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Posts Tagged ‘roman fantastique’

Estelle Faye a été comédienne et metteur en scène de théâtre. Aujourd’hui, elle travaille surtout comme autrice et scénariste. À l’aise dans les mondes de l’imaginaire et la littérature d’aventures, elle écrit de la Fantasy historique, de la Fantasy épique et de l’Anticipation.

Ce matin encore, Maël se fait harceler dans la cour de récré par Jordan et sa bande Les Toxiques. Heureusement, une fois de plus sa meilleure et seule amie Astrid est là pour l’aider !

Cette orpheline qui passe de famille d’accueil en famille d’accueil depuis sa plus tendre enfance n’hésite pas à jouer des poings et se fait régulièrement sanctionner par le chef d’établissement au point que la mère de Maël lui interdit de la revoir.

Impossible pour l’adolescent qui n’imagine pas sa vie sans Astrid. Le lendemain, c’est le premier jour des vacances de Pâques et ils prennent la mer à bord d’un optimist pour oublier leur ennuis.

Soudain, le vent tombe au large de la Normandie, le brouillard les entourent et les voilà en train de dériver lorsque surgit devant eux un navire viking ! Ils voguent à présent sur une mer mythique, celle qui entoure les Neufs Royaumes présents dans l’arbre de la mythologie nordique : Yggdrasil.

Désormais prisonnier à bord de ce bateau condamné à errer pour l’éternité, Maël et Astrid découvrent rapidement que tout l’équipage compte sur eux pour lever leur terrible malédiction…

Avec Le drakkar éternel, Estelle Faye propose aux adolescents une histoire pleine d’aventures et de rebondissements avec des héros qui pourraient leur ressembler : Astrid la jeune fille forte et courageuse, sacrément badasse et Maël l’intellectuel qui connaît les mythes et légendes sur le bout des doigts.

L’histoire teintée de fantastique fait la part belle aux mythes et légendes nordiques. Astrid et Maël vont croiser des guerriers vikings, quelques figures emblématiques de la mythologie scandinave comme les dieux Odin et Loki, les Ases Lumineux et Obscurs, les nains, une Valkyrie, des alfes, les vanes, les géants de givre… Et où l’on nous conte Ragnarök et bien d’autres légendes.

L’intrigue, pleine de péripéties, est bien ficelée et idéale pour les lecteurs visés : les ados qui aiment les histoires menées tambour battant, et c’est ce que leur offre Estelle Faye. Alors bien sûr, l’adulte que je suis aurai préféré un peu plus de profondeur mais je n’ai pas boudé mon plaisir de la première à la dernière page et j’ai passé un chouette moment aux côtés de Maël et d’Astrid.

Ce qui m’intéressait ici en premier lieu c’était de me frotter à la mythologie nordique que je ne connais pas et je dois dire que c’est mission réussie pour moi, j’ai appris une foule de choses à la lecture de ce court roman et il a clairement éveillé mon intérêt sur ce sujet. J’imagine que ceux déjà versés dans cette mythologie n’apprendront rien de nouveau mais pour les néophytes comme moi, c’est parfait.

J’ai également apprécié qu’Estelle Faye introduise dans son récit, et d’emblée, le sujet du harcèlement scolaire à travers Maël, l’archétype du premier de la classe, pas sportif pour un sou, qui subit les attaques quotidiennes d’une bande de petits durs, qui lui flanquent une trouille bleue. Ce point est bien traité et intégré dans le récit de façon très intelligente et plutôt subtile, un très bon point.

Le fait que ce soit Astrid qui défende son ami, qui guerroie avec l’épée de la Valkyrie tout au long de leur périple et non l’inverse est aussi intéressant et montre aux adolescentes qu’elles peuvent damer le pion aux garçons si besoin est.

En bref, une épopée fantastique mais aussi très actuelle que je ne peux que recommander aux ados comme aux adultes, et je remercie les éditions Scrinéo pour cette belle découverte !

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Vashti Hardy est une auteure jeunesse. Elle a enseigné pendant de nombreuses années à l’école primaire. Après avoir quitté l’enseignement pour se consacrer davantage à l’écriture, elle devient conceptrice-rédactrice et cadre dans le marketing numérique.

Lontown dans le premier continent. Quand les jumeaux Arthur et Maudie apprennent que leur père, l’explorateur Ernest Brightstorm, est décédé lors d’une expédition pour Polaris Sud, ils ne veulent pas y croire.

D’autant qu’il est accusé par Eudora Vane, l’une des concurrentes de la course, d’avoir trahi le code des explorateurs en volant la poix de son embarcation, l’empêchant ainsi de rallier le troisième continent. Pour ses enfants, un tel comportement est tout bonnement et simplement impossible.

Les créanciers d’Ernest prennent possession de la maison familiale et les jumeaux se retrouvent dans les bas-fonds de Lontown. Heureusement pour eux, Harriet Coriander les embarque à bord de son dirigeable l’Aurora pour rallier Polaris, ce que personne n’a jamais réussi à faire.

