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Posts Tagged ‘littérature anglaise’

Lu dans le cadre du Cold Winter Challenge et du challenge 1 pavé par mois 

Autrice britannique à succès, Holly Hepburn a publié chez le célèbre éditeur Simon & Schuster plusieurs séries qui ont rencontré un large public.  » Castle Court  » est la première publiée en France.

Sadie élève seule sa fille Lissy depuis que son mari l’a quitté pour une autre femme. Sa meilleure amie Cat, de son côté, est au bord du burn out car ses journées de chef-pâtissier sont trop longues dans un restaurant étoilé parisien.

Les deux amies décident alors d’investir dans leur rêve : lancer « Smart Cookies », leur propre biscuiterie artisanale dans la magnifique Castle Court, une cour abritant un espace de restauration de trois étages niché derrière les rues animées de Chester.

Toutes deux découvrent bientôt que Castle Court est une vraie communauté, un petit havre de plaisir loin du stress du monde extérieur. Mais tout le monde n’apprécie pas leur arrivée : Cherrie, la pâtissière déjà installée n’est pas très heureuse de ce qu’elle considère comme une concurrence directe et Greg, qui dirige le bistrot chic du bout de la cour, pense que Sadie et Cat n’ont pas le talent ni le sens des affaires nécessaires pour réussir.

Heureusement, le délicieux Jaren, propriétaire de la maison de gaufres néerlandaise installée en face, et Elin la propriétaire de la chocolaterie suisse, vont leur apporter leur soutien. Et si tout le reste échoue, les amis pourront toujours noyer leurs chagrins dans le bar à cocktails de Seb qui surplombe la cour !

Sadie et Cat réussiront-elles leur lancement et trouveront-elles aussi l’amour ?

Avec Les nuits enneigées de Castel Court, Holly Hepburn nous propose un feel-good book gourmand à la manière de Jenny Colgan et sa petite boulangerie du bout du monde ou rendez-vous au cupcake café. Vous le savez, j’aime beaucoup les romans mettant en valeur l’amitié et la gastronomie, ce roman avait donc tout pour me plaire.

Et ce fut le cas ! Cette histoire pleine d’émotions, de rêves et d’enthousiasme, ravira les lectrices aussi gourmandes et romantiques que moi, le tout dans une petite ville anglaise. Autant d’ingrédients qui m’ont bien plu et qui m’ont permis de passer un chouette moment de lecture.

Alors que nos héroïnes sont à un tournant de leur vie, point de départ de tout bon feel-good book qui se respecte, Sadie et Cat ouvrent leur biscuiterie quelques semaines avant Noël.

A Cat, la confection des gâteaux, à Sadie, la décoration ! Et pendant cinq cent pages, on va suivre leur aventure et les nombreux écueils qui vont parsemer leur route, loin d’être un long fleuve tranquille.

Les personnages principaux sont attachants, surtout Sadie et sa petite fille Lissy qui voue une passion pour les dinosaures tout comme Adam l’apiculteur et Jaren. Peu de nuances toutefois, Holly Hepburn nous propose des héros bien lisses et gentils et d’autres bien méchants, c’est un peu dommage.

Dommage aussi d’avoir absolument voulu caser ses héroïnes, pas de surprise de ce côté-là non plus, on devine très vite avec qui elles vont retrouver l’amour et même si la romance est au second plan, leurs histoires de coeur sont tout de même très présentes.

J’ai néanmois passé un bon moment avec ce roman qui ne sort guère des sentiers battus grâce à l’atmosphère très coocooning et gourmande, l’amitié, l’entraide féminine et le message principal du roman : croyez en vos rêves. J’ai également apprécié de voir les héroïnes batir leur entreprise et affronter les problèmes qui vont se dresser devant elles.

Au-delà de cet aspect roman doudou, Holly Hepburn évoque aussi des thématiques fortes : la parentalité, le divorce, la charge mentale des femmes, le harcèlement sexuel au travail, la perversion, l’infidélité et le burn out en petites touches certes mais cela reste important dans la construction du récit.

Malgré quelques passages et un dénouement prévisibles, j’ai passé un bon moment avec ce roman qui m’a permis de tourner la page de 2020 et d’entrer en 2021 du bon pied.

Si les thématiques présentes dans ce roman, l’aspect coocooning et gourmand vous séduisent, n’hésitez pas à le découvrir à votre tour !

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Lu dans le cadre du Cold Winter Challenge et du challenge 1 pavé par mois 

Josie Silver est une romantique assumée qui a rencontré son mari en lui marchant sur le pied à l’âge de 21 ans. Elle vit avec lui, ses deux jeunes enfants et leur chat dans une petite ville des Midlands. Son premier roman, Un jour en décembre, a été l’événement éditorial de l’hiver 2018 : sélectionné par l’actrice Reese Witherspoon pour son Book Club, il s’est hissé dès la première semaine de vente en tête de tous les palmarès.

