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Posts Tagged ‘rebecca makkai’

Rebecca Makkai vit à Chicago avec son mari et ses deux filles. Après Chapardeuse (Gallimard, 2012) et Les Optimistes (Les Escales, 2020), Cent ans de Laurelfield est son troisième roman traduit en français.

1999 : Bienvenue à Laurelfield, vaste demeure du Midwest et partez à la rencontre de ses propriétaires ancestraux, les Devohr. Il y a Zee, une marxiste qui méprise la richesse de ses parents, tout en vivant dans leur maison avec son mari Doug ; sa mère Grace, qui prétend pouvoir tout savoir d’une personne en regardant ses dents ; et son beau-père Bruce, occupé à faire des réserves pour l’arrivée imminente de l’an 2000. Et puis il y a Violet, son arrière-grand-mère, qui se serait suicidée quelque part dans cette grande maison et dont le portrait est toujours accroché dans la salle à manger.

1955 : Grace et son mari violent George emménagent à Laurelfield. Rapidement, elle remarque des détails étranges qu’elle considère comme des présages d’événements à venir. Sa vie commence alors à changer…

1929 : Laurelfield est une colonie d’artistes hétéroclite et bohèmes où se retrouve la fine fleur de la création artistique de l’époque. Le petit groupe passe son temps entre poursuites artistiques et débauche sous les yeux du portrait de Violet Devhor, qui hanterait les lieux.

1900 : Le prologue…

Vous savez que les romans historiques sont mon péché mignon et lorsqu’en plus, il est question de multiples temporalités et ce, dans une propriété, qui est l’un des personnages à part entière de l’histoire, il y a de grandes chances que l’on frôle le coup de coeur !

Hélas pour moi, Cent ans de Laurelfield de Rebecca Makkai, ne fut pas un coup de foudre mais un véritable flop !

J’ai apprécié la construction du récit façon poupée russe avec des secrets et des révélations, et la narration à rebours qui nous raconte l’histoire de Laurelfield, un opulent manoir qui a accueilli une communauté d’artistes. L’autrice remonte ainsi le cours du temps pendant un siècle, partant de la fin, 1999, pour remonter à la source, 1900, mais c’est bien la seule chose que j’ai trouvé intéressante.

L’histoire de cette maison m’a affreusement ennuyée, je n’ai jamais réussi à m’intéresser à la vie des personnages et à leurs problématiques. Bien au contraire, les différents personnages me sont littéralement sortis par les yeux : on ne montre que leur noirceur, leurs travers et ils ne m’ont pas semblé crédibles le moins du monde. Et je n’ai pas compris les décisions qu’ils prenaient ni même leurs buts.

Je m’attendais à une saga familiale avec une atmosphère gothique mais je n’ai pas du tout ressenti cette atmosphère particulière propre à ce genre, même le pseudo suicide de l’ancêtre qui est censée hanter les yeux n’a rien apporté d’intéressant à mes yeux.

Pour résumer, je suis totalement passée à côté de ce roman à mon grand regret car j’aime beaucoup les publications des Escales que je remercie pour cet envoi. D’autres lecteurs l’ont bien mieux apprécié que moi si j’en crois les avis plutôt dithyrambiques, ce qui me navre encore plus de n’avoir pu adhéré à cette histoire.

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