Leur périple est ponctué par des événements fantastiques et la rencontre avec des animaux doués de grands pouvoirs, les lucides. C’est loin de toute civilisation que se trouve la vérité sur Ernest Brightstorm, et Arthur et Maudie sont bien décidés à la découvrir…

L’expédition fantastique est le premier tome de la saga Aurora signée Vashti Hardy. Dans ce roman mêlant aventure et fantastique, nous suivons Arthur et Maudie âgés d’une dizaine d’années, orphelins de mère et confrontés à la mort de leur père qu’ils vénéraient.

Dans un premier temps, ils ne croient pas à son décès car son oiseau lucide, qui ne le quittait jamais, est revenu à la maison, porteur du médaillon d’Ernest mais ils n’ont pas le temps de se remettre qu’ils sont expulsés de leur maison et vendus par leur gouvernante à un couple des bas-fonds dont ils vont devenir les domestiques.

Tout au long du roman, assez épais, on a plaisir à suivre leurs aventures dans cet univers fantastique qui s’étend sur trois continents. Du mystère, de la magie, des créatures fantastiques émaillent le récit et on ne s’ennuie pas une seconde de la première à la dernière page.

Nos deux héros sont attachants tout comme Harriet et Felicity qui vont prendre Arthur et Maudi sous leur aile, les aider dans leur quête et découvrir ce qui est arrivé à Ernest. La plume de l’autrice est vive et fluide, le récit est mené tambour battant et rappelle les romans d’aventures de Jules Verne.

Un premier tome que j’ai trouvé très réussi pour les 9 / 12 ans et que j’ai pris plaisir à lire. Il ne se contente pas d’être introductif mais il offre un vrai dénouement qui plus est réellement surprenant. Je compte donc bien découvrir le second opus très rapidement car il est déjà dans ma PAL.

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Lu dans le cadre du Mois anglais

Née à Bristol, Jodi Taylor s’est d’abord fait connaître en autopublication. Le premier titre de sa série » Les Chroniques de St Mary » a très vite rencontré son public, dépassant les 60 000 lecteurs avec plus de mille 5 étoiles.

La jeune historienne docteur Madeleine Maxwell et son équipe ont finalement récupéré de leurs blessures et la vie reprend tranquillement son cours à l’institut… jusqu’aux prochaines catastrophes.

Prise au piège dans le grand incendie de Londres, puis piégée aux Thermopyles, Max doit lutter pour remettre l’Histoire sur les rails. Et éviter de voir le monde occidental bouleversé.

Mais il va d’abord falloir passer la  » fête de St Mary « , qui promet de très mal finir pour tout le monde.

Une seule chose est certaine, rien n’est jamais  » tranquille  » à St Mary !

Vous vous souvenez sans doute que je suis assidûment Les Chroniques de St Mary, dont j’ai lu et beaucoup apprécié les quatre premiers volumes Un monde après l’autre, D’Echo en échos, Une seconde chance et Une trace dans le temps.

Hier ou jamais m’a donc permis de renouer avec St Mary et Max, le Chef Farrell, Guthtrie, Tim Peterson, Mrs Partridge et l’ensemble des protagonistes de cet institut pas comme les autres.

Si le précédent opus m’avait un peu déçue, j’ai été ravie de retrouver les voyages dans le temps et suivre nos héros aux prises avec de grands évènements de l’histoire tels que le grand incendie de Londres de 1666, le bûcher des vanités de Savonarole à Florence en 1497 ou la bataille des Thermopyles en 480 avant notre ère.

Quel plaisir une fois encore de retrouver Max la poissarde et la plume enlevée et pleine d’humour de Jodi Taylor. J’aime toujours autant me retrouver plongée au cœur des différentes époques historiques et d’apprendre une multitude de choses, car l’Histoire c’est mon dada comme vous avez du le remarquer !

Tout ce qui fait le sel de cette série est bel et bien là : une intrigue menée tambour battant, beaucoup d’humour, de l’action, une bonne dramaturgie et des personnages attachants.

Jodi Taylor nous propose donc une fois de plus, un roman d’aventures très rythmé, porté par une héroïne maladroite et particulièrement casse-cou qui sème inéluctablement le chaos autour d’elle et qui nous happe dès la première page.

Max, véritable poissarde de l’Histoire, essuie bien des revers mais c’est une héroïne très courageuse, pleine de ressources et qui finit toujours par rebondir. Quoiqu’il arrive, cette jeune femme est très attachante et on prend plaisir à la suivre au fil de ses aventures historiques.

Vous l’aurez compris cette série est à découvrir, même si vous n’êtes pas une adepte de la science-fiction comme moi, si vous aimez lorsqu’il y a du rythme, de l’humour, de l’Histoire et du second degré, je ne peux que vous la conseiller.

Un grand merci à l’agence Agnès Chalnot Communication et aux Editions HC pour cette lecture palpitante, j’ai adoré !

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Née à Bristol, Jodi Taylor s’est d’abord fait connaître en autopublication. Le premier titre de sa série  » Les Chroniques de St Mary  » a très vite rencontré son public, dépassant les 60 000 lecteurs avec plus de mille 5 étoiles.

A l’institut St Mary de recherche historique, les historiens n’étudient pas seulement le passé, ils le visitent. Le docteur Maxwell et ses excentriques confrères historiens partent pour de nouvelles aventures à travers le temps.

