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Posts Tagged ‘frédéric Lenormand’

Frédéric Lenormand saupoudre depuis toujours ses intrigues historiques d’un humour savoureux. Auteur des Nouvelles Enquêtes du juge Ti, il a notamment reçu le prix Arsène Lupin et le prix Historia du roman policier historique pour sa série Voltaire mène l’enquête.

À Versailles, les guerres de succession sont à la mode ! Quand un riche vieillard disparaît mystérieusement dans un incendie, ses héritiers jubilent. Pourtant, impossible de mettre la main sur son trésor !

Le seul à pouvoir les aider est un chat majestueux et hautain qui vivait avec la victime. Hors de question qu’il finisse entre de mauvaises mains !

Marie-Antoinette charge de sa protection sa modiste et son coiffeur – un duo d’enquêteurs amateurs, aux egos surdimensionnés, qui se chamaillent comme de vieux amants.

Mais Rose et Léonard se retrouvent confrontés à une galerie de suspects hauts en couleur – sans parler du chat, qui a son petit caractère…

Vous le savez si vous me suivez régulièrement, j’adore les comédies policières de Frédéric Lenormand, grand spécialiste des enquêtes en carrosses, en perruques poudrées et en robes à panier !

Je ne pouvais donc tout simplement pas résister à l’envie de découvrir Crime et chat qui ment, le huitième volume de la série Au service de Marie-Antoinette tant j’avais apprécié les précédents.

Et ce nouveau volet ne fait pas exception à la règle, j’ai beaucoup apprécié cette enquête truculente, délicieuse et menée tambour battant, un petit bijou d’humour et d’intelligence avec pour toile de fond une guerre d’héritage.

On y côtoie en sus la princesse de Lamballe, qui offre un bracelet de diamants au pauvre hère qui a sauvé son chat d’une mort certaine, la reine et le roi, of course ! Comme toujours, l’intrigue est bien emmêlée et comme toujours, je me suis faite berner !

Pour imaginer ses personnages, l’auteur a pioché dans l’entourage même de Marie-Antoinette, et en premier lieu sa modiste et son coiffeur qui ont réellement existé. Pour la reine, ils ont rivalisé d’imagination et sont restés dans l’histoire de la coiffure et de la mode pour des tenues et des perruques extravagantes et coûteuses !

Leur duo est ici explosif car nos enquêteurs se détestent cordialement et vont sans cesse vouloir se mettre des bâtons dans les roues afin de se damer le pion : Rose est une maniaque de l’organisation, Léonard, un noceur. Rose paye ses dettes, Léonard est d’une ladrerie rare. Rose est courageuse, Léonard pleutre. Et j’en passe et des meilleurs.

Ils s’insultent copieusement, se raillent, gaussent de leurs bévues respectives mais ils savent aussi faire front commun pour mener à bien leur mission et retrouver l’assassin des Baskerville, qui tombent l’un après l’autre, comme des mouches.

Le duo est attachant et on a plaisir à les suivre dans les rues de Paris comme dans le sillage de la reine à Versailles. L’auteur a bien travaillé la psychologie de ses personnages et certains passages sont vraiment drôles.

L’intrigue policière est bien menée, les suspects et les fausses pistes sont légion, les clins d’œil à l’Histoire de France, les saillies et les traits d’humour font mouche, les titres des chapitres en sont un bon exemple.

La toile historique est aussi très bien respectée, Frédéric Lenormand connaît très bien le règne de Louis XVI et sous sa plume, on suit les coulisses de la diplomatie, les services secrets, la politique de cette époque et la vie à Versailles.

Comme toujours avec Frédéric Lenormand, cette comédie policière est enlevée, drôle et érudite : une vraie réussite ! Je suis à jour dans cette série et j’attends le prochain tome pour retrouver Rose et Léonard dans une nouvelle aventure. Et si vous ne connaissez pas encore cette série, qu’attendez-vous ??

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Frédéric Lenormand saupoudre depuis toujours ses intrigues historiques d’un humour savoureux. Auteur des Nouvelles Enquêtes du juge Ti, il a notamment reçu le prix Arsène Lupin et le prix Historia du roman policier historique pour sa série Voltaire mène l’enquête.

Ciel ! La reine Marie-Antoinette a attrapé la rougeole. Les médecins royaux, dument rémunérés, exigent un confinement obligatoire pour sa Majesté !

L’aubaine pour la reine qui peut fuir son cher mari et la cour pour un charmant séjour à Trianon avec la bénédiction du corps médical.

Pourtant, plus que jamais, elle doit veiller aux intérêts du royaume car un traité entre la France et ses alliés sur la guerre des insurgés américains a disparu et son porteur, assassiné.

Le principal suspect, Mister Bancroft, est aussi un ami de Léonard et pour le coiffeur, pas question que celui-ci finisse sur une potence.

Rose et Léonard décident d’enquêter et surtout de retrouver le fameux document dépend le sort de la guerre d’indépendance américaine. Rien de moins ! Yes, they can !