Un jour de neige en décembre 2008, à travers la vitre embuée d’un bus londonien, Laurie aperçoit un homme. Leurs regards se croisent… et le bus redémarre.

En cet instant suspendu et magnétique, celle qui pensait que le coup de foudre n’existait que dans les films, tombe désespérément amoureuse.

Pendant une année entière, elle étudie tous les visages, sonde les foules, arpente la ville pour le retrouver. En vain… Alors, elle se dit qu’il est peut-être temps de tourner la page, que jamais elle ne retrouverait cet homme qui a fait chavirer son coeur.

Jusqu’à ce soir de Noël, où sa meilleure amie et colocataire lui présente le nouvel homme de sa vie… Jack, l’homme du bus. Doit-elle le dire à Sarah ou se taire à jamais ?

Je lis assez peu de romances de Noël, les trouvant trop mièvres et gnan gnan pour moi mais j’adore lire des romans se passant en décembre. Un jour en décembre était donc tout désigné pour rentrer dans ma pal mensuelle, d’autant que je l’avais repéré un an plus tôt, lors de sa sortie en grand format chez Charleston. Aussi, dès sa sortie en poche, il est devenu mien et je peux vous dire que j’ai bien fait.

J’ai beaucoup aimé le premier roman de Josie Silver, suivre Laurie et Jack pendant une décennie. Les voir s’épanouir dans leurs histoires d’amour respectives, la première avec Oscar, le second avec Sarah, la meilleure amie de Laurie. Dix ans de chassés croisés, de retrouvailles et d’occasions manquées sauront-ils les réunir à la toute fin ? Pour le savoir, un bon conseil : lisez-le !

Que vous soyez des adeptes de la romance ou des lectrices occasionnelles comme moi, cette belle histoire d’amour, sans mièvrerie, saura vous séduire de la première à la dernière page. C’est une histoire romantique, tendre et drôle mais aussi émouvante avec des thématiques fortes comme l’amitié, le deuil, l’amour, la vie professionnelle…

Ce n’est pas à proprement parler une comédie romantique de Noël car seulement certains passages se déroulent à cette date mais c’est tant mieux car c’est bien plus que cela.

Cette histoire est vraiment touchante et très réaliste et pose une question : Comment faire pour choisir entre l’homme qu’on aime et sa sœur de coeur ? Un choix impossible pour notre héroïne qui va taire l’amour qu’elle a pour Jack tout comme Jack qui, bien qu’heureux avec Sarah, essaie d’oublier Laurie. Une situation bien délicate pour eux car Sarah, qui ignore tout, veut absolument qu’ils soient amis !

Les personnages sont attachants, on a plaisir à les suivre tout au long de cette décennie faite de hauts et de bas, de moments joyeux et d’autres plus douloureux. Leur amour, semé d’embûches, est pour beaucoup dans la réussite de ce roman, qui en devient haletant.

Petit bémol toutefois pour le dénouement expédié à la va-vite et qui ne colle pas au reste du roman, un peu dommage.

Une romance que sje vous conseille vivement, je l’ai adoré même si j’aurai aimé un peu plus d’originalité dans le dénouement !

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Lu dans le cadre du Cold Winter Challenge

Née à Bristol, Jodi Taylor s’est d’abord fait connaître en autopublication. Le premier titre de sa série » Les Chroniques de St Mary » a très vite rencontré son public, dépassant les 60 000 lecteurs avec plus de mille 5 étoiles.

Max est de retour ! Un nouveau mari, un nouveau job et cinq nouvelles recrues sous sa responsabilité…

En tant que nouvelle directrice de la formation de St Mary, la jeune historienne a prévu un programme de formation imparable et accéléré.

Un bébé mammouth, Hérodote et son double, Jeanne d’Arc, des chasseurs de l’Âge de pierre et des policiers qui auraient sûrement mieux à faire ailleurs…

Les missions se succèdent et tout le monde se pose la même question : que faudra-t-il faire en cas de problème ?

Vous vous souvenez sans doute que je suis assidûment Les Chroniques de St Mary, dont j’ai lu et beaucoup apprécié les cinq premiers volumes Un monde après l’autre, D’Echo en échos, Une seconde chance, Une trace dans le temps et Hier ou jamais.

En cas de problème m’a donc permis de renouer avec St Mary et Max, le Chef Farrell, Guthtrie, Tim Peterson, Mrs Partridge et l’ensemble des protagonistes de cet institut pas comme les autres, où les catastrophes en tout genre sont légion.

