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Posts Tagged ‘louisa Young’

Londoniens issus de milieux très différents, Nadine et Riley sont amis depuis l’enfance. Au moment où leur complicité prend un tour plus intime, des considérations de classe leur font brusquement obstacle. La Grande Guerre éclate. Ils n’ont que 18 ans. Riley passe trois ans dans les tranchées des Flandres et de la Somme tandis que Nadine s’engage comme infirmière. À son retour, le jeune homme n’est plus le même. L’horreur des champs de bataille l’a changé à jamais. Il ne peut imaginer que Nadine puisse encore vouloir de lui et fait tout pour la repousser. Seulement, le destin ne va pas lui faciliter la tâche…

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Riley Purefoy est un enfant issu d’un milieu modeste lorsqu’un jour il fait la connaissance de Nadine Waveney, fille d’un chef d’orchestre et d’un milieu aisé. Ce jour là est son jour de chance, non seulement il tombe amoureux de Nadine mais grâce à celle-ci et à ses parents, qui l’accueillent à bras ouvert, il se lie avec Sir Alfred, un peintre qui va le prendre sous son aile.

Sir Alfred le paie alors pour qu’il devienne son modèle et parallèlement à l’école, puis à l’université, il travaille et apprend à peindre avec lui. Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes sauf que nos deux tourtereaux, tels Romeo et Juliette, sont englués dans un amour impossible, leurs milieux sociaux trop différents, leur histoire ne peut déboucher sur un mariage.

La guerre arrive à point nommé et Riley s’engage pour fuir Nadine. Il rejoint sans même un adieu, Mrs Waveney y veille, le front en France et ses tranchées dans lesquelles il s’apprête à passer ses prochaines années.

J’étais enthousiaste à l’idée de lire Je voulais te dire car les éditions Baker Street m’ont envoyé le tome 2, Ravages, mais malheureusement j’ai vite déchanté. Découpé en trois parties : l’avant-guerre, le front et l’hôpital en 1917, les débuts sont laborieux et les personnages ne m’ont pas aidé, je n’ai eu de sympathie pour un seul d’entre eux, Rose, qui n’est pas le personnage principal de l’histoire.

En plus de Rose, l’infirmière, nous suivons parallèlement les destins de Riley et Nadine mais aussi ceux de John Locke et de sa femme Julia. Louise Young nous montre bien, l’un des points forts du roman, l’évolution des femmes à cette époque, qui veulent être utiles à leur pays. Celles de bonne famille se font infirmières et n’hésitent pas à partir en France pour soulager les blessés.

Le style de l’auteur m’a fortement déplu, je l’ai trouvé totalement décousu et elle fait beaucoup trop la part belle aux lamentations de ces personnages, notamment Julia qui m’ont vraiment ennuyée. Cette femme dont on vante la beauté et qui est prisonnière de sa beauté et de ce qu’on attend d’elle, qui n’a aucune volonté, je l’aurais volontiers secouée si je l’avais eu en face de moi.

En revanche, j’ai aimé toute la partie consacrée aux combats dans les tranchées et à la reconstruction faciale des gueules cassées : leurs opérations, les greffes, les difficultés pour manger, s’exprimer, le regard des autres… dont parle si bien Marc Dugain dans La chambre des officiers.

Des points positifs mais beaucoup trop de points négatifs pour moi qui font que je ne garderai pas un bon souvenir de ce roman, et dire que le tome 2 m’attend ! En résumé, je suis passée totalement à côté de ce roman qui avait pourtant tout pour me plaire.

heart_2Lu dans le cadre d’une LC avec Claire, Fanny et Fanny et du cadre du challenge Première guerre mondiale et du défi Les 10 livres à sortir de ma PAL cet automne !! (3/10) :

challenge-premiere-guerre-mondiale

Et du Plan Orsec 2014 pour PAL en danger :

pal-orsec-20141

 

 

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