Max et Leon se sont retrouvés dans un monde parallèle et espèrent enfin bien mener une vie paisible… mais c’est sans compter la police du temps qui ne leur laissent même pas le temps de prendre leur petit déjeuner !

Dans une course poursuite effrénée, Max et Léon doivent sauter de lieux en lieux et d’époque en époque. C’est ainsi qu’ils se retrouvent successivement en Angleterre au XVIIè siècle, à Pompéi le jour de l’éruption qui a figé la cité sous la cendre et même en Egypte Antique sous le règne d’Akhenaton.

Mais ils finissent par retourner à St Mary où de grands dangers les attendent. Débordé, en infériorité numérique et avec son bâtiment sur le point de s’écrouler, comment l’institut pourra-t-il survivre ?

Vous vous souvenez sans doute que je suis assidûment Les Chroniques de St Mary, dont j’ai lu et beaucoup apprécié les trois premiers volumes Un monde après l’autre, D’Echo en échos et Une seconde chance.

J’attendais donc avec impatience de retrouver Max, le Chef Farrell, Guthtrie, Tim Peterson, Mrs Partridge et l’ensemble des protagonistes de cet institut pas comme les autres.

Et si j’ai trouvé ce quatrième tome moins passionnant, j’ai malgré tout pris du plaisir à lire Une trace dans le temps. Après le dénouement

plein de surprise à la fin du tome 3, le tome 4 démarre sur les chapeaux de roue avec un rythme soutenu jusqu’à la dernière page.

Que de courses poursuites, de jeux de cache-cache temporel dans ce nouvel opus dominé par la guerre que se livrent l’institut St Mary pour sa survie et la police du temps, chargée de traquer ceux qui attentent aux lois qui régissent les sauts dans le temps.

Quel plaisir une fois encore de retrouver Max la poissarde et la plume enlevée et pleine d’humour de Jodi Taylor même si ce tome de transition d’un monde parallèle à l’autre m’a un peu laissée sur ma faim car ce que j’adore dans cette série, c’est de me retrouver plongée au cœur de différentes époques historiques et d’apprendre une multitude de choses, car l’Histoire c’est mon dada comme vous avez du le remarquer !

Ici le rythme est trépidant avec une course poursuite à travers le temps et une guerre avec des scènes de bataille dans l’institut. Les seules pauses historiques que nous offre l’autrice se trouvent en tout début de roman et après, plus rien !

Tout ce qui fait le sel de cette série est pourtant bel et bien là : une intrigue menée tambour battant, beaucoup d’humour, de l’action, une bonne dramaturgie et des personnages attachants.

Jodi Taylor nous propose donc une fois de plus, un roman d’aventures très rythmé, porté par une héroïne maladroite et particulièrement casse-cou qui sème inéluctablement le chaos autour d’elle et qui nous happe dès la première page.

Max, véritable poissarde de l’Histoire, essuie bien des revers mais c’est une héroïne très courageuse, pleine de ressources et qui finit toujours par rebondir. Quoiqu’il arrive, cette jeune femme est très attachante et on prend plaisir à la suivre au fil de ses aventures historiques.

Si j’aime toujours autant cette série, je dois dire que cette grande bataille au sein de l’institut ne m’a guère passionnée et j’ai été chagrinée que l’aspect voyage dans le temps, ce qui me plait le plus ici, soit très anecdotique.

J’espère donc que le cinquième volume à paraître en février renouera avec les voyages dans le temps et que l’actrice sortira de sa zone de confort afin de nous offrir une intrigue plus originale.

Vous l’aurez compris cette série est à découvrir et si comme moi vous aimez lorsqu’il y a du rythme, de l’humour, de l’Histoire et du second degré, je ne peux que vous la conseiller.

Si le cœur vous en dit, les Chroniques de St Mary ont un site dédié et des livres sont à gagner : http://www.chroniquesstmary.com, tentez votre chance !

Merci à l’agence Agnès Chalnot Communication et aux Editions HC pour cette lecture palpitante, j’ai adoré !

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Lu dans le cadre du Mois Anglais :

St Mary est de retour et rien ne va plus pour le docteur Maxwell. Une fois encore, l’institut très spécial de recherche historique St Mary, qui détient le secret du voyage dans le temps, passe d’une catastrophe à une autre.
De la rencontre avec Isaac Newton au champ de bataille sanglant d’Azincourt, rien ne se déroule 
comme prévu. Mais c’est surtout à Troie, alors qu’Achille et Hector s’apprêtent à s’affronter sous ses yeux, que le destin de Max va se jouer. Car si elle espère pouvoir percer le mystère du cheval de Troie, expliquer la destruction de cette cité mythique et toucher du doigt le destin tragique de Cassandre, elle va aussi devoir faire des choix irréversibles.

A l’institut St Mary de recherche historique, les historiens n’étudient pas seulement le passé, ils le visitent. Le docteur Maxwell et ses excentriques confrères historiens partent pour de nouvelles aventures à travers le temps.

