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Posts Tagged ‘roman policier historique’

Frédéric Lenormand saupoudre depuis toujours ses intrigues historiques d’un humour savoureux. Auteur des Nouvelles Enquêtes du juge Ti, il a notamment reçu le prix Arsène Lupin et le prix Historia du roman policier historique pour sa série Voltaire mène l’enquête.

Depuis la disparition de son mari, Mme Cottin de Melville se sent menacée : on en veut à sa fortune… et à son pistolet d’or ! La fermière générale s’est fait des ennemis parmi ses collègues alléchés par les revenus des postes qui tombent dans son escarcelle.

Quand elle ne donne pas de bals, Marie-Antoinette commande dans le plus grand secret des enquêtes policières. Mais le devoir la rappelle à l’ordre : il lui faut donner un héritier au royaume de France.

Elle envoie alors au secours de la fermière générale ses fidèles serviteurs de l’ombre : sa modiste Rose Bertin, son coiffeur Léonard…et Axel de Fersen, son amant suédois, beau comme un dieu grec qui ne laissera pas Rose indifférente au grand dam de Léonard qui ne comprend vraiment pas pourquoi l’homme venu du froid plait autant à la gent féminine !

On leur prédit un grand danger. Mais peut-on se fier à un vieux fou qui lit l’avenir dans la poudre de menthe ? Peu importe que Rose et Léonard ne se supportent pas, ils doivent une fois de plus faire contre mauvaise fortune bon cœur pour mettre la main sur celui ou celle qui en veut à Mme Cottin de Melville et démasquer un mystérieux fantôme…

Vous le savez si vous me suivez régulièrement, j’adore les comédies policières de Frédéric Lenormand, grand spécialiste des enquêtes en carrosses, en perruques poudrées et en robes à panier !

Je ne pouvais donc tout simplement pas résister à l’envie de découvrir La femme au pistolet d’or que j’avais trouvé au pied de mon sapin, tant j’avais apprécié les précédents opus d’Au service de Marie-Antoinette : L’enquête du Barry, Pas de répit pour la reine et La mariée était en Rose Bertin.

Et ce nouveau volet ne fait pas exception à la règle, j’ai adoré cette enquête truculente, délicieuse et menée tambour battant, un petit bijou d’humour et d’intelligence.

Pour imaginer ses personnages, l’auteur a pioché dans l’entourage même de Marie-Antoinette, et en premier lieu sa modiste et son coiffeur qui ont réellement existé. Pour la reine, ils ont rivalisé d’imagination et sont restés dans l’histoire de la coiffure et de la mode pour des tenues et des perruques extravagantes et coûteuses !

Leur duo est ici explosif car nos enquêteurs se détestent cordialement et vont sans cesse vouloir se mettre des bâtons dans les roues afin de se damer le pion : Rose est une maniaque de l’organisation, Léonard, un noceur. Rose paye ses dettes, Léonard est d’une ladrerie rare. Rose est courageuse, Léonard peureux. Et j’en passe et des meilleurs.

Ils s’insultent copieusement, se raillent, gaussent de leurs bévues respectives mais ils vont devoir s’entendre pour mener à bien leur mission et retrouver la femme au pistolet d’or.

Le duo est attachant et on a plaisir à les suivre dans les rues et les tavernes de Paris comme dans le sillage de la reine à Versailles. L’auteur a bien travaillé la psychologie de ses personnages et certains passages sont vraiment drôles.

Ils sont bien accompagnés dans leur nouvelle et périlleuse aventure par un acolyte de choc, un suédois bati comme une armoire Ikea, devant lesquels toutes les femmes se pâment, la reine et Rose les premières : Axel de Fersen.

L’intrigue policière est bien menée, les suspects et les fausses pistes sont légion, les clins d’œil à l’Histoire de France, les saillies et les traits d’humour font mouche, les titres des chapitres en sont un bon exemple.

La toile historique est aussi très bien respectée, Frédéric Lenormand connaît très bien le règne de Louis XVI et sous sa plume, on suit les coulisses de la diplomatie, les services secrets, la politique de cette époque et la vie à Versailles.

Comme toujours avec Frédéric Lenormand, cette comédie policière est enlevée, drôle et érudite : une vraie réussite ! J’espère qu’un autre tome arrivera vite car j’ai très envie de retrouver Rose et Léonard dans une nouvelle aventure. Et si vous ne connaissez pas encore cette série, qu’attendez-vous ??

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Lu dans le cadre du challenge 1 pavé par mois et du Pumpkin Automne Challenge :

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Henri Lœvenbruck est né en 1972 à Paris. écrivain, musicien et parolier, il est l’auteur de plus de quinze romans traduits dans de nombreuses langues dont Le Loup des cordeliers et L’Apothicaire, son plus grand succès.