Vous le savez si vous me suivez régulièrement, j’adore les comédies policières de Frédéric Lenormand, grand spécialiste des enquêtes en carrosses, en perruques poudrées et en robes à panier !

Je ne pouvais donc tout simplement pas résister à l’envie de découvrir La reine se confine tant j’avais apprécié les précédents opus d’Au service de Marie-Antoinette : L’enquête du BarryPas de répit pour la reine, La mariée était en Rose Bertin et La femme au pistolet d’or.

Et ce nouveau volet ne fait pas exception à la règle, j’ai adoré cette enquête truculente, délicieuse et menée tambour battant, un petit bijou d’humour et d’intelligence avec pour toile de fond cette guerre d’indépendance américaine qui a coûté bien cher à la couronne.

Pour imaginer ses personnages, l’auteur a pioché dans l’entourage même de Marie-Antoinette, et en premier lieu sa modiste et son coiffeur qui ont réellement existé. Pour la reine, ils ont rivalisé d’imagination et sont restés dans l’histoire de la coiffure et de la mode pour des tenues et des perruques extravagantes et coûteuses !

Leur duo est ici explosif car nos enquêteurs se détestent cordialement et vont sans cesse vouloir se mettre des bâtons dans les roues afin de se damer le pion : Rose est une maniaque de l’organisation, Léonard, un noceur. Rose paye ses dettes, Léonard est d’une ladrerie rare. Rose est courageuse, Léonard peureux. Et j’en passe et des meilleurs.

Ils s’insultent copieusement, se raillent, gaussent de leurs bévues respectives mais ils vont devoir s’entendre pour mener à bien leur mission et retrouver la femme au pouf orné d’un aigle, seule capable d’innocenter Mr Bancroft.

Le duo est attachant et on a plaisir à les suivre dans les rues de Paris comme dans le sillage de la reine à Versailles. L’auteur a bien travaillé la psychologie de ses personnages et certains passages sont vraiment drôles.

L’intrigue policière est bien menée, les suspects et les fausses pistes sont légion, les clins d’œil à l’Histoire de France, les saillies et les traits d’humour font mouche, les titres des chapitres en sont un bon exemple.

La toile historique est aussi très bien respectée, Frédéric Lenormand connaît très bien le règne de Louis XVI et sous sa plume, on suit les coulisses de la diplomatie, les services secrets, la politique de cette époque et la vie à Versailles.

Comme toujours avec Frédéric Lenormand, cette comédie policière est enlevée, drôle et érudite : une vraie réussite ! J’espère qu’un autre tome arrivera vite car j’ai très envie de retrouver Rose et Léonard dans une nouvelle aventure. Et si vous ne connaissez pas encore cette série, qu’attendez-vous ??

Un grand merci aux éditions La Martinière et à Babelio pour cette lecture.

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Frédéric Lenormand saupoudre depuis toujours ses intrigues historiques d’un humour savoureux. Auteur des Nouvelles Enquêtes du juge Ti, il a notamment reçu le prix Arsène Lupin et le prix Historia du roman policier historique pour sa série Voltaire mène l’enquête.

Depuis la disparition de son mari, Mme Cottin de Melville se sent menacée : on en veut à sa fortune… et à son pistolet d’or ! La fermière générale s’est fait des ennemis parmi ses collègues alléchés par les revenus des postes qui tombent dans son escarcelle.

Quand elle ne donne pas de bals, Marie-Antoinette commande dans le plus grand secret des enquêtes policières. Mais le devoir la rappelle à l’ordre : il lui faut donner un héritier au royaume de France.

Elle envoie alors au secours de la fermière générale ses fidèles serviteurs de l’ombre : sa modiste Rose Bertin, son coiffeur Léonard…et Axel de Fersen, son amant suédois, beau comme un dieu grec qui ne laissera pas Rose indifférente au grand dam de Léonard qui ne comprend vraiment pas pourquoi l’homme venu du froid plait autant à la gent féminine !

On leur prédit un grand danger. Mais peut-on se fier à un vieux fou qui lit l’avenir dans la poudre de menthe ? Peu importe que Rose et Léonard ne se supportent pas, ils doivent une fois de plus faire contre mauvaise fortune bon cœur pour mettre la main sur celui ou celle qui en veut à Mme Cottin de Melville et démasquer un mystérieux fantôme…

Vous le savez si vous me suivez régulièrement, j’adore les comédies policières de Frédéric Lenormand, grand spécialiste des enquêtes en carrosses, en perruques poudrées et en robes à panier !

Je ne pouvais donc tout simplement pas résister à l’envie de découvrir La femme au pistolet d’or que j’avais trouvé au pied de mon sapin, tant j’avais apprécié les précédents opus d’Au service de Marie-Antoinette : L’enquête du Barry, Pas de répit pour la reine et La mariée était en Rose Bertin.

Et ce nouveau volet ne fait pas exception à la règle, j’ai adoré cette enquête truculente, délicieuse et menée tambour battant, un petit bijou d’humour et d’intelligence.

