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Posts Tagged ‘roman gourmand’

Après des études de droit, un début de carrière dans l’administration scolaire, des engagements associatifs, Véronique Chauvy se lance dans l’écriture. Elle choisit l’Auvergne, sa terre d’adoption depuis plus de vingt-cinq ans, pour planter le décor de ses romans où le destin de ses personnages traverse la grande Histoire.

Clermont-Ferrand, 1892. Quand Juliette apprend qu’elle est l’héritière d’une confiserie léguée par un oncle dont elle n’a jamais entendu parler, elle comprend que cette nouvelle va changer son destin.

Happée par la curiosité, elle accepte de visiter cette boutique si bien nommée Aux douceurs du temps… Saura-t-elle égaler les plus grands artisans de la ville ?

Malgré l’opposition de son père et les manigances de ceux pour qui elle représente une future concurrente – une femme qui plus est ! -, sa décision est prise : elle sera « confiseuse », envers et contre tous !

Vous le savez, les romans historiques sont mon péché mignon et lorsqu’ils allient gourmandise et féminisme, je ne peux leur résister ! J’avais repéré Aux douceurs du temps lors d’une virée chez France Loisirs avec ma maman et lorsqu’il est sorti chez J’ai lu avec cette magnifique couverture, oui parfois je peux être superficielle, j’ai craqué et comme j’ai bien fait.

Ce roman avait tout pour me plaire sur le papier et ce fut le cas à la lecture. Certes, il n’est pas follement original mais je l’ai trouvé tellement agréable à lire que je ne lui en veux pas.

Véronique Chauvy nous propose une histoire somme toute classique, qui ne sort pas forcément des sentiers battus, mais son héroïne Juliette est bien attachante et m’a rappelé la trilogie Les lumières de Paris de Gwenaëlle Barussaud que j’ai adoré et notamment Lucille à l’heure gourmande.

J’ai beaucoup aimé mettre mes pas dans ceux de Juliette et la voir bâtir sa confiserie envers et contre tous, notamment son père qui la reniera et son principal concurrent qui lui mettra bien des bâtons dans les roues !

L’autrice s’est bien documentée sur la situation sociale, politique et religieuse de son époque mais aussi sur le monde des confiseurs et j’ai trouvé cela passionnant.

Véronique Chauvy ancre ses personnages dans un quotidien minutieusement décrit, détaillé et dans lequel il n’est pas difficile de s’immerger. On découvre ce métier de confiseuse, ses aléas, ses joies, ses peines, ses difficultés à faire son trou dans ce monde d’homme, ses techniques, et on en a l’eau à la bouche tant elle décrit si bien les pâtes de fruits, liqueurs et autres cerises en chemise.

Je me suis laissée happer par ce destin de femme, qui n’a rien d’une héroïne capable d’accomplir des exploits incroyables, au contraire, Juliette est représentative des femmes de son époque, encore engluées dans une société patriarcale qui régit leur vie, mais qui commencent à revendiquer le droit à une existence propre. 

Il y a bien sûr une petite romance en arrière-plan mais il y a une vraie visée féministe dans ce roman dont je n’ai fait qu’une bouchée. Je vous le recommande !

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Jenny Colgan, née en Écosse, est une romancière britannique qui a écrit de nombreuses comédies romantiques. Elle est surtout connue en France pour sa trilogie La Petite Boulangerie du bout du monde (Prisma) et pour Le Cupcake Café. Une Saison au bord de l’eau est le premier volet d’une nouvelle série.

Flora MacKenzie travaille à Londres dans un cabinet d’avocats en tant qu’assistante juridique. Elle a quitté son île natale de Mure depuis quelques années et n’y est jamais retourné depuis le décès de sa mère.

Depuis, elle vit en colocation dans un appartement londonien et fantasme sur son patron, Joël, alors que lui ne l’a jamais remarqué. Jusqu’au jour où le plus gros client du cabinet, Colton Rogers, réclame son assistance. Le milliardaire est tombé amoureux de Mure et s’oppose à l’implantation d’un champ d’éoliennes à côté de son complexe hôtelier.

Comme il n’a pas bonne presse sur Mure et que Flora en est originaire, là voilà de retour à la ferme Mackenzie dans laquelle travaille son père Eck et ses frères Hamish, Innes et Fintan. L’accueil familial est plutôt frais et Flora découvre la ferme dans un état de saleté repoussant.

Cerise sur le gâteau : la jeune femme sent très vite qu’elle n’est pas la bienvenue sur l’île. La plupart des habitants du village considèrent cette  » fille de la ville  » comme une étrangère, et les non-dits de l’histoire familiale compliquent les relations avec son père et ses frères.

Jusqu’au jour où Flora tombe par hasard sur le vieux cahier de pâtisserie de sa mère. Et si elle avait trouvé la recette pour se réconcilier avec ceux qui l’entourent ?

