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Mark GATISS est un acteur, producteur et scénariste britannique. Passionné très tôt par Doctor Who et Sherlock Holmes, il est surtout connu pour son rôle dans ces deux séries télévisées. Steven MOFFAT est un scénariste et créateur de séries télévisées britanniques. Auparavant illustrateur à son compte, JAY est un auteur découvert par un éditeur de Kadokawa. Appréciant la qualité de son trait, la maison d’édition lui confie le projet de l’adaptation en manga des épisodes de la série de la BBC Sherlock de Mark GATISS et Steven MOFFAT.

Rapatrié d’Afghanistan à cause d’une blessure et de troubles psychologiques, le Dr. Watson retrouve un vieil ami de l’époque de la faculté de médecine qui lui présente un homme en quête d’un colocataire.

D’un seul coup d’œil, cette personne devine qu’il s’agit d’un médecin militaire de retour du Moyen-Orient, qu’un de ses proches est victime d’alcoolisme ou encore qu’il est suivi par un thérapeute. Le nom de ce colocataire ? Sherlock Holmes.

Ils emménagent au 221B Baker Street alors qu’une affaire de suicides secoue Londres. Quatre personnes qui ne semblent avoir aucun lien entre elles, se sont suicidées en avalant une gélule contenant du poison, provoquant l’incompréhension de leurs proches.

L’inspecteur Lestrade en charge de l’enquête requiert l’aide de Holmes et de Watson afin de savoir si il n’y a pas un tueur en série derrière ces morts suspectes…

Une étude en rose est le premier tome d’une saga qui en comprend quatre et qui adapte les épisodes de la série scénarisée par Steven Moffat et Mark Gatiss, interprétée par  Benedict Cumberbatch dans le rôle-titre et Martin Freeman dans celui du docteur Watson.

Holmes reprend vie dans le Londres de notre époque ! Pour résoudre les énigmes, il manipule un smartphone et utilise les dernières trouvailles de la science.

Mon ado n°1 et moi sommes de grandes fans de cette série anglaise qui propose des adaptations modernes des aventures de Sherlock Holmes écrites par Sir Arthur Conan Doyle.

Les puristes crient sans doute au blasphème, moi j’adore ! Les acteurs sont excellents et les intrigues sont géniales.

C’est ainsi que ce manga est rentrée dans notre bibliothèque familiale. Mon fils adore les manga et moi je m’y mets doucement.

Reprenant trait pour trait la serie TV, l’ambiance et l’atmosphère si particulières, le dessinateur Jay, suit le scénario signé Steven Moffat et Mark Gatiss à la lettre, et dessine à merveille les acteurs dont on reconnait bien les visages.

Le dessin est beau et fin, l’histoire est impeccable, il y a du rythme, bref un excellent moment de lecture.

Pour moi qui ai une mémoire de poisson rouge, c’est une chouette façon de retrouver la série. Je ne me souvenais plus du tout de l’intrigue que j’ai redécouvert avec plaisir ici.

Un manga que je recommande autant aux fidèles de la série qu’à ceux qui ne l’ont jamais vu ! Je compte bien poursuivre la découverte de cette série avec le tome 2 déjà dans ma pal.

Lu dans le cadre du Mois Anglais :

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Aîné d’une fratrie de cinq, le jeune Vincent est doué pour le dessin mais connaît des difficultés relationnelles dès l’enfance. Tour à tour employé d’un marchand d’art puis pasteur dans une ville de mineur, il trouve finalement sa voie grâce à son frère Théo.

Convaincu du talent de son aîné, ce dernier lui conseille de devenir peintre et lui promet de le soutenir financièrement. Après un passage à Paris où il rencontre de nombreux artistes en vogue, Van Gogh part s’installer à Arles pour y peindre au calme.

Cependant, sa santé mentale se détériore petit à petit et chaque contrariété provoque en lui des crises de démence, qui le précipiteront vers son décès prématuré à l’âge de 37 ans.

Si je ne suis pas férue de mangas, j’en lis très rarement, mes ados, eux, les adorent. Aussi, lorsque je suis tombée sur cette biographie du peintre Vincent Van Gogh, j’étais sûre qu’il allait nous plaire à tous les trois et c’est bel et bien ce qui s’est passé !

Si mon ado n°2 apprécie peu l’art, mon aîné l’aime beaucoup, particulièrement la peinture de la fin du XIXè comme sa maman, et son peintre préféré est justement Vincent !