Pour imaginer ses personnages, l’auteur a pioché dans l’entourage même de Marie-Antoinette, et en premier lieu sa modiste et son coiffeur qui ont réellement existé. Pour la reine, ils ont rivalisé d’imagination et sont restés dans l’histoire de la coiffure et de la mode pour des tenues et des perruques extravagantes et coûteuses !

Leur duo est ici explosif car nos enquêteurs se détestent cordialement et vont sans cesse vouloir se mettre des bâtons dans les roues afin de se damer le pion : Rose est une maniaque de l’organisation, Léonard, un noceur. Rose paye ses dettes, Léonard est d’une ladrerie rare. Rose est courageuse, Léonard peureux. Et j’en passe et des meilleurs.

Ils s’insultent copieusement, se raillent, gaussent de leurs bévues respectives mais ils vont devoir s’entendre pour mener à bien leur mission et retrouver la femme au pistolet d’or.

Le duo est attachant et on a plaisir à les suivre dans les rues et les tavernes de Paris comme dans le sillage de la reine à Versailles. L’auteur a bien travaillé la psychologie de ses personnages et certains passages sont vraiment drôles.

Ils sont bien accompagnés dans leur nouvelle et périlleuse aventure par un acolyte de choc, un suédois bati comme une armoire Ikea, devant lesquels toutes les femmes se pâment, la reine et Rose les premières : Axel de Fersen.

L’intrigue policière est bien menée, les suspects et les fausses pistes sont légion, les clins d’œil à l’Histoire de France, les saillies et les traits d’humour font mouche, les titres des chapitres en sont un bon exemple.

La toile historique est aussi très bien respectée, Frédéric Lenormand connaît très bien le règne de Louis XVI et sous sa plume, on suit les coulisses de la diplomatie, les services secrets, la politique de cette époque et la vie à Versailles.

Comme toujours avec Frédéric Lenormand, cette comédie policière est enlevée, drôle et érudite : une vraie réussite ! J’espère qu’un autre tome arrivera vite car j’ai très envie de retrouver Rose et Léonard dans une nouvelle aventure. Et si vous ne connaissez pas encore cette série, qu’attendez-vous ??

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Lu dans le cadre du Mois anglais

Frédéric Lenormand est spécialiste du polar historique avec carrosses et robes à panier.
Quand il ajoute une pointe d’ironie philosophique, cela donne la série « Voltaire mène l’enquête ». Quand il s’intéresse aux palanquins et au thé vert, cela donne les Nouvelles Enquêtes du juge Ti.

Il a reçu le Prix Arsène Lupin du roman policier, le Prix de Montmorillon du roman historique et le Prix Historia du polar historique.

1726. Voltaire a traversé la Manche après un nouveau séjour à la Bastille à cause d’une fâcheuse histoire de coups de bâton assénés sur sa perruque à bouclettes.

Miracle ! Il découvre à Londres une société idéale fondée sur le droit, sur le respect des concitoyens et des libertés publiques !

Hélas, comme aucun bonheur parfait ne saurait durer longtemps, les cadavres ne tardent pas à tomber autour de ses dentelles. Contraint à remonter ses finances, il accepte une place de conseiller auprès d’un policier britannique.

Le voilà en visite dans tous les endroits louches de la capitale, dans les ruelles mal famées, dans les coffee-houses, dans les clubs les plus sélects, dans les manoirs des duchesses, dans les théâtres où Macbeth succède à Hamlet, plus déterminé que jamais à faire la lumière sur les turpitudes de son siècle, qu’elles soient saupoudrées d’arsenic ou nappées de sauce à la menthe.

Avec Meurtre à l’anglaise, Frédéric Lenormand poursuit les aventures policières de son célèbre détective en perruque poudrée, digne prédécesseur d’Hercule Poirot. Un vrai plaisir que de retrouver cette série dont j’ai déjà lus les cinq premiers opus : La baronne meurt à cinq heures, Meurtre dans le boudoir, Le diable s’habille en Voltaire, Crimes et condiments et docteur Voltaire et mister Hyde.

Vous le savez si vous me suivez régulièrement, j’adore les comédies policières de Frédéric Lenormand, grand spécialiste des enquêtes en carrosses, en perruques poudrées et en robes à panier !

Si je préfère la série Au service secret de Marie-Antoine, j’aime beaucoup aussi celle consacrée à Voltaire, qui ne brille certes pas par la complexité de ses intrigues policières mais pour moi l’important est ailleurs elle me permet de replonger dans la période historique que je préfère, le 18è siècle, de cheminer avec Voltaire, l’une des figures phares de cette époque, que Frédéric Lenormand nous montre comme un farfadet sautillant, croulant sous le ridicule.

Vous le savez déjà si vous me lisez régulièrement, cette série est pour moi une récréation, un petit bonbon que je déguste à chaque fois de la première à la dernière ligne.

Dans cette novella, on savoure l’humour so british, les jeux de mots, les références littéraires, historiques et philosophiques qui parsèment comme toujours un récit virevoltant.

