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Posts Tagged ‘loïc clément’

Scénariste de bande dessinée adulte et jeunesse et auteur d’albums et de romans illustrés, Loïc Clément est un passionné du livre. Il a été libraire spécialisé, critique littéraire, bibliothécaire et formateur autour des Métiers du livre avant de se lancer lui-même dans l’écriture. Anne Montel est graphiste, illustratrice de livres pour enfants ou livres de cuisine et dessinatrice de bande dessinée.

Objectif gâteau-lune pour astronautes, croque-monsieur pour ogres, bananes flambées pour pompiers… Au fil des illustrations et des recettes, chaque restaurant a son univers extraordinaire. Aux fourneaux et aux pinceaux, une famille s’active pour dévoiler ses secrets de cuisine…

Envie de douceur(s), de poésie et de gourmandise ? Je vous propose de savourer seul ou en famille Les restaurants imaginaires, un livre délicieusement concocté par Anne Montel aux illustrations et Loïc Clément aux textes, avec la complicité de leurs enfants Félix et Oscar et de Dany, leur grand-mère.

Dans ce très bel album, ce duo tellement talentueux nous propose vingt-cinq restaurants et leurs recettes associées ! Une très chouette idée pour occuper les mercredis et week-ends pluvieux ou les prochaines vacances de la Toussaint.

Chaque double page présente un restaurant sur la droite et sa recette sur la page de gauche. Les recettes, très originales, sont à la portée des enfants mais il faut bien sûr les accompagner dans le maniement des ustensiles, robots et fours car n’oublions pas que la majorité des accidents domestiques a lieu dans la cuisine.

Comme dans tout bon livre de recettes qui se respecte, Loïc Clément précise les ingrédients, le temps de préparation et de cuisson et déroule la recette de façon très précise pour que le résultat soit à la hauteur des attentes des gourmands.

Chaque instrument et ingrédient est merveilleusement croqué par Anne Montel tout comme le restaurant en rapport : des bananes flambées pour le restaurant des pompiers, des œufs mimosa pour les fleuristes, un croque monsieur pour les ogres, un velouté de cœurs d’artichaut pour les amoureux…

Anne Montel met comme toujours beaucoup de délicatesse et de poésie dans ses illustrations. L’imagination de ses restaurants imaginaires sis dans une multitude d’engins détournés pour l’occasion, nous enchante et j’ai tourné les pages de cet album avec une certaine avidité, pressée de découvrir les vingt-cinq restaurants imaginaires et les proposions de l’auteur qui joue à merveille avec les mots.

Vingt-cinq recettes pour tous et pour tous les goûts : de l’entrée au dessert, du sucré au salé, de France, d’Amérique ou d’Asie, Anne Montel et Loïc Clément nous font voyager et nous mettent l’eau à la bouche de la première à la dernière page.

Pour ma part, j’ai pris beaucoup de plaisir à le lire et à le feuilleter, et je vous conseille sans réserve cet album à découvrir absolument. Je compte bien profiter de mes prochains congés pour tester certains de ces petits délices, notamment les sablés au parmesan du restaurant pour les souris !

Un grand merci aux éditions Little Urban pour cette merveille, j’ai adoré.

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Scénariste de bande dessinée adulte et jeunesse et auteur d’albums et de romans illustrés, Loïc Clément est un passionné du livre. Il a été libraire spécialisé, critique littéraire, bibliothécaire et formateur autour des Métiers du livre avant de se lancer lui-même dans l’écriture. Anne Montel est graphiste, illustratrice de livres pour enfants ou livres de cuisine et dessinatrice de bande dessinée.

Céleste, Prosper, Angus, Nocte et Caïus sont devenus inséparables. Amis, c’est certain… mais lorsque l’amour se mêle à cette nouvelle amitié, les relations de la bande se compliquent !

Et ce n’est pas leur prochain voyage scolaire qui va apaiser les cœurs : les voici échoués sur une île perdue particulièrement hostile avec des disparitions en série…

Vingt ans avant Le Temps des Mitaines, la vallée était déjà le lieu d’événements fantastiques ! C’est ce que nous relate Loïc Clément dans ce prequel aux bandes dessinées, Sa majesté des escarmouches, suite directe du premier opus Le mystère de la chambre morne.

