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Posts Tagged ‘mythologie grecque’

Rachel Smythe est auteure-illustratrice Néo-Zélandaise, nommée aux Eisner Awards et aux Ringo Awards et publié sur Webtoon. Traditions d’Olympus est son premier roman graphique, une étoile montante à suivre !

Perséphone, jeune déesse du printemps, est nouvelle au Mont Olympe. Sa mère, Déméter, l’a élevée exprès dans le royaume des mortels, pour la protéger des tentations.

Mais après que Perséphone lui a promis de s’entraîner comme vierge sacrée, elle est autorisée à aller à l’université et à vivre dans le monde glamour et trépidant des dieux.

Lorsque sa colocataire, Artémis, l’emmène à une fête, sa vie entière change : elle y rencontre Hadès et l’étincelle est immédiate avec le souverain charmant mais incompris des Enfers.

Tout s’accélère alors, Perséphone doit maintenant naviguer entre les jeux stratégiques et les relations déroutantes qui régissent l’Olympe, tout en trouvant sa place et en affirmant son pouvoir.

Avant d’être un roman graphique, Lore Olympus est La série phénomène n°1 sur Webtoon. Mon fils aîné est un grand fan de cette plateforme sur laquelle il lit chaque jour ses séries préférées et comme il adore la mythologie grecque, ce récit signé Rachel Smythe ne pouvait que lui plaire, c’est ainsi qu’il a atterri dans mes mains !

L’autrice nous propose ici la réécriture contemporaine de l’une des histoires les plus connues de la mythologie grecque : l’histoire d’amour surprenante entre Perséphone et Hadès ! On y croise d’autres personnages célèbres de l’Olympe comme les frères d’Hadès, Zeus et Poséidon mais aussi Héra, Aphrodite, Apollon, Eros… De quoi réviser ses connaissances en mythes grecs !

Et franchement, j’ai passé un bon moment de lecture avec cette bd. J’ai aimé les personnages et la manière donc ils sont retranscrits en dessin. Chaque personnage a sa propre couleur, on les identifie du coup très bien, bien joué Rachel Smythe !

Les planches sont rythmées, le découpage est plutôt chouette et les thèmes abordés sont actuels et importants au temps de l’amour 2.0, d’où le succès auprès des ados car l’histoire, les situations dans lesquelles sont plongés nos héros sont proches de celles qu’ils vivent. Il y aussi pas mal d’humour, ce que j’ai bien apprécié aussi.

Les personnages de Perséphone et d’Hadès sont attachants et leur romance donne envie de continuer à découvrir leur histoire au fil des volumes. Rachel Smythe aborde aussi d’autres amours de l’Olympe mais tout tourne autour de ces différentes love stories, mieux vaut le savoir si ce n’est pas votre tasse de thé.

Un premier tome très introductif mais prometteur, nous lirons donc la suite avec plaisir dès qu’elle arrivera dans notre médiathèque !

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Soledad est auteure de nombreux livres. Fine observatrice du monde qui l’entoure, elle caresse l’espoir de voir la société se transformer pour qu’enfin l’égalité entre les femmes et les hommes devienne réalité. Elle s’exprime quotidiennement sur Instagram @soledadbravi

Séduire est un plaisir chez le maître de l’Olympe, comme un simple mortel, il lui est difficile de vaincre ses désirs. Et comme il est le dieu des dieux, les pauvres humains ne sont que des marionnettes avec lesquels il joue.

Il n’a pas son pareil pour se métamorphoser afin d’arriver à tous les coups à ses fins mais aussi métamorphoser ses conquêtes pour les protéger de la colère de sa femme Héra qui se révèle terriblement jalouse et qui a ici bien mauvais rôle.

Avec Les amours de Zeus, on (re)découvre la vie amoureuse bien tumultueuse de Zeus, un sacré chaud lapin, qui va collectionner les conquêtes, et ainsi renforcer son pouvoir, grâce aux nombreux enfants qu’il engendre.

