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Posts Tagged ‘pierre pevel’

Pierre Pevel, né en 1968, est l’un des fleurons de la Fantasy française. Il a obtenu le Grand Prix de l’Imaginaire en 2002, le prix Imaginales 2005 et le David Gemmell Morningstar Award en 2010 pour Les Lames du Cardinal, dont les droits ont été acquis dans une quinzaine de pays, y compris en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Les droits de Haut-Royaume ont été également acquis dans plusieurs pays.

Bienvenue dans le Paris des Merveilles, un Paris qui n’est ni tout à fait le nôtre, ni tout à fait un autre… et qui, désormais, n’appartient plus seulement à Pierre Pevel. Vous le savez, mes incursions en fantaisy sont plus que rares mais lorsqu’il s’agit de l’univers crée par Pierre Pevel, j’accours, que dis-je je fonce !

Contes et récits du Paris des Merveilles est un recueil comprenant six nouvelles situées dans le monde du Paris des Merveilles. Pierre Pevel est l’auteur de deux d’entre elles, qui ouvrent et clôturent l’ouvrage : Veni, Vidi, V… et Sous les ponts de Paris, qui sont excellentes avec pour l’une des trolls gardiens des ponts de la capitale, une trouvaille épatante et l’autre où il est question de science et de Léonard de Vinci.

Les quatre autres sont l’oeuvre de jeunes plumes, parfois débutantes mais toujours talentueuses, qui se sont approprié avec brio l’univers d’Isabel, Griffont et Azincourt pour notre plus grand plaisir : L’urne de Râ de Catherine Loiseau que j’ai adoré car l’autrice fait intervenir la mythologie égyptienne et signe une histoire ô combien féministe !

Les révoltés d’Argecimes de Sylvie Poulain où il est question d’aviation avec une héroïne badass, digne des Artilleuses ! Les portes de l’Outre-Monde de Benjamin Lupu nous fait entrer dans la magie du cercle d’or et du cercle Cyan avec Griffont. Et enfin, Une enquête d’Etienne Tiflaux, détective changelin de Bénédicte Vizier nous permet de renouer avec l’un des personnages du Paris des Merveilles.

Nul besion d’avoir lu la trilogie du Paris des Merveilles pour apprécier ces récits mais si, comme moi, vous avez aimé les romans de Pierre Pevel, cette anthologie est du pain béni. Quel bonheur de replonger dans cet univers si riche que j’adore et de découvrir de nouvelles histoires approuvées par le créateur en personne.

Chaque auteur et autrice apporte, grâce à son imagination et ses inventions, sa pierre à ce monde, et ils/elles le font de fort belle manière. Dès les premières lignes de chacun de ces récits, on se trouve projeté dans ce Paris des Merveilles pour ne le quitter qu’une fois arrivé aux toutes dernières lignes.

Les personnages repris ou inventés pour l’occasion sont attachants, on a plaisir à les suivre et leurs aventures sont exaltantes. Ces nouvelles sont des histoires d’enquêtes, d’espionnage ou de cambrioles mettant en scène ce Paris de la Belle-Epoque mâtiné de magie et de féérie qui y sont présentes depuis la révélation de l’existence de l’Outre-Monde.

Une excellente lecture que je vous recommande, que vous aimiez déjà Le Paris des Merveilles ou non, vous passerez un chouette moment !

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Pierre Pevel, né en 1968, est l’un des meilleurs écrivains de Fantasy français. Auteur de 7 romans, il a obtenu le Grand Prix de l’Imaginaire en 2002 pour Les Ombres de Wielstadt. Avec une verve et un talent digne des plus grandes heures du feuilleton romanesque de cape et d’épée, il s’approprie avec bonheur les codes de deux genres littéraires dans ce roman d’aventure et de Fantasy épique.

1911, dans le Paris des Merveilles, un Paris qui n’est ni tout à fait le nôtre, ni tout à fait un autre. C’est en effet le Paris bien connu d’Arsène Lupin, de Fantômas et des Brigades du Tigre… mais où vivraient des fées, des enchanteurs, des gnomes et même quelques dragons, ce qui n’est pas sans conséquences.

Entre autres merveilles, la Tour Eiffel est en bois blanc, les Champs Élysées sont bordés d’arbres dont les feuilles rendent de la lumière dès la nuit tombée et une ligne de métro mène directement à Ambremer, capitale du Monde Féérique.