Frédéric Lenormand connaît bien son Voltaire et s’appuie sur le réel exil du philosophe en Angleterre pour bâtir son intrigue où l’on voit les différences de mœurs entre la France de Louis XV et l’Angleterre de George Ier.

Voilà notre philosophe arnaqué par son éditeur, obligé de vendre lui-même son Henriade aux nobles anglais ! Pendant son séjour, il découvrira Shakespeare, assistera aux funérailles de Newton et deviendra même consultant pour la police, un comble pour Voltaire qui d’habitude, la fuit comme la peste !

Et l’intrigue policière dans tout ça ? Elle sert surtout de prétexte comme je le disais plus haut, mais elle est agréable à suivre et franchement j’ai beaucoup ri tout au long du récit.

C’est une série que j’adore, à la fois drôle, brillamment écrite et bien documentée, Lenormand connaît son Voltaire par cœur et c’est vraiment jubilatoire à lire. Si vous aimez les comédies policières, je ne peux que vous recommander Voltaire enquête !

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Frédéric Lenormand saupoudre depuis toujours ses intrigues historiques d’un humour savoureux. Auteur des Nouvelles Enquêtes du juge Ti, il a notamment reçu le prix Arsène Lupin et le prix Historia du roman policier historique pour sa série Voltaire mène l’enquête.

Paris, avril 1777. La reine Marie-Antoinette reçoit la visite de son frère adoré, l’empereur Joseph II, venu à Versailles pour comprendre pourquoi le couple royal n’a toujours pas de descendance.

Mais les retrouvailles sont de courte durée. Joseph a tôt fait de se mettre sa sœur et son beau-frère à dos et surtout il veut mettre la main sur le code de Broglie, créé pour le cabinet noir du feu roi Louis XV, cabinet dissous par son petit-fils.

Ce code secret permettant d’entrer en contact avec les espions du royaume a été dérobé et le voleur se serait enfui… accoutré d’une robe de mariée ! Une création de Rose Bertin, la modiste de la Reine !

Marie-Antoinette veut mettre la main dessus avant son cher frère et elle confie cette mission de confiance à ses deux agents préférés : Rose Bertin, sa modiste et Léonard Autier, son coiffeur.

Peu importe que Rose et Léonard ne se supportent pas, ils doivent une fois de plus faire contre mauvaise fortune bon cœur pour mettre la main sur le code alors que l’intégralité de la famille Bertin débarque de leur Picardie natale, mettant sans dessus dessous Le grand Mogol…

Vous le savez si vous me suivez régulièrement, j’adore les comédies policières de Frédéric Lenormand, grand spécialiste des enquêtes en carrosses, en perruques poudrées et en robes à panier !

Je ne pouvais donc tout simplement pas résister à l’envie de découvrir La mariée était en Rose Bertin tant j’avais apprécié les deux précédents opus d’Au service de Marie-Antoinette : L’enquête du Barry et Pas de répit pour la reine.

Et ce nouveau volet ne fait pas exception à la règle, j’ai adoré cette enquête truculente, délicieuse et menée tambour battant, un petit bijou d’humour et d’intelligence.

Pour imaginer ses personnages, l’auteur a pioché dans l’entourage même de Marie-Antoinette, et en premier lieu sa modiste et son coiffeur qui ont réellement existé. Pour la reine, ils ont rivalisé d’imagination et sont restés dans l’histoire de la coiffure et de la mode pour des tenues et des perruques extravagantes et coûteuses !

Leur duo est ici explosif car nos enquêteurs se détestent cordialement et vont sans cesse vouloir se mettre des bâtons dans les roues afin de se damer le pion : Rose est une maniaque de l’organisation, Léonard, un noceur. Rose paye ses dettes, Léonard est d’une ladrerie rare. Rose est courageuse, Léonard peureux. Et j’en passe et des meilleurs.

Ils s’insultent copieusement, se raillent, gaussent de leurs bévues respectives mais ils vont devoir s’entendre pour mener à bien leur mission et retrouver le code de Broglie.

Le duo est attachant et on a plaisir à les suivre dans les rues et les tavernes de Passy comme dans le sillage de la reine à Versailles. L’auteur a bien travaillé la psychologie de ses personnages et certains passages sont vraiment drôles.

L’intrigue policière est bien menée, les suspects et les fausses pistes sont légion, les clins d’œil à l’Histoire de France et les traits d’humour font mouche, les titres des chapitres en sont un bon exemple : des souris et une femme, de Broglie code, qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ?, pour ne citer qu’eux.

La toile historique est aussi très bien respectée, Frédéric Lenormand connaît très bien le règne de Louis XVI et sous sa plume, on suit les coulisses de la diplomatie, les services secrets, la politique de cette époque et la vie à Versailles.

Comme toujours avec Frédéric Lenormand, cette comédie policière est enlevée, drôle et érudite : une vraie réussite ! J’espère qu’un autre tome arrivera vite car j’ai très envie de retrouver Rose et Léonard dans une nouvelle aventure.