La Bastille vient de tomber. Danton, Desmoulins et Robespierre entrent dans l’Histoire. Au milieu du tumulte, le jeune et brillant journaliste Gabriel Joly a découvert l’identité du Loup des Cordeliers.

Mais ce mystérieux justicier qui hante, la nuit, les rues de Paris disparaît alors qu’il est sur le point de le confondre !

La course-poursuite s’engage, menant Gabriel sur les mers, jusque dans les maquis de l’île de Corse, sur les traces de la Manorossa, la Main rouge, étrange société secrète dont les membres tentent d’influer sur la Révolution en cours.

Accompagné du pirate Récif et de l’intrépide Théroigne de Méricourt dont la tête a été mise à prix par la confrérie, Gabriel parviendra-t-il à retrouver le Loup des Cordeliers et à découvrir ses plus noirs secrets ?

Entre complots et trahisons, il devra faire usage de sa plus grande sagacité pour résoudre l’énigme de la Main rouge…

Souvenez-vous, j’avais eu un quasi coup de coeur pour Le loup des cordeliers il y a quelques semaines seulement, dont le final m’avait vraiment surprise, et j’avais grande hâte de découvrir la suite des aventures de Gabriel, Lorette, Récif, Théroigne et tous les autres protagonistes de cette grande fresque alliant avec brio Histoire et intrigue policière.

Le mystère de la main rouge commence exactement là on avait laissé Gabriel, terrassé par un violent coup au crâne, alors qu’il venait de découvrir, et nous avec lui, l’identité du fameux loup des cordeliers qui nous avait tenu en haleine pendant près de 600 pages !

Comme dans le premier opus, Henri Loevenbruck nous fait prendre part d’entrée de jeu aux différents évènements qui ont émaillé les mois de juillet et août 1789 : l’éxécution de Foullon et de son gendre devant l’hôtel de ville alors qu’il étaient emmenés sous bonne escorte en prison, l’abolition des privilèges, en autres, aux côtés de son héros Gabriel mais aussi de personnages ayant réellement existé comme l’écrivain Louise-Sébastien Mercier, Théroigne de Méricourt, Camille Desmoulins, Georges Danton, pour ne citer qu’eux.

Et c’est aspect historique est véritablement passionnant, Henri Loevenbruck s’est remarquablement documenté et nous propose ici une fresque magistrale des premiers jours de la révolution magnifquement racontée. Il imprime beaucoup de rythme à son récit, et surtout il écrit très très bien.

Hélas, je trouve qu’ensuite il s’éloigne trop de cette matière historique au fil du récit au profit d’une intrigue autour de la Main rouge qui m’a moins intéressée. Le rythme se fait alors moins haletant, plus lent, ce qui ne m’a pas empêché de dévorer ce récit car chapitres après chapitres, de nouveaux mystères se succédent, relançant sans cesse mon envie d’aller plus loin dans ma lecture.

Si Le loup des cordeliers offrait une véritable intrigue policière, ce second opus est davantage un roman d’aventures, on voyage avec notre héros et son ami pirate à la recherche d’un trésor. Il y a de la cape et de l’épée, un combat naval, une mystérieuse société qui rend un culte à Mythra et qui tente de faire basculer la Révolution à son avantage.

J’ai apprécié qu’il y ait de nombreuses illustrations d’époque tout au long du roman, une très bonne idée ! Malgré mes petites réserves, je lirai la suite avec grand plaisir car j’aime beaucoup les protagonistes de cette saga. Le plus dur sera d’attendre un an avant de l’avoir dans les mains ! Belette a beaucoup aimé aussi, son avis ici.

Un grand merci à Babelio et aux éditions X.O pour cette lecture.

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Ann Granger est une romancière britannique, auteur de nombreux romans policiers historiques. Elle vit près d’Oxford avec sa famille.

Mars 1870. Londres est recouvert de brouillard et de glace. Mais Ben Ross, inspecteur de Scotland Yard, a bien d’autres soucis que la météo lorsque le cadavre d’une jeune femme est retrouvée dans une poubelle derrière un restaurant de Piccadilly.

Ben doit dresser le portrait de la victime avant de comprendre comment et pourquoi elle s’est retrouvée là. Son enquête le conduit d’abord chez un bottier de Salisbury, puis chez un propriétaire terrien du Yorkshire.

Au même moment, Lizzie, l’épouse de Ben, secondée par Bessie, leur domestique à qui rien n’échappe, enquêtent sur une mystérieuse affaire de femme emprisonnée dans sa propre maison.

Tandis que Ben se lance dans une enquête de plus en plus complexe, Lizzie va découvrir une pièce essentielle du puzzle qui lui permettra de s’approcher au plus près de la vérité…

J’avais aimé Un intérêt particulier pour les morts et La curiosité est un péché mortel, lus respectivement en 2014 et 2015, commencé et terminé l’année 2016 avec Un assassinat de qualité et Un flair infaillible pour le crime puis repris cette série en 2017 avec Le témoignage du pendu et en 2018 Le brouillard tombe sur Deptford. Comme la série était prévue en six tomes, je m’attendais à en rester là, lorsque ô miracle L’orpheline de Salisbury est apparue dans les rayons de ma librairie !

