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Posts Tagged ‘roman feel-good’

Après un début de carrière dans l’édition, Lucy Diamond a quitté Londres pour s’installer dans la ville de Bath avec son mari et ses trois enfants. Et c’est depuis cette jolie ville du sud de l’Angleterre, à jamais immortalisée par Jane Austen, qu’elle écrit ses romans à succès. Au cours des dernières années, elle a vendu plus de deux millions de livres et s’est imposée comme l’une des autrices préférées des Britanniques. Rendez-vous au café du bonheur, publié aux éditions Charleston, est déjà un best-seller en France.

Evie Flynn a toujours été le mouton noir de sa famille si parfaite : une rêveuse, vagabonde dans l’âme, contrairement à ses soeurs aînées. Elle s’est d’abord rêvée actrice, puis photographe et chanteuse, mais sans grand succès.

Lassée de ces échecs, elle s’est construit une vie raisonnable : entre un travail qu’elle déteste et un fiancé très terre à terre (pour ne pas dire ennuyeux), elle regarde sa vie défiler sous ses yeux jusqu’au décès de sa tante préférée dans un accident de voiture. Jo lègue à sa nièce le petit café qu’elle tient sur le port de Carrawen Bey.

Déterminée à prendre son destin en main, Evie n’hésite pas longtemps avant de tout plaquer pour partir découvrir les Cornouailles et l’héritage qui lui est offert, sans se douter des rencontres qui vont bouleverser son destin…

Rendez-vous au café du bonheur est un feel-good book idéal à lire au bord de la plage ou de la piscine. C’est frais, sympathique, facile à lire et tout aussi facile à oublier.

Si j’ai vraiment bien aimé Evie, sa simplicité, sa générosité et sa positivité, les personnages qui l’entourent en Cornouailles, la première partie à Oxford m’a plutôt ennuyée et j’ai commencé à apprécier ma lecture à la moitié du récit.

Il faut dire que Lucy Diamond ne sort vraiment pas des sentiers battus et son intrigue ressemble aux romans de Jenny Colgan que j’adore, mais en moins réussi pour moi.

Tout est en effet très prévisible, cliché voire un peu niais comme tout bon feel good book qui se respecte : Evie hérite d’un café sur la plage en Cornouailles et d’aventures en déconfitures, elle va en faire un lieu à son image, chaleureux et douillet.

Ajoutez à cela de l’amitié, une romance et voilà un roman calibré pour plaire au lectorat féminin auquel il se destine mais j’ai passé, dans l’ensemble, un sympathique moment de lecture.

Oui, l’histoire est convenue, le dénouement prévisible, c’est plein de bons sentiments (famille, amitié, héritage et solidarité…), optimiste et réconfortant, idéal pour mettre son cerveau en pause entre deux lectures plus exigeantes.

Un roman, vous l’aurez compris, à réserver aux amateurs du genre qui cherchent un moment de détente sans prise de tête !

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Caroline Kant a longtemps vécu à Paris, rue Cavendish. Aujourd’hui, elle a quitté la ville, et partage son temps entre l’écriture et divers métiers.

Hermine a toujours admiré sa collègue Yasmine, bénévole auprès des mineurs sans-papiers. Alors quand celle-ci lui demande d’accueillir un adolescent de seize ans, elle ne peut pas refuser.

L’arrivée d’Ismaël bouleverse sa vie… et celle de ses voisins ! Mais quelle chance d’être si bien entourée : Margaux est toujours de bon conseil et Joshua, toujours là pour elle. Surtout qu’Hermine n’est pas au bout de ses peines.

Au travail, un instit’ fraîchement débarqué la colle sans arrêt. Et c’est sans parler de la nouvelle fiancée de Jo, parfaite et exaspérante. À se demander si Hermine retrouvera un jour sa vie tranquille…

Après Les manigances de Margaux, Charlotte se cherche et Lucie se rebiffe, j’avais hâte de retrouver la plume de Caroline Kant et les habitants de l’immeuble de la rue Cavendish. Aussitôt reçu, aussitôt lu, ce quatrième tome, Les tourments d’Hermine, se dévore et je l’ai adoré !