La directrice du département d’Histoire, Max, va enfin réaliser le voyage de sa vie : aller à Troie, assister à la fin de la guerre qui opposaient troyens et grecs, sujet de l’Illiade d’Homère.
Après cette dernière mission, elle a promis au chef Leon Farrell de raccrocher et de s’installer avec lui pour mener une vie paisible. Mais en attendant, elle doit réaliser un petit saut de rien du tout afin de permettre au docteur Penrose de rencontrer son idole : Isaac Newton.

Comme toujours avec Max, la mission ne se passe pas exactement comme prévu mais ils parviennent à échapper à une foule qui menaçait de les lyncher et à rentrer sains et saufs à St Mary.

Quelques semaines plus tard, l’heure du grand départ pour Troie a sonné, plusieurs équipes sont du voyage, Max, responsable de la mission, monte à bord de sa capsule 8 mais là non plus tout ne va pas se passer comme prévu…

Vous vous souvenez sans doute que j’avais découvert l’an dernier Les Chroniques de St Mary, dont j’ai lu et beaucoup apprécié les deux premiers volumes Un monde après l’autre et d’Echo en échos.

J’attendais donc avec impatience de retrouver Max, le Chef Farrell, Guthtrie, Tim Peterson, Mrs Partridge et l’ensemble des protagonistes de cet institut pas comme les autres.

Et si j’ai trouvé ce troisième tome moins surprenant puisque je connaissais déjà l’univers, j’ai malgré tout pris beaucoup de plaisir à lire Une seconde chance que j’ai trouvé très réussi.

Car tout ce qui fait le sel de cette série est bel et bien là : une intrigue menée tambour battant, beaucoup d’humour, de l’action, des épisodes de l’histoire mondiale bien racontés, une bonne dramaturgie et des personnages attachants. Une fois de plus, les pages se tournent toutes seules et on ne s’ennuie pas une seconde en compagnie de Max et de ses collègues.

Jodi Taylor nous propose ici un roman d’aventures très rythmé, porté par une héroïne maladroite et particulièrement casse-cou qui sème inéluctablement le chaos autour d’elle et qui nous happe dès la première page.

Et ferrés, nous le sommes jusqu’au point final car l’auteure tisse très habilement sa toile et nous propose une intrigue haletante et des voyages dans le passé ou le futur qui donnent diablement envie d’intégrer l’institut St Mary !

Max, véritable poissarde de l’Histoire, essuie bien des revers mais c’est une héroïne très courageuse, pleine de ressources et qui finit toujours par rebondir. Quoiqu’il arrive, cette jeune femme est très attachante et on prend plaisir à la suivre au fil de ses aventures historiques.

Si le voyage dans le temps est bien la thématique principale du roman, les différents épisodes historiques sont bien traités, l’auteure s’appuie sur de solides recherches pour ses reconstitutions et ça se sent à la lecture.

J’aime beaucoup également les passages qui ont pour cadre l’institut St Mary en lui-même avec ses historiens, ses techniciens, ses informaticiens, son infirmerie et son équipe de sécurité.

Il y a beaucoup de ressorts dramatiques car comme je le disais plus haut les missions virent tout le temps à la catastrophe mais aussi pas mal d’humour et surtout énormément de rythme et de rebondissements, Jodi Taylor relance sans cesse notre intérêt et on se surprend à regretter d’arriver si promptement au point final.

J’aime vraiment ce mélange entre Histoire, fantastique et action. On peut reprocher toutefois à l’auteure son manichéisme avec d’un côté les gentils vraiment gentils et de l’autre les méchants vraiment méchants, c’est mon seul bémol mais ça ne gâche néanmoins pas ma lecture.

Vous l’aurez compris cette série me régale et si comme moi vous aimez lorsqu’il y a du rythme, de l’humour et du second degré, je ne peux que vous le conseiller car j’ai passé un très bon moment avec Max et les équipes de St Mary.

Si le cœur vous en dit, les Chroniques de St Mary ont un site dédié et des livres sont à gagner : http://www.chroniquesstmary.com, tentez votre chance !

Merci à l’agence Agnès Chalnot Communication et aux Editions HC pour cette lecture palpitante, j’ai adoré !

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Couvrir un salon scientifique affreusement mortel ? Presque une habitude ! Sixtine a su rendre haletant un congrès de mathématiques, ce n’est pas une exposition sur le repos éternel qui lui fera peur. Ou alors seulement un tout petit peu…
La pétillante journaliste d’ActuParis rendosse son ciré jaune, bien décidée à relever le défi même si elle ne sait pas vraiment par où commencer… Jusqu’à ce qu’elle voit un drôle de jeune homme, affublé d’un équipement digne des ghosbusters, se faire exclure manu militari de la soirée d’inauguration. Bingo ! Sixtine tient son scoop. Avant cela, la jolie brune et son photographe Melchior vont devoir se débarrasser des charlatans et autres vautours qui se dressent sur leur chemin, quitte à traîner dans les morgues et les cimetières passé minuit. Mais qu’importent les risques quand il s’agit de répondre à la question que l’humanité entière se pose depuis ses origines : existe-t-il une vie après la mort ?

Sixtine Perceval est sur un petit nuage. A 25 ans, elle vient d’intégrer la rédaction de ses rêves, celle d’ActuParis, l’hebdomadaire le plus en vue de la capitale.

