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Jenny Colgan, née en Écosse, est une romancière britannique qui a écrit de nombreuses comédies romantiques. Elle est surtout connue en France pour sa trilogie La Petite Boulangerie du bout du monde (Prisma) et pour Le Cupcake Café. Une Saison au bord de l’eau est le premier volet d’une nouvelle série.

Sur la charmante île écossaise de Mure, un nouveau défi attend les MacKenzie : Fintan doit ouvrir pour Noël l’hôtel légué par son mari, ce qui ne s’avère pas facile quand le chagrin est encore si présent. Flora tente d’épauler son frère tout en jonglant entre son propre café et son bébé.

À eux de recruter la meilleure équipe pour que l’ouverture de l’établissement soit un succès ! Chacun doit faire ses preuves dans l’effervescence des fêtes et sous la neige. Mais c’est sans compter sur quelques petits secrets qui vont faire trembler l’île…

Avec L’hôtel du bord de l’eau sous la neige, Jenny Colgan nous propose un roman de Noël qui renoue avec les personnages de la saga « Au bord de l’eau », pour conclure la tétralogie avec sourire, émotion et tendresse.

Vous le savez, j’aime beaucoup retrouver cette autrice deux fois l’an, en août pour mes vacances et en décembre pour ses histoires de Noël et je dois dire que la magie Jenny Colgan a encore opéré sur moi et que je me suis délectée de ce récit.

J’ai retrouvé dans ce roman tout ce qui fait le sel de ses récits : une île sur laquelle on a envie de débarquer, des habitants attachants dont on aurait envie de se faire des amis, des love stories et de la gourmandise !

Une mécanique connue, sans grande surprise, mais ça marche : on plonge dans ce livre et on n’a qu’une hâte : découvrir tout ce qui attend nos protagonistes.

Cette série se révèle est toute aussi savoureuse que les autres et le petit plus de cette saga, c’est de suivre les héros bien sûr mais aussi toute une myriade d’habitants et c’était bien chouette de conclure leurs histoires.

Comme toujours, l’autrice aborde avec tact des sujets plus graves comme le deuil, l’homosexualité, les relations familiales, la maternité, l’écologie, la question des migrants…

Une histoire fraîche, romantique que j’ai dévoré une tasse de thé à la main et qui plaira aux lecteurs.rices de Jenny Colgan dont je fais partie.

Elle ne sort certes pas des sentiers battus si on la compare à ses précédents romans mais j’aime me plonger dans ses récits doudous pleins de charme et réconfortants, je suis toujours sûre de passer un très chouette moment de lecture.

Et vous, vous aimez Jenny Colgan ?

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Dana Jae Schwartz est une journaliste, scénariste et auteure américaine. Elle était auparavant correspondante à Entertainment Weekly ; elle est également l’auteur de quatre livres. Elle écrit et anime également Noble Blood, un podcast hebdomadaire historique pour iHeartMedia sur le côté obscur de la monarchie. 

Édimbourg, 1817. Hazel est une jeune aristocrate à l’avenir tout tracé. Promise à un cousin, son rôle est de se préparer à devenir une épouse dévouée et soumise. Pourtant, Hazel rejette cette fatalité. Passionnée de médecine et aspirante chirurgienne, elle décide de braver les interdits liés à son sexe et à sa classe sociale pour suivre en secret des cours d’anatomie.

C’est alors qu’elle fait la rencontre de Jack, un voleur de cadavres travaillant pour le compte de l’université où elle étudie. À ses côtés, elle se sent plus libre et audacieuse que jamais. Et quand elle découvre que certains grands chirurgiens et membres de l’aristocratie réalisent d’étranges expériences sur les cadavres, elle décide de mener l’enquête…

A la fois romance historique et polar, Anatomy est le premier tome de la saga Love story signée Dana Schwartz et se révèle particulièrement passionnant lorsque l’on s’intéresse aux destins de femmes !

J’ai beaucoup aimé cette histoire, son univers si particulier où le morbide est beau et où la mort côtoie la vie en permanence. Hazel est une jeune femme peu banale qui n’entend pas mener la vie qu’on souhaite pour elle, à savoir un beau mariage et des enfants.

Son rêve : devenir chirurgienne à une époque où ce métier ne se conjugue pas au féminin, autant dire que le quotidien d’Hazel n’est pas un long fleuve tranquille. Pour mener à bien ses études, il lui faut des corps et le seul moyen d’en avoir à sa disposition c’est de les déterrer clandestinement.

C’est ainsi qu’elle fait la connaissance de Jack dont c’est l’occupation principale et ils vont tomber amoureux. La romance est loin d’être au premier plan et c’est ça qui m’a séduite. L’autrice nous propose un très bon roman historique, bien écrit et documenté qui fait la part belle à l’émancipation d’Hazel.

L’ambiance gothique et sombre qui plane sur la ville d’Edimbourg, en proie à une terrible épidémie est bien retranscrite, ce qui en fait un formidable roman d’automne à savourer avec une bonne tasse de thé et en regardant la pluie tomber. Si Dana Schwartz aborde la chirurgie, les opérations et les dissections, elle ne nous abreuve pour autant pas de détails anatomiques sanglants.