C’est dans ce décor que les Artilleuses font un retour fracassant en se livrant à l’une de leurs activités favorites : l’attaque de banque à main armée. Aventurières et hors-la-loi, ces artilleuses sont trois : l’anglaise Lady Remington, l’américaine Miss Winchester et la parisienne Mam’zelle Gatling.

N’hésitant jamais à faire parler la poudre, elles sont connues de toutes les polices d’Europe. Ce coup, cependant, pourrait bien être leur dernier. Car le vol d’une mystérieuse relique, la Sigillaire, leur vaut d’être pourchassées non seulement par les Brigades du Tigre, mais également par les redoutables services secrets du Kaiser, bien décidés à mettre la main sur l’artefact…

La fantaisy et le steampunk ne sont habituellement pas ma tasse de thé, exception faite de Pierre Pevel dont j’avais beaucoup aimé la trilogie le Paris des Merveilles.

L’univers créé par l’auteur mêlant bestiaire de la fantaisy comme les fées, les gnomes, les gargouilles, les licornes… et le Paris de la Belle Époque est très réussi et j’avais pris beaucoup de plaisir à suivre Griffont et Isabelle.

L’an dernier, j’avais adoré Le vol de la sigillaire, premier tome de cette trilogie portée par des héroïnes badasses, aussi lorsque j’ai vu Le portrait de l’antiquaire dans ma librairie, je suis repartie avec et l’ai lu dans la foulée, ravie de retourner dans ce Paris qui m’a tellement plu et je dois dire que cette bande dessinée a comblé mes attentes.

L’univers est bel et bien là, formidablement mis en images par Etienne Willem : l’atmosphère, les décors, personnages, costumes, véhicules… on en prend plein les yeux.

J’ai beaucoup aimé son style graphique qui sied merveilleusement bien à la Belle Epoque, à l’histoire et à l’univers créés par Pierre Pevel.

Les trois héroïnes, ces artilleuses braqueuses de banque (une magicienne, une humaine et une fée) sont badasses à souhait, sympathiques et sexy en diable, avec des personnalités propres, que l’on a plaisir à suivre de la première à la dernière page.

Les dialogues sont percutants, l’histoire est menée tambour battant avec des scènes de poursuites, de règlements de comptes très rythmées qui font que l’on tourne les pages avec avidité et que l’on arrive trop vite au point final. Heureusement, le troisième tome arrive en fin d’année car l’auteur nous laisse en plein cliffhanger !

C’est une formidablement bande dessinée tant par l’histoire que par l’ambiance, qui met les femmes à l’honneur, avec une pointe d’humour. Une série qui plaira aux amateurs et amatrices du Paris des merveilles, ça ne fait aucun doute, pour ma part j’ai beaucoup aimé !

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Pierre Pevel, né en 1968, est l’un des meilleurs écrivains de Fantasy français. Auteur de 7 romans, il a obtenu le Grand Prix de l’Imaginaire en 2002 pour Les Ombres de Wielstadt. Avec une verve et un talent digne des plus grandes heures du feuilleton romanesque de cape et d’épée, il s’approprie avec bonheur les codes de deux genres littéraires dans ce roman d’aventure et de Fantasy épique.

1911, dans le Paris des Merveilles, un Paris qui n’est ni tout à fait le nôtre, ni tout à fait un autre. C’est en effet le Paris bien connu d’Arsène Lupin, de Fantômas et des Brigades du Tigre… mais où vivraient des fées, des enchanteurs, des gnomes et même quelques dragons, ce qui n’est pas sans conséquences.

Entre autres merveilles, la Tour Eiffel est en bois blanc, les Champs Élysées sont bordés d’arbres dont les feuilles rendent de la lumière dès la nuit tombée et une ligne de métro mène directement à Ambremer, capitale du Monde Féérique.

C’est dans ce décor que les Artilleuses font un retour fracassant en se livrant à l’une de leurs activités favorites : l’attaque de banque à main armée. Aventurières et hors-la-loi, ces artilleuses sont trois : l’anglaise Lady Remington, l’américaine Miss Winchester et la parisienne Mam’zelle Gatling.

N’hésitant jamais à faire parler la poudre, elles sont connues de toutes les polices d’Europe. Ce coup, cependant, pourrait bien être leur dernier. Car le vol d’une mystérieuse relique, la Sigillaire, leur vaut d’être pourchassées non seulement par les Brigades du Tigre, mais également par les redoutables services secrets du Kaiser, bien décidés à mettre la main sur l’artefact…

La fantaisy et le steampunk ne sont habituellement pas ma tasse de thé, exception faite de Pierre Pevel dont j’avais beaucoup aimé la trilogie le Paris des Merveilles. L’univers créé par l’auteur mêlant bestiaire de la fantaisy comme les fées, les gnomes, les gargouilles, les licornes… et le Paris de la Belle Époque est très réussi et j’avais pris beaucoup de plaisir à suivre Griffont et Isabelle.

