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Posts Tagged ‘polar anglais’

Agatha Christie est sans nul doute l’une des romancières les plus appréciées de son temps. Auteure de quatre-vingt-quatre ouvrages qui constituent pour la plupart des intrigues policières, d’une vingtaine de pièces de théâtre et de plusieurs recueils de nouvelles, elle est parvenue à faire de ses oeuvres de grands succès du XXe siècle, lues partout dans le monde (plus de 2 milliards d’exemplaires vendus).

Tommy et Tuppence Beresford viennent d’emménager dans leur nouvelle maison de campagne. Dans le grenier, des livres pour enfants et un de Robert Louis Stevenson ayant appartenu à la famille Parkinson quelques décennies auparavant…

Tuppence commence à la lire et s’amerçoit que certaines lettres soulignées mises bout à bout forment une phrase mystérieuse : Mary Jordan n’est pas morte de mort naturelle. C’est l’un d’entre nous qui a fait le coup, je crois savoir qui !

Tommy et Tuppence Beresford cherchent à en savoir plus, à leurs risques et périls…

Si Hercule Poirot reste mon personnage préféré de dame Agatha, j’ai une tendresse toute particulière pour Tommy et Tuppence Beresford que j’étais ravie de retrouver dans Le cheval à bascule.

Hélas pour moi, j’ai très vite déchantée car si le début de l’intrigue est prometteur, le reste s’avère décevant et cela me peine de descendre en flèche un récit signé Agatha Christie, une romancière que j’aime tant !

Ce roman est le dernier écrit par la reine du crime et à sa lecture, on se rend compte que la reine du crime aurait mieux fait de s’abstenir.

Clairement, ici, l’inspiration d’Agatha Christie se tarit, sa conception des intrigues devient paresseuse, avec des clichés à la clé. A aucun moment, je n’ai trouvé cette histoire prenante, intéressante et je me suis bien ennuyée, au point d’avoir étiré cette lecture sur trois jours.

Nos héros sont toujours aussi sympathiques mais j’ai nettement préféré les autres opus les mettant en scène à ce roman trop long, bavard et répétitif avec une intrigue très mince qui tiendrait en une centaine de pages seulement.

Un peu dommage car les Beresford, sympathiques et intelligents en diable ne méritaient pas une telle fin, bâclée et inintéressante ! 

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Agatha Christie est sans nul doute l’une des romancières les plus appréciées de son temps. Auteure de quatre-vingt-quatre ouvrages qui constituent pour la plupart des intrigues policières, d’une vingtaine de pièces de théâtre et de plusieurs recueils de nouvelles, elle est parvenue à faire de ses oeuvres de grands succès du XXe siècle, lues partout dans le monde (plus de 2 milliards d’exemplaires vendus).

Tommy et Tuppence Beresford qui, par goût de l’aventure, fondèrent une agence de détectives privés dans leur jeunesse ont désormais bien vieilli. Retirés des affaires, ils goûtent des jours paisibles jusqu’au jour où ils se rendent à La crête ensoleillée, la maison de retraite pour vieilles dames, où réside la tante de Tommy, Ada Fanshawe.

Alors que Tommy converse avec Ada, Tuppence fait la connaissance d’une pensionnaire, Mrs Lancaster qui lui tient des propos étranges. Trois semaines plus tard, tante Ada rend son dernier soupir et les Beresford sont de retour à la La crête ensoleillée pour débarrasser la chambre de Miss Fanshawe.

Ils découvrent alors une peinture d’une maison au bord d’un canal, léguée à la défunte par Mrs Lancaster. Tuppence souhaite lui rendre son présent et apprend que la vieille dame a quitté brusquement les yeux, emmenée par sa nièce.

Les conditions si mystérieuses de ce départ précipité titille la curiosité de Tuppence qui a reconnu la maison figurant sur la peinture. Malgré les moqueries de son mari, elle décide de retrouver cette Mrs Lancaster….

Si Hercule Poirot reste mon personnage préféré de dame Agatha, j’ai une tendresse toute particulière pour Tommy et Tuppence Beresford que j’ai été ravie de retrouver dans Mon petit doigt m’a dit.

Dans ce roman, Agatha Christie nous propose une enquête comme elle sait si bien les mitonner, à la fois bien construite et rondement menée par ses héros, avec une bonne dose de suspens et de l’humour so british of course.

Si la reine du crime excelle dans ses romans, ce volume ne fait pas exception à la règle même si il est en deçà des chefs d’œuvre qu’Agatha a pu commettre, il est tout de même de très bonne facture avec des vielles dames qui meurent en maison de retraite, du poison versé dans le lait, une maison isolée qui a connu des heures sombres et bien d’autres mystères encore.

Le tout dans un charmant petit village au fin fond de l’Angleterre qui connaît moults tourments et qui abrite de nombreux suspects à la clé !