Il y eut sa première femme, Métis, puis celle qui est connue comme son épouse sur l’Olympe, la jalouse Héra. Celle-ci n’étant pas déesse à supporter les trahisons, elle se vengera sur chacune de ses conquêtes ou leurs enfants illégitimes.

On peut citer cette crédule Sémélé qui, sur les conseils d’Héra demandera à son amant d’apparaître dans toute sa force et finira carbonisée.

Dans ce nouveau recueil, Soledad bravi met la mythologie à la portée de tous en partant des titans, des différents dieux et déesses, des nombreuses conquêtes de Zeus, de quelques-uns de ses enfants mais aussi des héros les plus célèbres.

J’adore la mythologie grecque et lorsqu’elle aussi bien racontée qu’ici, c’est un régal. En quelques pages, Soledad Bravi vulgarise les épisodes les plus importants sans éluder la cruauté dont faisaient preuve les dieux de l’Olympe : viols, infanticides, incestes, meurtres et autres crimes sont au programme.

Le comportement de Zeus est loin d’être divin. Il enchaîne les conquêtes et déchaîne la colère de son épouse Héra qui n’a de cesse de se venger, en punissant les amantes et leur descendance : Léto, Sémélé, Dyonisos, Lamia, Io ou encore Héraclès. Rien n’apaise sa haine même si parfois des réconciliations ont aussi lieu.

Armée de son trait légendaire, son humour et sa concision, Soledad Bravi vulgarise avec brio la mythologie et malmène les divinités avec fougue et finesse : Persée, Thésée, OEdipe, Narcisse, Hercule… personne n’est épargné et on redemande !

Un recueil qui allie intelligence et humour qui ravira les amoureux de la mythologie grecque et qui permettra aux autres de mieux l’appréhender et de s’y retrouver, car il faut dire, que le sujet est loin d’être simple !

Un grand merci aux éditions Rue de Sèvres qui m’a permis de réviser mon panthéon grec tout en m’amusant.

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De formation littéraire et scientifique, curieuse de nature, Sylvie Baussier se consacre à l’écriture de livres pour la jeunesse depuis vingt ans. Auparavant, elle a été bibliothécaire puis éditrice d’encyclopédies générales. Documentaires, albums, romans, ses ouvrages explorent différentes formes d’écriture et de rapport au réel, avec pour point commun l’envie de donner aux jeunes des clés pour saisir le monde, rêver, découvrir les civilisations d’hier et d’aujourd’hui, devenir des citoyens attentifs aux autres.

Je suis Astérios, Prince de Crète, fils de Minos et de Pasiphaé. Je vis dans un grand palais et mon lit est en or. Mais tout le monde me fuit et je me demande bien pourquoi !

Mon père refuse de me parler, ma mère, mes soeurs Ariane et Phèdre sont distantes. Seule ma nourrice a quelques mots gentils pour moi. Qu’ai-je bien pu faire pour vivre dans une telle solitude, à l’écart de tous ?

Ce matin, je viens enfin de découvrir ma véritable apparence : celle d’un enfant à tête de taureau ! On m’appelle désormais le Minotaure. Icare, fils de Dédale m’annonce qu’on me fait bâtir un palais. Vais-je enfin mener une vie normale ? Voici mon histoire…

Si vous êtes un.e fidèle de ce blog, vous n’êtes pas sans savoir que mes garçons et moi-même aimons beaucoup la mythologie, aussi lorsque j’ai vu dans le programme des parutions des éditions Scrinéo leur toute nouvelle collection consacrée à la mythologie grecque écrite par Sylvie Baussier, une spécialiste du genre, j’ai aussitôt demandé à recevoir les deux tomes parus le 20 août et après Moi, ligia, sirène, je vous présente aujourd’hui : Moi, le minotaure

Les couvertures sont très réussies et la ligne éditoriale est intéressante : donner la parole aux monstres car en chacun d’eux, nous dit l’autrice en préambule, il y a une part d’humanité. Et je dois dire que si toute la collection est du même acabit que les deux premiers opus, chaque titre va rejoindre notre bibliothèque familiale.