Faire le pari de raconter la vie de ce peintre en cent pages peut sembler impossible sur le papier mais le pari est relevé et j’en suis la première surprise.

Cet ouvrage est idéal pour initier le jeune public à Van Gogh. L’ouvrage a beau être bref, Shouko Fukaki aux dessins, et Taiji Kimura au scénario, synthétisent assez bien la vie du peintre pour offrir une première approche intéressante.

Les auteurs reviennent sur les points importants de la destinée de l’artiste flamand, ce qui permet de bien cerner la personnalité et le parcours tumultueux de Vincent, venu à la peinture sur le tard.

Et en à peine dix ans, il va réaliser plus de 2000 toiles et dessins et laisser une trace indélébile dans l’art contemporain. Post-impressionniste, il sera l’ami des impressionnistes des pointillistes et le précurseur des fauvistes et des expressionnistes.

Les auteurs s’attardent sur des épisodes incontournables de la vie de Vincent, sur ses amours et expériences professionnels ratés, sur sa relation conflictuelle avec Gauguin, ses aspirations, ses influences mais aussi sur le lien très fort qui l’unissait à Théo qui ne survivra que six mois à son illustre frère.

Le dossier en fin d’ouvrage est également très intéressant et revient sur sa famille, les dates clés de la vie de Vincent, le contexte historique, les différents mouvements picturaux, etc.

Ce titre consacré à Van Gogh fait partie de la collection Les grands noms de l’histoire en manga qui comprend à ce jour des volumes sur Napoléon, Marie-Antoinette, Cléopâtre, Jeanne d’Arc et Mozart, si ils sont aussi bien réalisés que celui-ci, je ne peux que vous les conseiller.

Vous l’aurez compris, cette vulgarisation sous forme de manga est une très bonne idée et un chouette concept pour intéresser les enfants et les ados à l’Histoire !

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Kan Takahama est née à Amakusa, dans la préfecture de Kumamoto. Diplômée de la faculté des beaux-arts de l’université de Tsukuba, elle a publié Kinderbook, Mariko Parade (avec Frédéric Boilet), L’Eau amère, 2 expressos, SAD GIRL ou encore Tokyo, amour et libertés (à paraître). Kinderbook a reçu en 2004 le prix de la meilleure histoire courte de la revue américaine The Comics Journal. Elle connaît un succès international et la plupart de ses livres sont traduits en France.

Indochine française, 1930. La narratrice, c’est l’autrice elle-même, Marguerite Duras. Elle a 15 ans et vit en Indochine avec sa mère, veuve et ses deux frères. Une existence de jeune fille pauvre car sa mère a des dettes et son frère aîné, opiomane notoire, dilapide le peu d’argent qui rentre à la maison.

Pensionnaire dans un lycée pour étudier les mathématiques, elle ne rêve que de devenir écrivain. Sur le bac qui traverse le Mékong séparant son lycée de sa pension, elle fait la connaissance d’un riche chinois.

Ils tombent éperdument amoureux et commencent une relation faite d’amour et d’argent qui durera un an et demi durant lequel ils se verront régulièrement. Marguerite devra faire face à la honte, la peur, la jalousie et parvenir à trouver sa place au sein d’une famille où il est difficile de s’imposer.

Si je suis imperméable au style de Marguerite Duras, j’avais beaucoup aimé le film signé Jean-Jacques Annaud, tiré de son roman le plus célèbre : L’amant. Ce roman autobiographique racontait son premier amour, une histoire charnelle et intense, que Marguerite Duras aura du mal à oublier.

Je n’ai fait qu’une bouchée de son adaptation en manga par la talentueuse Kan Takahama, autrice par ailleurs de La lanterne de Nyx, Le goût d’Emma et Le dernier envol du papillon, tous dans ma wish list.

Rue de Sèvres continue d’adapter de grands romans au format graphique et c’est tant mieux car à chaque fois, la qualité est au rendez-vous et je me régale de chacune de mes lectures, celle-ci n’a pas fait exception à la règle et je suis emballée par le travail formidable de Kan Takahama qui m’a éblouie.

En une centaine de pages et peu de dialogues, la mangaka, grande admiratrice de Marguerite Duras nous conte ce titre emblématique de la romancière française.