L’été venu, j’aime beaucoup me plonger dans les romans de Jenny Colgan que je trouve très dépaysants. Ces dernières années, j’avais beaucoup aimé La petite boulangerie du bout du monde et Le cupcake café. Il était temps pour moi de découvrir son autre trilogie avec son premier tome : Une saison au bord de l’eau que j’avais acquis il y a un an déjà.

Les avis que j’avais lus jusqu’ici étaient plutôt mitigés et je suis entrée dans cette histoire avec quelques appréhensions vite balayées au bout de quelques pages : la magie Jenny Colgan a encore opéré sur moi, décidément cette autrice ne me déçoit jamais !

J’ai retrouvé dans ce roman tout ce qui fait le sel de ses autres récits : une île sur laquelle on a envie de débarquer, des habitants attachants dont on aurait envie de se faire des amis, une jolie histoire de reconstruction après un deuil, une love story et de la gourmandise !

Une mécanique connue, sans grande surprise, mais ça marche : on plonge dans ce livre et on n’a qu’une hâte… lire le 2eme tome que je vais vite me procurer je pense. Cette nouvelle trilogie est toute aussi savoureuse que les autres et ses gâteaux, pains et viennoiseries mettent sacrément l’eau à la bouche.

Comme toujours, l’autrice aborde avec tact des sujets plus graves comme le deuil, l’homosexualité, l’abandon, les relations fraternelles difficiles, le quotidien des agriculteurs et leur difficulté à vivre de leur production, l’écologie…

Une histoire fraîche et romantique que j’ai dévoré au bord de l’eau et qui plaira aux lecteurs.rices de Jenny Colgan dont je fais partie. Elle ne sort certes pas des sentiers battus si on la compare à ses précédents romans mais j’aime me plonger dans ces romans doudous pleins de charme l’été venu, je suis sûre de passer un très chouette moment de lecture.

Et vous, vous aimez Jenny Colgan ?

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Lu dans le cadre du Cold Winter challenge

Jenny Colgan est une romancière britannique auteur de nombreuses comédies romantiques, et d’autant de délicieuses recettes de cuisine. Après La Petite Boulangerie du bout du monde (2015), Jenny Colgan a publié, chez Prisma, Une saison à la petite boulangerie (2016), puis Noël à la petite boulangerie (2017). En 2017, elle a entamé une nouvelle série avec la parution de Rendez-vous au Cupcake Café chez le même éditeur. Le second tome, Le Cupcake Café sous la neige, a paru en 2018. Une saison au bord de l’eau inaugure une troisième série, et Une rencontre au bord de l’eau, la suite, a paru en 2019 chez le même éditeur.

Depuis qu’elle a ouvert son Cupcake Café à Londres, Izzy est heureuse mais elle n’a plus une seconde de répit. À l’approche de Noël, quand la ville scintille de guirlandes colorées et que flotte dans l’air un doux parfum de gingembre et de cannelle, les commandes affluent et c’est encore pire.

Alors qu’elle comptait sur son petit ami Austin pour la réconforter, celui-ci lui apprend qu’il a décroché un poste à New York. La jeune femme voit son univers douillet et gourmand se fissurer.

Comment ignorer les milliers de kilomètres qui séparent le couple ? Une chose est sûre : armée de sa bonne humeur et de sa poche à douille, Izzy est prête à tout pour que la magie de Noël opère une fois encore…

Vous le savez si vous êtes fidèle à ce blog, j’aime beaucoup les romans Jenny Colgan à la fois réconfortants et gourmands. C’est donc avec beaucoup de plaisir que j’ai découvert Le cupcake café sous la neige qui correspond en tout point à ce que j’attends d’un roman de Noël.

Ce titre est la suite directe de Rendez-vous au cupcake café, je vous conseille donc de lire d’abord en premier même si les deux peuvent se lire indépendamment d’autant que l’autrice nous rappelle les grandes lignes du tome un en début d’ouvrage, heureusement d’ailleurs car je ne me souvenais plus de grand chose.

L’histoire se passe à Londres à quelques semaines de Noël et les protagonistes de ce roman sont confrontés à des situations délicates. Pearl manque d’argent et son petit Louis veut absolument le cadeau à la mode, hors de portée de son budget. Caroline se débat toujours dans les modalités de son divorce et a du mal à se faire à l’idée de réduire son train de vie.

La banque qui emploie Austin souffre de la crise économique et lui offre une porte de sortie en lui proposant d’intégrer leur succursale new-yorkaise. Et pour ne rien arranger, son petit frère Darny est sur le point de se renvoyer de son collège, une fois de pls.

Quant à Izzie, elle se retrouve seule à Londres avec la peur terrible de perdre Austin. Quant à sa meilleure amie Helena, elle sature de son rôle de femme au foyer.

Heureusement, malgré les écueils qu’ils traversent, le roman se révèle plutôt joyeux et surtout, il nous plonge dans une atmosphère noëlique à souhait.