Si cette série comprend quelques faiblesses et redondances, elle est avant tout distrayante et enrichissante, j’ai donc plaisir à retrouver deux fois par an les voyages dans le temps et à suivre nos héros aux prises avec de grands évènements de l’histoire tels que l’éxécution de Jeanne d’Arc, la mort de Richard III, renconter Hérodote, parcourir la vallée des rois ou assister à une chasse aux mamouths en compagnie des hommes de Néhanderthal et des sapiens…

Les missions vont, comme toujours, réserver leur lot de surprises et de catastrophes, ce ne serait pas St Mary sinon ! Et quel plaisir une fois encore de retrouver Max et la plume enlevée et pleine d’humour de Jodi Taylor.

J’aime toujours autant me retrouver plongée au cœur des différentes époques historiques et d’apprendre une multitude de choses, car l’Histoire c’est mon dada comme vous avez du le remarquer !

Tout ce qui fait le sel de cette série est bel et bien là : une intrigue menée tambour battant, beaucoup d’humour, de l’action, une bonne dramaturgie et des personnages attachants.

Jodi Taylor nous propose donc une fois de plus, un roman d’aventures très rythmé, porté par une héroïne maladroite et particulièrement casse-cou qui sème inéluctablement le chaos autour d’elle et qui nous happe dès la première page.

Max, véritable poissarde de l’Histoire, essuie bien des revers mais c’est une héroïne très courageuse, pleine de ressources et qui finit toujours par rebondir. Quoiqu’il arrive, cette jeune femme est très attachante et on prend plaisir à la suivre au fil de ses aventures historiques.

J’ai particulièrement apprécié dans ce tome que les problèmes internes à l’institut soient laissés de côté au profit des sauts dans le temps, même si par là même, certains protagonistes récurrents disparaissent au profit des jeunes recrues, qui je l’espère, seront présents dans les tomes suivants et un peu plus développés car pour l’instant, ils manquent d’épaisseur.

Vous l’aurez compris : cette série est à découvrir, même si, comme moi, vous n’êtes pas une adepte de la science-fiction, si vous aimez lorsqu’il y a du rythme, de l’humour, de l’Histoire et du second degré, je ne peux que vous la conseiller.

Un grand merci à l’agence Agnès Chalnot Communication et aux Editions HC pour cette lecture palpitante, j’ai adoré !

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Lu dans le cadre du challenge 1 pavé par mois et du Pumpkin Automne Challenge :

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Stacey Halls est une journaliste anglaise née dans le comté de Lancashire, où a eu lieu le funeste procès des sorcières de Pendle en 1612. Fascinée par cette histoire, elle se documente, retrace les évènements et écrit un roman historique acclamé par la critique. Les Sorcières de Pendle est son premier livre et est devenu un best-seller.

Pendle, Lancashire, 1612. À 17 ans, Fleetwood Shuttleworth est enceinte pour la quatrième fois. Mais après trois fausses couches, la maîtresse du domaine de Gawthorpe Hall n’a toujours pas donné d’héritier à son mari.

Lorsqu’elle croise le chemin d’Alice Gray, une jeune sage-femme qui connaît parfaitement les plantes médicinales, Fleetwood voit en elle son dernier espoir de donner la vie à un garçon. Les mois passent et Alice est d’une aide précieuse pour soulager les maux de sa jeune parturiente.

Mais quand s’ouvre un immense procès pour sorcellerie à Pendle, tous les regards se tournent vers Alice, accusée comme tant d’autres femmes érudites, solitaires ou gênantes et promise à la pendaison.

Alors que le ventre de Fleetwood continue de s’arrondir, la jeune fille n’a plus qu’une obsession pour sauver sa vie et celle de son bébé : innocenter Alice. Le temps presse et trois vies sont en jeu…

Si il y a bien un roman qui me faisait terriblement envie cet autome, c’est bien Les sorcières de Pendle, le premier roman de Stacey Halls, inspiré de faits réels. Vous savez que les romans historiques sont mon péché mignon et j’ai littéralement dévoré cette petite brique en deux jours seulement tant j’ai été embarquée dès la première page !

Dans ce roman, nous suivons Fleetwood, mariée depuis l’âge de douze ans à Richard Shuttleworth, seigneur de Gawthrope Hall et promis à un grand avenir. Je me suis très vite attachée à cette jeune fille forte et courageuse qui a du mal à trouver sa place entre une mère qui ne lui a jamais montré le moindre signe d’affection et qui ne cesse de la critiquer et son époux qui lui laisse une très grande liberté.

Mais Fleetwood est bien consciente qu’elle se doit de perpétuer la lignée de son mari et sa rencontre avec Alice va tout changer et lui permettre de mener une bien meilleure grossesse à condition qu’elle puisse la suivre jusqu’à l’accouchement.