Je crois même que c’est mon préféré tant j’ai aimé l’héroïne, les différents protagonistes et les thèmes sociétaux abordés. Caroline Kant n’a pas son pareil pour nous faire rire et nous émouvoir, mêler légèreté et moments plus graves et d’aborder des faits de société très actuels de manière toujours juste et sincère.

Cette série pleine de pep’s et d’humour, se révèle enlevée et moderne et entend traiter de sujets de société, du plus léger au plus grave. Porté par une plume alerte dans le décor vivant et chaleureux du quartier des Buttes-Chaumont, dans le XIXè arrondissement de Paris, ce quatrième volume fut très agréable à lire mais aussi très prenant, tellement prenant que je l’ai lu en une journée !

Chaque tome est porté par un habitant différent de cet immeuble haussmannien typiquement parisien. L’immeuble de la rue Cavendish, véritable microcosme de la société, ne manque pas d’animation : entre les voisins qui s’installent, ceux qui disparaissent du jour au lendemain et les autres qui tombent amoureux, on ne s’ennuie jamais ! Et encore moins quand la mystérieuse chambre de bonne livre peu à peu ses secrets.

J’adore les romans qui nous font entrer au coeur des immeubles avec des personnages très variés, une belle solidarité et des thèmes de société, et c’est exactement ce que propose Caroline Kant, je ressors donc enchantée de cette lecture.

J’ai vraiment adoré ce quatrième volume qui se lit tout seul ! L’histoire d’Hemine est pleine d’humour, de chaleur, d’amitié, d’entraide mais des thèmes plus graves la traversent aussi : le sort des migrants, la solitude, la précarité, le harcèlement, l’emprise, la maladie…

Hermine est une institutrice qui aime son métier. Issue d’une famille bourgeoise, elle a préféré une existence plus simple au grand dam de sa famille qui attendait d’elle un bon mariage. Très attachante, gentille et généreuse, soucieuse des autres, elle va être un soutien précieux pour Ismaël auquel elle va très vite s’attacher.

J’ai beaucoup aimé Ismaël, son parcours depuis le Mali pour rejoindre la France est édifiant et nous fait prendre conscience de la difficulté pour ces adolescents de quitter pays et famille pour l’espoir d’une vie meilleure.

Comme dans les trois premiers opus, le récit se concentre sur une habitante, Hermine, mais on retrouve aussi au gré de ses rencontres, Margaux, Victoire, Guy, Markus et Jérôme, Lucie, Aimée… Les habitants de cet immeuble sont bien sympathiques et j’ai d’ores et déjà hâte de les retrouver dans le cinquième tome.

J’adore cette saga en six tomes et cela va être bien long d’attendre le prochain opus prévu pour mars 2024 ! Si vous ne la connaissez pas, foncez, vous ne serez pas déçu.es !

Un grand merci aux éditions Les escales pour cet excellent moment de lecture.

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Jenny Colgan, née en Écosse, est une romancière britannique qui a écrit de nombreuses comédies romantiques. Elle est surtout connue en France pour sa trilogie La Petite Boulangerie du bout du monde (Prisma) et pour Le Cupcake Café. Une Saison au bord de l’eau est le premier volet d’une nouvelle série.

Sur la charmante île écossaise de Mure, un nouveau défi attend les MacKenzie : Fintan doit ouvrir pour Noël l’hôtel légué par son mari, ce qui ne s’avère pas facile quand le chagrin est encore si présent. Flora tente d’épauler son frère tout en jonglant entre son propre café et son bébé.

À eux de recruter la meilleure équipe pour que l’ouverture de l’établissement soit un succès ! Chacun doit faire ses preuves dans l’effervescence des fêtes et sous la neige. Mais c’est sans compter sur quelques petits secrets qui vont faire trembler l’île…

Avec L’hôtel du bord de l’eau sous la neige, Jenny Colgan nous propose un roman de Noël qui renoue avec les personnages de la saga « Au bord de l’eau », pour conclure la tétralogie avec sourire, émotion et tendresse.