Je ne connaissais le mythe du minotaure que par l’histoire de Thésée, prince d’Athènes et du fil d’Ariane, autant dire pas grand chose et en moins de cent pages, l’autrice réussit son pari de faire (re)découvrir le mythe aux jeunes lecteurs dès 10 ans en donnant directement la parole aux « monstres ».

L’histoire d’Astérios est touchante et montre la férocité des dieux de l’Olympe envers les simples mortels. Si Astérios est affublé d’une tête de taureau, c’est parce que son père, Minos, a refusé de sacrifier à Poséidon, à qui il doit le trône de Crète, un magnifique taureau blanc. Le dieu des océans s’est vengé sur son fils, bien innocent dans cette histoire.

Minos a pris ce fils en horreur car il est la preuve vivante de sa trahison envers le dieu et refuse qu’Astérios soit reconnu comme son fils et il le relègue au rang de monstre, enjoignant à tous de faire de même.

Le récit d’Astérios est triste et on entre facilement en empathie avec lui. Dans le sillage du prince, on croise Ariane et thésée qui vient le combattre afin de faire cesser le sacrifice des sept jeunes filles et des sept jeunes garçons athéniens en offrande au Minotaure. Mais aussi Dédale et Icare. L’occasion pour Sylvie Baussier de replacer le mythe dans l’histoire d’avoir la version du « méchant ».

Cerise sur le gâteau : Sylvie Baussier propose une fiche sur chacun des protagonistes de cette histoire, nous retrace le mythe crétois du minotaure dans la littérature antique et ses représentations modernes. Il y a même un cahier de jeux pour les enfants en toute fin d’ouvrage.

Les deux prochains titres à paraître sont Moi, Polyphème, cyclope et Moi, Cerbère, gardien des enfers, nous avons d’ores et déjà hâte de les découvrir car mes garçons, ont comme moi, beaucoup apprécié Ligia et Minotaure !

Un grand merci aux éditions Scrinéo pour cette lecture !

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De formation littéraire et scientifique, curieuse de nature, Sylvie Baussier se consacre à l’écriture de livres pour la jeunesse depuis vingt ans. Auparavant, elle a été bibliothécaire puis éditrice d’encyclopédies générales. Documentaires, albums, romans, ses ouvrages explorent différentes formes d’écriture et de rapport au réel, avec pour point commun l’envie de donner aux jeunes des clés pour saisir le monde, rêver, découvrir les civilisations d’hier et d’aujourd’hui, devenir des citoyens attentifs aux autres.

Ligia est la fille du dieu fleuve Achéloos et de la muse Melpomène. Alors qu’elle joue avec sa soeur Leucosia et leur amie Coré, celle-ci est enlevée et emmenée par Hadès aux enfers, sans que les jeunes filles ne puissent s’y opposer.

La mère de Coré, la déesse des moissons Déméter, ivre de douleur, accuse Ligia et Leucasia d’être complices de la perte de sa fille et sa vengeance va être terrible.

Ligia donnerait tout pour redevenir celle qu’elle était avant que la déesse Démeter la transforme en sirène : une jeune fille insouciante. Depuis lors, Ligia et Leucosia vivent sur un rocher perdu en pleine mer et elles guettent les bateaux qui s’en approchent.

Comment cela a-t-il pu leur arriver ?

Si vous êtes un.e fidèle de ce blog, vous n’êtes pas sans savoir que mes garçons et moi-même aimons beaucoup la mythologie, aussi lorsque j’ai vu dans le programme des parutions des éditions Scrinéo leur toute nouvelle collection consacrée à la mythologie grecque écrite par Sylvie Baussier, une spécialiste du genre, j’ai aussitôt demandé à recevoir les deux tomes à paraître le 20 août et je vous présente aujourd’hui l’un d’entre eux : Moi, Ligia, sirène.