Lorsqu’Alice va être soupçonnée, elle va la cacher et lorsqu’elle est arrêtée, Fleetwood va se battre pour que justice soit faite, mener un combat féministe pour qu’Alice soit libérée et tenter d’ouvrir les yeux des hommes sur les autres accusées car elle ne croit pas en leur culpabilité

A travers cette héroïne et toutes les femmes qui gravitent autour d’elle, Stacey Hall nous raconte la condition féminine du début du XVIIè siècle en Angleterre, celle de la bourgeoisie avec les mariages arrangés, le devoir d’être une bonne maitresse de maison et d’enfanter des garçons.

Et celle du peuple avec ces femmes célibataires qui ont un certain savoir et une indépendance qui font d’elles des cibles de choix pour les hommes d’église ou de loi car être une femme à cette époque, est le plus grand risque qui soit.

Les faits historiques sont très bien restitués, les décors, les descriptions, très bien travaillés et retranscrits, je me suis très vite immergée dans l’atmosphère et l’époque que Stacey Halls nous conte si bien. Il est aussi question de plantes et de remèdes pour soulager les maux des femmes enceintes à travers Alice et ses connaissances médicinales.

On voit également très bien le mécanisme de dénonciation de ces femmes accusées de sorcellerie, comment les témoins sont invités à inventer si besoin est, à imaginer des choses. On assiste également au procès de ces sorcières, on voit dans quelles conditions innomables elles sont emprisonnées, etc.

Un roman véritablement passionnant et avec un certain suspens que j’ai adoré et que je vous invite vivement à découvrir à votre tour si les thématiques abordées vous intéressent !

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Lu dans le cadre du challenge 1 pavé par mois et du Pumpkin Automne Challenge :

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Jojo Moyes vit en Angleterre, dans l’Essex. Après une carrière de dix ans dans le journalisme, elle décide de se consacrer à l’écriture. Ses romans, traduits dans le monde entier, ont été salués unanimement par la critique et lui ont déjà valu de nombreuses récompenses littéraires. Avant toi a créé l’événement et marqué un tournant dans sa carrière d’écrivain. Ce best-seller a rencontré un succès retentissant qui lui a valu d’être adapté au grand écran.

Saint-Péronne, 1916. Sophie Lefèvre doit prendre soin de sa famille depuis que son mari Edouard est parti pour le front. Revenue dans la ville de son enfance, elle vit dans l’auberge familiale en compagnie de sa soeur, de ses neveux et de son jeune frère.

Quand la ville tombe entre les mains de l’armée allemande, au milieu de la Première Guerre mondiale, Sophie est contrainte de faire le service tous les soirs à l’hôtel réquisitionné par Friedrich Hencken, le nouveau commandant, et ses hommes.

À l’instant où l’officier découvre le portrait qu’Édouard a fait de sa femme, cette image l’obsède. Une dangereuse obsession qui menace la réputation, la famille et la vie de Sophie, et va la conduire à prendre une terrible décision.

Un siècle plus tard, à Londres, Liv Halston reçoit ce portrait en cadeau de la part de son mari en cadeau de mariage. Depuis sa disparition il y a quatre ans, elle a mis sa vie entre parenthèses, incapable d’avancer.

C’est alors qu’elle rencontre Paul, enquêteur pour un organisme, chargé de retrouver les tableaux volés aux juifs pendant la seconde guerre mondiale. Alors que leur romance s’épanouit, il se rend compte qu’elle possède un tableau réclamé par ses clients, les Lefèvre…

Les yeux de Sophie signe mes retrouvailles avec Jojo Moyes qui m’avait bien fait pleurer avec Avant toi. Vous connaissez mon intérêt pour les secrets de famille et la première guerre mondiale, ce roman ne pouvait qu’attérir dans ma pal, et une fois n’est pas coutume, il n’y est pas resté plus de quelques semaines.

Roman à double temporalité et à deux voix, on y suit tour à tour Sophie dans son petit village du nord de la France pendant la Grande Guerre et quasiment un siècle plus tard, Liv, empêtrée dans son deuil et dans des problèmes économiques. Les deux héroïnes sont bien dessinées et attachantes, et je les ai suivi avec beaucoup d’intérêt de la première à la dernière page.

Le récit pendant la guerre est poignant, on y suit le quotidien de cette femme séparée de son mari dont elle a difficilement des nouvelles. Elle souffre de son absence mais aussi du froid, de la faim et de l’occupation allemande. Jojo Moyes s’est très bien documentée et cette partie du récit m’a littéralement passionnée d’autant que l’on pressent qu’un drame couve et toutes les péripéties qui arrivent à Sophie ont fait battre mon coeur à la chamade.

