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Posts Tagged ‘cristina caboni’

Cristina Caboni est apicultrice en Sardaigne. Depuis Le Parfum des sentiments (Presses de la Cité, 2016), ses romans, traduits dans une dizaine de langues, sont d’énormes succès en Italie et en Allemagne.

La maison aux miroirs, somptueuse villa de Positano, est le seul endroit où Milena se sent chez elle. Elle y a grandi avec son grand-père Michele et en connaît tous les recoins. Mais un jour, sa visite est troublée par une étrange découverte : un squelette retrouvé par des ouvriers dans le jardin de la propriété.

Michele, malade, semble particulièrement bouleversé. Au gré de ses délires surgit un nom : Eva, sa femme, disparue des années plus tôt, abandonnant mari et enfant et dont il est resté sans nouvelles depuis.

Milena va tenter de percer le mystère et plonger dans le temps et dans l’histoire, celle de l’âge d’or du cinéma italien, pour comprendre son passé et embrasser le présent. Et si la vérité se trouvait de l’autre côté du miroir ?

La maison aux miroirs, troisième lecture dans le cadre du #grandprixdeslecteurspocket, signe mes retrouvailles avec la romancière italienne Cristina Caboni que j’avais découverte avec Une vie entre les pages, son précédent roman.

C’est une histoire passionnante, bouleversante, qui m’a émue aux larmes, que nous propose Cristina Caboni et qui nous enchante par ses paysages colorés, la proximité de la mer et son atmosphère chaleureuse.

Un roman qui donne furieusement d’aller voir si le bleu du ciel de Positano est le plus beau du monde, humer ses citronniers, manger des pastas et des pizzas, c’est toute l’Italie qui est dans ce roman !

La plume de l’autrice est fluide et l’histoire rondement menée, au point que j’ai tourné les pages avec une certaine avidité pour venir à bout de ce récit en deux jours seulement.

L’enquête que mène Milena sur les traces d’Eva, sa nonna disparue et surtout l’histoire d’amour contrarié entre ses grands-parents, émouvante et tragique, nous prend et nous fait tellement bien sentir ces émotions de regret, de “et si seulement” qu’on remonterait le temps si on le pouvait, pour donner à leur amour une deuxième chance qu’ils méritent tant.

Le récit fait la part belle aux secrets de famille, aux non-dits et aux mensonges qui entourent la vie de Milena dans cette maison aux miroirs qui nous font passer de l’ombre à la lumière au fil de l’intrigue.

Les personnages, principaux et secondaires, sont attachants : Milena bien sûr que j’ai trouvé très touchante avec ce lien si particulier qui l’unit à son grand-père Michele et qui m’a beaucoup rappelé celui que j’entretenais avec le mien. Rosaria la gouvernante, Federico le chef des carabiniers, Gabriel et Eva, sans oublier Michele, inconsolable de la perte de sa fille et de la disparition de son épouse.

Si vous aimez les secrets de famille, l’Italie, le cinéma des années 50, je ne peux que vous conseiller cette lecture qui m’a emportée jusque sur la côte amalfitaine !

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Apicultrice en Sardaigne, Cristina Caboni partage son temps entre ses abeilles et l’écriture. Ses livres sont tous d’énormes succès en Italie et en Allemagne. Après Le Parfum des sentiments et Le Jardin des fleurs secrètes, Une vie entre les pages est son troisième roman publié aux Presses de la Cité.

Sofia Bauer, relieuse à ses heures perdues, vit à Rome. Elle est mariée depuis cinq ans avec Alberto pour qui elle a abandonné son travail, ses amis. Et depuis que son couple bat de l’aile, elle sent son existence lui glisser entre les doigts, voudrait bien mettre un terme à ce mariage dont elle ne veut plus mais Alberto ne l’entend pas de cette oreille.

Passionnée de livres anciens, elle entre un jour par hasard, dans une librairie et s’y voit offrir un vieil ouvrage d’un auteur qu’elle admire, Christian Fohr, contre la promesse de le remettre en état.

Alors qu’elle s’attelle à la restauration Du discours de la nature, Sofia tombe sur une lettre manuscrite, dissimulée entre les pages. Celle-ci est signée de la main de la relieuse originale du livre, une certaine Clarice von Harmel, ayant vécu à Vienne au début du XIXe siècle.

Une femme qui s’est battue pour son indépendance et sa liberté, les payant au prix fort. Elle y évoque un fascinant secret que Sofia n’aura alors de cesse de mettre au jour, aidée en cela par Tomaso Leoni, chasseur de livres rares et expert en graphologie.

Indice après indice, le couple mène une enquête rocambolesque à travers l’Europe et redonne une voix à Clarice, dont le courage et la détermination guideront Sofia sur le chemin de sa nouvelle vie…

Une vie entre les pages est le troisième roman de l’italienne Cristina Caboni et cette histoire, pleine de charme, a su me séduire aussi bien dans sa partie contemporaine qu’historique même si j’ai une préférence pour Clarice qui a su se battre pour mener une existence conforme à ses désirs malgré les écueils qu’elle va rencontrer alors que Sofia n’a pas été capable de le faire dans une société, certes toujours aussi masculine, mais dans laquelle la femme a heureusement voix au chapitre.

J’ai beaucoup aimé l’enquête que va décider de mener Sofia, sa volonté à percer les secrets de la vie de Clarice. Cristina Caboni offre un véritable jeu de pistes à son lecteur et je me suis moi aussi attelée à chercher la solution aux énigmes.

La plume de l’autrice est fluide et l’histoire rondement menée, au point que j’ai tourné les pages avec une certaine avidité pour venir à bout de ce récit en deux jours seulement.

Les personnages, principaux et secondaires, sont attachants. La galerie de personnages proposée par l’autrice est intéressante : des grands-parents au libraire, pour le récit contemporain, au voisin relieur de Clarice pour le récit historique, tous ont leur importance et j’ai apprécié cet aspect.

Ce que j’ai aussi beaucoup aimé, c’est le parallélisme indéniable entre les deux héroïnes à deux siècles près, leur amour inconditionnel pour les livres et le dénouement proposé par l’autrice qui a bien des ramifications.

Deux petits bémols toutefois : j’aurai aimé que Cristina Caboni nous montre Clarice en train de relier les livres car on ne la voit jamais à l’oeuvre et l’histoire d’amour entre Sofia et Tomaso bien trop prévisible, mais ceci mis à part, quel beau roman !

Je ne peux que vous recommander cette ode au pouvoir des livres, mais aussi au courage et à la force des femmes et à remercier les éditions Presses de la cité pour cette lecture qui m’a transportée et exaltée pendant près de 400 pages.

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