Les couvertures sont très réussies et la ligne éditoriale est intéressante : donner la parole aux monstres car en chacun d’eux, nous dit l’autrice en préambule, il y a une part d’humanité. Et je dois dire que si toute la collection est du même acabit que les deux premiers opus, chaque titre va rejoindre notre bibliothèque familiale.

Je ne connaissais du mythe des sirènes que ce que j’en avais lu dans L’Odyssée d’Homère, autant dire pas grand chose et en moins de cent pages, l’autrice réussit son pari de faire (re)découvrir le mythe aux jeunes lecteurs dès 10 ans en donnant directement la parole aux « monstres ».

L’histoire de Ligia et de sa soeur Leucasia est touchante et montre la férocité des dieux de l’Olympe envers les simples mortels. Les deux jeunes filles sont en effet totalement innocentes de ce que Déméter leur reproche et incapables de retrouver leur amie disparue. Elles se retrouvent affublées d’ailes et de serres acérées pour l’éternité pour leur plus grand désespoir.

Le récit de Ligia est poétique et triste et on entre facilement en empathie avec elle. Les deux sirènes sont inconsolables de leur vie d’avant, condamnées, elle qui se régalaient de fruits, à dévorer la chair des marins, seul moyen pour elles d’êtres rassasiées.

Dans leur sillage, elles vont croiser Orphée, Jason et Ulysse, l’occasion pour Sylvie Baussier de replacer le mythe dans l’histoire contée par Homère et d’avoir la version des « méchants ».

Cerise sur le gâteau : Sylvie Baussier propose une fiche sur chacun des protagonistes de cette histoire, nous retrace le mythe des sirènes dans la littérature antique et nous apprend pourquoi au fil du temps les sirènes sont passées de femmes oiseaux à femmes poissons. Il y a même un cahier de jeux pour les enfants en toute fin d’ouvrage.

Les deux prochains titres à paraître sont Moi, Polyphème, cyclope et Moi, Cerbère, gardien des enfers, nous avons d’ores et déjà hâte de les découvrir car mes garçons, ont comme moi, beaucoup apprécié Ligia et Minotaure !

Un grand merci aux éditions Scrinéo pour cette lecture !

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David Pouilloux est journaliste et auteur depuis dix ans. Journaliste à Libération, puis à Science et Vie Junior, Science et Vie et Pour la science, il vient d’être nommé rédacteur en chef du journal de l’Agglomération de Nantes et enseigne l’écriture à l’École supérieure de Journalisme de Lille.

Ulysse Moreau, a quatorze ans et est scolarisé en quatrième 1 au collège Victor-Hugo. Alors que son père, archéologue et spécialiste de l’antiquité grecque devait donner une conférence au Louvre, il est porté disparu, personne ne sait où il est, son fils le premier.

C’est alors que Hermès, le messager de l’Olympe, apparait au collégien et lui apprend qu’il fait partie des trois enfants d’une prophétie mystérieuse : Ulysse est issu d’une lignée de dieux grecs et il doit récupérer l’épée du dieu aux semelles ailées au Louvre !

Sur place, il s’allie à Kenza, descendante de Bastet, une déesse égyptienne, pour récupérer l’artefact et empêcher une créature monstrueuse de détruire l’Olympe, les dieux du Nil et l’humanité tout entière !

Mais le troisième enfant de la Prophétie n’a pas vraiment prévu de les aider, Ulysse et Kenza se lancent alors dans une course effrenée contre la fin du monde…

Vous n’êtes pas sans savoir si vous êtes un(e) fidèle de ce blog : mes enfants et moi-même aimont beaucoup la mythologie et tout spécialement les mythes grecs et égyptiens.

C’est ainsi que Le réveil du monstre, premier tome de la duologie La prophétie d’Ulysse, a rejoint notre pile à lire commune, en attendant notre lecture prévue des cinq tomes de Percy Jackson !