Comme vous le savez déjà, j’affectionne tout particulièrement les polars historiques qui pour cadre la capitale anglaise au temps de la reine Victoria et dans ce genre, j’ai un gros faible pour le duo Lizzie et Ben que j’ai été ravie de retrouver et une nouvelle fois, le charme a opéré avec cette série qui me rappelle beaucoup celle consacrée aux Pitt écrite par Anne Perry, que j’adore !

Fog londonien et secrets victoriens sont au coeur de cette septième enquête de Ben Ross et de sa femme Lizzie. J’aime l’atmosphère et les personnages de cette saga même si je déplore la place de plus en plus réduite de Lizzie au fil des tomes qui devient une héroïne très secondaire, dommage !

Ann Granger met, comme toujours, son temps pour bâtir une intrigue plutôt bien ficelée mais qui n’a rien de révolutionnaire non plus car le coupable n’est pas très difficile à découvrir mais je n’ai, pour autant, pas boudé mon plaisir car ce roman d’ambiance se lit formidablment bien grâce à la plume fluide de l’autrice et à son décor historique bien documenté et bien rendu.

C’est le gros point fort d’Ann Granger, tout au long de sa lecture, on est plongé dans cette période victorienne et on y croit, on a l’impression d’arpenter les pavés londoniens, de se perdre dans le brouillard qui a une importance capitale dans le récit.

C’est une série doudou que j’aime retrouver, à chaque fois le plaisir de lecture est là même si comme je le disais, les intrigues n’ont rien d’extraordinaire, l’atmosphère, la description du quotidien des londoniens de cette époque, les personnages, ont suffisamment de charme pour que je me plonge dans chaque volume avec délice.

Si vous ne connaissez pas encore Ben et Lizzie Ross et que vous aimez les cosy mysteries ou les polars historiques, découvrez sans tarder cette série !

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Historien et muséologue, auteur prolifique et maître du polar historique, Hervé Gagnon a connu un grand succès au Québec et en France avec ses séries Damné, Vengeance et Malefica. La Légende de Jack (précédemment paru sous le titre : Jack), primé au Québec, et Jeremiah, sont les deux premières enquêtes de Joseph Laflamme.

Montréal, janvier 1836. Un livre bouleverse la ville : Awful Disclosures of Maria Monk. Né sous la plume d’une ancienne nonne, il relate de sordides histoires de fornication entre les Hospitalières de l’Hôtel-Dieu et les Sulpiciens, évoquant au passage profanation, assassinats et débauche.

La bonne société montréalaise est en émoi, et l’évêque de Montréal doit défendre la réputation de son diocèse à n’importe quel prix.

Montréal, septembre 1892. Un charnier d’enfants est découvert fortuitement, rue Le Royer lorsqu’une canalisation d’eau explose. Puis, le corps mutilé d’un banquier est retrouvé à Griffintown et deux fillettes portant de terribles traces d’abus sexuels sont repêchées dans le fleuve, près de la rue de la Commune.

Les trois affaires ne semblent pas liées, jusqu’à ce qu’un vieux prêtre défroqué remette à Joseph Laflamme un exemplaire du livre de 1836, en lui laissant entendre que l’histoire se répète, que l’on tue des enfants depuis des decennies et qu’il faut que cela cesse.

Pour réussir à dénouer l’intrigue, Laflamme, l’inspecteur Marcel Arcand et le reste du groupe devront pénétrer dans un univers de corruption aux ramifications insoupçonnées et déterrer un scandale enfoui depuis un demi-siècle.

Maria est la troisième enquête mettant en scène le courageux et intrépide journaliste Joseph Laflamme après La légende de Jack et Jeremiah que j’avais beaucoup aimé et ce troisième tome ne fait pas exception à la règle, bien au contraire.

J’aime décidément beaucoup l’atmosphère de cette série policière qui a pour toile de fond Montréal à la toute fin du XIXè siècle, elle est très bien rendue ici et il ne fait aucun doute que le québécois Hervé Gagnon connait bien sa ville et son sujet.

Les personnages sont très attachants, à chaque fois j’ai plaisir à retrouver Joseph Laflamme et ses acolytes l’inspecteur Marcel Arcand, McCreary l’ex du Scotland Yard et futur beau-frère de notre héros et le constable Tremblay, le petit nouveau de l’équipe. A ceux-ci, se rajoutent les deux personnages féminins récurrents : Emma Laflamme, modiste, soeur de Joseph et amoureuse de McCreary et Mary, l’ancienne prostituée qui fait battre le coeur de notre héros.

