Sa vie professionnelle est donc au beau fixe, même si côté cœur c’est une autre histoire…

Son boss, Dorian, l’envoie sur une nouvelle mission qui promet plus que les frissons habituels : elle doit intégrer une agence immobilière de luxe. Budget fringues et accessoires illimité afin de passer pour la chasseuse d’appartement la plus glamour de tout Paris.

Sur place, la situation est bizarre, patron tyrannique, collègues à côté de la plaque, mises en avant de biens déjà cédés… Et en guise de période d’essai, le boss donne à Noëlle dix jours pour vendre un manoir prétendument hanté qui traîne dans les fichiers depuis deux ans !

Pour l’aider dans cette mission presque impossible, on lui adjoint les services de JC, le grouillot de l’agence… qui se révèle terriblement efficace et horriblement sexy. Ou serait-ce l’inverse ? A Noëlle de faire des miracles…

Roxane Dambre est une jeune romancière, primée à plusieurs reprises pour ses séries fantaisy. Un appart de rêve (amoureux compris) est le quatrième roman écrit par ses soins que je lis après Un karma (presque) parfait, Derrière les étoiles et Les échos de l’au-delà, et comme toujours quel sympathique moment de lecture !

L’autrice est vraiment à l’aise dans le registre de la comédie romantique et me régale à chaque fois par ses histoires drôles et piquantes, romantiques ce qu’il faut et avec des héroïnes très étonnantes et attachantes qu’on a plaisir à suivre de la première à la dernière page.

Vous le savez, c’est un genre que j’aime bien lire l’été et j’ai été totalement happée par ce récit au point de l’avoir dévoré tout cru. J’ai beaucoup aimé l’histoire menée tambour battant proposée par Roxane Dambre, mêlant romance et espionnage, mais aussi les personnages principaux et secondaires à la fois attachants et drôles que sont Noëlle, sa sœur Victoire, sa voisine Hortense Michel (une octogénaire particulièrement moderne) et J.C.

C’est un roman pétillant, dynamique, fluide, bourré d’humour et avec des dialogues ciselés. Noëlle est une jeune femme plus que motivée dans sa mission de sauvetage de cette agence immobilière de luxe et j’ai aimé la voir se démener des situations dans laquelle elle se retrouve, notamment ses visites au manoir hanté et ses soirées avec Victoire et Hortense.

On peut reprocher à Roxane Dambre son choix d’une fin trop convenue et d’avoir voulu cocher toutes les cases de la comédie romantique mais elle répond en cela aux lectrices qui attendent de ce genre de lecture de l’humour, de l’amour et un dénouement en forme de happy end.

Alors certes la lecture reste un peu prévisible mais Un appart de rêve (amoureux compris) est un roman anti-déprime qui m’a bien diverti et que je vous conseille sans réserve si le genre vous plait !

Un grand merci à Roxane Dambre pour sa charmante dédicace et aux éditions Calmann Levy pour cette lecture pétillante, j’ai adoré !

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Lu dans le cadre du challenge 1 pavé par mois  :

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Juillet 2017 : un an que « Brexit means Brexit » ! Ce qui n’empêche pas la rêveuse Marguerite Fiorel, 17 ans, jeune soprano française, de venir à Londres par l’Eurostar, pour chanter dans Les Noces de Figaro ! À ses côtés, son cher professeur, Pierre Kamenev. Leur chemin croise celui d’un flamboyant lord anglais, Cosmo Carraway, et de l’électrique Justine Dodgson, créatrice d’une start-up secrète, BREXIT ROMANCE. Son but ? Organiser des mariages blancs entre Français et Anglais… pour leur faire obtenir le passeport européen. Mais pas facile d’arranger ce genre d’alliances sans se faire des noeuds au cerveau et au coeur !

Juillet 2017. Marguerite Fiorel, une jeune soprano de 17 ans originaire de Grenoble, est dans un train pour Londres avec son professeur Pierre Kamenev. En face d’eux, Cannelle, une lyonnaise consultante pour Google, leur raconte qu’elle se rend dans la capitale anglaise pour y épouser Matt.

Leur mariage blanc permettra à Matt de contrer le Brexit en ayant un passeport français et permettra à Cannelle d’ouvrir un restaurant à Londres. Cette idée folle vient en fait de Justine Dogson, créatrice de Brexit romance, une start-up proposant aux jeunes européens de s’unir pour obtenir le passeport européen.

Alors qu’elle s’apprête à chanter dans Les noces de Figaro, Marguerite tombe sous le charme de Cosmo Carraway, fils du dirigeant du parti d’extrême droite anglais, ami de Marine Le Pen, qui cherche lui aussi à se caser grâce à Justine…

J’avais beaucoup aimé Les petites reines, lu il y a plus de deux ans maintenant et je me réjouissais de retrouver la plume de Clémentine Beauvais à l’occasion de son tout nouveau roman Brexit Romance. Paru à la rentrée, il a fait l’objet d’avis très enthousiastes sur la blogosphère et je m’apprêtais à passer un excellent moment avec Marguerite, Pierre, Justine et les autres.

Malheureusement pour moi, il n’en fut rien, et voici ma première grosse déception de l’année 2019. Cette lecture fut un véritable pensum tant je me suis ennuyée, au point que je l’ai terminé en diagonale afin d’en connaître le dénouement plutôt convenu je dois le dire !