Sa plume est également très agréable à lire et rappelle à la fois Alexandre Dumas et les feuilletonistes de la fin du 19è siècle, nous emportant dans son sillage dans cet univers particulier mais plein de charme.

Aussi, lorsque je suis tombée sur Le vol de la sigillaire, premier tome de la série Les Artilleuses, je n’ai pas hésité une seconde, ravie de retourner dans ce Paris qui m’a tellement plu et je dois dire que cette bande dessinée a comblé mes attentes.

L’univers est bel et bien là, formidablement mis en images par Etienne Willem : l’atmosphère, les décors, personnages, costumes, véhicules… on en prend plein les yeux.

J’ai beaucoup aimé son style graphique qui se met merveilleusement au service de l’histoire et de l’univers créés par Pierre Pevel.

Les trois héroïnes, ces artilleuses braqueuses de banque (une magicienne, une humaine et une fée) sont badasses à souhait, sympathiques et sexy en diable, avec des personnalités propres, que l’on a plaisir à suivre de la première à la dernière page.

Les dialogues sont percutants, l’histoire est menée tambour battant avec des scènes de poursuites, de règlements de comptes très rythmées qui font que l’on tourne les pages avec avidité et que l’on arrive trop vite au point final.

C’est bien là mon bémol : avec ce premier tome, les auteurs plantent le décor, nous présentent les personnages mais tout va tellement vite, que ça manque un peu de profondeur pour moi.

Quelques pages supplémentaires n’auraient pas été superflues notamment pour que l’on cerne mieux les trois héroïnes, les différents protagonistes et les enjeux de l’histoire.

Ceci mis à part, c’est une formidablement bande dessinée tant par l’histoire que par l’ambiance, qui met les femmes à l’honneur, avec une pointe d’humour. Une série qui plaira aux amateurs et amatrices du Paris des merveilles, ça ne fait aucun doute, pour ma part j’ai beaucoup aimé !

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Alors que tout le monde ne songe qu’aux prochaines élections du Parlement des Fées, Griffont doit aider un ami soupçonné de meurtre. De son côté, Isabel se trouve aux prises avec de dangereux anarchistes venus de l’OutreMonde et décidés à ensanglanter Paris pour se faire entendre. Mais ces deux affaires pourraient bien être liées, et nos deux héros ne tarderont pas à lever le voile sur un secret ancien susceptible d’ébranler le trône d’Ambremer. Un secret que convoite le Reine Noire, jumelle maléfique et ennemie acharnée de la reine des fées.

Paris 1910. Quelques mois après l’épilogue de L’Elixir d’oubli, Louis Denizart Hippolyte Griffont se voit de nouveau confronté à un tourbillon d’événements alors que de nouvelles élections à l’assemblée des fées secouent le tout-Paris des mages.

Troisville, l’élève de Griffont, sur le point d’ouvrir sa propre échoppe de mage, provoque en duel Dalmas, un mage Incarnat, la loge rivale de celle de Griffont, Cyan.

Au matin du duel, Dalmas est introuvable. Les Incarnat sont persuadés que Troisville l’a lâchement assassiné et Griffont, aidé de l’enchanteresse Isabel de Saint-Gil, va tout faire pour découvrir la vérité et pour que l’innocence de son protégé soit reconnue…

Trois mois après ma lecture du premier volume de la trilogie Le Paris des merveilles, Les enchantements d’Ambremer, j’ai retrouvé avec grand plaisir l’univers fantaisy et steampunk de Pierre Pevel ainsi que l’ensemble des protagonistes de cette saga, et en tout premier lieu Griffont et la belle Isabel bien sûr, notre duo de héros sympathique en diable.

Ce troisième tome fut une fois de plus un véritable bonheur de lecture, j’aime décidément beaucoup ce mélange de cape et d’épées car l’escrime y est très présent tout comme dans le précédent opus, le Paris de la Belle Époque mâtiné de magie et de fantaisy avec des personnages issus des bestiaires médiévaux comme les fées, les chats-ailés, les gnomes et les dragons de l’Outremonde.

La plume de Pierre Pevel est vive et savoureuse et l’intrigue, de qualité, est menée tambour battant même si je trouve la fin de la série trop expéditive hélas. L’auteur nous tient en tout cas en haleine jusqu’à la dernière page, multipliant les rebondissements et les révélations tout au long du récit, dosant savamment ses effets.