Les histoires, bien qu’elles se passent il y a plus d’un siècle, sont toujours d’actualité : les meurtres racistes, la pédophilie dans l’église, les tueurs en série. Elles sont toujours empreintes de noirceur et de glauque, ce que je goûte peu d’habitude mais ici ça marche finalement très bien car l’auteur ne nous abreuve pas de descriptions morbides à n’en plus finir et se concentre sur l’essentiel.

Cette troisième enquête s’est révélée passionnante à suivre une fois de plus. Notre journaliste et ses compères sont plongés dans un monde de corruption, de perversions sordides où d’infâmes personnages d’une confrérie, violent et tuent des adolescentes pour le plaisir, avec un sadisme et une perversité revandiquées.

L’intrigue est captivante de bout en bout, nos héros sont une fois encore bien malmenés, le lecteur aussi, j’ai eu parfois le coeur au bord des lèvres mais heureusement l’auteur n’oublie pas de manier l’ironie et l’humour pour mieux faire passer la pilule.

Si vous ne connaissez pas encore Joseph Laflamme, je ne peux que vous inviter à réparer votre erreur et ce n’est pas ma Belette qui dira le contraire, elle est du même avis !

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Lu dans le cadre du Mois anglais

Mick Finlay est né à Glasgow et a grandi au Canada et en Angleterre. Il enseigne la psychologie et a publié des travaux sur la persuasion et la violence politiques, sur la communication verbale et non-verbale, et sur le handicap.

1895, Londres a peur. Un tueur terrorise la ville et l’ombre de Jack l’éventreur plane encore sur les quartiers misérables de la ville. Les pauvres ont faim, les criminels prennent le contrôle des rues et la police, débordée, arrive à un point de rupture.

Tandis que les bourgeois se tournent vers Sherlock Holmes pour qu’il résolve leurs problèmes, dans les quartiers surpeuplés du sud de Londres, les gens s’en remettent à un homme qui méprise Holmes, sa clientèle fortunée et ses méthodes de travail voyeuristes.

Cet homme, c’est Arrowood, un psychologue autodidacte, ivrogne occasionnel et détective privé quelque peu à la dérive depuis que quatre ans auparavant, il a causé la mort d’un homme en pourchassant Mr Cream, le malfrat le plus redouté de la ville.

Quand Thierry, un boulanger français disparaît mystérieusement et que la meilleure piste d’Arrowood est poignardée sous yeux, le détective et son comparse Barnett doivent faire face à leur plus rude défi : capturer Mr Cream afin de mettre fin à son règne…

Vous connaissez mon goût pour les polars historiques, spécialement ceux qui ont pour cadre la capitale anglaise au temps de la reine Victoria, Arrowood, ne pouvait donc qu’atterrir dans ma PAL et une fois n’est pas coutume, aussitôt acheté, aussitôt lu !

Ce premier tome signé Mick Finley met donc en scène un duo de héros, Arrowood et Barnett en opposition totale, comme dans un jeu de miroirs, avec un duo célèbre de la littérature policière : Sherlock et Watson.

Arrowood est un détective privé, capable comme Sherlock, de lire dans l’âme humaine. Mais ce Sherlock porté aux nues par la presse et les autorités, Arrowood l’a en horreur, terriblement jaloux des succès du plus grand détective de Londres.

Les clients ne se bousculent pas à la porte d’Arrowood et il passe plus de temps au pub qu’à enquêter, l’argent se fait rare et cette nouvelle enquête tombe à pic !

Comme tout premier opus, celui-ci sert à planter le décor, à nous familiariser avec ses héros qui ne sont pas spécialement attachants, à l’exception du jeune Neddy, car ils sont stéréotypés et manquent d’épaisseur : on ne connait pas bien leur passé, comment ils en sont venus à collaborer ensemble… mais j’ai tout de même pris plaisir à mettre mes pas dans les leurs afin d’enquêter sur la disparition du mitron français et sur l’assassinat de sa fiancée.

L’enquête est bien ficelée, truffée de fausses pistes et l’auteur aborde des thématiques très intéressantes comme l’indépendance irlandaise, la pauvreté, la police, Scotland Yard, la corruption, le trafic d’armes…

Une histoire qui ne révolutionne pas le genre mais bien agréable à lire, aucune longueur et une bonne dose d’action, des dialogues vivants et au final, une bien sympathique lecture.

Malgré ces bémols, je suis très curieuse de retrouver Arrowood et Barnett, je lirai la suite c’est certain !

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Lu dans le cadre du Mois anglais

Frédéric Lenormand est spécialiste du polar historique avec carrosses et robes à panier.
Quand il ajoute une pointe d’ironie philosophique, cela donne la série « Voltaire mène l’enquête ». Quand il s’intéresse aux palanquins et au thé vert, cela donne les Nouvelles Enquêtes du juge Ti.

