Lu dans le cadre du Mois anglais 2022
Mark Gatiss est l’un des principaux auteurs de Doctor Who et surtout de Sherlock, où il est mondialement connu pour son interprétation de Mycroft Holmes, le frère du célèbre détective. Mark Gatiss vit dans un laboratoire du nord de Londres et absorbe, chaque jour, une solution de thé infusé à 7 %.
Londres, début du XXè siècle. Portraitiste de talent, dandy, bel esprit, mauvais garçon… Lucifer Box est le plus irrésistible des agents secrets de Sa Majesté.
Lorsque les meilleurs scientifiques du royaume sont mystérieusement assassinés, Lucifer se lance dans une enquête trépidante, bien aidé par son nouveau valet Charlie.
Des clubs de gentlemen londoniens aux bas-fonds volcaniques de Naples, notre héros n’a pas son pareil pour se mettre en danger et pour démasquer les membres d’une société secrète aux meurs plus que douteuses.
Le club Vesuvius est le premier tome d’une trilogie consacrée à Lucifer Box, un dandy espion aux moeurs plus que décadentes qui adore se vautrer dans les secrets les plus sulfureux.
Né sous la plume de Mark Gatiss, le talentueux scénariste de la série Sherlock que j’adore, ce personnage très imbu de lui-même m’a amusée mais pas au point de continuer la saga.
Mark Gatiss nous propose un roman d’espionnage post victorien qui nous entraîne dans une enquête trépidante, sans temps mort. Les chapitres sont courts, émaillés de rebondissements, ce que je recherche particulièrement dans ce genre.
Autres bons points : la plume de l’auteur est agréable et Lucifer Box nous enchante par son cynisme et son humour so britsh.
L’enquête est plutôt classique et bien menée même si j’ai deviné un certain nombre de choses, j’ai trouvé ce récit agréable. Il manque toutefois de profondeur et se révèle parfois un peu brouillon. Je regrette aussi les descriptions souvent longues et inutiles qui donnent un petit coup de mou au récit.
Il n’empêche que c’est un roman qui se bien, j’ai vraiment apprécié Lucifer Box, héros atypique qui m’a fait penser à la fois à Sherlock Holmes pour son intelligence et Oscar Wilde pour son côté dandy dépravé et attachant.
Une lecture, vous l’aurez compris, mi-figue mi-raisin, avec des éléments qui m’ont plu et d’autres nettement moins, cette comédie policière ne restera pas dans ma mémoire très longtemps hélas.
Bravo aux éditions Bragelonne pour le travail éditorial sur la couverture mais aussi pour les illustrations en noir et blanc qui parsèment le récit et qui plantent bien l’ambiance.