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Posts Tagged ‘roman policier jeunesse’

Julia Golding a grandi sur le bord de la forêt d’Epping. Après avoir étudié l’anglais à Cambridge, elle a rejoint le Foreign Office et a servi en Pologne. Mariée et mère de trois enfants, Julia vit maintenant à Oxford et travaille comme journaliste pigiste.

Lu dans le cadre du Mois anglais 2022

Angleterre, 1789. Jane Austen est furieuse : son père a décidé de l’envoyer à l’abbaye de Southmoor pour tenir compagnie à Lady Cromwell pendant les festivités d’anniversaire de son fils Whickam. Sa soeur aînée Cassandra devait y aller mais elle ne le peut plus maintenant qu’elle a le bras cassé.

À treize ans, Jane se languit de découvrir le monde, et non de se plier aux exigences d’une vieille aristocrate ! Mais quand son frère aîné, Henry, proche du fils Cromwell, lui raconte la légende selon laquelle le fantôme d’un moine hante les ruines de l’abbaye et sème la terreur parmi ses occupants, la curiosité de Jane est piquée.

En élucidant ce mystère, elle pourra échapper à ses ennuyeuses responsabilités, et surtout, elle trouvera enfin de quoi alimenter sa passion pour l’écriture…

Le fantôme de l’abbaye de Julia Golding, premier tome des enquêtes de Jane Austen, ouvre le bal de mes lectures anglaises et on commence par un petit coup de coeur.

J’ai adoré ce cosy mystery pour la jeunesse, que je conseille à partir de 11 ans, mais en tant qu’adulte je me suis régalée à suivre l’adolescente Jane Austen, si vive, intelligente et pleine de piquant, exactement telle que je me l’imagine !

Notre héroïne allie courage et vivacité d’esprit, impertinence et malice et surtout, notre écrivaine en herbe se révèle une enquêtrice hors pair qui trouvera l’identité du fantôme mais aussi du voleur de chevaux, sauvant le fils de l’intendant de la potence par la même occasion.

Elle sera bien aidée par Luke, garçon d’écurie bien malmené par le valet et sir Charles, propriétaire du domaine, et par Deepti, la fille du cuisinier indien, qui manie à merveille le tir à l’arc, l’équitation et les sports de combat.

Les chapitres sont courts et bien rythmés, il y a des rebondissements et des fausses pistes comme dans tout bon roman policier qui se respecte et l’intrigue, bien ficelée, demandera aux enfants de faire fonctionner leurs petites cellules grises.

La plume de l’autrice est vive et Julia Golding montre qu’elle connaît bien Jane Austen mais aussi l’époque de son récit. En effet, j’ai apprécié qu’elle évoque certains sujets comme les conditions sociales, les relations entre les différentes strates de la bourgeoisie, le travail des enfants, le rôle de chacun au sein de la propriété, la délicate question du mariage et de l’héritage…

Ce cosy mystery bourré d’humour s’inspire de Northanger Abbey et cela s’est fortement ressenti avec Le Fantôme de l’Abbaye qui a des accents gothiques bien séduisants. Les courriers que Jane adresse à sa famille sont délicieux et je ressors véritablement enchantée de cette lecture. Je serai au rendez-vous du tome 2 à paraître en septembre.

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Lu dans le cadre du Mois anglais

Nancy Springer, née le 5 juillet 1948 à Montclair dans le New Jersey, est une auteure américaine de fantasy, de science-fiction et de littérature pour jeunes adultes. Elle aussi été professeure de littérature dans deux universités. Spécialiste du détournement de personnages, elle est l’auteur de romans racontant les exploits d’Enola Holmes, la sœur du grand Sherlock Holmes, ainsi que celle de Rowan Hood, qui n’est autre que la fille de Robin des Bois.

Juillet 1889 à Londres. Voilà un an qu’Enola a échappé à la vigilance de ses frères aînés Mycroft et Sherlock qui souhaitaient la mettre en pension afin de faire d’elle une lady bonne à marier.

Depuis lors, la jeune fille s’emploie, par l’intermédiaire de son agence de recherches en disparitions, à résoudre des enquêtes, parfois même plus efficacement que son illustre frère !

Alors qu’Enola est lancée dans une nouvelle enquête sur la disparition de Lady Blanchefleur del Campo, elle découvre que son frère Sherlock la recherche désespérément. Il vient en effet de recevoir un énigmatique paquet en provenance de leur mère, adressé tout spécifiquement à Enola, et qu’elle seule saurait décrypter.

Sherlock, accompagné de son frère Mycroft, se voit donc contraint de suivre les traces d’Enola dans ses pérégrinations au cœur des sombres tunnels de Londres.

Ensemble, les trois Holmes devront répondre à une triple question : Qu’est-il arrivé à leur mère ? Où est donc Lady Blanchefleur ? Et que décidera l’aîné Mycroft de l’avenir d’Enola lorsque ses frères l’auront rattrapés ?