Vous le savez, j’aime beaucoup retrouver cette autrice deux fois l’an, en août pour mes vacances et en décembre pour ses histoires de Noël et je dois dire que la magie Jenny Colgan a encore opéré sur moi et que je me suis délectée de ce récit.

J’ai retrouvé dans ce roman tout ce qui fait le sel de ses récits : une île sur laquelle on a envie de débarquer, des habitants attachants dont on aurait envie de se faire des amis, des love stories et de la gourmandise !

Une mécanique connue, sans grande surprise, mais ça marche : on plonge dans ce livre et on n’a qu’une hâte : découvrir tout ce qui attend nos protagonistes.

Cette série se révèle est toute aussi savoureuse que les autres et le petit plus de cette saga, c’est de suivre les héros bien sûr mais aussi toute une myriade d’habitants et c’était bien chouette de conclure leurs histoires.

Comme toujours, l’autrice aborde avec tact des sujets plus graves comme le deuil, l’homosexualité, les relations familiales, la maternité, l’écologie, la question des migrants…

Une histoire fraîche, romantique que j’ai dévoré une tasse de thé à la main et qui plaira aux lecteurs.rices de Jenny Colgan dont je fais partie.

Elle ne sort certes pas des sentiers battus si on la compare à ses précédents romans mais j’aime me plonger dans ses récits doudous pleins de charme et réconfortants, je suis toujours sûre de passer un très chouette moment de lecture.

Et vous, vous aimez Jenny Colgan ?

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Jenny Colgan, née en Écosse, est une romancière britannique qui a écrit de nombreuses comédies romantiques. Elle est surtout connue en France pour sa trilogie La Petite Boulangerie du bout du monde (Prisma) et pour Le Cupcake Café. Une Saison au bord de l’eau est le premier volet d’une nouvelle série.

Lorsque la bibliothèque de quartier où elle travaille ferme ses portes, la timide Nina se retrouve sur le carreau. « Austérité budgétaire », ont-ils tranché là-haut : on regroupe tout en centre-ville, avec zone multimédia et « pôle d’activités ».

Tout l’inverse de sa vocation, en somme, qui est d’aimer les livres et de les conseiller. Alors pour la première fois en 29 années d’existence, Nina prend une décision : tout plaquer.

Acheter un gros van et, munie d’un stock de vieux bouquins, conduire sa propre librairie itinérante. Direction les Highlands où l’attendent, peut-être, les jours heureux…

L’été venu, j’aime beaucoup me plonger dans les romans de Jenny Colgan que je trouve très dépaysants. Ces dernières années, j’avais beaucoup aimé La petite boulangerie du bout du mondeLe cupcake café et Une saison au bord de l’eau, il était temps pour moi de découvrir son autre trilogie avec son premier tome : La librairie des jours heureux.

Les avis que j’avais lus jusqu’ici étaient plutôt mitigés et je suis entrée dans cette histoire avec quelques appréhensions vite balayées au bout de quelques pages : la magie Jenny Colgan a encore opéré sur moi, décidément cette autrice ne me déçoit jamais !

J’ai retrouvé dans ce roman tout ce qui fait le sel de ses autres récits : une île sur laquelle on a envie de débarquer, des habitants attachants dont on aurait envie de se faire des amis, des livres et une love story !

La trajectoire de Nina est intéressante même si on pourra reprocher à l’autrice de ne pas avoir mis d’écueils sur son parcours, tout se combine à merveille pour que sa librairie cartonne dès son démarrage.

Une mécanique connue, sans grande surprise, mais ça marche : on plonge dans ce livre et on n’a qu’une envie… lire le 2eme tome l’été prochain.