Ce court roman mêlant habilement fantastique, mythologie et clins d’oeil à Harry Potter et Percy Jackson fut une lecture haletante qui plaira à coup sûr aux 12 / 15 ans, la cible de cette histoire, spécialement à ceux aimant la mythologie of course !

Pas de temps mort et beaucoup d’action rythment ce récit bien documenté, qui modernise les divinités grecques et égyptiennes. Le duo vedette du roman Ulysse et Kenza sont des adolescents auxquels les lecteurs vont pouvoir s’identifier facilement, le lien qui se crée immédiatement entre eux et la dynamique dont ils font preuve ne manquent pas d’intérêt.

Les deux personages sont attachants mais j’ai une préférence pour Kenza, qui en descendante de Bastet, peut prendre l’apparence d’une chatte ou d’une lionne pour échapper aux périls semés sur leur route et qui sait figer le temps, un don bien à propos pour dérober les artefacts dont ils ont besoin pour mener à bien leur mission.

D’un point de vue mythologique, on voit que David Pouilloux s’est bien documenté et il sait à merveille dépeindre les mythes en les simplifiant afin que les lecteurs ne soient pas perdus. Il a même ajouté en fin d’ouvrage des notices sur les différents dieux rencontrés dans le récit, pour ceux qui ont envie d’aller plus loin, une très bonne idée !

Mais cela ne se fait jamais au détriment de l’intrigue qui est bien développée même si l’adulte que je suis reconnais que cela va bien trop vite, cet aspect-là séduira les adolescents qui aiment les récits menés tambour battant.

Un premier opus enlevé et distrayant, je serai au rendez-vous du tome 2 à paraître fin août !

Un grand merci à Babelio et aux éditions Fleurus pour cette lecture pleine de pep’s.

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Musicien et poète, Orphée charme les dieux, les hommes et les bêtes sauvages grâce à sa lyre reçue d’Apollon. Passionnément amoureux d’Eurydice, il combat les pires dangers pour sauver celle qu’il aime. Voici son histoire…

Orphée est l’un des héros de la mythologie grecque les plus connus. Fils du roi de Thrace Œagre et de Calliope, l’une des neuf muses. A la fois poète et musicien, il était considéré comme un prophète.

Grace à sa lyre, il pouvait charmer les animaux sauvages et parvenait à émouvoir les êtres inanimés. Comblé de dons multiples par Apollon, on dit qu’il ajouta deux cordes à la traditionnelle lyre à sept cordes que lui donna le dieu, en hommage aux neuf muses, auxquelles appartenait sa mère.

Voyageur, il participe à l’expédition de Jason et des Argonautes, partis conquérir la toison d’or. Il y faisait office de chef de nage : il donnait par son chant la cadence aux coups de rame des autres héros. Son chant permit également à l’expédition de résister au danger du chant des sirènes, dont il parvint à surpasser le pouvoir de séduction.

Sa femme, Eurydice, l’une des Dryades, fut mordue au pied par un serpent. Elle mourut et descendit au royaume des Enfers. Orphée y descendit et put, après avoir endormi de sa musique enchanteresse Cerbère, le monstrueux chien à trois têtes qui en gardait l’entrée, et les terribles Euménides, approcher le dieu Hadès.

Il parvint, grâce à sa musique, à le faire fléchir, et celui-ci le laissa repartir avec sa bien-aimée à la condition qu’elle le suive et qu’il ne se retourne ni ne lui parle tant qu’ils ne seraient pas revenus tous deux dans le monde des vivants. Alors qu’Orphée s’apprêtait à sortir des Enfers, n’entendant plus les pas de sa bien aimée, impatient de la voir et ayant peur que son amour lui échappe, il se retourna, perdant à jamais Eurydice.