Outre les difficultés subies par les civils à l’arrière du conflit, et notamment son héroïne, l’autrice rappelle aussi qu’à cette époque il y avait de la résistance et notamment des espionnes obligées de nouer des liens avec l’occupant pour mieux servir les intérêts français et j’ai trouvé cela aussi très intéressant.

De nos jours, Liv se retrouve engluée dans un procès pour vol de tableau. Confrontée à la violence verbale, à la haine chaque jour au tribunal, elle devra rendre le tableau dont la cote s’est envolée aux descendants du peintre si elle est condamnée. Cette seconde partie est également très intéressante même si elle m’a un peu moins plu que la première, Sophie étant à mes yeux plus charismatique que Liv.

Un récit addictif, mené de main de maître par Jojo Moyes qui se révèle bouleversant avec des scènes réellement dramatiques comme elle sait si bien le faire. Si vous aimez les secrets de famille, les romans à double temporalité, je ne peux que vous le conseiller. Pour ma part, je vais continuer à explorer la bibliographie de cette romancière anglaise, n’hésitez à me recommander des titres, je suis preneuse !

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Jenny Colgan, née en Écosse, est une romancière britannique qui a écrit de nombreuses comédies romantiques. Elle est surtout connue en France pour sa trilogie La Petite Boulangerie du bout du monde (Prisma) et pour Le Cupcake Café. Une Saison au bord de l’eau est le premier volet d’une nouvelle série.

Flora MacKenzie travaille à Londres dans un cabinet d’avocats en tant qu’assistante juridique. Elle a quitté son île natale de Mure depuis quelques années et n’y est jamais retourné depuis le décès de sa mère.

Depuis, elle vit en colocation dans un appartement londonien et fantasme sur son patron, Joël, alors que lui ne l’a jamais remarqué. Jusqu’au jour où le plus gros client du cabinet, Colton Rogers, réclame son assistance. Le milliardaire est tombé amoureux de Mure et s’oppose à l’implantation d’un champ d’éoliennes à côté de son complexe hôtelier.

Comme il n’a pas bonne presse sur Mure et que Flora en est originaire, là voilà de retour à la ferme Mackenzie dans laquelle travaille son père Eck et ses frères Hamish, Innes et Fintan. L’accueil familial est plutôt frais et Flora découvre la ferme dans un état de saleté repoussant.

Cerise sur le gâteau : la jeune femme sent très vite qu’elle n’est pas la bienvenue sur l’île. La plupart des habitants du village considèrent cette  » fille de la ville  » comme une étrangère, et les non-dits de l’histoire familiale compliquent les relations avec son père et ses frères.

Jusqu’au jour où Flora tombe par hasard sur le vieux cahier de pâtisserie de sa mère. Et si elle avait trouvé la recette pour se réconcilier avec ceux qui l’entourent ?

L’été venu, j’aime beaucoup me plonger dans les romans de Jenny Colgan que je trouve très dépaysants. Ces dernières années, j’avais beaucoup aimé La petite boulangerie du bout du monde et Le cupcake café. Il était temps pour moi de découvrir son autre trilogie avec son premier tome : Une saison au bord de l’eau que j’avais acquis il y a un an déjà.

Les avis que j’avais lus jusqu’ici étaient plutôt mitigés et je suis entrée dans cette histoire avec quelques appréhensions vite balayées au bout de quelques pages : la magie Jenny Colgan a encore opéré sur moi, décidément cette autrice ne me déçoit jamais !

J’ai retrouvé dans ce roman tout ce qui fait le sel de ses autres récits : une île sur laquelle on a envie de débarquer, des habitants attachants dont on aurait envie de se faire des amis, une jolie histoire de reconstruction après un deuil, une love story et de la gourmandise !

Une mécanique connue, sans grande surprise, mais ça marche : on plonge dans ce livre et on n’a qu’une hâte… lire le 2eme tome que je vais vite me procurer je pense. Cette nouvelle trilogie est toute aussi savoureuse que les autres et ses gâteaux, pains et viennoiseries mettent sacrément l’eau à la bouche.

Comme toujours, l’autrice aborde avec tact des sujets plus graves comme le deuil, l’homosexualité, l’abandon, les relations fraternelles difficiles, le quotidien des agriculteurs et leur difficulté à vivre de leur production, l’écologie…

Une histoire fraîche et romantique que j’ai dévoré au bord de l’eau et qui plaira aux lecteurs.rices de Jenny Colgan dont je fais partie. Elle ne sort certes pas des sentiers battus si on la compare à ses précédents romans mais j’aime me plonger dans ces romans doudous pleins de charme l’été venu, je suis sûre de passer un très chouette moment de lecture.

Et vous, vous aimez Jenny Colgan ?