Il a reçu le Prix Arsène Lupin du roman policier, le Prix de Montmorillon du roman historique et le Prix Historia du polar historique.

1726. Voltaire a traversé la Manche après un nouveau séjour à la Bastille à cause d’une fâcheuse histoire de coups de bâton assénés sur sa perruque à bouclettes.

Miracle ! Il découvre à Londres une société idéale fondée sur le droit, sur le respect des concitoyens et des libertés publiques !

Hélas, comme aucun bonheur parfait ne saurait durer longtemps, les cadavres ne tardent pas à tomber autour de ses dentelles. Contraint à remonter ses finances, il accepte une place de conseiller auprès d’un policier britannique.

Le voilà en visite dans tous les endroits louches de la capitale, dans les ruelles mal famées, dans les coffee-houses, dans les clubs les plus sélects, dans les manoirs des duchesses, dans les théâtres où Macbeth succède à Hamlet, plus déterminé que jamais à faire la lumière sur les turpitudes de son siècle, qu’elles soient saupoudrées d’arsenic ou nappées de sauce à la menthe.

Avec Meurtre à l’anglaise, Frédéric Lenormand poursuit les aventures policières de son célèbre détective en perruque poudrée, digne prédécesseur d’Hercule Poirot. Un vrai plaisir que de retrouver cette série dont j’ai déjà lus les cinq premiers opus : La baronne meurt à cinq heures, Meurtre dans le boudoir, Le diable s’habille en Voltaire, Crimes et condiments et docteur Voltaire et mister Hyde.

Vous le savez si vous me suivez régulièrement, j’adore les comédies policières de Frédéric Lenormand, grand spécialiste des enquêtes en carrosses, en perruques poudrées et en robes à panier !

Si je préfère la série Au service secret de Marie-Antoine, j’aime beaucoup aussi celle consacrée à Voltaire, qui ne brille certes pas par la complexité de ses intrigues policières mais pour moi l’important est ailleurs elle me permet de replonger dans la période historique que je préfère, le 18è siècle, de cheminer avec Voltaire, l’une des figures phares de cette époque, que Frédéric Lenormand nous montre comme un farfadet sautillant, croulant sous le ridicule.

Vous le savez déjà si vous me lisez régulièrement, cette série est pour moi une récréation, un petit bonbon que je déguste à chaque fois de la première à la dernière ligne.

Dans cette novella, on savoure l’humour so british, les jeux de mots, les références littéraires, historiques et philosophiques qui parsèment comme toujours un récit virevoltant.

Frédéric Lenormand connaît bien son Voltaire et s’appuie sur le réel exil du philosophe en Angleterre pour bâtir son intrigue où l’on voit les différences de mœurs entre la France de Louis XV et l’Angleterre de George Ier.

Voilà notre philosophe arnaqué par son éditeur, obligé de vendre lui-même son Henriade aux nobles anglais ! Pendant son séjour, il découvrira Shakespeare, assistera aux funérailles de Newton et deviendra même consultant pour la police, un comble pour Voltaire qui d’habitude, la fuit comme la peste !

Et l’intrigue policière dans tout ça ? Elle sert surtout de prétexte comme je le disais plus haut, mais elle est agréable à suivre et franchement j’ai beaucoup ri tout au long du récit.

C’est une série que j’adore, à la fois drôle, brillamment écrite et bien documentée, Lenormand connaît son Voltaire par cœur et c’est vraiment jubilatoire à lire. Si vous aimez les comédies policières, je ne peux que vous recommander Voltaire enquête !

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Lu dans le cadre du challenge 1 pavé par mois :

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Tom Rob Smith est né à Londres en 1979, d’une mère suédoise et d’un père anglais. Diplômé de l’université de Cambridge, il a passé un an en Italie dans un atelier d’écriture. Il a ensuite travaillé comme scénariste pendant cinq ans. Tom Rob Smith vit à Londres. Après Enfant 44, il a écrit Agent 6 et Kolyma.

Moscou, hiver 1953. Le corps d’un petit garçon est retrouvé nu sur une voie ferrée. Leo, agent du MGB, police d’État chargée du contre-espionnage, reste fidèle à la ligne du parti : le crime n’existe pas sous le parfait régime socialiste, il s’agit d’un accident, l’enfant a été tué par la locomotive alors qu’il jouait imprudemment sur les voies.

L’affaire est classée mais le doute s’installe dans l’esprit de Leo qui se rend compte que le dernier homme qu’il a arrêté, un vétérinaire moscovite, n’est coupable de rien, seulement d’avoir soigné le chien d’un employé de l’ambassade américaine.

Tombé en disgrâce, Leo est contraint à l’exil avec sa femme, Raïssa. Et, dans une petite ville des montagnes de l’Oural, il va faire une troublante découverte : un autre garçonnet mort dans les mêmes conditions.