Vous n’êtes pas sans savoir que mon Empereur et mon Sami-Chameau de fils sont férus de mythologie grecque, Orphée l’enchanteur ne pouvait que rejoindre notre bibliothèque familiale !

Ce titre fait partie de la collection Mythologie éditée par les éditions Flammarion jeunesse qui permet aux enfants dès 10 ans de découvrir les plus grands dieux et héros de la mythologie grecque à travers des récits d’aventures peuplés de monstres, tels que Ulysse, Antigone, Poséidon, Déméter, Achille, Héraclès et Orphée.

Martine Laffon conte ici aux jeunes lecteurs l’histoire d’Orphée, à travers ses deux épopées les plus célèbres : en tant que compagnon des argonautes puis lorsqu’il est allé chercher sa bien-aimée Eurydice aux enfers. Comme Orphée l’ensorceleur s’est lié d’amitié avec Circos, c’est ce dernier qui raconte ses deux épisodes au lecteur.

L’auteure ne prend pas les enfants pour des pommes et leur propose une histoire pleine de détermination et de courage, racontée telle une veillée au coin de feu, ce qui donne une aura mystérieuse aux récits qui peuplent ce roman, revenant en détail sur la conquête de la toison d’or et sur la traversée des enfers.

Le décor mythologique est très riche puisque Martine Laffon revient sur un épisode célèbre avec la Toison d’or, la trahison de Médée, le chant des sirènes, la descente aux enfers mais aussi sur des personnages et créatures célèbres comme Hadès, Cerbère, Dyonisos, les Euménides…

Un récit bien servi par un vocabulaire soutenu juste ce qu’il faut pour que les collégiens y trouvent leur compte. Mon fils de 11 ans qui l’a lu avec moi a adoré cette histoire et compte bien continuer à découvrir les titres de la collection qu’il n’a pas encore découvert.

Cerise sur le gâteau : les connaissances mythologiques sont astucieusement intégrées au récit afin que même les novices en mythologie grecque ne soient pas perdus.

Un roman idéal pour les élèves de 6è et de 5è qui vient en complément de leurs programmes d’histoire et de français et à tous ceux qui s’ y intéressent ou veulent s’y intéresser.

Merci à Brigitte et aux éditions Flammarion jeunesse pour cette lecture instructive !

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Si les mythes nous parlent encore aujourd’hui, c’est qu’ils racontent à la fois la nature humaine et l’aventure de la vie. Ces histoires sont peuplées de personnages auxquels on peut s’identifier, de héros aussi forts et admirables que poltrons et méprisables, de terribles monstres qui révèlent nos peurs et nos faiblesses.

Avec Mythique panthéon, Jean-michel Billioud propose de nous raconter les récits légendaires des héros de l’Olympe. De la naissance de la mythologie grecque jusqu’aux grands épisodes narrés par Homère, de Cronos à Zeus, des Titans aux nymphes… l’auteur nous invite à une véritable initiation à la mythologie grecque.

Découpé en quatre parties, cet album brillamment illustré par Benoit Perroud revient sur Les dieux de l’Olympe, Les demi-dieux et les héros, Les grands mythes grecs et La guerre de Troie.

Idéal pour les collégiens qui étudient le monde grec antique et les récits d’Homère qui figurent aux programmes de français et d’histoire, Mythique panthéon permet aussi à leurs parents de (re)découvrir tous ces mythes qui nous parlent encore aujourd’hui : les douze travaux d’Hercule, Thésée et le minotaure, l’odyssée d’Ulysse, Méduse, Prométhée, Jason et les argonautes, le roi Midas, Orphée, etc.

Ces histoires sont peuplées de personnages auxquels on peut s’identifier, de héros aussi forts et admirables que poltrons et méprisables, de terribles monstres qui révèlent nos peurs et nos faiblesses. Des récits qui restent finalement très actuels de par leurs thématiques.