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Lu dans le cadre des 12 pavés que j’aimerai sortir de ma pal, du Mois anglais

et du challenge 1 pavé par mois :

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Eva Rice, auteur d’un essai et de trois autres romans dont un publié en France en 2007, L’Amour comme par hasard, est née et évolue dans une famille de musiciens; elle-même chante et écrit des chansons. Son roman précédent a été finaliste pour les British Book Awards et fut un bestseller en Angleterre à plus de 200 000 exemplaires. Dans ce nouveau roman, sans qu’il s’agisse d’une suite à proprement parler, on retrouve, pour notre plus grand bonheur, certains des personnages du précédent roman, dix ans plus tard.

Tara Jupp, adolescente un peu fantasque dont l’enfance a été assombrie par la mort tragique de sa mère, vit avec son père vicaire et ses sept frères et soeurs dans un presbytère de cornouailles. Si elle est régulièrement éclipsée par la beauté de sa soeur aînée Lucy, sa voix exceptionnelle la fait clairement sortir du lot et fait d’elle la vedette de la chorale paroissiale.

Quand, lors du mariage de Matilda, elle est invitée à chanter, le mari de la mariée, Bill Laurier, un producteur de disques, craque pour sa belle voix et lui propose de partir à Londres afin d’enregistrer un disque.

Sa vie tranquille de jeune provinciale va alors basculer. Bientôt, accompagnée de sa soeur Lucy, ravissante jeune femme qui brise tous les coeurs mais qui ne rêve que de vieilles pierres, elle partira pour Londres où elle enregistrera un disque et connaîtra le succès artistique, en même temps que ses premiers amours avec un photographe de mode.

Les deux soeurs seront plongées dans le bouillonnement culturel du Londres des « swinging sixties ». Lucy va même se rapprocher d’un certain chanteur et joueur d’harmonica qui deviendra par la suite l’une des plus grandes icônes de l’histoire du rock…

Il y a sept ans déjà, j’avais beaucoup aimé L’amour comme hasard d’Eva Rice, Londres par hasard, qui n’est en aucun cas une suite mais dont on retrouve certains personnages comme Penelope et Inigo, a alors vite rejoint ma PAL pour y croupir toutes ces années !

Dans ce roman vintage, où les éléments de fiction et de la réalité se croisent et s’entremêlent, Eva Rice dresse un tableau saisissant et nostalgique de ces années de swinging London, nous immergeant dans l’ambiance survoltée qui accompagnait les débuts des Beatles et des Rolling Stones, quand Londres était la capitale de la musique et de la mode.

Une foule de personnages singuliers se dresse autour de Tara et de Lucy, des intrigues et imbroglios amoureux et familiaux se multiplient. Dans ce roman d’initiation, notre jeune héroïne va devoir triompher de biens de mésaventures pour tracer son chemin.

Comme dans son précédent opus, j’ai aimé l’ambiance so british, pleine de charme, le récit savamment dosé entre histoires d’amour, humour, folie douce amère, emprunt d’une joyeuse insouciance mais aussi de beaucoup de nostalgie.

Pour autant, j’ai nettement préféré toute la première partie qui se situe dans les Cornouailles et où l’on voit évoluer les deux soeurs pendant plusieurs années à la seconde qui se déroule quasi-exclusivement dans ce swinging London sur quelques semaines, qui m’a moins intéressée et que j’ai trouvé plus plate.

La plume fluide de l’autrice, sa façon de dessiner ses personnages, d’intégrer des personnes ayant réellement existés à son intrigue, de camper une atmosphère sont les atouts indéniables de ce roman, porté par Tara, une héroïne très attachante, marquée par le décès de sa mère, et que l’on a plaisir à voir grandrir et mûrir tout au long du roman.

Même si l’intrigue n’en est pas forcément une et le dénouement un peu trop prévisible à mon goût, Londres par hasard est une lecture agréable, charmante, divertissante et agréable à lire. Les pages se tournent toutes seules et je suis venue à bout de cette belle brique que j’ai refermé le sourire aux lèvres !

Vous l’avez compris, j’ai été globalement séduite par ce roman so british mais je pense qu’il ne me marquera et que je l’oublierai assez vite. Si vous souhaitez découvrir Eva Rice, je vous conseille plutôt L’amour comme par hasard, qui pour moi, est un réel bijou.

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Lu dans le cadre du Mois anglais

Née à Bristol, Jodi Taylor s’est d’abord fait connaître en autopublication. Le premier titre de sa série » Les Chroniques de St Mary » a très vite rencontré son public, dépassant les 60 000 lecteurs avec plus de mille 5 étoiles.