Un grand merci à Babelio et aux éditions La Martinière pour cette lecture pleine de fantaisie, j’ai adoré.

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Frédéric Lenormand saupoudre depuis toujours ses intrigues historiques d’un humour savoureux. Auteur des Nouvelles Enquêtes du juge Ti, il a notamment reçu le prix Arsène Lupin et le prix Historia du roman policier historique pour sa série Voltaire mène l’enquête.

Paris, avril 1775. Suite à de mauvaises récoltes de blé, le prix du pain s’envole et certaines régions françaises souffrent d’une véritable famine, c’est la guerre des farines : le peuple a faim !

Louis XVI s’en moque et continue de s’affairer à ses passe-temps : la serrurerie et l’horlogerie. A Marie-Antoinette de remonter ses manches !

Et la solution est toute trouvée pour la reine : mettre la main sur un mystérieux trésor inca permettrait à la couronne d’acheter du pain à ses sujets.

Elle confie cette mission de confiance à ses deux agents préférés : Rose Bertin, sa modiste et Léonard Antier, son coiffeur.

Peu importe que Rose et Léonard ne se supportent pas, ils doivent une fois de plus faire contre mauvaise fortune bon cœur pour mettre la main sur le magot.

Mais gare à la malédiction qui frappe tous ceux qui s’approchent de l’or, ils passent vite de vie à trépas…

Vous le savez si vous me suivez régulièrement, j’adore les comédies policières de Frédéric Lenormand, grand spécialiste des enquêtes en carrosses, en perruques poudrées et en robes à panier !

Je ne pouvais donc tout simplement pas résister à l’envie de découvrir Au service de Marie-Antoinette Pas de répit pour la reine tant j’avais apprécié le premier opus de cette toute nouvelle série : L’enquête du Barry.

Et ce nouveau volet ne fait pas exception à la règle, j’ai adoré cette enquête tout simplement truculente et délicieuse.

Pour imaginer ses personnages, l’auteur a pioché dans l’entourage même de Marie-Antoinette, et en premier lieu sa modiste et son coiffeur qui ont réellement existé. Pour la reine, ils ont rivalisé d’imagination et sont restés dans l’histoire de la coiffure et de la mode pour des tenues et des perruques extravagantes et coûteuses !

Leur duo est ici explosif car nos enquêteurs se détestent cordialement et vont sans cesse vouloir se mettre des bâtons dans les roues afin de se damer le pion : Rose est une maniaque de l’organisation, Léonard, un noceur.

Ils s’insultent copieusement, se raillent, gaussent de leurs bévues respectives mais ils vont devoir s’entendre pour mener à bien leur mission et retrouver le butin convoité par la reine.

Le duo, particulièrement maladroit, est attachant et on a plaisir à les suivre dans les rues et les tavernes de Paris comme dans le sillage de la reine à Versailles. L’auteur a bien travaillé la psychologie de ses personnages et certains passages sont vraiment hilarants.

L’intrigue policière est bien menée, les suspects et les fausses pistes sont légion, les clins d’œil à l’Histoire de France et les traits d’humour font mouche, les titres des chapitres en sont un bon exemple : dégât des os, vol au-dessus d’une noix de coco, carabistouilles et vieille paperasse, pour ne citer qu’eux.

La toile historique est aussi très bien respectée, sous la plume de l’auteur, on comprend bien la crise des farines et la situation politique de l’époque, entre les conservateurs de la cour d’un côté et les progressistes de l’autre.

Comme toujours avec Frédéric Lenormand, cette comédie policière est enlevée, drôle et érudite : une vraie réussite ! J’espère qu’un autre tome arrivera vite car j’ai très envie de retrouver Rose et Léonard dans une nouvelle aventure.

Un grand merci à Babelio et aux éditions La Martinière pour cette lecture pleine de fantaisie, j’ai adoré.

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Les bijoux de la Comtesse du Barry ont disparu quatre ans plus tôt. Depuis, les cadavres s’amoncèlent. La reine Marie-Antoinette missionne un improbable duo d’enquêteurs, Rose et Léonard, qui ne cessent de se chamailler, pour œuvrer  » en toute discrétion « , de Paris à Versailles !

Versailles, 1770. Les joailliers Boehmer et Bassenge, accompagnés de leur commis Tobias Kettermann, arrivent au château pour présenter à la comtesse du Barry, favorite du roi de France, leurs plus beaux diamants à l’heure même où le duc de Choiseul entre en disgrâce.

La nuit tombe alors que le Trianon s’offre à leur vue, ils sont priés d’attendre Madame du Barry et alors qu’ils sont seuls, ils s’endorment. A leur réveil, les diamants ont disparu !

Quatre ans plus tard, Louis XVI est le nouveau monarque et son épouse, Marie-Antoinette, s’ennuie ferme : les bals et les atours ne suffisent plus à la divertir, elle décide donc de retrouver les diamants qui ont mystérieusement disparus depuis le vol.