Chaque début de chapitre s’ouvre sur une recette qui nous met l’eau à la bouche et Jenny Colgan met l’accent sur la solidarité, l’amitié et la chaleur humaine tout au long du récit.

J’ai adoré retrouver tous ces personnages à Londres et à New-York à une période de l’année qui fait particulièrement rêver. L’ambiance est bien rendue, on arrive au point final, le sourire aux lèvres et on passe clairement un chouette moment bien cocooning.

Vous l’aurez compris, une lecture parfaite de détente en ce mois de décembre, je ne peux que vous inviter à découvrir Izzy et ses amis si ce n’est pas encore chose faite !

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Lu dans le cadre du mois anglais et 1 pavé par mois :

   challenge-un-pave-par-mois

Issy est indéniablement douée pour la pâtisserie ! Ses collègues de la City se régalent chaque semaine des délicieux gâteaux qu’elle apporte au bureau. Elle tient ce talent de son grand-père qui a consacré sa vie entière à sa boulangerie. C’est à ses côtés, dans la chaleur des fournils, qu’Issy a grandi et appris les secrets des cupcakes moelleux.

Quand elle est brutalement licenciée, Issy décide de suivre son cœur et de se consacrer à sa passion pâtissière. C’est aussi pour elle une façon de rendre hommage à son grand-père dont la santé décline peu à peu… Mais ouvrir une boutique à Londres n’est pas de tout repos. La jeune femme découvre rapidement que de nombreuses personnes sont prêtes à lui mettre des bâtons dans les roues pour faire capoter son projet de Cupcake Café.

Izzy est une jeune trentenaire responsable administrative dans un gros cabinet immobilier. Cette londonienne célibataire entretient depuis quelque temps et dans le plus grand secret une liaison avec son boss, le beau Graeme, au grand dam de sa meilleure amie et colocataire Helena qui pense qu’il ne s’engagera jamais et qu’elle perd son temps.

Bien que la jeune se contente de son poste bien plan plan, ce qu’elle adore faire, c’est de la pâtisserie et plus particulièrement des cupcakes dont elle régale ses collègues de bus et de bureau. Un virus qu’elle a contracté auprès de son Grampa Joe qui l’a élevé et qui était boulanger.

Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si il n’y avait pas la crise et le groupe immobilier pour lequel Izzy travaille décide de procéder à des licenciements afin de conforter ses marges. Isabel est convoquée comme l’ensemble de ses collègues et elle a la mauvaise surprise d’apprendre qu’elle fait partie des premiers licenciés.

Révoltée contre cette décision qu’elle estime injuste et contre Graeme, qui n’a pas hésité à la sacrifier, elle claque la porte et va connaître quelques semaines difficiles à traîner en pyjama toute la journée et à se goinfrer de gâteaux et de crèmes glacées jusqu’à ce que Helena la secoue suffisamment pour qu’elle se lance dans un projet fou : devenir chef d’entreprise en ouvrant son propre salon de thé…

L’été dernier j’avais beaucoup aimé La petite boulangerie du bout du monde signé également Jenny Colgan, un feel-good book gourmand que j’avais dévoré sur la plage et que j’ai préféré à Rendez-vous au Cupcake Café qui lui ressemble trop sur bien des points : une jeune femme qui après un licenciement (une faillite dans La petite boulangerie…) se retrouve célibataire et qui décide de prendre une décision radicale, celle de changer de vie pour devenir dans un cas boulangère et dans l’autre pâtissière.

Le thème du nouveau départ n’est pas nouveau, il est même souvent au centre des feel-good books, généralement accompagné d’une romance avec triangle amoureux, ce qui est le cas ici et ce qui m’a un peu déçue.

Outre le fait qu’il ne sorte pas des sentiers battus et reste bien dans les clous de ce genre littéraire, il est trop calqué sur La petite boulangerie dont j’avais parfois l’impression de lire le remake, un peu dommage non ?

Néanmoins, la lecture est agréable, le roman est charmant et gourmand à souhait, on se laisse prendre au jeu, l’histoire est bien menée quoique l’on peut lui reprocher quelques longueurs, l’héroïne volontaire et attachante mais ce Rendez-vous au Cupcake Café reste trop prévisible à mon goût.

Ce que j’ai beaucoup aimé en revanche, c’est l’amitié et la solidarité entre les femmes qui côtoient Izzy, toutes de conditions sociales différentes et qui vont l’aider à mener à bien son projet et à faire de son salon de thé une réussite.

Autre point positif : la très belle relation qui unit Izzy à son Grampa, placé dans une maison de retraite, et qui vit ses derniers mois est touchante, émouvante et apporte un vrai plus à l’histoire sage et convenue.

Vous l’aurez compris, une lecture agréable et sympathique qui remplit parfaitement sa mission de détente mais si vous souhaitez découvrir Jenny Colgan, je vous conseille plutôt La petite boulangerie du bout du monde !

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