Car au lieu de romancer les histoires déjà parues, le duo Loïc Clément au texte et Anne Montel aux illustrations, a préféré remonter le temps et dévoiler l’adolescence des héros que les enfants ne connaissent qu’adultes dans les albums.

Loïc Clément s’est inspiré du roman de William Golding, Sa majesté des mouches, Les annales du Disque-Monde de Terry Pratchett et de la série Lost pour proposer aux enfants une aventure trépidante et angoissante.

Tout commence par le crash de l’engin dans lequel nos héros avaient pris place avec leurs professeurs pour un voyage scolaire. Ils s’écrasent sur une île déserte particulièrement hostile, envahie par d’énormes vers carnassiers qui vont leur faire vivre bien des frayeurs.

Dès les premiers chapitres, les enfants sont plongés dans une histoire stressante où la vie de nos héros est en péril. Comme dans toute situation angoissante, les multiples péripéties et dangers auxquels Angus, Céleste et les autres sont confrontés, les caractères des uns et des autres se révèlent, leurs bons et leurs mauvais travers aussi !

Les amours et les rancœurs se dévoilent et ce qui est chouette ici c’est que garçons comme filles sont dans l’action et se révèlent complémentaires, montrant que l’héroïsme se conjugue aussi bien au féminin qu’au masculin.

Entre références modernes et classiques, Loïc Clément propose une aventure menée tambour battant, mystérieuse et fantastique dans laquelle nos héros brillent. Les lecteurs ont leur lot d’émotions et tremblent tout au long du récit les naufragés.

Les dessins d’Anne Montel qui parsèment le récit sont toujours un gros plus pour contribuer à immerger les enfants au coeur de cette histoire bien racontée.

Un grand merci aux éditions Little Urban pour cette lecture fantastique !

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Scénariste de bande dessinée adulte et jeunesse et auteur d’albums illustrés et de romans jeunesse, Loïc Clément est un passionné du livre. Il a été critique et libraire spécialisé BD, bibliothécaire et formateur autour des Métiers du livre avant de se lancer lui même dans l’écriture. Diplômée des Gobelins en 2005, Carole Maurel travaille depuis dans le domaine du cinéma d’animation, de l’édition comme storyboard artist et autrice de BD.

Pour Jeannot, la vie était simple et heureuse jusqu’à ses quarante ans, jusqu’à ce drame qui a a bouleversé sa vie et l’a changé radicalement.

Depuis, cet employé des espaces verts de sa commune, vit dans son petit pavillon et, horreur absolue pour lui, il s’est mis à entendre ce que disent les arbres et les plantes.

Cela paraît un peu fou mais il peut vraiment les entendre ! On pourrait croire à un don du ciel inestimable, mais Jeannot y voit plutôt une malédiction car les arbres sont bêtes comme leurs racines.

Son existence bien morne et monotone reprend des couleurs lorsque son chemin croise celui de Josette et de son chien Merlin…

Le duo Loïc Clément et Carole Maurel revient avec Jeannnot et nous propose un album pour les enfants bien touchant où l’on croise Chaussette, héroïne d’un précédent opus des Contes des coeurs perdus.

Le scénario de Loïc Clément tout en douceur et en émotion est une fois de plus superbement mis en dessins et couleurs par la talentueuse Carole Maurel dont j’aime tellement le coup de crayon.

L’histoire est toute simple et tient en peu de mots. Elle nous raconte avec tendresse et bienveillance, le temps qui passe, la vieillesse, la solitude et la mort.

Avec un thème principal : le deuil impossible d’un père qui demeure inconsolable du décès de sa fille unique, une vingtaine d’années auparavant. Depuis, pour lui, le temps s’est figé, l’existence n’a aucune saveur. Pas de famille ni d’amis qui ne viennent adoucir la petite mort qui l’étreint.

C’est un album touchant, tout en émotion et en réflexion sur les petits bonheurs de la vie, la résilience, raconté avec beaucoup de subtilité et une touche d’humour.

Et cerise sur le gâteau, on retrouve Chaussette que j’avais adoré il y a quelques années de cela et cela m’a fait bien plaisir de croiser à nouveau son chemin.

