Cathy Bonidan est institutrice près de Vannes. Son premier roman Le Parfum de l’hellébore a reçu 11 prix et 13 sélections littéraires.
Qui n’a pas rêvé de voir survenir un petit grain de sel romanesque dans sa vie ? Un peu de merveilleux pour secouer la routine et oublier les ennuis de bureau ?
Quand Anne-Lise réserve la chambre 128 de l’hôtel Beau Rivage pour de courtes vacances en Bretagne, elle ne sait pas encore que ce séjour va transformer son existence.
Dans la table de chevet, elle découvre un manuscrit sur lequel figure juste une adresse où elle décide de le réexpédier. Retrouvera-t-elle son auteur ? La réponse, qui lui parvient quelques jours plus tard, la stupéfait.
Au point qu’Anne-Lise va tenter de remonter la trace de tous ceux qui ont eu ce livre entre les mains. Chemin faisant, elle va exhumer histoires d’amour et secrets intimes. Pour finalement peut-être se créer une nouvelle famille…
Voilà un court roman qui me faisait particulièrement envie depuis sa parution en grand format, alléchée par un pitch prometteur : un manuscrit retrouvé dans une chambre d’hôtel de Bretagne, qui change à jamais la vie de ses lecteurs, de quoi séduire n’importe quel amoureux des livres !
Hélas pour moi, je n’avais pas vu que Chambre 128 était un roman par lettres et je n’aime pas du tout le genre épistolaire, ce n’est vraiment pas de chance, sinon je pense que j’aurai adoré ce titre alors que j’ai été à la peine tout au long de ma lecture.
C’est bien simple j’ai mis une semaine pour venir à bout de ce court roman pourtant très joliment écrit mais dès que je lisais quelques lettres, il me tombait inexorablement des mains, incapable de m’immerger dans les échanges entre la poignée de personnages proposée par l’autrice.
La faute à cette correspondante qui n’est décidément pas ma tasse de thé même si je suis parvenue à aller jusqu’au point final – ce qui n’est pas le cas des Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos dont je n’ai jamais pu dépasser les cent premières pages – je suis totalement passée à côté de ce roman !
L’histoire de ce manuscrit n’est pourtant pas totalement dénuée d’intérêt, et à quelques moments je m’y suis laissée prendre, mais j’ai trouvé ce roman dans l’ensemble terriblement monotone, fade et plat.
Les différents personnages sont plutôt sympathiques mais je n’ai pas réussi à m’attacher à aucun d’entre eux ni à m’intéresser réellement aux rebondissements de ce roman et j’ai parcouru en diagonale les dernières missives, pressée d’en finir.
Un grosse déception en ce qui me concerne, largement du au genre épistolaire, vous l’aurez compris !