Cette nouvelle trilogie n’est pas axée sur les gâteaux, pains et viennoiseries mais sur les livres, l’amour de la lecture et les fêtes écossaises, ce qui n’a pu que me ravir même si je suis aussi une grande gourmande, je préfère les livres à la pâtisserie.

Comme toujours, l’autrice aborde avec tact des sujets plus graves comme le divorce, le quotidien des agriculteurs et leur difficulté à vivre de leur production, l’écologie, la pauvreté, l’immigration…

Une histoire fraîche et romantique que j’ai dévoré au bord de l’eau et qui plaira aux lecteurs.rices de Jenny Colgan et aux amoureux des livres dont je fais partie.

Elle ne sort certes pas des sentiers battus si on la compare à ses précédents romans mais j’aime lire ses romans doudous pleins de charme l’été venu, je passe toujours un très chouette moment de lecture.

Et vous, vous aimez Jenny Colgan ?

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Alsacienne, Julia Mattera est passionnée d’écriture et de transmission. Après Le fermier qui parlait aux carottes et aux étoiles, elle rend encore une fois hommage à sa région dans ce nouveau roman émouvant sur la famille et l’amitié.

Ancien champion de natation, Oscar pensait agir pour le bonheur des siens. Toute son énergie était tournée vers sa réussite afin de les mettre à l’abri du besoin. Mais lorsque sa femme le quitte, lasse de ses absences, il se laisse sombrer, s’éloignant de son fils, de sa famille et de ses racines.

C’était compter sans la détermination de sa mère, Zette, qui décide d’élaborer un stratagème pour le faire revenir dans sa région natale et, surtout, le sortir de sa coquille et de son train-train quotidien. Qui aurait pu prévoir qu’en devenant professeur d’aquagym dans une maison de retraite Oscar apprendrait à être heureux ?

Avec Le syndrome de la brasse coulée, Julia Mattera nous propose un roman choral à mi-chemin entre le feel-good book et le développement personnel. Dans cette histoire, nous suivons tour à tour Oscar, 40 ans, de retour dans son Alsace natale.

Son fils Anthony vit dans sa maison natale et sa mère Zette a rejoint son amoureux Gégé au sein de la maison de retraite locale, au grand dam de sa petite soeur Mumu qui appelle son neveu à la rescousse.

Et Mauricette, 35 ans, célibataire de longue date et maman de deux ados. Cuisinière, elle travaille à la cantine de la maison de retraite et régale les papilles des petits vieux. C’est aussi la locataire de Mumu. Ils vont peu à peu se rapprocher, devenir amis et on se doute bien que ces deux-là vont finir par nourrir de tendres sentiments mais il vous faudra le lire pour le savoir !

J’ai passé un chouette moment de détente avec ce roman. L’autrice coche toutes les cases du feel-good book, pas de surprise de ce côté-là. C’est aussi là que le bât blesse, tout est très prévisible et surtout tout le monde est très très gentil. Si vous aimez les romans qui débordent de bons sentiments, foncez, ce roman est fait pour vous.

Pour autant, il y a plein de petites choses que j’ai vraiment bien aimé, en commençant par l’ancrage alsacien du roman. L’autrice est elle-même alsacienne et truffe son texte d’expressions et de recettes de cuisine qui rendent le récit encore plus authentique. Sa plume est agréable et les pages se tournent toutes seules.

Les personnages sont tous attachants et on a plaisir à les suivre de la première à la dernière page. L’autrice varie les âges des protagonistes puisqu’elle met en scène des ados, des séniors en passant par des jeunes adultes, avec les préoccupations de chacun. Et ça, c’est bien vu.

L’autrice aborde des thèmes importants comme la parentalité, les familles mono parentales, l’amour et les relations sexuelles après 70 ans, l’amitié, l’homosexualité, le changement de vie… Et elle parsème son récit d’humour, ce qui en fait un chouette roman d’été !

Un grand merci à Slavka et aux éditions Flammarion pour cette découverte bien sympathique !