Mais impossible pour la reine de France d’enquêter en personne, elle fait donc de Rose Bertin, sa modiste, et de Léonard Antier, son coiffeur, ses espions. A charge pour eux de découvrir le fin mot de l’histoire si ils veulent rester dans ses petits papiers…

Vous le savez si vous me suivez régulièrement, j’adore les comédies policières de Frédéric Lenormand, grand spécialiste des enquêtes en carrosses et en robes à panier ! Je ne pouvais donc tout simplement pas résister à l’envie de découvrir Au service de Marie-Antoinette L’enquête du Barry.

Et j’ai bien fait car cette nouvelle série consacrée à Marie-Antoinette ne fait pas exception à la règle, j’ai adoré cette enquête tout simplement truculente et délicieuse.

Pour imaginer ses personnages, l’auteur a pioché dans l’entourage même de Marie-Antoinette, et en premier lieu sa modiste et son coiffeur qui ont réellement existé. Pour elle, ils ont rivalisé d’imagination et sont restés dans l’histoire de la coiffure et de la mode avec des tenues et des perruques extravagantes et coûteuses !

Leur duo est ici explosif car nos enquêteurs se détestent cordialement et vont sans cesse vouloir se mettre des bâtons dans les roues afin de se damer le pion : Rose est une maniaque de l’organisation, Léonard, un noceur. Ils s’insultent copieusement, se raillent, gaussent de leurs bévues respectives mais ils vont devoir s’entendre pour mener à bien leur mission et retrouver le butin convoité par la reine.

Le duo, particulièrement maladroit, est attachant et on a plaisir à les suivre dans les rues et les tavernes de Paris comme dans le sillage de la reine à Versailles.

L’intrigue policière est bien menée, les suspects et les fausses pistes sont légion, les clins d’œil à l’Histoire de France et les traits d’humour font mouche, les titres des chapitres en sont un bon exemple : cinquante nuances de gras, Crotte de bique et peaux de lapins, double assassinat dans la rue morne ou le bonheur est dans le pré (courrons-y vite), pour ne citer qu’eux.

Comme toujours avec Frédéric Lenormand, cette comédie policière est enlevée, drôle et érudite : une vraie réussite ! J’espère qu’un autre tome arrivera vite car j’ai très envie de retrouver Rose et Léonard dans une nouvelle aventure.

Un grand merci à l’agence Anne et Arnaud et aux éditions La Martinière pour cette lecture pleine de fantaisie, j’ai adoré.

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Panique à Paris, la peste est de retour ! Voltaire aussi !
Une maladie mystérieuse affole la capitale, et voilà notre philosophe assailli de toutes parts. Policiers et médecins sont à ses trousses, mais plus étrange encore, Voltaire est poursuivi par un Anglais nommé Hyde et par son frère Armand, religieux intransigeant avec qui on le confond sans cesse. Tandis qu’il s’efforce de répandre ses lumières sur les populations effrayées, la police continue hélas de penser que c’est encore la faute à Voltaire.

Voltaire s’ennuie à Cirey, alors il décide rebâtir à sa convenance le château de sa très chère Madame du Châtelet, sans que la marquise en soit le moins du monde informée, bien entendu !

Elle découvre le pot aux roses en arrivant sur ses terres et convainc son philosphe préféré de regagner la capitale pour venir en aide au lieutenant général de police Hérault, un comble !

La police est bien embarrassée par une série de morts suspectes : on craint la peste et on demande à Voltaire le pestiféré de tirer l’affaire au clair. Accompagné de son fidèle et encombrant secrétaire, l’abbé Linant, de sa chère marquise, il regagne la capitale où son chemin va croiser une anglais qui tente de le convaincre d’émigrer à Londres, le naturaliste Buffon et son frère, le janséniste Armand Arouet, contrôleur des épices…

Il y a avait bien longtemps (près de 18 mois) que je n’avais pas retrouvé mon enquêteur du siècle des Lumières favori : Voltaire ! Quel bonheur une fois encore de plonger dans un roman signé Frédéric Lenormand, qui écrit et décrit à merveille ma période historique préférée entre toutes avec sa plume enlevée, drôle et érudite et Docteur Voltaire et Mister Hyde ne déroge pas à la règle.

Impossible de s’ennuyer en compagnie de cet auteur et de son héros, le plus célèbre philosophe du XVIIIe siècle, François-Marie Arouet dit Voltaire, cette fois-ci aux prises avec la peste !

Quel bonheur disais-je donc de retrouver cette série dont j’ai déjà lus les cinq premiers opus : La baronne meurt à cinq heures, Meurtre dans le boudoir, Le diable s’habille en Voltaire, Crimes et condiments et Elémentaire mon cher Voltaire ! tant elle me plait car elle est à la fois brillante et dôle. J’adore voir Voltaire, se débattant aux quatre coins de Paris, avec à ses trousses un anglais qui essaie par tous les moyens de le faire émigrer de force.