C’est un personnage solaire et doux qui va ramener Jeannot peu à peu à la vie. Notre héros va s’ouvrir et oser vivre à nouveau, prendre un nouveau départ et on quitte nos amoureux le sourire aux lèvres.

Une histoire toute tendre et poétique, un petit bonbon bien trop court mais que je vous recommande. Si vous aimez les histoires de Loïc Clément et les illustrations de Carole Maurel, vous ne serez pas déçu.e.s et si vous ne les connaissez pas encore, foncez !

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Lu dans le cadre du Mois anglais

Loïc Clément est scénariste de bandes dessinées pour les adultes et la jeunesse et auteur de romans et albums illustrés. Il est né en 1981 et réside en Bretagne. Anne Montel est graphiste et illustratrice pour la bande dessinée et les beaux livres. Elle a étudié la communication visuelle à l’ÉSAA Duperré, suivi une FCIL illustration au Lycée Corvisart de Paris. Elle partage son temps de travail entre les livres illustrés pour la jeunesse et la bande dessinée.

Charity est une petite fille débordante de curiosité, assoiffée de contacts humains, de paroles et d’échanges, elle est impatiente de créer et de participer à la vie du monde. Mais voilà, une petite fille de la bonne société anglaise des années 1880 doit se taire et ne pas se faire remarquer ou à l’église, à la rigueur.

Les adultes qui l’entourent ne font pas attention à elle, ses petites soeurs sont mortes. Charity se réfugie alors au troisième étage de sa maison en compagnie de Tabitha, sa bonne.

Pour ne pas mourir d’ennui, ou sombrer dans la folie, elle élève des souris dans la nursery, dresse un lapin, étudie des champignons au microscope, apprend Shakespeare par coeur et dessine inlassablement des animaux qui conduiront Miss Charity vers son destin, tout d’abord naturaliste, puis, illustratrice de livres pour enfants mondialement connue.

Après avoir lu le roman éponyme de Marie-Aude Murail pour lequel j’avais eu un coup de cœur, j’étais très impatiente de découvrir l’adaptation graphique qu’en ferait un duo que j’aime beaucoup : Loïc Montel au scénario et Anne Montel aux illustrations.

Et je dois dire que je ressors charmée de ma lecture du premier tome, L’enfance de l’art, splendide version naturaliste du chef d’œuvre de Marie-Aude Murail. Rue de Sèvres continue d’adapter de grands romans au format graphique et c’est tant mieux car la qualité est toujours au rendez-vous et je me régale de chacune de mes lectures. Celle-ci n’a pas fait exception.

Le scénario de Loïc Clément est très fidèle au texte de Marie-Aude Murail que l’on retrouve ici dans ses grandes lignes. On a plaisir à retrouver Charity, une petite fille intelligente et très attachante, délaissée par ses parents qui se voue corps et âme à la science et à sa ménagerie sise dans la nursery.

Superbement mis en dessins et couleurs par Anne Montel dont les aquarelles insufflent de la délicatesse et de la poésie au récit, on en prend plein les yeux.

Les couleurs sont chaudes et douces et on retrouve bien l’ambiance du roman. Sous son pinceau, les animaux prennent vie et sèment un joyeux brouhaha dans la vie bien austère de la petite fille.

L’objet livre en lui-même est très beau : les pages sont épaisses et glacées, la couverture et la quatrième de couverture soignées, quant au dos en toile épaisse bleu, il est sublime !

Que vous ayez lu le roman de Marie-Aude Murail ou non, je ne peux que vous conseiller cet album de qualité, que vous refermerez à regret dès la dernière page tournée.

J’attends désormais vivement le tome 2 pour me replonger dans cette univers onirique et so british.

Un grand merci à Doriane et aux éditions Rue de Sèvres pour ce coup de cœur, j’ai adoré !

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Comme chaque matin de la semaine, Dracula va à l’école. Mais c’est avec une boule au ventre car certains de ses camarades de classe, de gros balourds, n’arrêtent pas de l’embêter. Certes, quelques-unes de ses particularités font de lui un garçon différent mais est-ce une raison suffisante pour qu’il subisse ce harcèlement constant ? Comment y remédier ? Un soir, il franchit le pas et en parle à son papa…

Dracula a la peau blanche, des dents pointues, un vocabulaire châtié, il est le meilleur élève de sa classe et le chouchou de sa maîtresse. Comme il est de constitution fragile, il est en plus exempté de cours de sport.

