Lu dans le cadre du challenges 1 pavé par mois :
2008, Berlin. Diana Wachenbach, brillante avocate, est appelée à Londres au chevet de sa grand-tante bien-aimée. Celle-ci lui révèle l’existence d’un secret de famille, resté entier, convaincue que Diana pourra le percer.
Alors que son couple bat de l’aile, la jeune femme décide de s’envoler pour le Sri Lanka, terre de ses ancêtres, colons à Ceylan. Sur cette » île aux papillons « , elle va découvrir une prophétie qui semble avoir changé le destin de sa famille et l’histoire d’un amour interdit plus fort que la mort…
2008, Berlin. Diana Wachenbach est avocate et mariée depuis de longues années avec Philipp lorsqu’elle le surprend en compagnie d’une autre femme. Leur mariage qui n’était pas au mieux, sombre. C’est alors qu’elle reçoit un appel de Mr Green, en provenance de Londres : Emmely, sa grand-tante chérie, se meurt et elle se précipite à son chevet.
La vieille dame lui révèle qu’un lourd secret de famille persiste depuis 1888, date à laquelle son arrière-grand-mère Grace a quitté la plantation de thé familiale sise à Ceylan pour rejoindre l’Angleterre.
Depuis cette date, personne n’a revu la jeune femme. Emmely, sentant sa dernière heure arriver, fait promettre à Diana de découvrir le secret de la famille Tremayne, enfoui depuis des générations.
Quelques heures plus tard, Emmely décède et Diana décide de rentrer à Berlin mettre fin à son mariage et part pour le Sri-Lanka, sur les pas des Tremayne afin de lever le voile sur le secret de sa famille.
Vous le savez sûrement si vous me lisez régulièrement, j’adore les romans historiques et les secrets de famille, surtout s’ils me font voyager, L’île aux papillons de Corina Bomann m’a donc tapé dans l’œil en juillet et je l’ai illico presto glissé dans ma PAL de vacances et lu presque dans la foulée
Ce roman avait tout pour plaire sur le papier et ce fut le cas, j’ai beaucoup aimé ce roman, surtout les passages dans la plantation de thé de Vannattuppucci sur l’île de Ceylan en 1887, notamment grâce à l’atmosphère qui s’en dégageait et pour l’histoire d’amour impossible entre Grace et Vikrama, l’administrateur métis de la plantation.
Roman choral alternant les époques, 1887 et 2008, et les héroïnes, Grace et Diana, L’île aux papillons, est un roman idéal à lire l’été ou pendant les vacances, qui se dévore et qui fait voyager.
Une très belle lecture avec des secrets douloureux soigneusement enfouis comme je les aime, des indices semés de-ci de-là, des rencontres enrichissantes, juste ce qu’il faut de romanesque, en bref tous les ingrédients pour nous faire passer un bon moment.
L’écriture de Corina Bomann est fluide, les personnages sont bien construits et on s’instruit sur Ceylan sans jamais tomber dans le documentaire. L’auteure nous propose une intrigue bien ficelée qui va permettre à Diana de découvrir, dans un jeu de piste orchestré par sa grand-tante défunte, l’histoire de sa famille dans la lointaine Ceylan, actuel Sri Lanka, et aussi de mettre de l’ordre dans sa vie personnelle.
Si vous aimez les romans à la Kate Morton, L’île aux papillons devrait vous plaire autant qu’à moi, je vous le recommande !