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Caroline Franc est journaliste de formation. Après huit ans en agence de presse, elle décide de devenir autoentrepreneur : on peut la lire sous le pseudonyme Caroline Desages dans L’Express Style, dans Pleine vie ou encore dans Cosmo.fr. Elle est également auteur du blog Pensées by Caro, qui rassemble 10 000 lecteurs quotidiens. Mission Hygge est son premier roman, publié chez First en 2018.

Reporter de guerre émérite, Chloé Savigny aime le frisson, l’adrénaline, le danger. Mais quand elle est coincée au journal, elle terrifie ses collègues, en un mot elle est insupportable. Alexandre, son rédacteur en chef décide donc de l’éloigner un moment, pour le bien des équipes.

Direction Gilleleje, petit village côtier au nord du Danemark, dont les habitants viennent d’être très sérieusement déclarés  » les plus heureux du monde « . Le bonheur ? Chloé ça lui donne le bourdon… mais on ne lui laisse pas le choix : c’est ça ou la porte.

Alors l’habituée des conflits se résout à partir au Danemark et va devoir s’adapter aux grosses chaussettes au coin du feu, aux bougies et aux roulés à la cannelle. Et cela pourrait bien changer sa vie…

Envie d’une lecture feel-good, légère et réconfortante pour attaquer du bon pied l’année 2022 ? Ne bougez pas, j’ai la lecture qu’il vous faut : Mission hygge de Caroline Franc.

L’art de vivre à la danoise a le vent en poupe depuis quelques années et après avoir refermé ce court roman, je comprends pourquoi ! J’irais bien moi aussi, goûter le bonheur à la danoise car les habitants de ce pays sont tout simplement épatants si on se fie à cette lecture.

Chloé, qui est pourtant tellement antipathique au début du livre, heureusement elle s’améliore par la suite, est incroyablement bien accueillie par les habitants de Gilleleje, à commencer par Inge, serveuse comme elle dans le bar tenu par Jörgen, Birgit qui l’accueille au sein de sa pension ou le beau chauffeur de taxi psy Lars. Franchement ça donne envie de vérifier si ils sont si chaleureux que ça ces danois !

Outre les personnages terriblement sympathiques et attachants, ce que j’ai aimé ici, c’est de découvrir ce fameux hygge et l’état d’esprit des danois, qui ne sont jamais dans le jugement, qui accueillent chacun bien volontiers tant que l’on ne ment pas ou que l’on ne respecte pas la loi.

Ils ont aussi tout compris à la vie : ils travaillent certes mais dès 16h tout le monde rentre profiter de sa famille, comme je les envie !

Le roman est court mais apporte son lot d’émotions, on rit, on est ému aussi tant le récit fait la part belle à l’amitié et à la solidarité.

Comme il est bref, l’autrice ne s’embarrasse pas avec des développements, c’est un peu dommage car je trouve que l’on ne voit pas assez le cheminement de Chloé qui la pousse à remettre en question son quotidien jusque là bien huilé et notamment son métier de reporter de guerre.

Malgré ce bémol, je ne peux que vous conseiller ce roman réconfortant, qui fait du bien tout simplement !

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Nommée par le Sunday Times  » Autrice de best-sellers « , Heidi Swain vit à Norfolk avec son mari et leurs deux enfants, ainsi que leur chat noir Storm. Passionnée par le jardinage, la campagne, elle collectionne les accessoires vintage. Autrice de pas moins dix livres, après La Ferme aux Alouettes, elle signe ici son deuxième ouvrage aux Éditions Prisma.

Ruby a terminé ses études universitaires et rentre chez elle pour les vacances de Noël, dans le petit village de Wynbridge. Elle entend bien trouver suffisamment d’argent pour s’offrir un voyage autour du monde en janvier.

Contre la volonté de son père, elle prend un stand au marché de Noël et décide d’en faire le plus joli stand de tous les temps. Un chalet illuminé de guirlandes, sur lequel on trouvera aussi bien des pommes d’amour que du gui et peut-être même un peu de vin chaud.