Le jeune garçon est solitaire et n’a pas d’ami. Mais surtout, il est la cible de Christophe et de ses copains qui font de sa vie, un enfer. Dracula est leur tête de turc et se fait molester voire rouer de coup à la moindre occasion. Et comme, il est persuadé que tout est de sa faute, il ne dit rien à personne et surtout pas à son père…

Chaque jour Dracula signe mes retrouvailles avec Loïc Clément dont j’avais beaucoup apprécié les scénarii de Chaussette et des Jours sucrés. Son nouvel album à destination des 6 / 8 ans aborde le délicat sujet du harcèlement scolaire.

Une thématique qui m’est chère en tant que maman de deux garçons qui sont loin d’être les plus populaires de leur classe et souvent mis de côté par les autres, notamment à cause de leur désintérêt pour le ballon rond.

Accompagné ici de Clément Lefèvre qui signe les illustrations de cet album, très jolies au demeurant avec une belle maîtrise des couleurs et une façon de croquer les personnages en les rendant plus vrais que nature.

Ce thème du harcèlement scolaire est de plus en plus traité dans la littérature jeunesse et c’est tant mieux. La bonne idée de celui-ci c’est de prendre un personnage emblématique de la littérature adulte et du cinéma, que l’on décrit en général comme sanguinaire et terrifiant.

Ici le jeune Dracula a un père végétarien et il est un enfant comme les autres à quelques exceptions près. Je ne suis pas une inconditionnelle de Dracula, je n’ai pas lu le roman de Bram Stocker mais j’aime beaucoup en revanche Hôtel Transylvanie et Hôtel Transylvanie 2 dont il est le héros, j’étais donc curieuse de voir ce qu’un Dracula enfant pouvait donner et j’ai été très touchée par le jeune héros imaginé par Loïc Clément.

Le scénariste joue sur la représentation que l’on a de Dracula et inverser les rôles en faisant du vampire cruel un enfant innocent, victime de la méchanceté des enfants, vu comme un monstre par ses harceleurs, monstre que l’on se doit de pourchasser sans relâche.

Vlad, le père de Dracula, lorsqu’il comprend de quoi est victime son fils, est très triste mais aussi en colère et il va aussitôt avertir la maitresse des mauvais traitements dont son fils est l’objet.

Mais le salut du petit Dracula doit venir de lui-même afin que le harcèlement prenne fin.

Un album qui fait mouche et qui prône la tolérance et l’acceptation des autres, même ceux très loin de la « normalité » ont le droit au respect et surtout celui d’avoir des amis !

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Chaussette et son chien Dagobert sont inséparables. Merlin, leur petit voisin, les connaît bien et les observe arpenter chaque jour la petite ville suivant un parcours bien établi. Pourtant, ce matin-là, quelque chose ne tourne pas rond. Chaussette est seule et se comporte étrangement. Pour tirer cette histoire au clair, Merlin va la suivre discrètement…

Assis dans sa cabane, Merlin a une vue imprenable sur le jardin de sa voisine, Chaussette. La vieille dame qui s’appelle en réalité Josette, a reçu ce sobriquet de Merlin lorsqu’il était plus petit.

Chaussette est veuve et vit avec son chien Dagobert, un corgi blanc et roux. Depuis le décès de son mari, ils sont inséparables et on ne les voit jamais l’un sans l’autre.

Chaque jour Dagobert accompagne sa maîtresse dans tous ses déplacements, toujours les mêmes : au parc, chez le boucher, le marchand de journaux et le boulanger. Le toutou ne la quitte pas d’une semelle.

Jusqu’à un matin où Merlin croise Chaussette seule. La vieille dame a un comportement étrange et il décide de la suivre…

Après Les jours sucrés publié l’an dernier et que j’avais beaucoup aimé, le duo Loïc Clément et Anne Montel revient et nous propose cette fois-ci un album pour les enfants.