La jeune historienne docteur Madeleine Maxwell et son équipe ont finalement récupéré de leurs blessures et la vie reprend tranquillement son cours à l’institut… jusqu’aux prochaines catastrophes.

Prise au piège dans le grand incendie de Londres, puis piégée aux Thermopyles, Max doit lutter pour remettre l’Histoire sur les rails. Et éviter de voir le monde occidental bouleversé.

Mais il va d’abord falloir passer la  » fête de St Mary « , qui promet de très mal finir pour tout le monde.

Une seule chose est certaine, rien n’est jamais  » tranquille  » à St Mary !

Vous vous souvenez sans doute que je suis assidûment Les Chroniques de St Mary, dont j’ai lu et beaucoup apprécié les quatre premiers volumes Un monde après l’autre, D’Echo en échos, Une seconde chance et Une trace dans le temps.

Hier ou jamais m’a donc permis de renouer avec St Mary et Max, le Chef Farrell, Guthtrie, Tim Peterson, Mrs Partridge et l’ensemble des protagonistes de cet institut pas comme les autres.

Si le précédent opus m’avait un peu déçue, j’ai été ravie de retrouver les voyages dans le temps et suivre nos héros aux prises avec de grands évènements de l’histoire tels que le grand incendie de Londres de 1666, le bûcher des vanités de Savonarole à Florence en 1497 ou la bataille des Thermopyles en 480 avant notre ère.

Quel plaisir une fois encore de retrouver Max la poissarde et la plume enlevée et pleine d’humour de Jodi Taylor. J’aime toujours autant me retrouver plongée au cœur des différentes époques historiques et d’apprendre une multitude de choses, car l’Histoire c’est mon dada comme vous avez du le remarquer !

Tout ce qui fait le sel de cette série est bel et bien là : une intrigue menée tambour battant, beaucoup d’humour, de l’action, une bonne dramaturgie et des personnages attachants.

Jodi Taylor nous propose donc une fois de plus, un roman d’aventures très rythmé, porté par une héroïne maladroite et particulièrement casse-cou qui sème inéluctablement le chaos autour d’elle et qui nous happe dès la première page.

Max, véritable poissarde de l’Histoire, essuie bien des revers mais c’est une héroïne très courageuse, pleine de ressources et qui finit toujours par rebondir. Quoiqu’il arrive, cette jeune femme est très attachante et on prend plaisir à la suivre au fil de ses aventures historiques.

Vous l’aurez compris cette série est à découvrir, même si vous n’êtes pas une adepte de la science-fiction comme moi, si vous aimez lorsqu’il y a du rythme, de l’humour, de l’Histoire et du second degré, je ne peux que vous la conseiller.

Un grand merci à l’agence Agnès Chalnot Communication et aux Editions HC pour cette lecture palpitante, j’ai adoré !

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Lu dans le cadre du Mois anglais

et du challenge 1 pavé par mois :

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Après des études d’anglais à Oxford, Sarah Vaughan s’est consacrée au journalisme. Elle a travaillé pendant onze ans au Guardian avant de publier La Meilleure d’entre nous, son premier roman. Elle vit près de Cambridge avec son époux et leurs deux jeunes enfants.

Cornouailles, une ferme isolée au sommet d’une falaise. Battus par les vents de la lande et les embruns, ses murs abritent depuis trois générations une famille… et ses secrets.

1939. Will et Alice, des réfugiés londoniens trouvent refuge auprès d’Evelyn et Joe, des fermiers. Ils vivent une enfance protégée des ravages de la guerre sous l’autorité austère d’Evelyn et bienveillante de Joe.

Jusqu’à cet été 1943 où Will et Maggie, la fille des fermiers, s’avouent leur amour. Un été qui bouleversera leur destin à tous trois.

Été 2014. La jeune Lucy, infirmière dans un service de néonatalogie londonien, découvre après une nuit de garde éprouvante, que son mari a une liaison avec Suzi. Bouleversée, le lendemain elle se trompe dans le dosage de morphine destinée à un bébé, manquant de le tuer.

Mise d’office en arrêt maladie, elle rejoint la ferme de sa grand-mère Maggie, Skyland. Mais rien ne l’a préparée à ce qu’elle y découvrira.

Deux étés, séparés par un drame inavouable. Peut-on tout réparer soixante-dix ans plus tard ?

Après avoir beaucoup aimé La meilleure d’entre nous, le premier roman de Sarah Vaughan, j’étais très curieuse de la découvrir dans le genre historique. Vous le savez, j’aime beaucoup les secrets de famille et les romans à double temporalité, La ferme du bout du monde avait tout pour me plaire : des destinées de femmes prises dans les tourments de la Seconde Guerre mondiale, paysages envoûtants des Cornouailles, secrets de famille, tout y est.