Malgré un patron incapable de se souvenir de son nom et qui débute les réunions de rédaction par un coup de revolver, un trio de collègues prêts à tout pour ne pas se faire voler la vedette, elle a rencontré le succès suite à son article sur un congrès de mathématiques.

Alors une conférence sur la mort, c’est carrément du gâteau ! Flanquée de son photographe stagiaire Melchior, elle se rend à la soirée d’organisation et met la main sur le futur sujet de son article : Dimitri en qui elle voit un futur prix Nobel. Le jeune homme a inventé un appareil qui permet de voir les ondes des morts.

Le trio décide d’aller tester l’appareil dans un cimetière et se fait arrêter. Le commissaire Châteaudun débarque alors et les emmène rencontrer le docteur Lapierre, médecin légiste à la morgue. Tous ils vont tenter de répondre à cette épineuse question : y-a-t-il une vie après la mort ?

J’avais beaucoup aimé le premier tome de Signé Sixtine, la nouvelle série de Roxane Dambre, Derrière les étoiles, cet automne. J’ai donc lu avec plaisir le second volet des aventures de Sixtine et Melchior : Les échos de l’au-delà.

L’autrice nous propose ici de suivre le quotidien de Sixtine, une jeune journaliste qui se spécialise bien malgré elle dans les sujets paranormaux. Exit la vulgarisation scientifique du premier opus et place à une ambiance digne de Ghosbuster avec chasse aux fantômes et autres dames blanches dans les cimetières et les châteaux prétendument hantés.

L’occasion pour Roxane Dambre de se moquer gentiment des personnes qui gravitent dans ces cercles, profitant pour beaucoup de la crédulité et du chagrin des gens. Mais plus sérieusement, elle nous questionne sur notre rapport à la mort, nous confrontent à nos croyances sur la vie après la mort et nous fait cheminer grâce à la science.

Bien qu’absolument pas habituée au genre fantastique ni à ce type de sujet, j’ai pris plaisir à lire ce cocktail d’humour et d’action notamment pour ses personnages Sixtine bien sûr, une héroïne pétillante, intelligente, audacieuse, avec un goût des couleurs très personnel, son acolyte Melchior, le jeune photographe stagiaire, Maminou, la grand-mère de Sixtine atteinte d’Alzheimer, le commissaire Chateaudun, le docteur Lapierre (carrément barré) Dimitri et Estelle.

Un seul reproche toutefois : c’est bien trop court ! Je serai volontiers restée avec Sixtine, Melchior et tous les autres pendant quelques chapitres supplémentaires tant je me suis amusée et diverti, j’espère vite les retrouver.

Vous l’aurez compris, j’ai passé un très bon moment avec ce roman à la fois fantastique et drôle mais aussi très intéressante par les sujets traités et je ne peux que vous recommander de découvrir à votre tour, les aventures de Sixtine !

Un grand merci aux éditions Calmann Levy pour cette lecture pétillante, j’ai adoré !

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Lu dans le cadre du challenge 1 pavé par mois  :

challenge-un-pave-par-mois

Décembre 1888. Alors que le bon peuple de Paris s’interroge sur cette tour que l’impérieux Gustave Eiffel fait édifier à grands frais, d’étranges rumeurs circulent dans les faubourgs de la capitale : les morts parlent ! Interpellé par la presse à ce sujet, le préfet de police Henry Lozé tourne en ridicule « les plaisanteries de quelques coquins ». Ainsi parle-t-il devant le beau monde, sous les feux électriques du parvis de l’Opéra Garnier. Mais, depuis l’ombre de ses cabinets, l’homme lance sur cette affaire les plus fins limiers de la République. Pendant ce temps, l’Académie des sciences en appelle à ses éminents savants pour que la pensée rationnelle, une fois pour toutes, triomphe des ténèbres de l’obscurantisme.

27 mars 1956, comté de Leysin, Suisse Romande. Le biographe apporte le résultat de son travail à son commanditaire, un vieil homme prénommé monsieur Louis. Le narrateur commence alors sa lecture qui nous emmène dans le passé de monsieur Louis.

4 décembre 1888, Louis Bertillon intègre la Sûreté de Paris dirigée par Marie-François Goron. Le jeune homme fortuné et naïf est nommé adjoint de l’inspecteur principal Eudes Anatole-Faust Lacassagne qu’il admire beaucoup.

Ce personnage imposant par sa stature et ses méthodes, appréciant particulièrement le silence et ne ressentant aucune sensation, est surnommé par ses détracteurs « La Castagne » et par ses admirateurs « Le Khan », en raison de ses méthodes expéditives et musclées. Dormant très peu, il sillonne la capitale nuit et jour grâce à ses longues enjambées et vient au secours de ceux qui en ont besoin.

Le duo est chargé d’une première enquête : retrouver la dépouille disparue de Lucien Gaulard, un inventeur, laissant son épouse aux abois et nos enquêteurs dans l’incompréhension, d’autant plus que d’autres dépouilles viennent bientôt à disparaître, qu’elles ont tous en commun d’avoir été amputées d’un doigt et que l’on retrouve des chrysanthèmes noirs, fleurs du Japon rarissimes à Paris, en leurs lieux et places.