Cet ouvrage se révèle non seulement pédagogique mais aussi passionnant pour les enfants comme pour les adultes car l’auteur ne cherche pas seulement à raconter les histoires : il les explique aussi sous un angle historique, géographique et culturel, pour aider le lecteur à mieux comprendre le sens de chacune de ces légendes.

Le lecteur découvre également ce que signifiaient ces histoires pour les Grecs dont elles étaient, à l’époque, le quotidien, les mots de notre vocabulaire et expressions d’aujourd’hui qui découlent de ces épisodes : sortir de la cuisse de Jupiter, bonnet phrygien…

Le style de l’auteur est fluide et va droit au but, chacun de ses portraits est synthétique et donne la bonne dose d’informations afin de susciter l’intérêt des enfants sans avoir besoin de les noyer sous un flot de texte inutile.

Cerise sur le gâteau, Jean-Michel Billioud n’oublie pas d’insérer l’arbre généalogique des dieux et de leurs descendants afin qu’on s’y retrouve ainsi que leurs caractéristiques et leurs correspondances romaines.

En une centaine de pages, ce n’est pas moins de 58 histoires qui nous sont relatées, toutes d’une précision et d’une clarté limpide qui permet de réellement appréhender la mythologie grecque, ses mythes fondateurs, les dieux et héros qui font encore le bonheur des jeunes lecteurs d’aujourd’hui car cette thématique reste très bien représentée dans la littérature jeunesse.

Vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé cet ouvrage, mes enfants l’ont dévoré aussi et je ne peux que vous recommander de plonger à votre tour dans la lecture de Mythique panthéon si vous avez envie de renouer avec les mythes grecs.

Une belle idée cadeau pour les 9 / 12 ans qui pourront à la fois enrichir leur savoir et se divertir avec cette lecture.

Un grand merci à Clémentine et aux éditions Saltimbanque pour cette lecture passionnante !

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Sur une île déserte, un vieillard raconte l’histoire du dieu Poséidon, roi des mers et des océans. De sa rivalité avec sa soeur Athéna à ses terribles vengeances envers les humains qui l’ont trahi. Poséidon est le dieu protecteur des navigateurs, mais il peut aussi être redoutable… Voici son histoire…

Le dieu Poséidon, roi des mers et des océans, conté par des navigateurs grecs échoués sur une île déserte.

Véritable épopée tragique, de sa rivalité avec sa nièce Athéna à ses terribles vengeances envers les humains qui l’ont trahi. Poséidon est un dieu puissant, redoutable, mais aussi protecteur des navigateurs…

Vous n’êtes pas sans savoir que mon Empereur et mon Sami-Chameau de fils sont férus de mythologie grecque, Poséidon le terrible ne pouvait que rejoindre notre bibliothèque familiale !

Ce titre fait partie de la collection Mythologie éditée par les éditions Flammarion jeunesse qui permet aux enfants dès 10 ans de découvrir les plus grands dieux et héros de la mythologie grecque à travers des récits d’aventures peuplés de monstres, tels que Ulysse le voyageur, Antigone la courageuse, Poséidon le terrible, Déméter la généreuse, Achille l’invicible, Héraclès le valeureux et Orphée l’ensorceleur.

Martine Laffon conte ici aux jeunes lecteurs l’histoire de Poséidon, frère de Zeus et Hadès, qui règne sur les mers et les océans, à contre-courant de ce qui nous est parvenu par l’entremise de l’Odyssée d’Homère.

Grâce à Noétios, le conteur choisi par le Dieu lui-même pour nous raconter son histoire, on retrouve Polyphème, Ulysse, le minotaure, Méduse, Pégase, Triton et Amphitrite et on découvre le royaume du dieu sis dans les profondeurs de la mer.

L’auteure ne prend pas les enfants pour des pommes et leur propose une histoire qui sort des sentiers battus, racontée telle une veillée au coin de feu, ce qui donne une aura mystérieuse aux différents récits qui peuplent ce roman.