Comme elle l’explique dans sa préface, par ailleurs très intéressante, ne la zappez pas, elle est allée sur les traces de cet amour et de leurs protagonistes, à Ho Chi Minh Ville, voir les lieux où est née cette histoire : l’école fréquentée par Marguerite, son pensionnat, sa maison, celle du chinois sur la rive du Mékong, etc., qu’elle retranscrit merveilleusement, tout comme l’atmosphère chaude et moite.

Le scénario de Kan Takahama va droit au but, à l’essentiel, sans fioriture, elle se concentre sur la sensualité, l’initiation sexuelle de Marguerite Duras qui voit dans son histoire avec le chinois, un moyen d’émancipation sociale.

Lui, est très amoureux, mais il se conformera à ce que son père attend de lui : un mariage avec une jeune fille chinoise de bonne famille.

Elle, pense uniquement se servir de lui, comme un pygmalion sexuel et une bonne manière d’améliorer la situation financière familiale mais au final, elle s’apercevra, qu’elle aussi, avait des sentiments.

L’accent est mis sur les personnages qui ressemblent au plus près aux protagonistes d’origine, leurs traits sont fins mais ils ne sont pas particulièrement beaux, ont un physique somme toute banal, ce que Marguerite Duras aurait approuvé, elle qui n’avait pas apprécié que les acteurs d’Annaud soient sublimes.

Les décors sont volontairement épurés, les couleurs chaudes sont très bien choisies, quant au jeu d’ombre et de lumière, il est totalement maitrisé. Les planches sont à tomber, Kan Takahama joue également sur les changements de cases, apporte du flou à certaines scènes, elle fait, vous l’aurez compris, un travail de haute volée qu’il convient de saluer.

Un grand merci à Doriane et aux éditions Rue de Sèvres pour cette lecture, j’ai adoré et je vous la conseille !

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Tsuiska est l’assistante d’un vétérinaire pas comme les autres puisque ce dernier soigne des créatures fantastiques. Fille d’une magicienne, elle est triste que la science ait remplacé la magie pour exercer ce métier. Après le travail, elle se rend en secret dans la forêt où elle a découvert un animal magique qu’elle pense être la seule à voir. Il est gravement blessé et malgré les soins prodigués par la jeune fille, son état empire. Le docteur remarque que son apprentie est distraite et il la suit un soir pour savoir pourquoi. Il découvre alors l’animal qu’il peut voir lui aussi, et après avoir réprimandé Tsuiska, il décide de soigner la bête en employant la magie puisque la science semble impuissante. Il laisse son assistante préparer un médicament selon les recettes et les incantations que cette dernière a appris de sa mère et ce procédé fonctionne. L’apprentissage de Tsuiska pour maitriser la magie ne fait que commencer !

La science a remplacé la magie dans le cœur des hommes. Elle est sur le point de faire basculer le monde dans une nouvelle ère, entraînant les créatures fantastiques dans l’oubli.

Descendante d’une lignée de mages, la jeune Ziska est apprentie vétérinaire. Avec son maître Nico, elle cherche à soigner et préserver les bêtes mythiques menacées d’extinction.

En poursuivant un voleur, Ziska tombe nez à nez avec un fantôme. Peu après, elle fait la connaissance d’un homme mystérieux qui, après l’avoir aidé à retrouver un chat fugueur lui adresse une requête pour le moins étrange…

Après les tome 1 et tome 2 que j’avais beaucoup aimé, j’étais ravie de retrouver Ziska, Nico et leurs Créatures fantastiques dans la suite de leurs aventures et ce nouvel opus ne fait pas exception à la règle, je ressors enchantée par ma lecture, déjà pressée de lire le tome 4, pas encore paru hélas.

Dans ce troisième volet, on suit toujours Ziska, une apprentie vétérinaire, douée de pouvoirs magiques dans un monde où la magie ne fait plus recette. J’aime beaucoup cette petite fille particulièrement attachante, à la fois naïve et généreuse mais aussi très tenace.

Aux côtés de son maître Nico, elle vient en aide aux créatures fantastiques malades ou en détresse telles qu’un chat ailé ou une gargouille pour ce troisième tome.

J’aime l’univers merveilleux à la fois magique et fantaisy que nous propose le scénariste et dessinateur de ce manga, Kaziya. Ses dessins sont fins et agréables à regarder et les pages se tournent franchement toutes seules.