Mais l’ouverture d’un nouveau centre commercial tout près, menace le marché. Alors, avec tous les autres exposants, Ruby élabore un plan pour s’assurer que Wynbridge demeure la destination préférée des familles en quête de cadeaux de Noël.

La seule chose qui se trouve sur son chemin c’est son ex-amoureux, Steve. Effectivement, il est assez difficile d’essayer de sauver le monde quand le garçon en question travaille sur le stand d’en face, surtout lorsque Ruby se rend compte que ses sentiments pour lui sont toujours là, quatre ans après leur séparation…

Pommes d’amour au marché de Noël est un feel-good book mâtiné d’une romance de Noël, à la manière des Jenny Colgan de Noël ou des Nuits enneigées de Castle Court mais en moins réussi pour moi.

Heidi Swain ne nous propose pas une histoire follement originale mais en matière de feel-good book ou de romance de Noël, ça ne me gêne pas vraiment, je sais à quoi m’attendre. Je sais que tout va finir en happy end et que tout le monde est tout beau tout gentil.

Et ce roman, c’est exactement ça ! Le scénario est guimauve à souhait, les personnages sont tellement gentils et lisses que ça en devient ennuyant. Ajoutez à cela, un jeu du chat et de la souris entre nos deux héros toujours amoureux l’un de l’autre mais qui ne veulent pas l’avouer, une intrigue qui tire en longueur autour de pots de vin qui m’a souvent lassée, vous comprendrez pourquoi je suis un brin déçue par ce roman dont la couverture m’envoyait du rêve.

Ce que j’ai bien aimé en revanche, c’est l’atmosphère chaleureuse, l’ambiance petit village de campagne qui se dégage de cette histoire qui commence mi-novembre pour s’achever le jour de Noël. Pour se mettre dans l’ambiance des fêtes, c’est parfait.

J’ai apprécié aussi le quotidien de ces petits commerçants qui se battent pour sauver leur marché de Noël et conserver l’authenticité des festivités et des emplois au sein de leur communauté. Ils font preuve d’entraide et de solidarité entre eux et j’ai trouvé ça chouette.

Je suis sensible à ces messages prônant un retour aux valeurs et à une consommation raisonnée, de préférence locale, que ce soit pour les achats alimentaires comme pour les jouets, décorations… et de ce point de vu là, je suis bien d’accord avec les messages prônés par Heidi Swain.

Une lecture mi-figue mi-raisin pour moi, j’espère que les autres romances de Noël de ma PAL seront plus réjouissantes !

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Partageant son quotidien entre l’écriture et le cinéma, Frédérique Hespel s’amuse à plonger ses héros au coeur d’histoires aux mille rebondissements. Dans son demier roman, on retrouve cette folie douce qui coule dans chacun de ses mots et qui vous emportera dans un tourbillon de joie de vivre.

C’est tout un petit monde qui vit au 30, Willow Road, résidence londonienne fièrement dressée entre les maisons colorées et les devantures fleuries : la famille parfaite, le voisin quelque peu acariâtre, la jeune hôtesse de l’air, le couple de jeunes nouvellement installé, la mère célibataire ou encore les piliers de la résidence, il y en a pour tous les goûts. 

Des habitants de 7 à 77 ans, principalement français… Sans oublier un gros chat et un bonsaï amoureux de musique classique !

Tous ces résidents se croisent, cohabitent, se supportent et vivent ensemble selon un rythme bien défini… jusqu’au jour où Thomas fait son grand retour, bousculant leur quotidien.

Heureusement, chacun peut compter sur l’autre et, à eux tous, ils sont sûrs d’atteindre leur but : trouver le bonheur, tout simplement !

Petits mystères et grands bonheurs à Willow Road est un feel-good book comme je les aime, une petite bulle rafraichissante qui m’a fait penser aux Chroniques de San Franciso d’Armistead Maupin. D’une manière générale, j’aime bien les récits chorales qui mettent en scène les habitants d’un même immeuble ou quartier et ici c’est très bien fait.

