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Posts Tagged ‘les 7 cadrans’

La plaisanterie a mal tourné ! De la petite bande de jeunes gens invités à la campagne, Gerry Wade est toujours le dernier à descendre pour le breakfast et les autres décident de le réveiller en fanfare avec huit pendulettes achetées au bazar du village… Mais le lendemain à midi, Gerry dort encore… De son dernier sommeil : on l’a assassiné avec une forte dose de chloral. Dans la chambre, on ne retrouvera que sept des huit réveils déposés sur le lit. Le huitième ? Il a été jeté par la fenêtre…

les-sept-cadrans-agatha-christieauteur-éditeur-pagesSuite du Secret de Chimney que je n’ai pas lu, mais il n’est pas indispensable de l’avoir lu car les deux histoires ne se suivent pas, Les sept cadrans, est un roman plein de rebondissements paru en 1929, sans Hercule Poirot ni Miss Marple, les deux plus célèbres détectives de la reine du crime. Espionnage, meurtres déguisés en suicide ou en accident et société secrète sont au programme dans cet ouvrage qui n’est pas le plus connu d’Agatha Christie. Et comme d’habitude, il est bien difficile de dénouer l’écheveau construit par la romancière.

Tout commence par une plaisanterie qui tourne au drame. Gerry Wade, en week-end à Chimney, a la réputation de ne pas être du matin et traine au lit jusqu’à midi. Ses amis Jimmy Thesiger, Pongo Bateman et Ronny Devereux en tête, décident de lui faire une bonne farce et achètent 8 réveille-matin, qu’ils comptent installer près de son lit, pendant son sommeil, afin qu’il soit réveillé en fanfare. Le lendemain, les réveils sonnent comme prévu, mais Gerry reste au lit. N’y tenant plus, à 13h, ils se rendent dans sa chambre et le trouvent mort, tué par une surdose de somnifères. Ses amis ont du mal à croire à la thèse officielle, à savoir un suicide ou un accident, vu que Gerry était un gros dormeur et qu’il ne souffrait nullement d’insomnie. Son meilleur ami Ronny Devereux, est même persuadé que Gerry Wade a été assassiné. Pourquoi ? Par qui ? Mystère et boule de gomme !

L’héroïne de ce roman, lady Eileen Brent, mieux connue sous le sobriquet de Bundle-la-boulotte, est la fille unique de lord Caterham, propriétaire de Chimney, qui l’avait loué aux Coote le temps du week-end fatal à Gerry Wade. Bundle est une jeune femme moderne, dynamique, intrépide et pétillante, qui conduit à toute vitesse son Hispano. Elle m’a beaucoup rappelé Tuppence Beresford, un personnage que j’affectionne tout particulièrement et qui forme avec son mari Tommy, un sympathique duo qu’Agatha Christie va mettre en scène à plusieurs reprises dans les années 20 justement, notamment dans Mr Brown, Le crime est notre affaire ou Mon petit doigt m’a dit.

La mort de Wade lui semble étrange à elle aussi, d’autant que Ronny Devereaux, va bientôt trouver la mort, tué d’un coup de carabine et qu’elle manque de peu de l’écraser avec sa voiture. L’intrépidité et le mépris du danger de Bundle vont l’amener à enquêter au club londonien des Sept cadrans, qui semble être une société secrète, afin de découvrir le fin mot de l’histoire.

Très bon roman de l’entre-deux-guerres, Les sept cadrans, est une histoire foisonnante, où les suspects ne manquent pas, et où l’humour est omniprésent. J’ai, comme toujours, soupçonné tout le monde et me suis fait (encore) totalement bernée par Agatha, ça devient une habitude. Cette sombre histoire d’espionnage industriel et de grand banditisme international, est menée tambour battant, sans temps mort, par notre héroïne, aidée de Lorraine Wade, la soeur de Gerry, Jimmy Thesiger et  Bill Eversleigh.

Encore un bon cru signé Agatha Christie que je vous recommande vivement ! Un grand merci Gina pour son bon conseil, je me suis beaucoup amusée !

heart_4Lu dans le cadre des challenges La plume au féminin édition 2013, God save the livre édition 2013, British mysteries, Agatha Christie et Thurday Next Challenge

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