Cerise sur le gâteau : le roman est parsemé de petites réflexions satiriques sur la vie, les moeurs, les petites mesquineries humaines, l’âge…

Chacun de nos héros tire son épingle du jeu et se révèle diablement complémentaires. Dans ce duo, c’est bien évidemment Tuppence que je préfère, son mari même si il est intelligent, fait pâle figure à ses côtés, elle est si drôle et attachante, fonceuse dans l’âme, qu’importent les conséquences.

Comme toujours avec Agatha Christie, on se creuse les méninges et on passe un très bon moment de lecture en essayant de résoudre le fin mot de l’histoire sans jamais y arriver !

Et vous, appréciez-vous les Beresford ?

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Tommy et Tuppence Beresford, après avoir traversé la période héroïque et combien excitante de la Résistance, s’ennuient quelque peu. Le douillet train-train de la vie quotidienne et leur amour sans orage commencent à leur peser.Tommy et Tuppence rêvent d’aventures exaltantes et, à force d’être souhaitée, l’aventure arrive avec la proposition qui leur est faite de diriger une agence de détectives…C’est là le point de départ d’une série d’entreprises périlleuses et variées dont le sympathique jeune couple se tirera toujours au mieux…

Tommy et Tuppence Beresford s’aiment toujours follement mais dix ans après la fin de la première guerre mondiale, ils s’ennuient ferme.

Quoi de mieux qu’une agence de détectives pour pimenter leur vie et rompre le doux train-train qui les lasse tant ?

Et les voilà lancés dans quelques aventures policières ou d’espionnage exaltantes mais aussi périlleuses dont ils sauront se sortir avec brio et toujours avec humour…

Si Hercule Poirot reste mon personnage préféré de dame Agatha, j’ai une tendresse toute particulière pour Tommy et Tuppence Beresford que j’ai été ravie de retrouver dans Associés contre le crime.

Dans ce court recueil, Agatha Christie nous propose huit enquêtes menées par le très réfléchi Tommy et la pétillante Tuppence : Une fée dans l’appartement, une tasse de thé, L’affaire de la perle rose, L’aventure du sinistre étranger, L’homme habillé de journaux, La femme disparue, Colin-maillard et L’homme dans le brouillard.

Si la reine du crime excelle dans ses romans, ce volume de courtes nouvelles se laisse toutefois lire avec plaisir, et si les intrigues sont courtes, elles ne sont pas simplistes pour autant puisque pas je n’ai trouvé la solution avant que les Beresford ne l’annoncent comme quasiment à chaque fois avec Agatha Christie !

Au menu de ces différentes enquêtes : des vols, des disparitions, de l’espionnage et même un meurtre. Certaines sont certes plus réussies que d’autres dont les solutions nous sont expédiées un peu trop rapidement mais toutes se lisent avec plaisir comme je le disais plus haut car elles ne manquent ni de rythme ni de suspens.

Chacun de nos héros tire son épingle du jeu et se révèle diablement complémentaires. Dans ce duo, c’est bien évidemment Tuppence que je préfère, son mari même si il est intelligent, fait pâle figure à ses côtés, elle est si drôle et attachante.

Comme toujours avec Agatha Christie, on se creuse les méninges et on passe un très bon moment de lecture en essayant de résoudre les énigmes qu’elle nous propose sans jamais y arriver !

Le ton ici est plus léger et humoristique que dans les autres opus de la reine du crime grâce à la pétulante Tuppence pour qui, vous l’aurez compris, j’ai un gros faible. Je retrouverai donc avec plaisir les Beresford dans les autres volumes qui leur sont consacrés dès qu’ils seront dans ma PAL.

Et vous, appréciez-vous les Beresford ?

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Un matin, en lisant le journal, Miss Marple apprend le décès d’une lointaine connaissance. Un notaire la contacte alors pour lui annoncer que M. Rafiel a l’intention de lui léguer une partie conséquente de son héritage, en échange d’une faveur posthume…
Dans une lettre pour le moins énigmatique, le défunt sollicite son flair légendaire pour résoudre une affaire de crime, sans lui donner plus d’explications, hormis le nom de code de l’enquête : Némésis.
En véritable incarnation de la déesse grecque de la vengeance et de la justice, et malgré son âge avancé, Miss Marple va mettre ses dons de déduction au service de feu M. Rafiel et découvrir peu à peu les détails de sa mission lors d’une excursion touristique à travers l’Angleterre.

Sainte-Marie-Mead. Assise dans son fauteuil, devant sa tasse de thé, Miss Marple lit son journal. Elle apprend lors que Mr Rafiel, dont elle avait fait la connaissance quelques mois plus tôt aux Antilles, vient de décéder.