Tout au long du roman, les personnages se croisent, leurs histoires évoluent, donnant lieu à des thématiques intéressantes : l’usure du mariage, le premier amour, la jalousie, l’amitié, l’homosexualité, l’adultère, les mamans solos, les regrets…

Les personnages, nombreux, sont suffisamment bien dessinés pour que l’on ne se perde jamais et qu’on les confonde, à condition de lire ce roman de façon rapprochée, si vous grapillez un chapitre par-ci, un autre par-là, vous serez vite perdu.e.s ! Mais honnêtement lorsque vous commencerez cette histoire, vous n’aurez plus envie de la lâcher, tant elle est addictive et les personnages attachants.

J’ai vraiment aimé l’amitié, la solidarité et l’entraide dont font preuve tous les habitants de l’immeuble, que ce soit pour organiser la fête du printemps, s’occuper des enfants en l’absence de leurs parents, prendre soin d’un bonzaï ou secourir une jeune fille en détresse.

Frédérique Hespel construit bien son histoire et ses personnages, elle nous fait entrer dans leur quotidien, nous décrit si bien leurs vies, leurs joies et leurs peines, qu’on a l’impression de vivre au milieu d’eux, mieux, qu’on aimerait vivre parmi eux.

Une lecture réussie et qui met du baume au coeur, voilà de quoi passer un bon moment ! Si vous aimez les feel-good books, vous devriez aprpécier celui-là !

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Beth O’Leary a étudié la littérature anglaise. Elle travaillait dans l’édition jeunesse avant de devenir auteur à temps plein et d’écrire son premier roman À moi la nuit, toi le jour.

Leena Cotton est épuisée. Ce n’est pas elle qui le pense, c’est son corps qui le lui dit. Son burn-out explosif en plein milieu d’une réunion capitale parle à sa place. Pour la peine, son employeur lui impose deux mois de congés. Elle aurait encore préféré mourir de surmenage que d’ennui…

Eileen Cotton a pris une décision : puisque son époux de toute une vie l’a quittée du jour au lendemain, elle a désormais le droit de vivre pour elle-même. Et pourquoi pas même… vivre une relation charnelle passionnée, à 80 ans ? Mais dans son petit village du Yorkshire, les candidats au poste d’amant ne sont pas légion.

Un problème ? Une solution ! La grand-mère et la petite-fille n’ont qu’à échanger leurs vies. Eileen ira habiter dans la colocation de Leena à Londres, où les beaux messieurs pullulent, tandis que Leena a pour mission de se reposer à la campagne et… de régler tous les problèmes qu’elle avait tenté jusqu’ici de mettre sous le tapis…

Souvenez-vous, il y a quelques mois de cela, j’avais a-do-ré A moi la nuit, à toi le jour de Beth O’Leary, je n’ai donc pas tardé à me lancer dans son second roman Echange loft londonien contre cottage bucolique. Et comme j’ai bien fait car j’ai passé un chouette moment de lecture même ce récit n’a pas détrôné le premier dans mon coeur.

Prenant comme point de départ un échange de maisons, comme dans le film The Holiday avec Jude Law, Cameron Diaz, Kate Winslet et Jack Black, l’autrice nous propose un feel-good book mâtiné de romance bien sympathique. Il y a certes quelques facilités et des rebondissements que l’on voit arriver de loin mais cela n’a en rien gâché ma lecture.

La réussite de ce roman tient en ces deux héroïnes Eileen, 79 ans, et sa petite-fille Leena, vingtenaire. L’aîné vit depuis toujours dans le Yorkshire, la seconde vit en colocation à Londres avec deux amis.

La première s’est fait larguée comme un vieux mouchoir après plus de cinquante ans de mariage, ce qui est loin de lui déplaire, la seconde est amoureuse d’Ethan et s’imagine finir sa vie avec lui.