Leo et Raïssa vont se lancer dans une terrible traque, qui fera d’eux des ennemis du peuple…

Vous connaissez mon intérêt pour l’histoire de la Russie et mon goût pour les polars historiques, c’est ainsi qu’Enfant 44, le premier roman de Tom Rob Smith, est entré dans ma pal… voilà maintenant dix ans !

Heureusement, ma copinaute Belette qui l’avait elle aussi depuis des lustres m’a proposé de le lire et bêtes que nous avons été de le laisser croupir autant d’années, car nous l’avons littéralement dévoré en deux jours, à la fois enthousiasmées et écoeurées.

Passionnant de bout en bout, ce roman nous plonge avec brio dans la Russie soviétique où Staline règne sans partage depuis trois décennies déjà. Le petit père des peuples se maintient au pouvoir grâce à la terreur et le système qu’il a mis en place.

Les soviétiques sont affamés, s’entassent dans des appartements collectifs, arrêtés, condamnés à la mort ou à la déportation dans un goulag, sans preuve aucune, sur simple dénonciation, après avoir été dument torturés dans les sous-sols de la Loubienka.

Comme l’Etat est infaillible, les traitres à la patrie doivent faire la preuve de leur innocence, ce qui est tout bonnement impossible. Ils sont donc inexorablement condamnés et leur famille avec eux.

Tout au long de ma lecture, j’ai oscillé entre envie de dévorer ce récit et besoin de faire des pauses, tant ce qu’on lit donne la nausée. Comme dans tout régime totalitaire, il ne fait pas bon de poser des questions ni de sortir des clous imposés par le régime : les malades mentaux et les homosexuels sont accusés de tous les maux dans cette nouvelle Russie où le crime n’existe plus, seuls les actes de ceux considérés comme antisoviétiques, que je viens de citer, existent encore et sont condamnés pour l’exemple.

Au-delà de l’enquête policière bien construite et haletante, Tom Rob Smith nous propose un roman très politique où il ne nous épargne jamais les horreurs commises par le régime stalinien.

C’est à une plongée réussie et instructive au cœur de cette époque trouble, que nous invite l’auteur qui met l’accent sur le chaos sur la terreur, l’absurdité du système soviétique et le contexte politique qui fait littéralement froid dans le dos.

Ce roman de Tom Rob Smith est un très bon cru, bien documenté, plein de rebondissements, un peu trop même sur la fin avec des situations trop tirées par les cheveux à mon goût et un mobile qui ne m’a pas convaincue, qui constitue un formidable page-turner que l’on a du mal à lâcher une fois qu’on l’a commencé, une réussite donc ! Belette est bien de cet avis aussi !

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Frédéric Lenormand saupoudre depuis toujours ses intrigues historiques d’un humour savoureux. Auteur des Nouvelles Enquêtes du juge Ti, il a notamment reçu le prix Arsène Lupin et le prix Historia du roman policier historique pour sa série Voltaire mène l’enquête.

Paris, avril 1777. La reine Marie-Antoinette reçoit la visite de son frère adoré, l’empereur Joseph II, venu à Versailles pour comprendre pourquoi le couple royal n’a toujours pas de descendance.

Mais les retrouvailles sont de courte durée. Joseph a tôt fait de se mettre sa sœur et son beau-frère à dos et surtout il veut mettre la main sur le code de Broglie, créé pour le cabinet noir du feu roi Louis XV, cabinet dissous par son petit-fils.

Ce code secret permettant d’entrer en contact avec les espions du royaume a été dérobé et le voleur se serait enfui… accoutré d’une robe de mariée ! Une création de Rose Bertin, la modiste de la Reine !

Marie-Antoinette veut mettre la main dessus avant son cher frère et elle confie cette mission de confiance à ses deux agents préférés : Rose Bertin, sa modiste et Léonard Autier, son coiffeur.

Peu importe que Rose et Léonard ne se supportent pas, ils doivent une fois de plus faire contre mauvaise fortune bon cœur pour mettre la main sur le code alors que l’intégralité de la famille Bertin débarque de leur Picardie natale, mettant sans dessus dessous Le grand Mogol…

Vous le savez si vous me suivez régulièrement, j’adore les comédies policières de Frédéric Lenormand, grand spécialiste des enquêtes en carrosses, en perruques poudrées et en robes à panier !

Je ne pouvais donc tout simplement pas résister à l’envie de découvrir La mariée était en Rose Bertin tant j’avais apprécié les deux précédents opus d’Au service de Marie-Antoinette : L’enquête du Barry et Pas de répit pour la reine.

Et ce nouveau volet ne fait pas exception à la règle, j’ai adoré cette enquête truculente, délicieuse et menée tambour battant, un petit bijou d’humour et d’intelligence.