Si j’ai trouvé le point de départ intéressant, les dialogues parfois savoureux et la plume de Clémentine Beauvais toujours aussi alerte, rien ne m’a hélas convaincu dans ce récit bien trop long à mon goût.

Je n’ai pas aimé l’intrigue que j’ai trouvé totalement décousue, délayée et tirée à l’extrême, les chapitres sont longs et il ne se passe rien ou presque. Beaucoup de longueurs, de critiques des hommes, des français tous racistes ou sexistes, une grossophobie certaine. Les personnages, Marguerite et Pierre mis à part, se révèlent inconsistants et superficiels, obsédés par leur nombril et leur petite personne, je ne les ai pas aimés.

Vous l’aurez compris, je n’ai pas du tout accroché à Brexit romance, un roman que je vais m’empresser d’oublier aussitôt ! Et vous, vous l’avez aimé ?

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Lu dans le cadre du challenge 1 pavé par mois  :

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Les habitants de la maison bleue partage un toit, mais aussi de nombreuses histoires ! Celle de Sarah réserve son lot de surprises et d’émotions…
A Londres, au cœur de Notting Hill, se dresse une belle maison bleue divisée en cinq appartements. Sarah, psychologue pour enfants, habite l’un d’entre eux. Au fil des années, la jeune trentenaire a sympathisé avec les autres propriétaires : une vieille dame un peu revêche, un jeune couple dynamique, une mère et sa fille très secrètes…
Mais depuis son divorce d’avec Léo, six mois plus tôt, Sarah ne profite plus comme avant de l’élégante maison victorienne et de son petit jardin. Et pour cause : son ancien mari, qui l’a quittée pour une autre, s’est installé deux étages plus bas, avec sa nouvelle compagne.
Pour Sarah, l’heure des choix a sonné. Doit-elle profiter de cette occasion pour essayer de reconquérir Léo, qui ne cesse de la troubler ? Ou, au contraire, quitter définitivement la maison bleue ? Tirer un trait sur le passé et prendre un nouveau départ ?

A Londres, au cœur de Notting Hill, se dresse une magnifique maison bleue divisée en cinq appartements : deux au rez-de-chaussée où vivent Mavis, une acariâtre ville dame, Lisa et sa fille Una. Au premier, Jane et Tom viennent d’emménager. Au second, les jeunes mariés Léo et Héléna. Et sous les toits : Sarah, psychologue pour enfants.

La jeune femme s’y est construit un véritable nid douillet mais le charme s’est rompu quand son mari l’a quittée pour rejoindre sa maîtresse un étage plus bas. Alors qu’elle est dans l’obligation de déménager afin de donner sa part à Léo, Sarah se lie d’amitié avec Mavis sa mystérieuse voisine du rez-de-chaussée ainsi qu’avec Tom et Jane, les nouveaux propriétaires du premier étage.

Sarah ignore à quel point l’arrivée de ce jeune couple va bouleverser ses projets et mettre en pleine lumière les secrets les mieux gardés de la maison bleue…

Voilà un feel-good book qui n’aura pas eu le temps de croupir dans ma PAL, aussitôt acheté et aussitôt lu, en un peu plus d’une journée malgré son épaisseur. J’ai profité du samedi pluvieux et venteux pour me plonger dans Les cœurs fragiles de la maison bleue qui m’a emmené dans l’un des quartiers les plus fameux de la capitale anglaise : Notting Hill.

Je m’attendais à une simple histoire un peu cul cul la praline, comme j’aime en lire de temps en temps, et j’ai été agréablement surprise car ce roman est plus profond qu’il n’y paraît au premier abord.

On suit Sarah, dévastée par la mort de Smith, sa meilleure amie, emportée par une tumeur au cerveau particulièrement foudroyante. Suite à ce drame, sa vie s’est un peu plus enfoncée puisque son mari l’a quitté pour emménager chez sa femme à l’étage du dessous !

Depuis, la jeune femme traîne une dépression qui l’empêche d’exercer son métier de psychologue pour enfants. Heureusement pour elle, l’arrivée de Jane et Tom va réveiller la maison bleue endormie et colorer d’espoir le quotidien de Sarah qui va aussi nouer une amitié pour le moins singulière avec Mavis, la voisine du rez-de-chaussée, particulièrement désagréable jusqu’alors.

Ces nouvelles amitiés vont permettre à Sarah de sortir peu à peu de sa dépression, de la remettre sur de bons rails afin qu’elle se reprenne en main et surtout qu’elle tourne enfin la page de son mariage raté pour s’ouvrir à de nouvelles amours alors que Léo la poursuit de ses assiduités afin d’en faire sa maîtresse.

J’ai beaucoup aimé suivre Sarah et l’ensemble des habitants de cette maison dans laquelle la vie se révèle bien agréable et où la solidarité et l’amitié ne sont pas de vains mots.

Au-delà du quotidien de Sarah, Juliet Ashton aborde d’autres thématiques comme la solitude, la question de la fin de vie dans la dignité et du droit à l’euthanasie, le drame des enfants de parents divorcés pris dans des querelles sans fin au point d’en perdre la parole, la difficulté de se reconstruire après un deuil ou une rupture, les relations parfois difficiles entre une mère et sa fille…

Vous l’aurez compris, une lecture agréable et réconfortante, à la fois drôle et émouvante, un très joli moment de lecture que je vous recommande !

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