Tout à prouver et aucun droit à l’erreur : devenu directeur de la Special Branch, Thomas Pitt est seul aux commandes. Lorsqu’il reçoit des informations à propos d’un projet d’attentat visant un Habsbourg sur le sol britannique, Pitt doit redoubler de vigilance. Sa carrière et la paix de l’empire ne tiennent plus qu’à un fil et aux souvenirs d’une aventurière italienne…
En cette année 1896, Thomas Pitt est désormais le capitaine Pitt, directeur de la Special Branch après le renvoi de Victor Narraway, suite à ses déboires irlandais. Il doit plus que jamais faire ses preuves auprès des politiques qui ne le jugent pas à la hauteur de sa tâche.
Charlotte, de son côté, a retrouvé la bonne société anglaise qui était la sienne, avant son mariage avec Thomas, jugé à l’époque comme une mésalliance. Fini le temps où Charlotte devait récurer sa maison elle-même ou emprunter des robes à sa sœur Emily et à sa grand-tante Lady Vespasia Cumming-Gould, ce que je déplore un peu je l’avoue et la petite Gracie me manque beaucoup.
Anne Perry nous plonge dans ce nouvel opus dans la poudrière des Balkans et on comprend mieux grâce à elle pourquoi la première guerre mondiale couve déjà dès cette fin du 19è siècle. Pitt, aidé par Stocker, le seul homme en qui il peut avoir confiance, va devoir déjouer un attentat visant le duc Alois d’Autriche.
Après l’excellent Buckingham Palace Gardens et le décevant Lisson Grove, place au 27è tome de la série consacrée à mon couple d’enquêteurs victoriens préférés, Thomas et Charlotte Pitt !
Ce nouvel opus est l’occasion pour notre Thomas Pitt de prendre ses nouvelles fonctions et de se frotter encore davantage au monde politique, à l’espionnage et à se familiariser avec les enjeux des alliances entre tous les pays d’Europe.
Comme vous le savez les intrigues politiques ne sont pas ma tasse de thé, aussi, pour la première fois depuis plus de deux ans que nos LC existent, je suis comme le lapin d’Alice, terriblement en retard pour vous livrer mes impressions.
Le dernier opus lu m’avait déçue et j’ai eu du mal à me mettre dans celui-ci. Je trouve que le charme qui faisait la série à mes yeux, s’est un peu évaporé, on s’éloigne de plus en plus des intrigues policières classiques, ce qui ne me plait pas même si j’ai à chaque fois plaisir à retrouver les Pitt.
L’ambiance même a beaucoup changé, j’adorais lorsque le duo Charlotte et Emilie ou Charlotte et Gracie jouaient les détectives adjoints. La paire Pitt / Tellman fonctionnait aussi très bien et je ne comprends pas pourquoi Anne Perry a donné cette impulsion politique à cette série que j’adore.
Lady Vespasia et Victor Narraway jouent désormais à parts égales avec les Pitt et prennent de plus en plus d’importance, ce qui est à mon sens le seul bon point. La plume d’Anne Perry est toujours aussi efficace mais je me suis une nouvelle fois bien ennuyée à la lecture de Dorchester Terrace. Pour moi, l’intrigue tire en longueur et le volume, le plus épais de la série, est bien trop long à mon goût !
J’espère que le tome 28 Bryanston Mews me plaira davantage !
Lu dans le cadre d’une lecture commune avec Claire, Fanny, Belette et Céline et du challenge Anne Perry :