Les personnages de Griffont et d’Isabel sont en grande forme dans ce dernier opus et les dialogues de la baronne sont une fois de plus savoureux et souvent drôles, j’aime décidément beaucoup cette héroïne que je trouve très attachante et pleine de piquant.

Pour celles et ceux qui comme moi ne sont pas familiers de ce genre fantaisy parfois complexe, ils ne seront pas perdus car Pierre Pevel ne nous assomme pas sous des dizaines de pages d’explications de son monde et tout ceci est amené avec simplicité et légèreté, du grand art !

Comme vous le savez déjà, j’ai un gros faible pour la Belle Époque et j’ai été vraiment séduite par celle que nous propose Pierre Pevel à la fois réelle et fantasmée pour devenir un Paris d’uchronie auquel on croit sans problème.

C’est un roman qui tient à la fois du merveilleux, de la fantaisy, du roman d’aventures et du roman policier avec aussi une pointe d’humour, un récit qui comme je le disais plus haut fut un moment de pur bonheur de lecture pour moi.

Une série que j’ai adoré et que j’aurai sans doute grand plaisir à relire dans quelques années, une très belle découverte pour moi qui ne goûte d’habitude pas les romans fantaisy.

Je quitte en tout cas à regret cet univers enchanteur en espérant que Pierre Pével nous offrira un jour un tome 4, la fin ouverte de celui-ci s’y prête bien.

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Paris, 1909. A peine remis de sa précédente enquête, Louis Denizart Hippolyte Griffont, mage du Cercle Cyan, se retrouve mêlé à une bien étrange affaire, dont les ramifications pourraient remonter à plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines d’années. Secondé – plus ou moins – par la baronne Isabel de Saint-Gil, Griffont va devoir affronter bien des dangers. Mais il se pourrait que ce soit l’avenir de notre monde et de l’OutreMonde, lui-même, rien moins, qui soit en jeu. Cela justifie bien de se replonger dans son passé, voire de mettre sa propre vie en péril.

Paris 1909. Quelques mois après l’épilogue des Enchantements d’Ambremer, Louis Denizart Hippolyte Griffont se voit de nouveau confronté à un tourbillon d’événements tous plus incompréhensibles les uns que les autres.

Griffont, membre reconnu d’un club de gentlemen magiciens, est sur une nouvelle affaire de meurtre. La victime est un antiquaire apparemment sans histoires, mais l’enquête du mage le conduit à un nom que beaucoup redoutent : Giacomo Nero.

Cet ambitieux mage noir pourrait bien être mêlé à une intrigue trouvant ses origines à l’époque de la Régence. En ce temps-là, Griffont était le chevalier de Castelgriffe. Érudit désinvolte et mage libertin, il s’apprêtait à affronter une société secrète et, ce faisant, collaborait pour la première fois avec une certaine baronne de Saint-Gil.

Un mois après ma lecture du premier volume de la trilogie Le Paris des merveilles, j’ai retrouvé avec grand plaisir l’univers fantaisy et steampunk de Pierre Pevel et l’ensemble des protagonistes de cette saga, et en premier lieu Griffont et la baronne bien sûr, notre duo de héros sympathique en diable.

Ce deuxième tome fut un véritable bonheur de lecture, j’aime décidément beaucoup ce mélange de Paris de la Belle Époque mâtiné de magie et de fantaisy avec des personnages issus des bestiaires médiévaux comme les fées, les chats-ailés, les gnomes et les dragons de l’Outremonde et de Belle Époque avec ses brigades du Tigre.

Pour moi qui adore cette série qui a bercé mon enfance, c’est un vrai plaisir de retrouver au détour de cette lecture les personnages de Faivre, Valentin, Terrasson et Pujol !

Pierre Pevel invite aussi Arsène Lupin dans son Paris des merveilles en lui faisant endosser le rôle de soupirant de la Baronne, un soupirant qui provoque l’ire et la jalousie de Griffont toujours amoureux de sa femme sans toutefois l’avouer à la principale intéressée qui nourrit les mêmes sentiments en secret elle aussi.

La plume de Pierre Pevel est vive et savoureuse et l’intrigue est menée tambour battant entre Paris et l’Outremonde du début du 20è mais aussi au temps de la Régence avec des flashbacks bien amenés qui nous permettent d’assister à la rencontre de Griffon et d’Isabelle, d’expliquer les origines du complot et d’en apprendre plus sur ce mage et cette fée.