Découpée en six parties, l’histoire fait la part belle aux créatures dans la première moitié du volume mais un nouveau personnage très étrange fait son arrivée, bouleversant le quotidien de notre apprentie détective.

Contrairement aux deux précédents volets qui s’attardaient davantage sur des animaux, ici l’intrigue principale liée à Ziska est plus développée et se révèle mystérieuse et prenante.

La future vétérinaire vient en aide à deux animaux alors qu’auparavant c’était autour de 5 à 6 créatures mais l’auteur s’attarde davantage sur son héroïne et le nouveau personnage, Monsieur Jean. L’intrigue gagne en épaisseur, prend une tonalité plus sombre, ce qui n’est pas pour me déplaire.

Au-delà du fantastique et de la magie, ce qui me plait beaucoup c’est le message écologique de cette saga : l’auteur en profite pour sensibiliser son lectorat à l’environnement et à la protection des espèces, ce que l’on ne peut qu’approuver.

Mes garçons apprécient aussi cette série pour son message mais surtout pour son bestiaire fantastique fait de créatures qui peuplent l’imaginaire collectif. Nous continuerons donc ce manga dès qu’un nouveau tome sera publié.

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Tsuiska est l’assistante d’un vétérinaire pas comme les autres puisque ce dernier soigne des créatures fantastiques. Fille d’une magicienne, elle est triste que la science ait remplacé la magie pour exercer ce métier. Après le travail, elle se rend en secret dans la forêt où elle a découvert un animal magique qu’elle pense être la seule à voir. Il est gravement blessé et malgré les soins prodigués par la jeune fille, son état empire. Le docteur remarque que son apprentie est distraite et il la suit un soir pour savoir pourquoi. Il découvre alors l’animal qu’il peut voir lui aussi, et après avoir réprimandé Tsuiska, il décide de soigner la bête en employant la magie puisque la science semble impuissante. Il laisse son assistante préparer un médicament selon les recettes et les incantations que cette dernière a appris de sa mère et ce procédé fonctionne. L’apprentissage de Tsuiska pour maitriser la magie ne fait que commencer !

La science a remplacé la magie dans le cœur des hommes. Elle est sur le point de faire basculer le monde dans une nouvelle ère, entraînant les créatures fantastiques dans l’oubli.

Descendante d’une lignée de mages, la jeune Ziska est apprentie vétérinaire. Avec son maître Nico, elle cherche à soigner et préserver les bêtes mythiques menacées d’extinction.

La petite fille est au chevet d’un Kelpie, un cheval aquatique bien mal en point. Devant l’urgence de la situation, elle demande l’aide de son maître Nico mais ce dernier arrivera-t-il à temps ?

Autant vous le dire d’emblée, je ne suis pas une adepte des mangas, leurs histoires m’ennuient, les dessins ne m’emballent pas, bref je ne suis pas la cible contrairement à mes garçons qui en sont friands.

Et pourtant, à ma grande surprise, j’ai beaucoup aimé le tome 1 des Créatures fantastiques et ce tome 2 ne fait pas exception, je ressors enchantée par ma lecture au point que le tome 3 vient de rentrer dans ma PAL !!

Dans ce second tome, on suit Ziska, une apprentie vétérinaire, douée de pouvoirs magiques dans un monde où la magie ne fait plus recette. J’ai trouvé cette jeune fille particulièrement attachante, à la fois naïve et généreuse mais aussi très tenace.

Aux côtés de son maître Nico, elle vient en aide aux créatures fantastiques malades ou en détresse telles qu’un Kelpie, un Carbuncle ou un Loup de seigle.

J’ai aimé l’univers merveilleux à la fois magique et fantaisy que nous propose le scénariste et dessinateur de ce manga, Kaziya. Ses dessins sont fins et agréables à regarder.

Découpée en six parties, l’histoire reprend pour chacune d’entre elle, un animal du bestiaire fantastique. A chaque fois, Ziska et son maître découvrent une créature, nous explique l’origine, la symbolique de l’animal et lui viennent en aide.

La construction est donc répétitive puisque le scénario se déroule de la même façon mais cela ne m’a pas gênée car chaque animal est abordé de façon plus développée et les différentes histoires diffèrent dans leur développement !

L’auteur en profite pour sensibiliser son lectorat à l’environnement et à la protection des espèces, ce que l’on ne peut qu’approuver. Mes garçons apprécient aussi cette série pour son bestiaire et son côté fantaisy, ils ont d’ores et déjà lu le tome 3, au programme de mon mois d’août !

