Feeds:
Articles
Commentaires

Posts Tagged ‘richard marazano’

Xi Qong, le dragon noir rongé par sa colère et la volonté de se venger est bien décidé a reprendre sa souveraineté sur l’Empire du milieu et le reste du monde. Yin veut l’affronter, elle s’enfuit de chez son grand-père et prend la mer sur sa barque. Les enfants du village et le capitaine Utamaro partent à sa recherche en longeant la côte, tandis que Guang Xinshi, le dragon d’or, sait que c’est à lui de le combattre . Après être venu à bout des anguilles géantes – excroissances de Xi Qong, il mènera Yin dans les profondeurs de son ancien royaume, là où se cache Xi Qong. Á la faveur des créatures des océans, le dragon d’or se lancera dans son ultime combat, parviendra-t-il à terrasser le dragon noir de la fin des temps ? Yin y survivra-t-elle ?

Banlieue de Shanghai, été 1937. La tempête que redoutaient Yin et ses amis est maintenant sur eux : Xi Qong, le grand dragon noir de la fin des temps a lancé son attaque sur le règne des hommes.

L’armée japonaise est en déroute et rien ne semble pouvoir arrêter la folie destructrice du terrifiant dragon.

Yin et ses amis, son grand-père, le capitaine Utamaro et Guang Xinshi, le dragon d’or, ne baissent pas les bras pour autant et comptent bien se battre pour leur survie et celle de leur monde.

Mais pour espérer vaincre Xi Qong, ils devront trouver des alliés pour les soutenir dans cette épreuve… car la bataille contre le grand dragon noir de la fin des temps s’annonce terrible.

Lors de ma lecture des deux précédents opus de cette trilogie Créatures célestes et Les écailles d’or j’avais beaucoup apprécié le scénario de Richard Marazano qui oscillait entre mythologie shintoïste, Histoire et culture chinoise. J’ai donc été ravie de retrouver les protagonistes de cette histoire à l’occasion du dernier acte de cette trilogie : Nos dragons éphémères.

J’aime l’univers de cette série, les liens qui unissent la petite Yin et son grand-père, même si ce volume est très sombre puisqu’il voit nos héros combattre une créature à la fureur destructrice mais néanmoins teinté d’espoir puisque les ennemis d’hier, chinois et japonais, vont réussir à oublier leurs griefs et faire front commun contre le grand dragon noir.

La rage du Grand Dragon de la Fin des Temps fait malheureusement écho à la violence des hommes et bien que le Dragon d’or soit décidé à aider Yin et Li, il y a beaucoup d’émotions tout au long du récit car nos héros ne sont pas ménagés par les évènements.

On retrouve aussi le capitaine Utamaro, le soldat japonais, personnage attachant, qui fait la guerre bien malgré lui et qui s’attache au vieil homme et à sa petite-fille. Etudiant en mythologie comparée, il n’a qu’une envie : que la guerre cesse afin qu’il puisse retrouver les bancs de l’université.

Au-delà de cet aspect historique, le scénario de Richard Marazano fait la part belle aux valeurs humanistes et aux qualités de courage et d’altruisme de cette petite fille qui ne va pas hésiter à combattre Xi Qong au péril de sa vie.

Sans oublier la belle relation qui existe entre Yin et le dragon d’or mais aussi avec son grand-père qui sont tout l’un pour l’autre. Les éléments du folklore et du fantastique chinois sont un vrai plus qui nous aident à plonger dans cette ambiance particulière.

Les dessins signés Xu Yao sont toujours aussi magnifiques. Les couleurs sont tantôt douces et chatoyantes tantôt nettement plus sombres, s’accordant parfaitement au scénario imaginé par Richard Marazano.

Vous l’aurez compris Yin et le dragon est une trilogie que je ne peux que vous conseiller de lire à votre tour, à la fois instructive, intelligente et pleine d’émotions, pour les adultes comme pour les enfants à partir de 10 ans.

Mon Sami-Chameau de fils âgé de 12 ans a lui aussi beaucoup aimé cette série et la recommande aux jeunes lecteurs.

Un grand merci aux éditions Rue de Sèvres pour cette très belle lecture.

Read Full Post »

Yin et son grand-père se sont habitués à la présence du Dragon d’or, qui les aide dans leur pêche quotidienne. Mais la guerre fait rage à Shanghai : derrière les assauts de l’armée japonaise, qui donnent lieu au terrible massacre de Nankin, c’est le Dieu Xi Qong, maître des Dragons, qui s’exprime pour dominer le monde des hommes. Tandis que Yin et ses amis survivent tant bien que mal à l’invasion japonaise, le dragon d’or, qui s’est affranchi de Xi Qong, va tenter d’affronter son ancien maître. Mais sera-t-il assez puissant face à ces forces de l’ombre ?

Banlieue de Shanghai, été 1937. Yin et son grand-père Li cachent toujours le dragon d’or qui aide le vieil homme dans sa pêche quotidienne.

Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si la guerre ne faisait pas rage, la ville vit en état de siège permanent, et ses habitants sont tenaillés par la peur, victimes de la vindicte des soldats japonais.

