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Un squelette d’enfant décapité est retrouvé sous la porte d’une vieille bâtisse victorienne à Norwich. S’agit-il d’un sacrifice datant de la période romaine ou de la dépouille d’un petit pensionnaire échappé de l’orphelinat qui occupait les lieux dans les années 1970 ? Experte en datation, l’archéologue Ruth Galloway rejoint l’équipe de l’inspecteur Harry Nelson, partenaire d’investigation – et parfois plus dans l’intimité. Tandis que Ruth remonte la piste du drame et croise le chemin de prêtres retraités, magnats de l’immobilier et druides chevelus, quelqu’un semble décidé à littéralement la faire mourir de peur… 

Une macabre découverte a lieu un beau matin de printemps dans le Norfolk. Un squelette d’enfant décapité a été mis au jour sur le site d’un ancien orphelinat et futur emplacement d’une résidence de luxe construite par Edward Spens.

L’inspecteur Harry Nelson fait une nouvelle fois appel à Ruth Galloway, une professeure d’archéologie, spécialiste des ossements et plus spécialement de l’âge de fer.

Le site sur lequel le squelette a été découvert a des fondations qui remontent à l’époque romaine, l’enfant, au vu de la taille du squelette ça ne fait pas de doute, pourrait avoir été sacrifié au dieu Janus, dieu des portes et des ouvertures.

En attendant les résultats de l’autopsie et de la datation au carbone 14, Nelson fait son enquête auprès du personnel de l’orphelinat fermé depuis près de trois décennies. Le père Patrick Hennessy lui apprend que de ses pensionnaires se sont enfuis à la fin des années 60, le squelette retrouvé pourrait-il être l’un d’entre eux ?

Après Les disparitions du Marais, voici le retour du docteur Galloway, l’universitaire la plus solitaire du venteux Norfolk, intello nourrie aux chips, et surtout célibataire attendant un heureux événement de l’inspecteur Nelson.

Elly Griffiths a eu la bonne idée de mettre une nouvelle fois en scène son duo d’enquêteurs atypique et attachant : un policier et une archéologue, réunis pour résoudre l’énigme de disparitions d’enfants, le tout sur un site datant de l’empire romain !

J’avais beaucoup aimé le premier opus de la saga Ruth Galloway et j’ai à nouveau apprécié cette enquête mêlant intrigue policière et archéologie.  Elly Griffiths nous donne à lire une intrigue certes classique mais bien menée même si j’ai deviné la fin avant qu’elle n’arrive mais ce qui me plait vraiment dans cette série, c’est son atmosphère et bien entendu ses deux personnages principaux.

Le duo marche formidablement bien et se complète à merveille la solitaire Ruth et le bougon Harry, bientôt parents d’un enfant, le tout dans le plus grand secret car l’inspecteur est marié et que l’archéologue est allergique à la vie à deux, forment une paire attachante, que j’ai grand plaisir à suivre dans le dénouement de leurs enquêtes.

Bien que le suspens n’est pour moi pas mené jusqu’au bout, qui ne veut pas dire qu’il ne le sera pas pour vous, j’ai trouvé dans l’ensemble ce thriller mêlant archéologie et enquête policière très réussi.

L’archéologie est aussi très présente dans le roman mais dosée juste ce qu’il faut et j’ai aimé découvrir les pratiques funéraires de l’empire romain et certains dieux qui m’étaient jusque là inconnus.

Une enquête classique mais efficace et un roman à lire si vous aimez les ambiances de ce genre, spécialement en automne / hiver, histoire d’être totalement en symbiose avec l’atmosphère créée par Elly Griffiths.

Un grand merci à Anne et aux éditions Presses de la cité pour cette lecture très prenante !

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Quand un squelette est découvert dans les marais, l’inspecteur Harry Nelson pense avoir enfin retrouvé le corps de Lucy, une fillette disparue dix ans plus tôt. Mais Ruth Galloway, professeur d’archéologie, est catégorique : les ossements datent de l’âge du fer. La disparition d’un autre enfant et d’étranges lettres anonymes épaississent le mystère. Ruth, brillante et solitaire, se mêle à l’enquête quitte à s’approcher au plus près du danger !

Une macabre découverte a lieu un bon matin dans le Norfolk. Un squelette d’enfant a été mis au jour sur la route du Saltmarsh, dans la zone du Henge. L’inspecteur Harry Nelson espère avoir retrouvé Lucy Downey, une fillette disparue une décennie plus tôt et dont la recherche l’obsède mais les ossements ont l’air anciens.

Il fait donc appel à Ruth Galloway, un professeur d’archéologie ayant mené des fouilles sur ce site du néolithique afin qu’elle date le squelette qui s’avère être celui d’une jeune fille morte à l’âge de fer, sans doute attachée et abandonnée là bien vivante dans le marais, victime sacrifiée par sa tribu à quelques dieux.

La participation de Ruth à l’enquête doit prendre fin avec l’identification du squelette mais c’est alors que survient la disparition d’une fillette de quatre ans, enlevée devant chez elle et que l’archéologue reçoit une lettre d’avertissement.

Ruth, personne solitaire et plutôt sauvage est embarquée presque malgré elle dans la recherche du tueur, aux côtés de Nelson…

Elly Griffiths a eu la bonne idée de mettre en scène un duo d’enquêteurs atypique : un policier et une archéologue, réunis pour résoudre l’énigme de disparitions d’enfants, le tout sur un site sacré de l’âge de fer !

Pour tout vous dire, être archéologue m’aurait bien plu, je trouve cette profession totalement fascinante, la faute sans doute à Indiana Jones et à Harrisson Ford et à mon intérêt pour l’Egypte des pharaons. J’étais donc emballée à l’idée de découvrir cette nouvelle série et je ne suis pas déçue, bien au contraire.

Dans ce premier opus de la saga Ruth Galloway, on suit donc des héros bien attachants dans leurs investigations. Ici pas de flic alcoolique et dépressif ni d’héroïne bombasse, ça fait du bien. Elly Griffiths nous propose des personnages normaux, avec leurs failles, leurs qualités et leurs défauts et j’ai beaucoup aimé les suivre tout au long du récit.

L’auteure nous donne à lire une intrigue certes classique mais bien menée même si j’ai deviné la fin avant qu’elle n’arrive mais ce qui m’a vraiment plu c’est l’atmosphère brumeuse du marais limite gothique – sauf que la maison est remplacée ici par le marais, véritable personnage à part entière – et la solitude de l’héroïne dans ce coin perdu du Norfolk, contribuent à faire monter l’angoisse crescendo.

Bien que le suspens n’est pour moi pas mené jusqu’au bout, ce qui ne veut pas dire qu’il ne le sera pas pour vous, j’ai trouvé dans l’ensemble ce thriller mêlant archéologie et enquête policière très réussi.

L’archéologie est aussi très présente dans le roman mais dosée juste ce qu’il faut et j’ai aimé découvrir les pratiques funéraires de l’âge de fer et la manière de vivre de nos si lointains ancêtres.

Une enquête classique mais efficace et un roman à lire si vous aimez les thrillers de ce genre, spécialement en automne / hiver, histoire d’être totalement en symbiose avec l’atmosphère créée par Elly Griffiths.

Un grand merci à Anne et aux éditions Presses de la cité pour cette lecture très prenante !

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