Elle me permet aussi de replonger dans la période historique que je préfère comme je vous le disais plus haut, le 18è siècle, de cheminer avec Voltaire, l’une des figures phares de cette époque, que Frédéric Lenormand nous montre comme un farfadet sautillant, croulant sous le ridicule. Vous le savez déjà si vous me lisez régulièrement, cette série est pour moi une récréation, un petit bonbon que je déguste à chaque fois de la première à la dernière ligne.

Dans ce sixième tome tout aussi drôle et bien écrit que les précédents, l’enquête policière n’est qu’un prétexte comme toujours, ici l’important est ailleurs. Nous voici à nouveau embarqués dans une réjouissante aventure du philosophe le plus pétulant de l’histoire de France, plein d’esprit et de férocité pour ses contemporains, enquêteur égocentrique, jamais à court d’idées, mais toujours là pour faire éclater la vérité.

Frédéric Lenormand s’attaque à la médecine de l’époque, son incompétence flagrante étant mise en valeur par le possible retour de la peste à Paris. Docteur Voltaire, muni de son carnet empli de remèdes contre toutes les maladies, est sur tous les fronts pour tenter de savoir si la peste est bien de retour dans les rues de la capitale ou si les morts suspectes qui s’enchaînent sont le fait d’un tueur au mobile crapuleux !

Et l’intrigue policière dans tout ça ? Elle sert surtout de prétexte comme je le disais plus haut, mais elle est agréable à suivre et franchement j’ai beaucoup ri tout au long du récit.

C’est une série que j’adore, à la fois drôle, brillamment écrite et bien documentée, Lenormand connaît son Voltaire par cœur et c’est vraiment jubilatoire à lire. Si vous aimez les comédies policières, je ne peux que vous recommander Voltaire enquête !

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Au début de la guerre de 1914, un policier décide de revêtir une identité féminine pour échapper à la mobilisation. Ray Février devient  » Loulou Chandeleur « , détective privé en bas de soie et chapeau à voilette. Ray-Loulou se rend compte qu’il est aussi bon flic en robe qu’en pantalon, et peut-être meilleur homme qu’auparavant.
Aux côtés de la patronne de l’agence de détectives, la charmante Miss Barnett – qui ne connaît pas son secret –, Loulou enquête sur une intrigante affaire de lettres de menaces. Quand le maître chanteur commence à mettre son plan à exécution et que les meurtres se multiplient, notre étonnant duo plonge dans une succession de surprises et de pièges périlleux.

Paris, 1914. La guerre bat son plein depuis le mois d’août lorsque l’inspecteur Raymond Février reçoit à son tour sa lettre de mobilisation. Il doit rejoindre les tranchées de toute urgence, seulement voilà Ray, n’a aucune envie de mettre un point final à sa vie si tôt.

Car ses collègues de la maison poulagat pour l’instant mobilisés, sont tous passés de vie à trépas et il n’a aucune envie de les rejoindre dans un monde meilleur. Ray aime trop la vie pour ça.

Alors, il décide de laisser sa vie d’inspecteur de police derrière lui, de raser ses moustaches, d’épiler ses gambettes, d’abandonner les costumes trois pièces, pour les robes, les bas nylon et les talons hauts.

Et cerise sur le gâteau, il se fait embaucher par l’agence Barnett dont son fondateur est sous les drapeaux et qui survit grâce à sa fille, la douce Cecily Barnett, qui cherchait un enquêteur homme mais qui ne saura pas résister à l’irrésistible Loulou !

Vous savez mon amour pour la série Voltaire enquête et la plume spirituelle et érudite de Frédéric Lenormand, je n’ai donc pas hésité une seule seconde avant d’accepter de lire sa toute nouvelle série qui a pour décor le Paris de la première guerre mondiale, une époque qui me fascine.

Frédéric Lenormand connaît Voltaire et son époque comme sa poche, il connaît aussi parfaitement bien l’époque à laquelle vit son héros / héroïne : Ray / Loulou. Dans cette toute nouvelle série policière historique, l’auteur met les femmes à l’honneur car il ne faut pas oublier que pendant cette période de 1914 à1918, si les hommes étaient au front, les femmes faisaient vivre le pays.

Un polar historique oui mais pas que. Seules les femmes sont éternelles, raconte, au-delà de l’enquête policière qui ne manque ni de sel ni de rebondissements, l’émancipation et la difficulté d’être une femme en temps de guerre… surtout quand on n’en est pas une.

Ray se rend compte à quel point les femmes sont vulnérables dans ces temps troublés et combien il est facile pour les hommes qui restent de s’en prendre à elles. A travers Loulou, nous découvrons cette période où les hommes sont happés les uns après les autres par la guerre, et où les femmes doivent se libérer des codes et des carcans de la société de l’époque afin d’assurer la survie des leurs, découvrant ainsi combien il est doux d’être indépendante.