L’autrice met vraiment l’accent sur le combat d’une femme pour se faire reconnaître dans un métier réservé aux hommes à ce moment-là, qui parfois ne montrent que peu d’intérêt pour la pratique. J’ai été touchée par Hazel, sa volonté, son courage, son combat et par son histoire d’amour avec Jack.

Je n’avais pas vu venir le twist final qui est vraiment surprenant, je serai donc au rendez-vous du tome 2 lorsqu’il paraitra en France, l’année prochaine si tout va bien.

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Diplômée d’écologie et de biologie marine, Diana Gabaldon a enseigné pendant douze ans à l’université d’Arizona avant de se consacrer à la création romanesque. Elle connait un immense succès avec la saga Outlander, qui compte plus de vingt millions de lecteurs dans le monde et fait l’objet d’une série télévisée dont le premier épisode fut diffusé le 9 août 2014.

1945. Claire passe ses vacances en Écosse, où elle s’efforce d’oublier la Seconde Guerre mondiale auprès de son mari, tout juste rentré du front. Au cours d’une balade, la jeune femme est attirée par un mégalithe, auquel la population locale voue un culte étrange.

Claire aura tôt fait d’en découvrir la raison : en s’approchant de la pierre, elle se volatilise pour atterrir au beau milieu d’un champ de bataille. Sous le choc, elle pense être sur le tournage d’un film en costume mais que nenni !

Le menhir l’a menée tout droit en l’an de grâce 1743, au coeur de la lutte opposant Highlanders et Anglais. Happée par ce monde inconnu et une nouvelle vie palpitante, saura-t-elle revenir à son existence d’autrefois ?

La rencontre avec Jamie Fraser va bouleverser sa vie et tout remettre en question…

Le chardon et le tartan est le premier tome de la saga célèbre dans le monde entier et adaptée en série tv à succès Outlander. Jusqu’à ce que je tombe sur ce volume chez Easy cash, je n’avais jamais ressenti le besoin de voir la série ou lire cette saga, rebutée par l’épaisseur et le nombre de volumes.

Mais ce jour-là, et je ne saurai pas vous dire pourquoi, je n’ai pas voulu laisser le livre sur son étagère et je l’ai embarqué avec moi. Ma copinaute Belette l’ayant depuis fort longtemps dans sa pal, nous l’avons ajouté à nos lectures communes mensuelles et on ressort chacune mitigée sur cette lecture, allez voir son avis ici.

Diana Gabaldon nous propose donc ici une saga fleuve historique doublée d’une histoire d’amour entre Claire, qui vient du XXè siècle et Jamie, un écossais du clan MacKenzie. L’Ecosse est un pays que je trouve très beau et j’adore le XVIIIè siècle, deux bonnes raisons pour moi d’attaquer cette saga.

Il ne fait aucun doute que l’autrice a fait un gros travail de documentation et de préparation, franchement on s’y croirait tant ça fourmille de détails en veux-tu en voilà ! Trop pour moi car ce qui est un point positif peut devenir négatif lorsque ça vire à la leçon d’histoire et que ça alourdit inutilement le récit.

L’Ecosse traverse alors une période troublée. Les Highlanders fomentent un nouveau soulèvement contre l’occupant anglais et préparent la venue de Bonnie Prince Charlie, le prétendant au trône. Plongés dans un monde de violences et d’intrigues politiques qui la dépassent, Claire et Jamie vont vivre de grandes aventures et périls, trouver l’amour et la passion. 

Ces deux personnages sont attachants même si pour moi leur relation va bien trop vite. Je trouve que Claire oublie bien vite son mari Franck alors qu’elle semblait heureuse de le retrouver après six longues années de guerre et avec lequel, elle projetait d’avoir un enfant.

Elle est belle, il est beau et Claire succombe très vite à Jamie et après, ils ne pensent plus franchement qu’à copuler partout et en toute occasion. Cela ne me pose pas de problème mais je trouve que ces scènes d’amour sonnent un peu faux et tombent souvent dans la violence. Quant aux scènes de viols qui fourmillent eux aussi de détails et parfois proches de l’insoutenable, je m’en serai bien passée.

L’époque est violente et là aussi, Diana Gabaldon en rajoute une couche à chaque occasion : on ne compte plus les scènes de torture de ce pauvre Jamie dont le corps tout entier a semble-t-il connu au moins une fois le fouet, l’épée et j’en passe et des meilleures, je n’aurai pas aimé être à sa place !

Ajoutez à cela des longueurs qui n’en finissent plus, tant que j’ai parfois sauté des pages entières qui n’apportaient vraiment rien au récit à mes yeux, vous comprendrez pourquoi je ressors mitigée de cette lecture.

J’ai aimé le récit de fond mais pas les longueurs, les détails inutiles, la violence trop présente. Du coup, je ne sais vraiment pas si je continuerai cette saga car je crains que tout ce qui m’a déplu dans ce premier volume se répète dans tous les autres.

Aussi, si vous avez déjà lu Outlander, n’hésitez pas à me dire si je dois redonner sa chance à Diana Gabaldon ou si je ferai mieux d’en rester là.

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