Elle se souvient alors que l’homme d’affaires, déjà très malade, d’une grande probité et avec une haute idée de la justice, l’avait surnommé Némésis.

Quelques jours plus tard, le notaire de Mr Rafiel prend contact avec elle. Elle apprend alors avec stupeur que le défunt lui a légué 20 000 livres à condition toutefois qu’elle accepte la mission dont il la charge.

Intriguée par la demande de Mr Rafiel et bien qu’elle n’ait aucun indice pour savoir l’objet de son enquête, la vieille demoiselle accepte.

Il y avait près de trois ans que je n’avais pas lu un Agatha Christie, shame on me ! J’ai bien l’intention de réparer cette erreur en 2019 en expulsant de ma pal les titres de la reine du crime qui y croupissent depuis des lustres pour certains.

Némésis m’a donc permis de renouer avec Agatha Christie et l’un de ses personnages emblématiques, à savoir Miss Marple. Dans cet étrange et passionnant court roman, son héroïne a vieilli et nous la retrouvons qui coule de paisibles vieux jours dans son village de Saint-Marie-Mead alors qu’elle apprend qu’elle est légataire d’une généreuse donation à la mort d’un homme rencontré quelques mois plus tôt dans les caraïbes.

En échange, celui-ci lui demande à titre posthume de réparer une injustice… Miss Marple serait-t-elle réellement Némesis, déesse de la justice ?

Elle a vieilli certes mais sa longue expérience de la vie va en tout cas lui permettre, en partant de zéro, de résoudre un problème qui paraît insoluble et d’innocenter le coupable tout désigné d’une série de meurtres qui a eu lieu dix ans auparavant.

Une fois de plus, Agatha Christie nous propose une intrigue très inspirée avec une Miss Marple en déesse de la justice, un rôle qui lui va comme un gant !

L’affaire se révèle bien plus complexe qu’il n’y paraît au premier abord, avec des éléments très émouvants et un dénouement très surprenant et somme toute très réussi même si j’avais deviné certaines choses, la reine du crime m’a une fois de plus bluffée !

Une lecture très agréable et prenante malgré un rythme très lent, comme toujours avec Miss Marple, que je vous conseille si vous appréciez la vieille demoiselle.

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Un squelette d’enfant décapité est retrouvé sous la porte d’une vieille bâtisse victorienne à Norwich. S’agit-il d’un sacrifice datant de la période romaine ou de la dépouille d’un petit pensionnaire échappé de l’orphelinat qui occupait les lieux dans les années 1970 ? Experte en datation, l’archéologue Ruth Galloway rejoint l’équipe de l’inspecteur Harry Nelson, partenaire d’investigation – et parfois plus dans l’intimité. Tandis que Ruth remonte la piste du drame et croise le chemin de prêtres retraités, magnats de l’immobilier et druides chevelus, quelqu’un semble décidé à littéralement la faire mourir de peur… 

Une macabre découverte a lieu un beau matin de printemps dans le Norfolk. Un squelette d’enfant décapité a été mis au jour sur le site d’un ancien orphelinat et futur emplacement d’une résidence de luxe construite par Edward Spens.

L’inspecteur Harry Nelson fait une nouvelle fois appel à Ruth Galloway, une professeure d’archéologie, spécialiste des ossements et plus spécialement de l’âge de fer.

Le site sur lequel le squelette a été découvert a des fondations qui remontent à l’époque romaine, l’enfant, au vu de la taille du squelette ça ne fait pas de doute, pourrait avoir été sacrifié au dieu Janus, dieu des portes et des ouvertures.

En attendant les résultats de l’autopsie et de la datation au carbone 14, Nelson fait son enquête auprès du personnel de l’orphelinat fermé depuis près de trois décennies. Le père Patrick Hennessy lui apprend que de ses pensionnaires se sont enfuis à la fin des années 60, le squelette retrouvé pourrait-il être l’un d’entre eux ?

Après Les disparitions du Marais, voici le retour du docteur Galloway, l’universitaire la plus solitaire du venteux Norfolk, intello nourrie aux chips, et surtout célibataire attendant un heureux événement de l’inspecteur Nelson.

Elly Griffiths a eu la bonne idée de mettre une nouvelle fois en scène son duo d’enquêteurs atypique et attachant : un policier et une archéologue, réunis pour résoudre l’énigme de disparitions d’enfants, le tout sur un site datant de l’empire romain !

J’avais beaucoup aimé le premier opus de la saga Ruth Galloway et j’ai à nouveau apprécié cette enquête mêlant intrigue policière et archéologie.  Elly Griffiths nous donne à lire une intrigue certes classique mais bien menée même si j’ai deviné la fin avant qu’elle n’arrive mais ce qui me plait vraiment dans cette série, c’est son atmosphère et bien entendu ses deux personnages principaux.