Pour imaginer ses personnages, l’auteur a pioché dans l’entourage même de Marie-Antoinette, et en premier lieu sa modiste et son coiffeur qui ont réellement existé. Pour la reine, ils ont rivalisé d’imagination et sont restés dans l’histoire de la coiffure et de la mode pour des tenues et des perruques extravagantes et coûteuses !

Leur duo est ici explosif car nos enquêteurs se détestent cordialement et vont sans cesse vouloir se mettre des bâtons dans les roues afin de se damer le pion : Rose est une maniaque de l’organisation, Léonard, un noceur. Rose paye ses dettes, Léonard est d’une ladrerie rare. Rose est courageuse, Léonard peureux. Et j’en passe et des meilleurs.

Ils s’insultent copieusement, se raillent, gaussent de leurs bévues respectives mais ils vont devoir s’entendre pour mener à bien leur mission et retrouver le code de Broglie.

Le duo est attachant et on a plaisir à les suivre dans les rues et les tavernes de Passy comme dans le sillage de la reine à Versailles. L’auteur a bien travaillé la psychologie de ses personnages et certains passages sont vraiment drôles.

L’intrigue policière est bien menée, les suspects et les fausses pistes sont légion, les clins d’œil à l’Histoire de France et les traits d’humour font mouche, les titres des chapitres en sont un bon exemple : des souris et une femme, de Broglie code, qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ?, pour ne citer qu’eux.

La toile historique est aussi très bien respectée, Frédéric Lenormand connaît très bien le règne de Louis XVI et sous sa plume, on suit les coulisses de la diplomatie, les services secrets, la politique de cette époque et la vie à Versailles.

Comme toujours avec Frédéric Lenormand, cette comédie policière est enlevée, drôle et érudite : une vraie réussite ! J’espère qu’un autre tome arrivera vite car j’ai très envie de retrouver Rose et Léonard dans une nouvelle aventure.

Un grand merci à Babelio et aux éditions La Martinière pour cette lecture pleine de fantaisie, j’ai adoré.

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Benoît Séverac est auteur de littérature noire et policière, adulte et jeunesse. Ses enquêtes reposent sur un contexte social décortiqué. Certains de ses romans ont été traduits aux États-Unis ou adaptés au théâtre. Il collabore à divers projets mêlant littérature et arts plastiques, photographie…

Toulouse, 1920. La Grande Guerre est achevée depuis deux ans déjà et chacun reprend sa place comme il peut dans une société qui s’étourdit pour oublier. Pourtant, les douleurs et les blessures rejaillissent de façon bien étrange.

Lorsque deux meurtres perturbent l’équilibre de la ville, un seul homme, un inspecteur, traumatisé de guerre qui n’est plus apte aux sentiments, ose affronter la situation. Revenu traumatisé des tranchées, seul survivant de son unité, il survit plus qu’il ne vit depuis l’armistice.

Il ressemble davantage à un clochard qu’à un flic, passe ses nuits au bordel, s’enivrant dans l’alcool et les paradis artificiels pour oublier le jour où tous ses amis sont morts.

Mais ces deux décès vont lui donner un but car il en est persuadé : la mort à priori naturelle du notaire et le suicide du professeur de pathologie ont un point commun : l’École vétérinaire de Toulouse.

Seulement, la grande école connaît ses propres codes, ses propres règles. Parviendra-t-il à briser la chape de silence et à faire éclater la vérité ?

Vous le savez, les polars historiques sont mes péchés mignons et lorsqu’ils nous proposent une intrigue autour des rescapés des tranchées, je ne boude pas mon plaisir. C’est ainsi que Rendez-vous au 10 avril a fait son entrée dans ma PAL et en est rapidement ressorti tant j’étais curieuse de le découvrir.

Et autant vous le dire d’emblée, ce roman signé Benoit Séverac m’a beaucoup plu et ce, pour plusieurs raisons.

Tout d’abord son héros, dont on n’apprend l’identité qu’à la toute fin du roman. Rescapé de la Grande Guerre mais définitivement brisé par les combats et les actions qu’il a menée pour survivre.

Depuis la fin du conflit, il ne sait que faire de son existence, il n’a plus le goût de vivre. La guerre lui a tout pris : sa fiancée et sa vie d’avant à Alger et il est incapable de se reconstruire.

La guerre ne l’a pas tué alors il s’autodétruit en buvant du matin au soir et en s’injectant de la morphine dans les veines, le soir venu.

Un tel héros affligé du syndrome post traumatique comme on le dit depuis, est l’occasion pour l’auteur d’aborder les séquelles de la guerre et la difficulté pour les poilus de se réadapter à une vie normale après avoir passé pour certains d’entre eux, quatre ans à tuer.

Benoit Séverac met également en lumière ceux qui ont profité de la guerre pour s’enrichir et gravir les échelons de l’échelle sociale, en l’absence de rivaux potentiels, occupés à faire la guerre, certains ont amassé un bon pécule, occupant un poste qu’ils n’auraient jamais obtenu en temps de paix.