La cause de cette sauvagerie soudaine, c’est le Grand Dragon de la Fin des Temps, en exil depuis six mille ans, qui déchaine la fureur divine sur le monde, obéissant ainsi au dieu XI Qong, maître des dragons. Son ancien disciple, le dragon d’or, décide de l’affronter, pour que la paix revienne…

Lors de ma lecture du premier tome Créatures célestes, j’avais beaucoup apprécié le scénario de Richard Marazano qui oscillait entre mythologie shintoïste, Histoire et culture chinoise. J’ai donc été ravie de retrouver les protagonistes de cette série à l’occasion du second opus Les écailles d’or.

J’aime beaucoup l’univers de cette série, les liens qui unissent la petite Yin et son grand-père, même si ce volume est nettement plus sombre puisqu’il voit le retour d’une créature à la fureur destructrice et que la guerre sino-japonaise est au cœur de ce récit.

La rage du Grand Dragon de la Fin des Temps fait malheureusement écho à la violence des hommes et bien que le Dragon d’or soit décidé à aider Yin et Li, il y a beaucoup d’émotions tout au long du récit car nos héros ne sont pas ménagés par les évènements.

Il y a aussi un personnage que j’ai beaucoup aimé, c’est le soldat japonais, qui fait la guerre bien malgré lui et qui s’attache au vieil homme et à sa petite-fille. Etudiant en mythologie comparée, il n’a qu’une envie : que la guerre cesse afin qu’il puisse retrouver les bancs de l’université.

Au-delà de cet aspect historique, le scénario de Richard Marazano fait la part belle aux valeurs humanistes et aux qualités de courage et d’altruisme de cette petite-fille, sans oublier la belle relation qui existe entre Yin et son grand-père qui sont tout l’un pour l’autre et les éléments du folklore et du fantastique chinois.

Les dessins signés Xu Yao sont toujours aussi magnifiques. Là où les couleurs étaient douces et chatoyantes dans le premier tome, elles laissent place à des teintes nettement plus sombres dans le second, s’accordant parfaitement au scénario imaginé par Richard Marazano.

Vous l’aurez compris Yin et le dragon est une série très réussie que je ne peux que vous conseiller de lire à votre tour, à la fois instructive, intelligente et pleine d’émotions, pour les adultes comme pour les enfants à partir de 10 ans.

Un grand merci aux éditions Rue de Sèvres pour cette très belle lecture.

Read Full Post »

Tout allait dans la forêt jusqu’à ce que les bambous se mettent à fleurir, ce qui, comme chacun sait, annonce la mort imminente de ces arbres. Devant ce phénomène, les animaux parlementent et s’organisent : il faut réagir ! Une seule solution s’impose : partir en quête du grand esprit fondateur de la forêt, et lui demander de nouvelles graines de bambou. Panda Roux l’intrépide et la Fouine, nettement moins courageux, se mettent en route.

Tout allait bien dans le meilleur des mondes dans la forêt de bambous jusqu’à ce que les bambous se mettent à fleurir. Cette fleuraison annonce la mort imminente des arbres.

Devant cette tragédie annoncée, il faut réagir. Une seule solution apparaît alors : partir en quête du grand esprit fondateur de la forêt et obtenir auprès de lui, de nouvelles graines de bambou.

Le courageux Panda roux s’associe avec le moins valeureux Fouine et une petite humaine pour cette périlleuse mission qui va leur faire traverser la forêt primordiale…

Septembre est décidément sous le signe de la nature et de l’écologie, en tout cas dans mes lectures jeunesse. Après les Koboltz, place à la nouvelle série écrite par Richard Marazano, Fleur de bambou.

Dans ce premier tome Les larmes du grand esprit, nous faisons la connaissance avec un trio courageux, chargé de rejoindre l’antre du grand esprit, en quête de graines de bambous.

Dans cet univers japonisant et enchanteur créé par Cat Zaza, nous suivons les aventures de héros pas comme les autres puisqu’il s’agit de Panda Roux, Fouine et d’une jeune enfant, vivant jusque là seule dans la carlingue abandonnée d’un avion.

L’histoire est mignonne et plaira sans aucun doute aux jeunes lecteurs entre 8 et 12 ans, mes enfants lorgnent déjà dessus avec une certaine envie au moment où j’écris ce billet.

L’adulte que je suis l’a trouvé un peu simple et simpliste mais après tout je ne suis pas la cible visée alors ce n’est pas grave, les enfants apprécieront cet album faisant la part belle aux animaux.

Fleur de bambou est une fable écologique et animalière, qui prône l’entraide, la générosité, la solidarité, des thèmes qui me sont chers, qu’il est important d’inculquer aux plus jeunes et que j’ai été ravie de retrouver ici. Des valeurs malheureusement un peu trop oubliées dans notre époque hélas où il set de bon ton de ne penser qu’à soi.

Un scénario signé Richard Marazano bien servi par les dessins superbes de Cat Zaza, très plaisants à regarder pour les enfants comme pour les adultes.

Une bande dessinée sympathique qui offre une jolie leçon d’écologie, je dis oui et je la mets illico entre les mains de mes garçons. Quant à moi, je retrouverai avec plaisir cet univers dès la parution du second tome.

Un grand merci à Doriane et aux éditions Rue de Sèvres pour cette jolie lecture !

Read Full Post »