Le scénario de Loïc Clément tout en douceur et en émotion est une fois de plus superbement mis en dessins et couleurs par Anne Montel qui insuffle de la délicatesse et de la poésie au récit.

L’histoire est toute simple et tient en peu de mots. Elle nous raconte avec tendresse et bienveillance, le temps qui passe, la vieillesse, la solitude et la mort. Et s’attarde sur les invisibles, ces gens que l’on ne voit pas et qui mènent leur petite vie toute simple, avec leurs joies et leurs peines, sans que quiconque se préoccupe d’eux.

C’est un album touchant, tout en émotion et en réflexion sur les petits bonheurs de la vie, racontée avec beaucoup de subtilité et une touche d’humour. Quant aux aquarelles d’Anne Montel, fourmillantes de couleurs et de détail, quel régal pour les yeux !

Si vous recherchez un joli album à mettre entre les mains de vos enfants, Confiez-leur Chaussette, son histoire leur plaira assurément.

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À 25 ans, Églantine apprend le décès de son père et part pour Klervi, le village breton de son enfance. Elle y retrouve sa vie d’avant, ses souvenirs et la pâtisserie paternelle (qui est désormais la sienne), mais aussi Gaël, son amoureux de l’époque, sa tante Marronde et tous les chats du village. Surtout, elle découvre le journal intime de son père. Il y a mis tous ses secrets de vie et de cuisine. Un véritable guide pour Églantine. Et si c’était l’occasion d’un nouveau départ ?

Églantine est une graphiste parisienne de 25 ans. Sous la coupe de Édouard, son boss et son petit-ami en pointillé, elle est toujours sur la brèche, à la merci des caprices des clients de son agence.

Un jour, elle reçoit le coup de fil d’un notaire, maître Doré, qui lui fait part du décès de son père qu’elle n’a pas revu depuis ses 8 ans. Elle apprend à cette occasion qu’elle hérite de la boulangerie familiale du village de son enfance.

Elle prend le train direction la Bretagne afin de régler la succession au plus vite mais tout ne se passe pas comme prévu. Elle tombe sur Marronde, sa tante à face de mérou, qui communique par papier depuis son AVC, et sur Gaël, son meilleur ami de l’époque et instituteur, qui vit dans un moulin et qui donne des cours de soutien aux enfants d’immigrés sur son temps libre. Et surtout, elle trouve le journal intime de son père sur lequel il a couché ses pensées mais aussi ses recettes.

Sur un coup de tête et épaulée par le notaire, Marronde et Gaël, elle décide de redonner vie au dernier commerce du village qui se meurt doucement mais sûrement…

Un roman graphique gourmand qui, cerise sur le gâteau, a pour décor un village breton, il ne m’en fallait pas plus pour que je me décide à acquérir Les jours sucrés il y a tout juste un an et que j’ai dévoré en une soirée.

En huit chapitres et autant de gâteaux ou pâtisseries : Paris-Brest, Madeleine, Financier, Mille-feuille, Rose des sables, Opéra, Pain perdu et Éclair, Loïc Clément nous raconte l’histoire d’Églantine, meurtrie par l’abandon de son père et la vie conjugale chaotique de sa mère, qui a en elle une grande colère et aussi pas mal de tristesse.

Cette boulangerie va donner un sens à la vie de l’héroïne et redonner vie à un village breton désertifié par la fermeture de la raffinerie voisine et proie de choix d’un grand fabricant de vin qui veut privatiser Klervi pour construire un parc à vin à l’américaine.

Au-delà de cette trame, Églantine découvre que son histoire familiale n’est pas celle qu’elle croyait, révélée par le journal intime d’un père longtemps détesté et va peu à peu se laisser apprivoiser par Gaël et lui ouvrir son coeur.

L’histoire est toute simple à la fois feel-good et romance, elle fait aussi la part belle à l’amitié, à l’entraide et à la générosité. Cette bande dessinée gourmande met le sourire aux lèvres et l’eau à la bouche, d’autant qu’elle est joliment mise en couleur par Anne Montel qui insuffle beaucoup de tendresse, de délicatesse et de poésie au récit.

Une belle découverte qui a ravi ma petite âme de midinette gourmande, aussi je vous recommande chaudement cette histoire sucrée.

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