Comme si ça ne suffisait pas, l’enquête de Lacassagne et Bertillon est sans cesse parasitée par les coups bas de la police municipale…

La 25è heure est le premier tome d’une duologie dont le second volume, Le chrysanthème noir, est à paraître en janvier aux éditions Libretto. A la fois polar historique, fantastique et steampunk, cet opus s’est révélé une bonne surprise et une agréable lecture bien que l’auteur nous abreuve de longueurs dont je me serai bien passée.

L’intrigue met du temps à se mettre en place et on entre vraiment dans le vif du sujet vers la page 200. Feldrik Rivat nous plonge doucement dans l’ambiance et l’univers qu’il a créé pour cette histoire et nous permet de nous familiariser avec les différents protagonistes du récit, notamment ses deux personnages principaux : Eudes Anatole-Faust Lacassagne et Louis Bertillon.

Ce duo rappelle d’ailleurs un autre duo d’enquêteurs célèbre : Holmes / Watson avec la figure du héros froid, distant et brillant accompagné de son acolyte faire-valoir qui lui voue une admiration sans borne.

L’intrigue est efficace, foisonnante et se révèle passionnante à suivre avec un suspens savamment distillé, de nombreux rebondissements et on croise des personnages et des lieux célèbres comme Georges Méliès, Nadar, Auguste Bertillon…

Les amateurs de polars historiques ne pourront qu’être séduits par l’intrigue mitonnée par l’auteur, très documentée, tout comme les lecteurs de steampunk et de fantastiques puisque Rivat intègre au fil du roman petites touches empruntant à ces deux genres.

Le style de l’auteur est en revanche loin d’être fluide, il s’avère ampoulé et un peu lourd, sans doute un hommage aux romans du 19è siècle, ce qui n’était pas nécessaire de mon point de vue car l’univers créé par Feldrik Rivat nous plonge dans l’ambiance sans avoir besoin d’en rajouter. Il m’a fallu du temps pour m’y habituer et j’arrivais rarement à lire une centaine de pages d’affilée, ma lecture s’est donc étalée sur une semaine, ce qui ne m’arrive jamais !

Pour autant, j’ai été séduite par ce premier volume et je me procurerai la suite dès qu’elle sera disponible car j’ai hâte de connaître le dénouement de cette enquête et ce qu’il va advenir de nos deux héros que nous laissons dans de sales draps.

Un grand merci à Babelio et aux éditions Libretto pour cette découverte.

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Les visites dans le passé reprennent à l’institut de recherche historique de St Mary.
Maxwell et ses excentriques confrères historiens partent pour de nouvelles aventures à travers le temps. Promue directrice du département d’Histoire, Maxwell va contrer, à l’aide de son équipe, les plans de leurs ennemis qu’ils croyaient neutralisés. C’est l’Histoire tout entière qui est menacée par ces fantômes du passé.
Au bord du burn out, l’historienne utilise ses dernières forces pour maintenir l’équilibre dans l’Histoire et dans sa vie privée. Non sans rudesse, elle doit faire face à l’attaque de Jack l’Éventreur, à un St Mary du futur quelque peu différent, un séjour improvisé à Ninive, ou encore à la mort étrange d’Élizabeth Ière d’Angleterre.

A l’institut St Mary de recherche historique, les historiens n’étudient pas seulement le passé, ils le visitent. Le docteur Maxwell et ses excentriques confrères historiens partent pour de nouvelles aventures à travers le temps.

Promue directrice du département d’Histoire, Max va contrer, à l’aide de son équipe, les plans de leurs ennemis qu’ils croyaient neutralisés. C’est l’Histoire toute entière qui est menacée par ces fantômes du passé.

Au bord du burn out, l’historienne utilise ses dernières forces pour maintenir l’équilibre dans l’Histoire et dans sa vie privée. Non sans rudesse, elle doit faire face à un premier péril et non des moindres : Jack l’Eventreur…

Vous vous souvenez sans doute que j’avais découvert il y a déjà plusieurs mois de cela le premier tome des Chroniques de St Mary, Un monde après l’autre, que j’avais beaucoup aimé.

J’attendais donc avec impatience de retrouver Max, le Chef Farrell, Guthtrie, Tim, Mrs Partridge et l’ensemble des protagonistes de cet institut pas comme les autres. Et si j’ai trouvé ce second tome moins surprenant puisque je connaissais déjà l’univers, j’ai tout autant aimé D’écho en échos que j’ai trouvé très réussi.

Car tout ce qui faisait le sel du premier tome est bel et bien là : une intrigue à cent à l’heure, beaucoup d’humour, d’action, une bonne dramaturgie et des personnages attachants. Une fois de plus, les pages se tournent toutes seules et on ne s’ennuie pas une seconde en compagnie de Max et de ses collègues.

Jodi Taylor nous propose ici un roman d’aventures très rythmé, porté par une héroïne maladroite qui sème inéluctablement le chaos autour d’elle. D’emblée, elle ferre lecteurs et lectrices avec une scène inaugurale forte en adrénaline puisque Max et Kal se retrouvent nez à nez avec le tueur en série le plus célèbre de l’Histoire : Jack l’éventreur.