Le duo marche formidablement bien et se complète à merveille la solitaire Ruth et le bougon Harry, bientôt parents d’un enfant, le tout dans le plus grand secret car l’inspecteur est marié et que l’archéologue est allergique à la vie à deux, forment une paire attachante, que j’ai grand plaisir à suivre dans le dénouement de leurs enquêtes.

Bien que le suspens n’est pour moi pas mené jusqu’au bout, qui ne veut pas dire qu’il ne le sera pas pour vous, j’ai trouvé dans l’ensemble ce thriller mêlant archéologie et enquête policière très réussi.

L’archéologie est aussi très présente dans le roman mais dosée juste ce qu’il faut et j’ai aimé découvrir les pratiques funéraires de l’empire romain et certains dieux qui m’étaient jusque là inconnus.

Une enquête classique mais efficace et un roman à lire si vous aimez les ambiances de ce genre, spécialement en automne / hiver, histoire d’être totalement en symbiose avec l’atmosphère créée par Elly Griffiths.

Un grand merci à Anne et aux éditions Presses de la cité pour cette lecture très prenante !

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Quand un squelette est découvert dans les marais, l’inspecteur Harry Nelson pense avoir enfin retrouvé le corps de Lucy, une fillette disparue dix ans plus tôt. Mais Ruth Galloway, professeur d’archéologie, est catégorique : les ossements datent de l’âge du fer. La disparition d’un autre enfant et d’étranges lettres anonymes épaississent le mystère. Ruth, brillante et solitaire, se mêle à l’enquête quitte à s’approcher au plus près du danger !

Une macabre découverte a lieu un bon matin dans le Norfolk. Un squelette d’enfant a été mis au jour sur la route du Saltmarsh, dans la zone du Henge. L’inspecteur Harry Nelson espère avoir retrouvé Lucy Downey, une fillette disparue une décennie plus tôt et dont la recherche l’obsède mais les ossements ont l’air anciens.

Il fait donc appel à Ruth Galloway, un professeur d’archéologie ayant mené des fouilles sur ce site du néolithique afin qu’elle date le squelette qui s’avère être celui d’une jeune fille morte à l’âge de fer, sans doute attachée et abandonnée là bien vivante dans le marais, victime sacrifiée par sa tribu à quelques dieux.

La participation de Ruth à l’enquête doit prendre fin avec l’identification du squelette mais c’est alors que survient la disparition d’une fillette de quatre ans, enlevée devant chez elle et que l’archéologue reçoit une lettre d’avertissement.

Ruth, personne solitaire et plutôt sauvage est embarquée presque malgré elle dans la recherche du tueur, aux côtés de Nelson…

Elly Griffiths a eu la bonne idée de mettre en scène un duo d’enquêteurs atypique : un policier et une archéologue, réunis pour résoudre l’énigme de disparitions d’enfants, le tout sur un site sacré de l’âge de fer !

Pour tout vous dire, être archéologue m’aurait bien plu, je trouve cette profession totalement fascinante, la faute sans doute à Indiana Jones et à Harrisson Ford et à mon intérêt pour l’Egypte des pharaons. J’étais donc emballée à l’idée de découvrir cette nouvelle série et je ne suis pas déçue, bien au contraire.

Dans ce premier opus de la saga Ruth Galloway, on suit donc des héros bien attachants dans leurs investigations. Ici pas de flic alcoolique et dépressif ni d’héroïne bombasse, ça fait du bien. Elly Griffiths nous propose des personnages normaux, avec leurs failles, leurs qualités et leurs défauts et j’ai beaucoup aimé les suivre tout au long du récit.

L’auteure nous donne à lire une intrigue certes classique mais bien menée même si j’ai deviné la fin avant qu’elle n’arrive mais ce qui m’a vraiment plu c’est l’atmosphère brumeuse du marais limite gothique – sauf que la maison est remplacée ici par le marais, véritable personnage à part entière – et la solitude de l’héroïne dans ce coin perdu du Norfolk, contribuent à faire monter l’angoisse crescendo.

Bien que le suspens n’est pour moi pas mené jusqu’au bout, ce qui ne veut pas dire qu’il ne le sera pas pour vous, j’ai trouvé dans l’ensemble ce thriller mêlant archéologie et enquête policière très réussi.

L’archéologie est aussi très présente dans le roman mais dosée juste ce qu’il faut et j’ai aimé découvrir les pratiques funéraires de l’âge de fer et la manière de vivre de nos si lointains ancêtres.

Une enquête classique mais efficace et un roman à lire si vous aimez les thrillers de ce genre, spécialement en automne / hiver, histoire d’être totalement en symbiose avec l’atmosphère créée par Elly Griffiths.

Un grand merci à Anne et aux éditions Presses de la cité pour cette lecture très prenante !

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