Lu dans le cadre du Cold Winter Challenge et du challenge 1 pavé par mois
Née près de Manchester, Rachel Abbott vit entre l’Italie et l’île anglo-normande d’Aurigny. Après Illusions fatales (2014), Le Piège du silence (2015) et Une famille trop parfaite (2016), La Disparue de Noël est son quatrième roman à paraître en France.
Près de Manchester. Sur une route de campagne verglacée le soir de Noël, Caroline Joseph et sa petite fille de six ans Tasha, rentrent à la maison lorsque la voiture perd le contrôle et fait un tonneau. La conductrice, est tuée sur le coup et Natasha, assise à l’arrière, se volatilise sans explication.
Six années plus tard, David fait de son mieux pour se reconstruire après le drame qui a emporté sa femme et sa fille. Il forme désormais un couple heureux avec la douce Emma et le petit Ollie, adorable bambin de dix-huit mois qui comble leur foyer.
Mais un jour, une inconnue débarque dans leur cuisine : Natasha. Où était-elle toutes ces années ? Comment a-t-elle retrouvé le chemin de la maison ?
Si David est fou de joie, Emma, elle, se sent vulnérable devant cette adolescente silencieuse. D’autant que l’adolescente refuse de dire comment elle a pu rentrer et surtout où elle était depuis toutes ces années.
Cadeau ou malédiction ? Que cache le retour de la disparue de Noël ?
La disparue de Noël est mon deuxième polar du mois et c’est une deuxième déception !
Plusieurs raisons à cela : tout d’abord son titre promettait un récit ayant pour cadre Noël et là, premier fail, seul le prologue, soit quelques pages, se déroule à Noël !
Ceci mis à part, ce thriller psychologique a plutôt bien commencé pour ensuite s’enliser de plus en plus dans un embrouillamini indigeste.
Le récit et ma lecture, se sont révélés laborieux, emplis des longueurs et absolument pas captivant pour moi. Les personnages ne sont pas attachants et même plutôt horripilants, leur psychologie construite en deux coups de cuillères à pot !
Les rebondissements sont tirés par les cheveux, on n’y croit absolument pas et plusieurs évènements sont un peu trop faciles à découvrir. Du coup, peu de suspens et des chapitres entiers que j’ai lu en diagonale, tant j’étais pressée d’en finir avec cette histoire.
Et puis, que d’invraisemblances aussi : ce gang qui enlève des enfants en plein Manchester, enfants non scolarisés, maltraités, dissimulés des services sociaux, dans la même famille, livrés aux membres qui les prostituent et leur font faire du trafic de drogue dès l’âge de six ans ? Et ce, pendant des années sans être inquiétés ni mis au jour par la police ?
Tellement déçue par ce roman, que je ne vois rien de bien positif à vous en dire. Ma Belette sera un peu plus clémente que moi, filez vite voir son avis ici !