Et ferrés, nous le sommes jusqu’au point final car l’auteure tisse très habilement sa toile et nous propose une intrigue haletante et des voyages dans le passé ou le futur qui donnent diablement envie d’intégrer l’institut St Mary !

Max, véritable poissarde de l’Histoire, essuie bien des coups durs mais c’est une héroïne avec des failles, très courageuse, pleine de ressources et qui finit toujours par rebondir, quoiqu’il arrive, elle est très attachante et l’ensemble des personnages est à l’avenant.

Si le voyage dans le temps est bien la thématique principale du roman, l’histoire a le plus souvent pour cadre l’institut St Mary avec ses historiens, ses techniciens, ses informaticiens, son infirmerie et son équipe de sécurité.

Il y a beaucoup de ressorts dramatiques car comme je le disais plus haut les missions virent tout le temps à la catastrophe mais aussi pas mal d’humour et surtout énormément de rythme et de rebondissements, Jodi Taylor relance sans cesse notre intérêt et on se surprend à regretter d’arriver si promptement au point final.

J’ai vraiment aimé le mélange Histoire, fantastique et action. On peut reprocher toutefois à l’auteure son manichéisme avec d’un côté les gentils vraiment gentils et de l’autre les méchants vraiment méchants, c’est mon seul bémol.

Vous l’aurez compris ce roman qui mêle Histoire et science-fiction est vraiment passionnant, il y a du rythme, de l’humour et du second degré, je ne peux que vous le conseiller dès 15 ans car j’ai passé un très bon moment avec Max et les équipes de St Mary.

Si le cœur vous en dit, les Chroniques de St Mary ont un site dédié et des livres sont à gagner : http://www.chroniquesstmary.com, tentez votre chance !

Merci à l’agence Agnès Chalnot Communication et aux Editions HC pour cette lecture palpitante, j’ai adoré !

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Derrière l’innocente façade de St Mary, le secret du voyage dans le temps a été découvert et reste bien gardé. Les chercheurs en Histoire ont ainsi une méthode de travail tout à fait particulière : ils  » étudient ‘en temps réel’ les événements majeurs de l’Histoire « . En se faisant passer pour d’inoffensifs excentriques, ils tentent de répondre à certaines questions qui n’ont jamais été résolues, sans jamais toucher au cours de l’Histoire… au risque d’en mourir.
Madeleine Maxwell, une jeune et brillante historienne est contactée par son ancien professeur afin de rejoindre l’équipe de l’Institut St Mary. Au cours de son étrange entretien d’embauche, Maxwell comprend vite les possibilités qui s’offrent à elle…
De la disparition de Pompéi aux tranchées de la Première Guerre mondiale, du grand incendie de Londres à la destruction de la bibliothèque d’Alexandrie, la jeune historienne va revivre d’extraordinaires événements. Alors qu’au sein de l’institut naissent des enjeux de pouvoir…

À l’institut St Mary de recherche historique, les historiens n’étudient pas seulement le passé, ils le visitent. C’est ce que découvre Madeleine Maxwell, qui vient de terminer de brillantes études en histoire lorsqu’elle est approchée par son ancienne professeure principale, Mrs de Winter.

Elle débarque alors à St Mary pour rencontrer le Dr Edward Bairstow qui dirige l’institut et toute son équipe. St Mary a mis au point des capsules qui permettent à ses historiens de voyager dans le temps sans toutefois interférer dans le cours des évènements.

Le but du jeu : donner leur point de vue sur des grands évènements historiques d’une manière des plus originales, en y prenant part !

C’est ainsi que pour ses premières missions, Madeleine se retrouve propulsée au Moyen-Age ou dans un hôpital de campagne à quelques kilomètres des tranchées en 1917. Des voyages d’entraînement afin de la préparer à un voyage dans le temps jamais tenté : se retrouver en plein milieu du Crétacé afin d’étudier certaines espèces de dinosaures…

Vous le savez certainement si vous me suivez depuis un moment, je ne lis jamais de SF ou de fantastique bien que parfois il m’arrive de découvrir des dystopies ou de la fantaisy. Mais la thématique du voyage dans le temps m’intéresse beaucoup j’ai donc plongé avec grand plaisir dans le premier tome des Chroniques de St Mary et comme j’ai bien fait car j’ai adoré Un monde après l’autre.

Un monde après l’autre est le premier opus d’une série qui en compte d’ores et déjà neuf et si tous sont du même calibre que celui-ci, cela promet de belles heures de lecture en perspective. Jodi Taylor nous propose ici un roman d’aventures très rythmé, porté par une héroïne maladroite qui sème inéluctablement le chaos autour d’elle.

Madeleine se révèle être une véritable poissarde et toutes les missions virent à la catastrophe, entrainant inéluctablement son lot de blessés et de morts mais elle-même n’est jamais épargné et se retrouve à l’infirmerie à tous les coups. Elle est aussi intelligente, drôle, agaçante qu’attachante et j’ai eu beaucoup de plaisir à la suivre tout au long du récit.