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La science a remplacé la magie dans le cœur des hommes. Elle est sur le point de faire basculer le monde dans une nouvelle ère, entraînant les créatures fantastiques dans l’oubli. Descendante d’une lignée de mages, la jeune Ziska est apprentie vétérinaire. Avec son maître Nico, elle cherche à soigner et préserver les bêtes mythiques menacées d’extinction… Mais n’est-il pas déjà trop tard ? À la croisée de la médecine et de la magie, découvrez un bestiaire hors du commun !

Ziska est l’assistante d’un vétérinaire pas comme les autres puisque ce dernier soigne des créatures fantastiques. Fille d’une magicienne, elle est triste que la science ait remplacé la magie pour exercer ce métier.

Après le travail, elle se rend en secret dans la forêt où elle a découvert un animal magique qu’elle pense être la seule à voir. Il est gravement blessé et malgré les soins prodigués par la jeune fille, son état empire.

Le docteur remarque que son apprentie est distraite et il la suit un soir pour savoir pourquoi. Il découvre alors l’animal qu’il peut voir lui aussi, et après avoir réprimandé Ziska, il décide de soigner la bête en employant la magie puisque la science semble impuissante.

Il laisse son assistante préparer un médicament selon les recettes et les incantations que cette dernière a appris de sa mère et ce procédé fonctionne.

L’apprentissage de Ziska pour maitriser la magie ne fait que commencer !

Autant vous le dire d’emblée, je ne suis pas une adepte des mangas, leurs histoires m’ennuient, les dessins ne m’emballent pas, bref je ne suis pas la cible contrairement à mes garçons qui en sont friands.

Et pourtant lorsque j’ai vu Créatures fantastiques dans la liste des mangas mis en jeu dans la masse critique Babelio, je n’ai pas hésité et j’ai eu raison car contrairement à toute attente, et j’en suis la première surprise j’ai aimé, mieux encore, je lirai la suite !

Dans ce premier tome introductif, on suit Ziska, une apprentie vétérinaire, douée de pouvoirs magiques dans un monde où la magie ne fait plus recette. J’ai trouvé cette jeune fille particulièrement attachante, à la fois naïve et généreuse mais aussi très tenace.

Aux côtés de son maître Nico, elle vient en aide aux créatures fantastiques malades ou en détresse telles qu’une mandragore, un lindworm, une salamandre et un wolpertinger.

J’ai aimé l’univers merveilleux à la fois magique et fantaisy que nous propose le scénariste et dessinateur de ce manga, Kaziya. Ses dessins sont fins et agréables à regarder.

Découpée en quatre partie, l’histoire reprend pour chacune d’entre elle, un animal du bestiaire fantastique. A chaque fois, Ziska et son maître découvrent une créature, nous explique l’origine, la symbolique de l’animal et lui vient en aide.

La construction est donc répétitive puisque le scénario se déroule de la même façon, j’espère que les tomes suivants ne se contenteront pas d’être un bestiaire de créatures magiques car cela deviendrait redondant et lassant à la longue !

Reste que cette première incursion dans cet unique magique m’a beaucoup plu, mes garçons ont adoré, le second tome va vite rejoindre notre PAL c’est sûr.

Un grand merci à Babelio et aux éditions Komikku pour cette lecture !

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William et Emma, qui entretiennent une correspondance secrète, se rapprochent peu à peu. Las de jouer double jeu, le jeune homme se décide alors à rompre ses fiançailles avec Eléonor : sans en avertir son père, il demande audience au vicomte Campbell et à sa femme pour leur faire part de sa résolution. Hélas, cette initiative a des conséquences funestes : Emma disparaît, enlevée par de mystérieux individus ! Avec l’aide de Hakim, William se lance à sa recherche…

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Quatrième volume et suite des amours contrariés entre Emma, la femme de chambre, et William Jones, le jeune héritier de la grande bourgeoisie anglaise, dans le Londres victorien.

Emma et William s’aiment mais leur amour ne plait ni au père de William ni aux parents de la fiancée de William, Eleonor Campbell, elle-même très éprise du jeune homme.

Et lorsque William annonce qu’il rompt ses fiançailles, le vicomte décide de faire enlever Emma. William et Hakim partent alors à sa recherche et la retrouveront en Amérique.

