Le pécadou, étonnant fromage de cornebique, fait la fierté de Pistolin. Mais avec la guerre que se livrent les mages, la vie dans la montagne est devenue impossible. Après avoir été le témoin de l’extermination de son troupeau, notre héros fait le serment de traquer les mages et de les tuer tous. Accompagné par Myrtille, l’unique survivante de son troupeau, Pistolin part accomplir sa vengeance.
Quelque part en Moyen-Age, les mages mènent la vie dure à la population de cette vallée paysanne. Pistolin, berger et producteur de Pécadou, un fromage issu des cornebiques qui fait sa fierté, emmène ses bêtes aux pâtures.
Le brave homme pense avoir trouvé un endroit sûr mais il se trompait lourdement puisqu’il voit son troupeau entièrement exterminé sous ses yeux, à l’exception de l’une d’entre elles, Myrtille, traumatisée à vie d’avoir vu ses copines se faire dévorer toutes crues par des aigles géants.
Après ce massacre en bonne et due forme, Pistolin redescend au village particulièrement furieux et ne trouve que des ruines fumantes à la place des habitations. Ni une, ni deux, il embarque tous ses pécadous dans sa musette et sa cornebique sous le bras, décide d’aller éradiquer la magie de la surface de la terre en tuant les cinq mages encore vivants.
Mais avant de trouver ces terrifiants personnages, il décide de se faire la main en tuant la fée Pâquerette qui est toute minuscule mais il échoue lamentablement et se retrouve avec la fée, rebaptisée Pompette, car elle ne vole jamais à jeun, sur les bras…
Après le Moyen-Age de Zidrou avec Bouffon, place à celui de Wilfrid Lupano et les deux univers n’ont absolument rien à voir et je tiens à le dire d’emblée, je préfère le premier au second. Celui de Lupano prend racine dans la Fantaisy, un univers que je connais relativement mal, pour en faire une parodie totalement burlesque et joyeusement barrée.
J’avoue que le scénario imaginé par Wilfrid Lupano et les saillies du héros sont plutôt drôles et bien servis par les illustrations très colorées de Relom qui donne aux différents protagonistes des tronches pas possibles qui à elles seules font rire et qui ont valu des éclats de rire à mes garçons, sans doute la cible visée.
Quant à la fée Pâquerette dite aussi Pompette car elle a un sérieux penchant pour la boisson, c’est un croisement assez savoureux entre la Fée Clochette et Charles Bukowski !
Pour autant, je ne suis pas enthousiaste et je ne garderai pas un grand souvenir de cette bande dessinée, pas sûre non plus que je lise la suite, pour le moment mais si vous aimez les Monty Pyton, cette rurale fantaisy devrait vous plaire sinon vous serez comme moi pas des emballées !