Si le voyage dans le temps est bien la thématique principale du roman, l’histoire a le plus souvent pour cadre l’institut St Mary avec ses historiens, ses techniciens, ses informaticiens, son infirmerie et son équipe de sécurité. De la formation de Max jusqu’aux missions, on découvre tout avec émerveillement : les personnages, les équipes, les relations entre eux, les recherches farfelues, les bâtiments qui explosent… et c’est tout aussi passionnant que les voyages en eux-mêmes.

Il y a beaucoup de ressorts dramatiques car comme je le disais plus haut les missions virent tout le temps à la catastrophe mais aussi pas mal d’humour et surtout énormément de rythme et de rebondissements, Jodi Taylor relance sans cesse notre intérêt et on se surprend à regretter que ce premier tome ne fasse que 350 pages !

J’ai vraiment aimé le mélange Histoire, fantastique et action. On peut reprocher toutefois à l’auteure son manichéisme avec d’un côté les gentils vraiment gentils et de l’autre les méchants vraiment méchants, c’est mon seul bémol.

Vous l’aurez compris ce roman qui mêle Histoire et science-fiction m’a vraiment régalé, il y a du rythme, de l’humour et du second degré, je ne peux que vous le conseiller dès 15 ans car j’ai passé un très bon moment avec Max et les équipes de St Mary.

Merci à l’agence Agnès Chalnot Communication et aux Editions HC pour cette lecture palpitante, j’ai adoré !

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Alors que tout le monde ne songe qu’aux prochaines élections du Parlement des Fées, Griffont doit aider un ami soupçonné de meurtre. De son côté, Isabel se trouve aux prises avec de dangereux anarchistes venus de l’OutreMonde et décidés à ensanglanter Paris pour se faire entendre. Mais ces deux affaires pourraient bien être liées, et nos deux héros ne tarderont pas à lever le voile sur un secret ancien susceptible d’ébranler le trône d’Ambremer. Un secret que convoite le Reine Noire, jumelle maléfique et ennemie acharnée de la reine des fées.

Paris 1910. Quelques mois après l’épilogue de L’Elixir d’oubli, Louis Denizart Hippolyte Griffont se voit de nouveau confronté à un tourbillon d’événements alors que de nouvelles élections à l’assemblée des fées secouent le tout-Paris des mages.

Troisville, l’élève de Griffont, sur le point d’ouvrir sa propre échoppe de mage, provoque en duel Dalmas, un mage Incarnat, la loge rivale de celle de Griffont, Cyan.

Au matin du duel, Dalmas est introuvable. Les Incarnat sont persuadés que Troisville l’a lâchement assassiné et Griffont, aidé de l’enchanteresse Isabel de Saint-Gil, va tout faire pour découvrir la vérité et pour que l’innocence de son protégé soit reconnue…

Trois mois après ma lecture du premier volume de la trilogie Le Paris des merveilles, Les enchantements d’Ambremer, j’ai retrouvé avec grand plaisir l’univers fantaisy et steampunk de Pierre Pevel ainsi que l’ensemble des protagonistes de cette saga, et en tout premier lieu Griffont et la belle Isabel bien sûr, notre duo de héros sympathique en diable.

Ce troisième tome fut une fois de plus un véritable bonheur de lecture, j’aime décidément beaucoup ce mélange de cape et d’épées car l’escrime y est très présent tout comme dans le précédent opus, le Paris de la Belle Époque mâtiné de magie et de fantaisy avec des personnages issus des bestiaires médiévaux comme les fées, les chats-ailés, les gnomes et les dragons de l’Outremonde.

La plume de Pierre Pevel est vive et savoureuse et l’intrigue, de qualité, est menée tambour battant même si je trouve la fin de la série trop expéditive hélas. L’auteur nous tient en tout cas en haleine jusqu’à la dernière page, multipliant les rebondissements et les révélations tout au long du récit, dosant savamment ses effets.

Les personnages de Griffont et d’Isabel sont en grande forme dans ce dernier opus et les dialogues de la baronne sont une fois de plus savoureux et souvent drôles, j’aime décidément beaucoup cette héroïne que je trouve très attachante et pleine de piquant.

Pour celles et ceux qui comme moi ne sont pas familiers de ce genre fantaisy parfois complexe, ils ne seront pas perdus car Pierre Pevel ne nous assomme pas sous des dizaines de pages d’explications de son monde et tout ceci est amené avec simplicité et légèreté, du grand art !

Comme vous le savez déjà, j’ai un gros faible pour la Belle Époque et j’ai été vraiment séduite par celle que nous propose Pierre Pevel à la fois réelle et fantasmée pour devenir un Paris d’uchronie auquel on croit sans problème.

C’est un roman qui tient à la fois du merveilleux, de la fantaisy, du roman d’aventures et du roman policier avec aussi une pointe d’humour, un récit qui comme je le disais plus haut fut un moment de pur bonheur de lecture pour moi.

Une série que j’ai adoré et que j’aurai sans doute grand plaisir à relire dans quelques années, une très belle découverte pour moi qui ne goûte d’habitude pas les romans fantaisy.

Je quitte en tout cas à regret cet univers enchanteur en espérant que Pierre Pével nous offrira un jour un tome 4, la fin ouverte de celui-ci s’y prête bien.

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