Emma va alors quitter son emploi de domestique pour apprendre tous les rudiments de la bonne société afin d’épouser William. Mais les Campbell n’ont pas dit leur dernier mot et parviennent à exclure les Jones de toute vie sociale.

Dans ce nouvel opus, on voit enfin Emma et William réunis et sur le chemin du mariage, ce qui me réjouit ! Mais ce quatrième tome est une déception car il nous laisse sur notre faim et comme la médiathèque n’a pas le 5è tome, je ne verrais donc jamais le mariage tant attendu entre les deux amoureux.

Kaoru Mori préfère dans cet opus relater les histoires des personnages secondaires comme la vie conjugale heureuse de la gouvernante et première employeure d’Emma, morte au tome 1, une parenthèse charmante mais aussi frustrante car j’aurai préféré que l’intrigue se concentre sur le présent et sur le couple Emma / William, plutôt que sur le passé assez lointain et qui n’est pour moi que du remplissage, charmant certes, mais vraiment pas indispensable.

Une série néanmoins très agréable à lire et que je vous recommande si, comme moi, vous souhaitez vous essayer en douceur au manga, et si vous aimez les ambiances à la Donwton Abbey.

heart_3Lu dans le cadre du challenge 1 pavé par mois :

challenge-un-pave-par-mois

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Contrainte de revenir à Londres pour accompagner ses employeurs, Emma est entrainée par une de leurs amies aux fiançailles de son fils. Par un étrange coup du destin, le jeune promis n’est autre que William ! L’héritier des Jones s’apprête en effet de conclure une alliance fort avantageuse avec Eleanor Campbell, fille d’un vicomte. Mais le retour d’Emma va tout remettre en cause : William, qui croyait ne plus jamais la revoir, laisse éclater ses sentiments…

emma-tome-3-kaoru-moriauteur-editeur-pagesTroisième volume et suite des amours contrariés entre une gentille femme de chambre, Emma, et un jeune héritier de la grande bourgeoisie anglaise, William Jones, dans le Londres victorien.

Emma et William s’aiment mais le poids des conventions sociales a eu raison d’eux et la jeune femme décide de quitter Londres pour son village natal. William s’est alors plongé dans le travail et les réceptions mondaines et décide, sous la pression paternelle, de se fiancer avec Eleonor Campbell, la fille d’un vicomte.

Et c’est pendant la fête des fiançailles, que les tourtereaux se retrouvent de façon tout à fait fortuite alors qu’elle accompagne Madame Trollope, une amie de Madame Molders, sa patronne, une femme anticonformiste qui se trouve être la mère de William.

Dans ce nouvel opus, si la trame principale avance assez peu, on en apprend davantage sur les parents de William, comment ils se sont rencontrés, aimés, mariés puis séparés.

Nos amoureux sont toujours aussi épris mais le chemin qui mène vers le mariage est semé d’embûches car William va devoir rompre ses fiançailles avec Eleanor s’il veut épouser celle qui l’aime. Mais alors qu’il le fait, Emma disparait.

C’est sans compter sur les deux familles qui veulent ce mariage pour asseoir leur position sociale et se fichent comme d’une guigne des sentiments de William et Emma, et sont prêts à aller très loin pour que ce mariage se fasse.

J’aime toujours autant ce manga, cette histoire d’amour si romantique est très agréable à lire, portée par les dessins de Kaoru Mori.

J’espère un dénouement heureux et je vous donne rendez-vous pour le tome 4 dans une semaine !

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Peu à peu, une idylle s’installe entre William et Emma. Les deux jeunes gens, qui se retrouvent enfermés toute une nuit dans le Crystal Palace, découvrent leurs sentiments mutuels. Mais lorsque William, bien décidé à épouser la demoiselle, fait part de ses intentions à son père, le couperet tombe : pas question pour l’héritier des Jones de conclure une mésalliance.

emma-tome-2-kaoru-moriauteur-editeur-pagesEmma et William s’aiment mais le poids des conventions sociales a eu raison d’eux et la jeune femme décide de quitter Londres pour son village natal.

Dans le train, elle fait la connaissance de Tasha, une femme de chambre comme elle. La jeune fille revient d’un séjour à Londres où elle accompagnait ses maitres, Monsieur et Madame Molders, un couple d’allemands ayant récemment fait fortune et qui s’est installé depuis peu en Angleterre.