Elles deviennent chauffeurs de taxi ou d’omnibus, ouvrière dans les usines d’armement, marraines de guerre, infirmières bénévoles…

Pour imaginer le personnage de Ray, Frédéric Lenormand s’est inspiré de l’histoire vraie de Paul Grappe, soldat déserteur qui s’est travesti en femme pour ne pas être envoyé dans les tranchées, et dont la vie a également été racontée en bande dessinée par Chloé Cruchaudet dans Mauvais genre et adaptée à l’écran par André Téchiné dans son dernier film, Nos Années folles.

Très bien documenté, ce roman est un vrai bonheur de lecture grâce à la plume fluide, caustique, sarcastique et pleine d’humour de son auteur, qui invente en la personne de Loulou, un personnage irrésistible, comme il a su si bien le faire pour Voltaire.

En ce qui me concerne, j’en redemande donc et je continuerai à suivre Loulou Chandeleur !

Un grand merci à l’agence Anne et Arnaud et aux éditions La Martinière pour cette belle lecture, j’ai adoré.

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Qui en veut à la marquise du Châtelet ? Sa servante est brutalement assassinée, et la voilà aux prises avec la police… quand elle n’est pas occupée avec le brillant mathématicien Maupertuis, son amant. Son amant ? Voltaire ne l’entend pas de cette oreille ! Bravant l’interdit qui pèse sur lui depuis la parution des Lettres philosophiques, notre San Antonio des Lumières vole au secours de sa marquise.
Que ce soit dans les salons parisiens, dans les taudis sous les ponts de la Seine, dans les ateliers de couture ou dans les fabriques de poupées et d’automates, Voltaire ne recule devant aucun stratagème pour déjouer la mécanique du crime et démontre une fois de plus que, pour un philosophe comme lui, découvrir la vérité n’est qu’un jeu d’enfant.

Voltaire s’ennuie en Lorraine, dans le château de la marquise du Châtelet, Cirey. Ses journées sont ponctuées par les mirabelles et les sangliers qu’il consomme sous toutes les formes et franchement, il en ras la perruque Régence.
C’est alors qu’il apprend que sa chère Emilie est en danger… de tomber entre les bras du mathématicien Maupertuis. Il n’en faut pas plus à Voltaire pour s’évader à l’aide d’un tonneau, tel Diogène !
Arrivé à l’hôtel du Châtelet, il découvre la marquise en compagnie de Maupertuis mais aussi du cadavre de sa femme de chambre. Diantre, il n’avait pas prévu cela, lui qui met en péril sa liberté pour les yeux de sa belle, il ne manquerait plus qu’il tombe dans les griffes d’Herault, chargé de l’enquête.
Oui mais voilà, où se cacher dans Paris ? Personne ne veut d’un pestiféré qui a vu ses Lettres anglaises brûlées sur le bûcher. Et comme si cela ne suffisait pas, il a le tueur à ses trousses…
J’ai profité de mes vacances pour retrouver mon enquêteur du siècles des Lumières favori : Voltaire ! Quel bonheur une fois encore de plonger dans un roman signé Frédéric Lenormand, qui écrit et décrit à merveille ma période historique préférée entre toutes avec sa plume enlevée, drôle et érudite.
Impossible de s’ennuyer en compagnie de cet auteur et de son héros, le plus célèbre philodophe des Lumières, François-Marie Arouet dit Voltaire, cette fois-ci aux prises avec des automates et un mathématicien qui donne des leçons particulières à son Emilie chérie.
Quel bonheur disais-je donc de retrouver cette série découverte l’an dernier avec La baronne meurt à cinq heures, Meurtre dans le boudoir, Le diable s’habille en Voltaire et Crimes et condiments tant elle me plait car elle est à la fois brillante et dôle. J’adore voir Voltaire, se débattant aux quatre coins de Paris, avec à ses trousses un tueur en série et bien sûr le châtelet.
Elle me permet aussi de replonger dans la période historique que je préfère comme je vous le disais plus haut, le 18è siècle, de cheminer avec Voltaire, l’une des figures phares de cette époque, que Frédéric Lenormand nous montre comme un farfadet sautillant, croulant sous le ridicule. Vous le savez déjà si vous me lisez régulièrement, cette série est pour moi une récréation, un petit bonbon que je déguste à chaque fois de la première à la dernière ligne.
Dans ce cinquième tome tout aussi drôle et bien écrit que les précédents, l’enquête policière n’est qu’un prétexte comme toujours, ici l’important est ailleurs. Frédéric Lenormand redonne vie à Voltaire à la perfection, j’adore le voir malmené, se battre avec Maupertuis, vert de jalousie que Madame du Châtelet lui préfère le mathématicien.
Et l’intrigue policière dans tout ça ? Elle sert surtout de prétexte comme je le disais plus haut, mais j’avoue avoir tout de même été un peu déçue car l’auteur se disperse beaucoup au détriment de l’histoire, j’ai même eu par moment un peu de mal à le suivre !
Il n’empêche que c’est une série que j’adore, à la fois drôle, brillamment écrite et bien documentée et que je compte bien la poursuivre jusqu’au bout, en dépit du côté trop brouillon de l’intrigue policière.

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