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Posts Tagged ‘M.R.C. kasasian’

Lu dans le cadre du challenge 1 pavé par mois :

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Martin Kasasian connaît un immense succès avec la série « The Gower Street Detective », mettant en scène un duo de détectives fin et drôle, dont le premier tome, « Petits meurtres à Mangle Street » (The Mangle Street Murders), est sorti en 2013. Il partage sa vie entre le Suffolk et l’île de Malte.

Sa dernière enquête a mené un homme innocent à la potence… Autant dire que le détective Sydney Grice n’est plus vraiment en odeur de sainteté à Londres. Boudé par ses clients, le « plus grand détective de tout l’empire britannique » dépérit.

March Middelton, son excentrique acolyte du « sexe faible », commence à sérieusement s’inquiéter. Jusqu’à ce qu’un individu, membre de l’effrayant « Club du dernier survivant », fasse appel aux services de Sydney… et ait l’impudence de passer de vie à trépas dans son salon !

Les deux détectives sont bien obligés d’enquêter sur cette mort soudaine et particulièrement suspecte. Quel est donc ce club de gentlemen où le jeu est de réussir à rester en vie tout en éliminant les autres ? Les indices entraînent Grice et March dans les recoins les plus sombres du Londres victorien, jusqu’à la maison maudite de la baronne Foskett…

La malédiction de la maison Foskett est le second tome de la série consacrée à Grice et Middleton, un duo de détectives de choc dans le Londres victorien, un polar so british comme je les aime !

J’avais passé un très bon moment à la lecture de Petits meurtres à Mangle Street et cette nouvelle histoire ne fait pas exception à la règle. J’ai littéralement dévoré cette petite brique de six cents pages en trois jours, emportée par le récit bien retors tricoté par M.R.C Kasasian et me régalant des saillies verbales de Sidney et March, deux héros antagonistes qui font des étincelles.

Ce polar historique a, il faut le dire, tout pour me plaire : l’ambiance so british, l’humour (remarques acerbes et misogynes de Grice et réparties cinglantes de la jeune et peu conventionnelle March), une trame policière bien bâtie et un personnage féminin fort et féministe, comme je les aime, le tout avec pour toile de fond le Londres de la fin du 19è siècle !

L’intrigue policière est comme je le disais bien ficelée, je dirai même machiavélique, avec des rebondissements, des fausses pistes à foison et un dénouement bien amené et surprenant.

Le contexte historique est bien rendu et la confrontation entre ces deux héros singuliers, vraiment réjouissante. Nos héros gagnent ici en épaisseur, on en apprend davantage sur le passé de March, et, cerise sur le gâteau, M.R.C. Kasasian multiplie les références à Sherlock Holmes et à sir Arthur Conan Doyle.

L’auteur s’est très clairement inspiré du héros créé par Conan Doyle pour bâtir ce détective personnel (il y tient !) très imbu de lui-même, mais à sa manière, sans copier/coller.

J’ai dévoré ce très bon roman policier et j’espère que les autres volumes déjà parus en anglais seront traduits car je serai au rendez-vous des prochaines aventures de ce duo atypique !

Belette a bien apprécié aussi, son avis ici !

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Londres 1892. Une femme est sauvagement assassinée dans le quartier pauvre de Whitechapel. Désemparée par l’inefficacité de la police, la mère de la victime engage Sidney Grice, le plus célèbre détective privé de Londres. D’une intelligence acérée, l’homme est d’une efficacité redoutable. Il pense que le « sexe faible » n’a pas sa place dans un cabinet de détective, mais il fait tout de même appel à March Middleton, une jeune femme excentrique un peu trop portée sur le gin, pour l’assister. L’irrésistible duo mène l’enquête et découvre que le mystérieux meurtre n’était que le premier d’une sinistre série. Dans un Londres où planent des ombres terrifiantes, le danger rôde à chaque coin de rue…heart_4petits-meurtres-a-mangle-street-kasasian

Angleterre, 1892. March Middleton vient de perdre son père, médecin militaire, et doit quitter sa demeure, faute d’argent. Elle prend le train pour Londres afin de rejoindre Sidney Grice qui a proposé d’être son tuteur et de l’héberger en souvenir de ses parents.

Grice est un célèbre détective personnel (et non pas privé, Grice y tient !) qui fait la une des journaux, tant il a résolu d’enquêtes. Il est asocial, n’a aucune compassion pour autrui,  imbu de lui-même et particulièrement féroce et méprisant envers ses congénères, et surtout, il est cupide et n’accepte que les affaires qui lui promettent une rétribution bien sonnante et trébuchante.

March quant à elle est une jeune femme au passé mystérieux, dotée d’un caractère bien trempé, qui a un penchant certain pour la cigarette et l’alcool fort, ce qui va faire des étincelles avec l’intransigeant et misogyne Sidney Grice, qui ne prise ni l’un ni l’autre et qui croit que les femmes n’ont pas de cerveau !

Quelques heures après l’arrivée de March, Grace Dillinger franchit le seuil de la maison car elle souhaite engager Sidney Grice pour enquêter sur l’assassinat de sa fille unique Sarah Ashby.

Assassinat qui vaut à son gendre William Ashby d’être dans les locaux de la police puisqu’il était le seul sur les lieux du crime au moment-même où celui-ci s’est produit. Il n’a rien vu ni rien entendu malgré un sommeil léger. Madame Dillinger ne croit pas en la culpabilité de son gendre, réputé doux comme un agneau.

Grice consent à s’occuper de cette affaire mais à son tarif habituel, jugé exhorbitant par Mme Dillinger qui ne peut payer une telle somme. Emue par la détresse de cette mère, March engage Grice qu’elle promet de rémunérer pour toute la durée de l’enquête à la condition qu’elle devienne son assistante. Grice accepte…

Je ne connaissais absolument pas Petits meurtres à Mangle Street avant que ma copinaute Claire m’en parle, connaissant mon goût pour les polars victoriens. Je l’ai suivi et accompagné dans sa lecture et je ne le regrette pas une seconde car j’ai adoré ce roman policier historique que j’ai littéralement dévoré.

Il a, il faut le dire, tout pour me plaire : l’ambiance so british, l’humour (remarques acerbes et misogynes de Grice et réparties cinglantes de la jeune et peu conventionnelle March), une trame policière bien ficelée et un personnage féminin fort et féministe, comme je les aime, le tout avec pour toile de fond le Londres de la fin du 19è siècle !

L’intrigue policière est comme je le disais bien ficelée avec des rebondissements et un dénouement bien amené, le contexte historique est bien rendu, et la confrontation de ces deux héros singuliers vraiment réjouissante.

Et, cerise sur le gâteau, M.R.C. Kasasian multiplie les références à Sherlock Holmes et à sir Arthur Conan Doyle, l’auteur s’est très clairement inspiré du héros créé par Conan Doyle pour bâtir Sydney Grice mais à sa manière, sans copier/coller.

J’ai dévoré ce très bon roman policier et j’espère que ce premier volume sera suivi d’autres car je retrouverai avec grand plaisir ce duo atypique !

L’avis de Claire ici.

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