Comme les Molders recherchent sans cesse des employés anglais pour compléter leur personnel allemand, Emma, qui est instruite et distinguée, est engagée sur le champ.

Pendant ce temps-là à Londres, William s’épuise dans le travail et les mondanités. Sa famille tient à tout prix à lui faire épouser Eleonor, une amie de Grace, la sœur aînée de William, très éprise de lui.

Dans ce second opus, nous retrouvons nos Roméo et Juliette victoriens, tentant d’oublier leur amour impossible et de refaire leur vie chacun de leur côté. C’est une histoire toute simple mais que je trouve très plaisante et agréable à lire.

Les dessins de Kaoru Mori sont élégants même si je trouve que son travail autour des visages me perd un peu, je trouve en effet que les visages des différents protagonistes se ressemblent trop tôt et j’ai un peu de mal à les identifier à coup sûr, c’est là mon principal bémol.

Ce second volume est l’occasion de retrouver les différents personnages du 1er tome, comme l’ami indien de William, Hakim, et sa nombreuse fratrie mais aussi de faire la connaissance de nouveaux comme les Molders et leur domesticité, dont la pétillante Tasha et le ténébreux Hans.

L’histoire est douce et romantique mais on sent la fougue et la passion couver et j’espère bien que le troisième tome va permettre à nos tourtereaux de se retrouver, peut-être grâce à Madame Trollope, une amie de Madame Molders, une femme anticonformiste qui se trouve être la mère de William.

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En Angleterre à l’époque victorienne, Emma est femme de chambre pour une gouvernante à la retraite. Douce, calme et réservée, elle cache un passé douloureux. Lorsque le riche William Jones rend visite à son ancienne nourrice, il remarque la jeune fille, et petit à petit, des liens profonds se tissent entre eux. Entre Hakim, prince débarqué des Indes, Eléonore, la femme que ses parents destinent à William, et tout l’entourage de nos deux héros, Kaoru Mori dresse des portraits étonnamment réalistes, parfois au vitriol, de divers personnages de la bonne société britannique de l’époque, et dépeint avec délicatesse, sans mièvrerie, une histoire d’amour qui défie les conventions.

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Londres, 1896. Emma est une femme de chambre chez une gouvernante à la retraite. Derrière ses airs sages et bien éduqués, sa cache une jeune femme de basse extraction, discrète et sincère, qui prend son travail auprès de sa maitresse très au sérieux.

Elle a une enfance très malheureuse et elle tient à sa place et à l’affection que lui porte la gouvernante qui l’a recueillie alors qu’elle n’était qu’une enfant vivant dans la rue. Mais un jour, William Jones, un ancien élève de sa maitresse se présente à la porte. Ce jeune homme riche, tombe sous le charme de la douceur et de l’élégance naturelle d’Emma.

Et celle-ci, de prime abord réservée et distante, se laisse peu à peu charmer par William, même si elle est également courtisée par Hakim, un ami de William venu tout droit d’Inde et qui se déplace dans Londres à dos d’éléphant !

Mais un homme promis à l’anoblissement peut-il épouser une simple domestique dans l’Angleterre victorienne ?

Comme vous le savez, je n’étais pas une grande adepte de la bande dessinée avant d’ouvrir ce blog et le manga ne m’intéresse guère je dois le dire, excepté ceux de Kaoru Mori qui se situent au 19è siècle.

Il m’a d’abord fallu apprivoiser l’objet car je n’ai pas l’habitude de lire à l’envers et je vous avoue que j’ai eu un peu de mal à m’y faire mais l’histoire comptée par l’auteure m’a vraiment séduite.

Cette romance victorienne version manga m’a rapidement conquise, tout comme le coup de crayon de Kaoru Mori même si je trouve que certains visages se ressemblent un peu trop, notamment ceux de William et de son frère, j’ai globalement apprécié les dessins et j’ai littéralement dévoré ce premier tome qui laisse l’histoire forcément en suspens, ce qui est très frustrant !

Ce premier tome permet surtout de prendre connaissance de tous les personnages principaux et secondaires et de voir naitre sous notre yeux une tendre idylle contrariée par les milieux sociaux très différents de nos héros.

Je vous donne rendez-vous pour le tome 2 la semaine prochaine, pour découvrir la suite de cette belle histoire d’amour !

heart_3Lu dans le cadre du challenge A tous prix (prix d’excellence 2005 au Japan Media Arts Festival) :

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