Le décor mythologique est très riche avec la guerre de Troie, la construction de la muraille de Troie, l’origine de sa haine pour Ulysse, le combat entre Ulysse et Polyphème, l’amour de Poséidon pour Méduse, son lien avec le Minotaure… et surtout bon nombre de personnages passés à la postérité que j’ai déjà cités plus haut.

Un récit bien servi par un vocabulaire soutenu juste ce qu’il faut pour que les collégiens y trouvent leur compte. Mon fils de 11 ans qui l’a lu avec moi a adoré cette histoire et compte bien continuer à découvrir les titres de la collection qu’il n’a pas encore découvert.

Cerise sur le gâteau : les connaissances mythologiques sont astucieusement intégrées au récit afin que même les novices en mythologie grecque ne soient pas perdus.

Un roman idéal pour les élèves de 6è qui ont la mythologie à leur programme d’histoire et de français et à tous ceux qui s’ y intéressent ou veulent s’y intéresser.

Orphée l’ensorceleur nous attend dans notre PAL commune, parions qu’il ne va pas attendre très longtemps son tour.

Merci à Brigitte et aux éditions Flammarion jeunesse pour cette lecture instructive !

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Pour réparer ses fautes, Héraclès doit accomplir douze travaux pour son cousin Eurysthée. Mi-homme, mi-dieu, sa grande générosité et son courage lui font très vite regagner le coeur des hommes. Voici son histoire…heart_4heracles-le-valeureux-francoise-rachmuhl

Vous n’êtes pas sans savoir que mon Empereur de fils adore la mythologie grecque, cette nouvelle collection Mythologie éditée par Flammarion jeunesse et consacrée aux héros comme Achille, Orphée et Héraclès, ne pouvait donc que rejoindre notre bibliothèque familiale !

Héraclès le valeureux est l’un des héros majeurs de la mythologie grecque. Fils de Zeus et d’une mortelle, sa vie a été rythmée par les jalousies et les caprices des dieux depuis son enfance jusqu’à l’accomplissement des douze travaux qui lui ont été imposés et que chacun connaît plus ou moins.

Françoise Rachmuhl conte ici aux jeunes lecteurs l’histoire ce demi-dieu en 11 chapitres, de sa naissance à l’âge adulte, en passant par la réalisation des douze travaux imposés par son cousin Eurystée afin de le laver du crime de ses trois enfants.

Héraclès devra donc tuer le lion de Némée et l’hydre de Lerne, capturer le sanglier d’Erymanthe et la biche de Cérvinie, faire fuir les oiseaux du lac de Stymphale, capturer le taureau du roi de Crête et les juments de Diomède, dérober la ceinture d’Hippolyte, nettoyer les écuries d’Augias, capturer les bœufs de Géryon, dérober les pommes d’or du jardin des Hespérides et domter le chien Cerbère.

Françoise Rachmuhl n’omet rien et condense toutes ces histoires bien connues en les mettant à la portée des enfants. Elle évite, de façon intelligente, de tomber dans la facilité et ne découpe pas son récit en autant de chapitres que de travaux et choisit de passer rapidement sur certains afin de nous dévoiler les aspects de la personnalité de Héraclès qu’elle imagine.

Il devient sous sa plume un héros attachant, jouet des dieux, qui ne cesse d’expier ses fautes, qui souhaite être en paix et maitriser la colère et l’impatience qu’il a en lui.

L’auteure ne prend pas les enfants pour des pommes et leur propose une histoire qui tient la route avec un décor mythologique très riche où l’on voit passer bon nombre de dieux, bien servis par un vocabulaire soutenu juste ce qu’il faut pour que même les lecteurs non fluides comme mon fils arrivent à lire et comprendre le texte.

Une histoire très intéressante donc et qui nous a beaucoup plu, j’espère que le reste de la collection est à l’avenant car Orphée l’ensorceleur nous attend dans notre PAL commune.

Merci à Babelio, à Brigitte et aux éditions Flammarion jeunesse pour cette lecture instructive !

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