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Posts Tagged ‘Harriet Beecher-Stowe’

Dans l’État du Kentucky, au XIXᵉ siècle. Mr Shelby est un riche propriétaire terrien. Chez lui, les esclaves sont traités avec bonté. Cependant, à la suite de mauvaises affaires, il se voit obligé de vendre le meilleur et le plus fidèle d’entre eux, le vieux Tom. Tom, qui s’est résigné à quitter sa famille, rencontre la jeune et sensible Évangeline Saint-Clare, qui incite son père à l’acheter. Un intermède heureux dans sa vie, mais qui sera de courte durée car il va être vendu une nouvelle fois…

Etat du Kentuky, milieu du XIXè siècle. Tom est un esclave noir très pieux au caractère généreux, Elisa, une jeune mulâtresse, mère d’un petit Harry. Leurs maîtres, Mr et Mme Shelby, sont des gens bienveillants, qui traitent leurs esclaves avec humanité.

Mais suite à des mauvais placements, Mr Shelby se décide à vendre Tom et le petit Harry contre l’avis de Mrs Shelby qui refuse de les séparer de leurs familles.

Tom accepte son sort : il est racheté par Mr Saint-Claire, un aristocrate du sud, qui se montre lui aussi bienveillant envers ses esclaves même si il refuse de les affranchir.

Elisa, elle, refuse de se voir enlever son fils et fuit avec lui vers le Canada…

La case de l’oncle Tom fait partie de ces classiques qui ont tendance à croupir dans ma PAL. Véritable plaidoyer contre l’esclavage, ce roman écrit par Harriet Beecher-Stowe est publié en 1852, dix ans avant la guerre de Sécession.

Il a connu un véritable retentissement dans le monde entier et sera le roman le plus vendu au 19è aux Etats-Unis. Abraham Lincoln présentait son auteure comme celle qui avait mis le feu aux poudres entre le nord et le sud, poussant les anti et pro esclavagistes à se faire la guerre.

Harriet Beecher-Stowe était une abolitionniste convaincue et elle va plaider sans relâche la cause des noirs. Dans ce roman, elle met en scène l’oncle Tom, un esclave noir patient et tolérant autour duquel se déroulent les histoires d’autres personnages, aussi bien esclaves que maîtres blancs.

Ce personnage est la perfection incarnée, il a en lui à la fois la sagesse et la bonté et une sacrée foi chevillée au corps. Il est beaucoup question de religion tout au long du récit, cela peut rebuter certains lecteurs, ce qui ne fut pas mon cas même si j’avoue qu’un peu moins de considérations généreuses n’aurait pas nui non plus mais il ne faut pas oublier l’époque à laquelle ce roman a été écrit ni que son auteure était fille et femme de pasteur.

C’est d’ailleurs grâce aux communautés religieuses que la lutte contre l’esclavage s’est construite et notamment que l’underground railroad est né, ce fameux chemin de fer sous-terrain qui aidait les esclaves en fuite à gagner le Canada où l’esclavage avait été aboli !

La case de l’oncle Tom est un roman sentimental qui dépeint la réalité de l’esclavage tout en montrant également que si il est condamnable, tous les maîtres n’étaient pas des tortionnaires et que certains pouvaient traiter leurs esclaves avec une certaine bonté.

Son auteure veut aussi montrer à travers le personnage de Tom que l’amour chrétien peut surmonter une épreuve aussi destructrice que l’esclavage d’êtres humains.

Le roman contribua aussi à la création de nombreux stéréotypes concernant les Noirs, dont beaucoup persistent encore aujourd’hui : par exemple l’oncle Tom, serviteur dévoué et endurant, fidèle à son maître ou sa maîtresse blancs.

Un roman important d’un point de vue historique mais qui a eu moins d’impact sur moi que La colline aux esclaves, véritablement bouleversant. Ma Belette qui m’a accompagnée est sur la même longueur d’ondes, vous pouvez retrouver son avis ici.

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