Pour celles et ceux qui comme moi ne sont pas familiers de ce genre parfois complexe, ils ne seront pas perdus car Pierre Pevel ne nous assomme pas sous des dizaines de pages d’explications de son monde et tout ceci est amené avec simplicité et légèreté, du grand art !

Comme vous le savez déjà, j’ai un gros faible pour cette Belle Époque et j’ai été vraiment séduite par celle que nous propose Pierre Pevel à la fois réelle et fantasmée pour devenir un Paris d’uchronie auquel on croit sans problème.

C’est un roman qui tient à la fois du merveilleux, de la fantaisy, du roman d’aventures et du roman policier avec aussi une pointe d’humour, un récit qui comme je le disais plus haut fut un moment de pur bonheur de lecture pour moi.

Un second opus on ne peut plus réussi et maîtrisé que le premier et une trilogie qui m’enchante tellement que je compte la terminer le mois prochain.

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À première vue, on se croirait dans le Paris de la Belle Époque. En y regardant de plus près, la tour Eiffel est en bois blanc, les sirènes ont investi la Seine, les farfadets, le bois de Vincennes, et une ligne de métro rejoint le pays des fées… Dans ce Paris des merveilles, Louis Denizart Hippolyte Griffont, mage du Cercle Cyan, est chargé d’enquêter sur un trafic d’objets enchantés, lorsqu’il se retrouve impliqué dans une série de meurtres. Il lui faudra alors s’associer à Isabel de Saint-Gil, une fée renégate que le mage ne connaît que trop bien…

A la fin des guerres Napoléoniennes, L’OutreMonde des fées et autres êtres Merveilleux a révélé son existence à la Terre. En 1909, plus personne ne s’étonne de croiser des magiciens, des gnomes, des gargouilles, des fées ou des chats ailés.

Occupé à enquêter sur un trafic d’objets enchantés, Louis Denizart Hippolyte Griffont, mage du Cercle Cyan, se retrouve mêlé à une série de meurtres vraisemblablement orchestrés par la Reine Noire à la recherche de la vie éternelle.

Confronté à des gargouilles immortelles et à un puissant sorcier, Griffont n’a d’autre choix que de s’associer à la baronne Isabel de Saint-Gil, une fée renégate de l’OutreMonde que le mage ne connaît que trop bien puisqu’elle est son épouse depuis plus de deux siècles…

La fantaisy et le steampunk ne sont habituellement pas ma tasse de thé mais rendons à César ce qui lui appartient, si j’en suis venue à m’intéresser et à emprunter Le Paris des Merveilles tome 1 Les enchantements d’Ambremer c’est grâce à ma copinaute Céline qui m’a chaudement recommandé la trilogie au complet et je dois dire que ce premier tome m’a beaucoup plu !

L’univers créé par Pierre Pevel mêlant bestiaire de la fantaisy comme les fées, les gnomes, les gargouilles, les licornes… et Paris de la Belle Époque est très réussi. Sa plume est également très agréable à lire et rappelle à la fois Alexandre Dumas et les feuilletonistes de la fin du 19è siècle, nous emportant dans son sillage dans cet univers particulier mais plein de charme.

Pour celles et ceux qui comme moi ne sont pas familiers de ce genre parfois complexe, ils ne seront pas perdus car Pierre Pevel ne nous assomme pas sous des dizaines de pages d’explications de son monde et tout ceci est amené avec simplicité et légèreté, du grand art !

Son héros Griffont est lui aussi une belle réussite. Mélange de Rouletabille et d’Arsène Lupin, c’est un homme charmant et charmeur, très charismatique que l’on a plaisir à le suivre dans cette aventure et à le voir se débattre avec des créatures fantastiques et enquêter avec la police judiciaire et les célèbres brigades du Tigre.

Un autre personnage est tout aussi attachant que Griffont, sa moitié, la belle Isabel de Saint Gil qui se révèle courageuse et futée, féministe en diable et très attachée à son mage de mari même si elle préfère se faire battre que de l’avouer.

Comme vous le savez déjà, j’ai un gros faible pour cette Belle Époque et j’ai été vraiment séduite par celle que nous propose Pierre Pevel à la fois réelle et fantasmée pour devenir un Paris d’uchronie auquel on croit sans problème.

C’est un roman qui tient à la fois du merveilleux, de la fantaisy, du roman d’aventures et du roman policier avec aussi une pointe d’humour, un récit qui fut un moment de pur bonheur de lecture pour moi.

Un premier opus on ne peut plus réussi et une trilogie que je vais poursuivre assurément !

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