Lu dans le cadre du Mois anglais :
Maisie Hitchins est réveillée en pleine nuit par les aboiements d’Eddie. Le petit chien a flairé la présence d’un cambrioleur dans la maison. Comme Maisie cherche à l’arrêter, l’intrus la fait tomber dans les escaliers avant de s’échapper, emportant avec lui le précieux masque à plumes du professeur Tobin. Mais la jeune détective n’a pas dit son dernier mot !
Le professeur Tobin, explorateur, décide de léguer ses trésors au British Museum mais peine à se séparer d’un masque à plumes, offert par une peuplade d’Amazonie dont il avait sauvé le chef, à deux doigts de se faire dévorer tout cru par un boa.
Une fois toutes les caisses emportées par Mr Danvers du British Museum, Maisie retourne à ses corvées. Mais la nuit venue, Eddie, son chiot, se met à aboyer. La jeune fille, n’écoutant que son courage, va voir ce qu’il en est et se fait assommer par un voleur qui emporte avec lui le fameux masque à plumes…
Quel bonheur de retrouver Maisie et son chien Eddie dans une nouvelle enquête, hélas la dernière parue en France puisque Flammarion jeunesse n’a pas l’air décidé à publier les autres volumes parus en anglais, dommage car c’est une petite série idéale pour les apprentis détectives.
Vous vous en souvenez peut-être mais j’avais adoré les trois premiers volumes de la série : L’affaire des pièces volées, L’affaire du collier d’émeraude et L’affaire du manoir hanté.
C’est donc avec joie que j’ai retrouvé la pension de la rue Albion, Maisie, son chiot Eddie, sa grand-mère, George et l’ensemble des pensionnaires de cette maison londonienne à l’époque victorienne. Et une fois encore, quel régal que de me plonger dans cette histoire policière pour les 9 ans et plus !
L’histoire est toujours aussi agréable à lire, l’enquête bien troussée et menée à bien par notre détective en herbe, malmenée par le voleur du masque qui va une nouvelle fois faire équipe avec son ami Georges pour découvrir le fin mot de l’histoire.
Cette quatrième enquête nous permet de découvrir les cirques humains qui étaient légion au 19è siècle. Pour quelques pièces, les londoniens pouvaient voir femme à barbe, géant, sœurs siamoises…
Cet opus va aussi nous emmener à la rencontre de cette peuplade d’Amazonie et de leurs croyances. Le professeur Tobin, contrairement à ses concitoyens et aux pensées de l’époque, ne voit pas les peuples des pays qu’il explore comme des indigènes inférieurs aux européens mais comme des êtres humains à part entière auxquels on doit le respect du à chacun.
Quant aux illustrations qui ponctuent le récit, signées Marion Lindsay, elles sont toujours aussi jolies et toutes en rondeur, à l’image de la couverture.
Et que dire de l’ambiance, à part qu’elle est juste délicieuse et charmante et que cette série est une petit bonbon que je recommande aux jeunes lecteurs et lectrices dès 9 ans, ils passeront un excellent moment avec Maisie.