L’auteur nous montre également l’état d’esprit au lendemain de la première guerre mondiale : les vivants pleurent volontiers les morts mais n’ont que faire des rescapés inadaptés à toute vie sociale.

Le héros, détruit par le conflit, n’est à aucun moment pris en pitié par ceux qui sont restés à l’arrière pendant quatre longues années, il fait plutôt l’objet de moqueries et de mépris de la part de ses collègues et subalternes.

Benoit Séverac nous montre sans fard l’hypocrisie de la bonne société toulousaine, prête à tout pour garder ses petits secrets, surtout si ils sont inavouables.

L’intrigue policière se révèle classique et plutôt simple mais bien bâtie, j’ai eu plaisir à découvrir en même temps que l’inspecteur les tenants et les aboutissements de cette histoire. Quant au dénouement final, il m’a totalement surprise !

Si, comme moi, vous aimez les polars historiques et que vous vous intéressez à la première guerre mondiale et notamment à ses vétérans, je vous conseille ce titre.

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Frédéric Lenormand saupoudre depuis toujours ses intrigues historiques d’un humour savoureux. Auteur des Nouvelles Enquêtes du juge Ti, il a notamment reçu le prix Arsène Lupin et le prix Historia du roman policier historique pour sa série Voltaire mène l’enquête.

Paris, avril 1775. Suite à de mauvaises récoltes de blé, le prix du pain s’envole et certaines régions françaises souffrent d’une véritable famine, c’est la guerre des farines : le peuple a faim !

Louis XVI s’en moque et continue de s’affairer à ses passe-temps : la serrurerie et l’horlogerie. A Marie-Antoinette de remonter ses manches !

Et la solution est toute trouvée pour la reine : mettre la main sur un mystérieux trésor inca permettrait à la couronne d’acheter du pain à ses sujets.

Elle confie cette mission de confiance à ses deux agents préférés : Rose Bertin, sa modiste et Léonard Antier, son coiffeur.

Peu importe que Rose et Léonard ne se supportent pas, ils doivent une fois de plus faire contre mauvaise fortune bon cœur pour mettre la main sur le magot.

Mais gare à la malédiction qui frappe tous ceux qui s’approchent de l’or, ils passent vite de vie à trépas…

Vous le savez si vous me suivez régulièrement, j’adore les comédies policières de Frédéric Lenormand, grand spécialiste des enquêtes en carrosses, en perruques poudrées et en robes à panier !

Je ne pouvais donc tout simplement pas résister à l’envie de découvrir Au service de Marie-Antoinette Pas de répit pour la reine tant j’avais apprécié le premier opus de cette toute nouvelle série : L’enquête du Barry.

Et ce nouveau volet ne fait pas exception à la règle, j’ai adoré cette enquête tout simplement truculente et délicieuse.

Pour imaginer ses personnages, l’auteur a pioché dans l’entourage même de Marie-Antoinette, et en premier lieu sa modiste et son coiffeur qui ont réellement existé. Pour la reine, ils ont rivalisé d’imagination et sont restés dans l’histoire de la coiffure et de la mode pour des tenues et des perruques extravagantes et coûteuses !

Leur duo est ici explosif car nos enquêteurs se détestent cordialement et vont sans cesse vouloir se mettre des bâtons dans les roues afin de se damer le pion : Rose est une maniaque de l’organisation, Léonard, un noceur.

Ils s’insultent copieusement, se raillent, gaussent de leurs bévues respectives mais ils vont devoir s’entendre pour mener à bien leur mission et retrouver le butin convoité par la reine.

Le duo, particulièrement maladroit, est attachant et on a plaisir à les suivre dans les rues et les tavernes de Paris comme dans le sillage de la reine à Versailles. L’auteur a bien travaillé la psychologie de ses personnages et certains passages sont vraiment hilarants.

L’intrigue policière est bien menée, les suspects et les fausses pistes sont légion, les clins d’œil à l’Histoire de France et les traits d’humour font mouche, les titres des chapitres en sont un bon exemple : dégât des os, vol au-dessus d’une noix de coco, carabistouilles et vieille paperasse, pour ne citer qu’eux.

La toile historique est aussi très bien respectée, sous la plume de l’auteur, on comprend bien la crise des farines et la situation politique de l’époque, entre les conservateurs de la cour d’un côté et les progressistes de l’autre.

Comme toujours avec Frédéric Lenormand, cette comédie policière est enlevée, drôle et érudite : une vraie réussite ! J’espère qu’un autre tome arrivera vite car j’ai très envie de retrouver Rose et Léonard dans une nouvelle aventure.

Un grand merci à Babelio et aux éditions La Martinière pour cette lecture pleine de fantaisie, j’ai adoré.

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