Toutes d’eux, pourtant proches, se sont éloignées depuis un an, depuis le décès de Carla, la petite soeur de Leena, emportée par un cancer. Depuis, Leena en veut à Marian, sa mère et fille d’Eileen, qui a soutenu Carla dans son désir d’en finir avec l’acharnement thérapeutique. Et Leena s’abime depuis lors dans le travail jusqu’à son burn-out.

Deux femmes aux caractères bien trempés qui vont changer de vie et faire bouger les choses. Une situation qui permet à l’autrice d’aborder des thèmes comme la maladie, le deuil, le burn-out, le célibat et le sexe chez les personnages âgées, la solitude de la ville mais aussi des champs, l’homosexualité…

La petite fille et la grand-mère vont échanger leurs vies, ce qui donne lieu à des chapitres savoureux et épiques. Un roman dépaysant avec des situations cocasses, le flegme et l’humour britanniques, de l’empathie et de l’émotion, autant d’ingrédients qui m’ont permis de passer un bon moment de détente.

Un feel-good book réussi que je vous conseille si ce genre vous plaît !



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Jenny Colgan est une romancière britannique auteur de nombreuses comédies romantiques, et d’autant de délicieuses recettes de cuisine. Après La Petite Boulangerie du bout du monde (2015), Jenny Colgan a publié Une saison à la petite boulangerie (2016), puis Noël à la petite boulangerie (2017) ; le dyptique composé de Rendez-vous au Cupkake Café (2017) et Le Cupcake Café sous la neige (2018) ; puis celui formé par Une saison au bord de l’eau (2018) et Une rencontre au bord l’eau (2019). Son dernier roman, La Charmante Librairie des jours heureux, paraît en 2020. Tous ses ouvrages sont publiés aux éditions Prisma et repris chez Pocket.

En s’installant sur l’île de Mure, au nord de l’Écosse, Flora et Joel ont tout laissé derrière eux. La grisaille, le stress londonien…

Mais pourquoi cette bougeotte chez Joel ? Pas une semaine sans qu’il prévoie un aller-retour à New York… Regretterait-il son choix ?

Alors que Flora s’investit de plus en plus dans son café, Saif, le médecin réfugié de l’île, va recevoir une nouvelle incroyable qui bouleversera sa vie à jamais.

Avec son charme magique et sa délicieuse cuisine, Flora pourra-t-elle trouver le bonheur et faire celui des autres ?

L’été venu, j’aime beaucoup me plonger dans les romans de Jenny Colgan que je trouve très dépaysants. Ces dernières années, j’avais beaucoup aimé La petite boulangerie du bout du monde et Le cupcake café.

Et l’été dernier, j’avais découvert Une saison au bord de l’eau qui m’avait séduite, j’étais donc ravie de retrouver Mure et ses habitants avec Une saison au bord de l’eau.

J’ai retrouvé dans ce roman tout ce qui fait le sel de ses autres récits : une île sur laquelle on a envie de débarquer, des habitants attachants dont on aurait envie de se faire des amis, une jolie histoire de reconstruction après un deuil, une love story et de la gourmandise !

Une mécanique connue, sans grande surprise, qui marche formidablement bien sauf qu’ici je me suis ennuyée car il ne se passe pas grand chose et le peu qui s’y passe c’est drama sur drama, et trop de drama et bien ça tue le drama ! Heureusement que les personnages sont attachants sinon je l’aurai probablement abandonné.

Trop de longueurs, de redites et c’est bien dommage car comme toujours, l’autrice aborde avec tact des sujets plus graves comme le deuil, l’homosexualité, l’abandon, la maladie, le quotidien des agriculteurs et leur difficulté à vivre de leur production, l’écologie…

Une histoire fraîche et romantique qui plaira aux lecteurs.rices assidu.e.s de Jenny Colgan. Elle ne sort certes pas des sentiers battus si on la compare à ses précédents romans mais j’aime me plonger dans ces romans doudous pleins de charme l’été venu, je serai au rendez-vous du dernier tome, en espérant être plus séduite !

Et vous, vous aimez Jenny Colgan ?

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