Seulement voilà, il y a un mais, hélas ! Ce roman, sympathique au demeurant, sent le réchauffé : une intrigue maintes fois rebattue, de bons sentiments, des personnages qui manquent d’épaisseur. Et bon nombre de longueurs et de descriptions inutiles.

Les deux intrigues qui se regroupent sont loin d’être originales. La partie historique manque de profondeur, je trouve qu’elle n’est pas très bien exploitée, je n’avais vraiment pas l’impression d’être pendant la seconde guerre mondiale, les rappels au conflit mondial sont bien minces et la thématique des réfugiés aurait méritée d’être creusée.

Le secret de famille, nœud du roman, arrive bien tard pour qu’on s’y intéresse vraiment et il est vite expédié.

Quant à la partie contemporaine, elle ressemble à tout ce qu’on attend d’un feel-good book : une femme qui perd son mari et son emploi le même jour et qui retourne dans sa famille pour prendre un nouveau départ, rien de bien original là encore.

Une saga familiale qui se lit sans déplaisir mais qui se révèle bien décevante à mes yeux, dans ce genre il y a tellement mieux.

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Lu dans le cadre du Mois anglais

Angela Thirkell (1890-1961) était la petite-fille du peintre Edward Burne-Jones, la cousine de Rudyard Kipling et la filleule de J. M. Barrie (l’auteur de Peter Pan). Elle passa son enfance entre Paris et Londres. En 1931 parut son premier grand succès, High Rising, dans la veine d’Anthony Trollope, puis elle publia son best-seller Le parfum des fraises sauvages, en 1934.

Mary Preston, jolie jeune fille sans fortune, est invitée par sa tante par alliance, Agnès, à passer l’été dans sa splendide propriété familiale, au cœur de la campagne anglaise.

À Rushwater House, la saison s’annonce pleine de surprises, de frivolités et d’insouciance. Mais le cœur de Mary sera mis à rude épreuve face au séduisant et séducteur David Leslie, l’artiste de la famille qui navigue entre Londres et Rushwater.

Cependant, Agnès et sa mère, la sémillante Lady Emily, espèrent persuader la jeune femme de faire un tout autre mariage, bien plus convenable, avec John, le frère aîné d’Agnès et David, veuf depuis près de dix ans.

Entre les balades au clair de lune dans les jardins resplendissants et le grand bal organisé à Rushwater, cet été comblera-t-il les espérances romantiques de Mary ?

Après avoir absolument adoré Bienvenue à High Rising, il me tardait de retrouver Angela Thirkell dans son second roman publié pour la première fois en 1934, Le parfum des fraises sauvages.

Même si je l’ai trouvé un peu moins bon et un tantinet moins drôle et pétillant que son premier roman, je me suis tout de même régalé à lire cette comédie romantique au cœur de la gentry anglaise, dont les personnages sont aussi farfelus qu’extrêmement attachants.

Porté par une héroïne un peu effacée mais charmante, Mary, une jolie jeune fille désargentée, ce roman ne repose pas sur une intrigue de folie mais plutôt sur son atmosphère typique de campagne anglaise et sur sa galerie de personnages assez savoureuse.

La famille Leslie est excentrique : le grand-père et la grand-mère, Henry Leslie et Lady Emily, et leurs enfants, John, l’aîné qui est veuf, Agnès, mère de famille un peu écervelée qui se réfère toujours à son mari afin de ne prendre aucune décision, et David, artiste et charmeur impénitent ainsi que Martin, l’aîné de leurs petits-enfants. Tous sont plutôt charmants et sympathiques, et on a plaisir à les suivre le temps de ce récit.

Je n’ai en tout cas pas boudé mon plaisir en me plongeant dans ce court roman d’atmosphère des années 30 empli de loufoquerie et de légèreté. Au sein de la famille Leslie, volontiers oisive, la vie s’organise autour des thés, des repas et des parties de tennis et on vit comme un drame le fait de salir son pantalon ou sa robe, on s’inquiète pour le prochain bal, etc.

J’ai beaucoup aimé les conversations entre les différents protagonistes, leur quotidien, les mœurs et les loisirs de cette époque foisonnante, et si comme moi, vous aimez ces atmosphères anglaises à la Dontown Abbey, ce roman vous plaira assurément.

Angela Thirkell était elle-même une femme plutôt libre et elle se serait apparemment inspiré de sa vie et de sa famille pour écrire ses romans. On pourrait lui reprocher de nous proposer des personnages très stéréotypés et une vision des femmes pas franchement moderne, il n’empêche que ça fonctionne très bien dans cette histoire.

J’espère que les éditions Charleston vont continuer à éditer ses romans, je me languis déjà de la plume vive et de l’humour so british d’Angela Thirkell !

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