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Posts Tagged ‘Le bruit des pages’

Livia Meinzolt est née en 1992. Très jeune, elle a su qu’elle voulait écrire, mais elle a consacré les premières années de sa vie d’adulte à assouvir sa seconde passion : les voyages. Ces cinq années passées sur les routes du monde, et notamment en Russie où elle est tombée amoureuse de Saint-Pétersbourg, ont nourri son imagination. Le Bruit des pages, son premier roman (Charleston, 2019), a séduit le jury du Prix du Livre Romantique.

2016, Paris Éva hérite d’une librairie dans le quartier de la Butte aux Cailles. Les exigences du vieux propriétaire avec lequel elle s’était liée d’amitié ? Que la librairie ne soit jamais vendue et qu’Éva y conserve un tableau représentant une jeune femme, penchée sur un carnet, aux pieds d’un acacia majestueux.

Bientôt, elle se prend à imaginer la vie de la femme du tableau, Apollinariya Ivanovna Lubiova, une jeune aristocrate russe, vibrante de rêves et d’idéaux au coeur de l’été 1916. Mais tandis que les mois passent, fiction et réalité semblent se confondre…

Et si la librairie renfermait des mystères insoupçonnés ? Le voyage d’Éva à Saint-Pétersbourg pourrait-il l’aider à comprendre le lien étrange qui l’unit à Apollinariya ?

Le bruit des pages est le premier roman de Livia Meinzolt, couronné du prix du livre romantique Charleston 2019. Un récit à double temporalité, avec des secrets et une immersion au cœur de la révolution russe, voilà autant de bonnes raisons pour moi de l’ajouter à ma pal et de le lire.

Et si sur le papier il avait tout pour me plaire, la réalité a été tout autre et je sors de cette lecture très déçue. J’en attendais certainement trop et c’est donc mon premier flop de l’année que je vous présente ici.

Livia Meinzolt s’essaie à un exercice périlleux : un récit à double temporalité. Hélas, n’est pas Kate Morton qui veut, et l’autrice n’a, pour moi, pas bien géré cet aspect.

Les deux histoires se ressemblent trop et surtout, et les passages de l’une à l’autre temporalité sont maladroits et bien trop vus et revus. Raconter l’histoire au passé par le biais d’un journal, franchement c’est loin d’être original !

Le récit au présent est trop long, assez niais et porté par une héroïne que j’ai trouvé agaçante au possible. Il ne se passe quasiment rien et je me suis vite ennuyée.

Heureusement, j’ai beaucoup aimé le récit au passé, très bien écrit et truffé de références littéraires et musicales russes mais historiquement parlant, pas fouillé du tout, cela aurait pu se passer à un autre moment qu’on n’aurait pas vu la différence.

L’histoire d’amour passionnée mais interdite entre Polina et Sasha, une aristocrate et un révolutionnaire russe, n’est pas nouvelle mais leurs personnalités exaltées, le romantisme et la passion qui les anime, m’ont séduite.

Un roman terminé en diagonal et qui se révèle sans surprise, totalement prévisible de bout en bout, je l’oublierai vite !

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