Après La double disparition, L’affaire Lady Alistair et Le mystère des pavots blancs, Le secret de l’éventail et L’énigme du message perdu, Métro Baker Street m’a permis de clôturer en beauté la série consacrée à la petite sœur de Mycroft et Sherlock, Enola Holmes.

Si vous pensez que Sherlock Holmes est le meilleur détective de la famille Holmes, c’est parce que vous ne connaissez pas sa jeune sœur, Enola Holmes, qui a plus d’un tour dans son sac !

Elevée comme une herbe folle, féministe en diable, Enola vient à bout des messages codés et se révèle être une véritable professionnelle du déguisement, notre héroïne va retrouver une fois de plus ses frères sur son passage et va même aider son frère Sherlock, mandaté par le Duque del Campo pour retrouver son épouse.

Cette sixième enquête sert de prétexte aux retrouvailles de la série et va répondre aux deux questions que l’on se pose depuis le premier tome : où est passée Eudora Holmes ? Et surtout mère et fille vont-elles enfin se retrouver ?

Si vous voulez connaître les réponses, il faudra lire les romans de Nancy Springer, pour part je les recommande aux jeunes lecteurs et lectrices dès 12 ans.

Comme vous le savez, j’ai beaucoup aimé cette série bien documentée, portée par une héroïne diablement courageuse, qui se retrouve seule et livrée à elle-même après la désertion de sa mère, et qui a du fuir les projets de Mycroft et Sherlock à son rencontre.

Ayant reçu une éducation très libre, Enola a épousé les idées suffragistes de sa mère et trouve bien étriqué le carcan dans lequel ses frères voudraient l’enfermer. Et bien qu’à la tête d’un pécule confortable, elle veut devenir le meilleur enquêteur du monde et damer le pion à son illustre frère qu’elle admire secrètement.

Comme pour les précédents opus, Enola enquête une fois de plus sur un enlèvement, celui de lady Blanchefleur del Campo, enlevée devant le métro de Baker Street alors qu’elle était accompagnée de ses deux dames de compagnie.

Elle va encore damer le pion à son cher frère et mener sa mission à bien, de façon expéditive je dois bien le reconnaître, c’est le bémol que je reproche à cette série : Enola découvre le fin mot de l’histoire est un peu trop rapidement mais comme c’est destiné aux enfants, je comprends que l’autrice ne souhaite pas complexifier ces intrigues.

J’ai aimé ce sixième volume et le final que nous propose l’autrice, que j’ai dévoré en une journée, prise par l’enquête et l’atmosphère que sait si bien décrire Nancy Springer qui nous confirme avec cet opus qu’elle connaît bien cette période.

En bref, une bonne série de romans policiers pour les jeunes lecteurs, portée par une héroïne attachante, garantie sans violence ni hémoglobine, qui leur permettra d’appréhender cette période.

L’histoire bien construite, avec une pointe d’humour, et une très bonne toile de fond historique les plongera dans une ambiance victorienne réussie, et qui sait, leur donnera peut-être envie de lire du Sherlock Holmes.

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Nancy Springer, née le 5 juillet 1948 à Montclair dans le New Jersey, est une auteure américaine de fantasy, de science-fiction et de littérature pour jeunes adultes. Elle aussi été professeure de littérature dans deux universités. Spécialiste du détournement de personnages, elle est l’auteur de romans racontant les exploits d’Enola Holmes, la sœur du grand Sherlock Holmes, ainsi que celle de Rowan Hood, qui n’est autre que la fille de Robin des Bois.

1889 à Londres. Voilà près d’un an qu’Enola a échappé à la vigilance de ses frères aînés Mycroft et Sherlock qui souhaitaient la mettre en pension afin de faire d’elle une lady bonne à marier.

Depuis lors, la jeune fille s’emploie, par l’intermédiaire de son agence de recherches en disparitions, à résoudre des enquêtes, parfois même plus efficacement que son illustre frère !

Mais voilà qu’un soir de juin 1889, en regagnant son logis, Enola découvre un spectacle effroyable : tiroirs arrachés, étagères vidées, débris de vaisselle sur le plancher et la petite Florrie, ligotée et bâillonnée.

La petite bonne lui apprend que sa logeuse, Mrs Tupper, à laquelle elle est très attachée, a été enlevée ! La jeune fille se jure de retrouver cette chère vieille femme avant qu’il ne soit trop tard.

De filatures en fouilles acharnées, elle trouve un mystérieux message brodé sur un ruban de crinoline. Son enquête la mène bientôt à la célèbre Florence Nightingale, militante de l‘amélioration des soins médicaux, en particulier auprès des blessés de la guerre de Crimée, trente ans auparavant. La grande dame pourrait bien être à l’origine du message crypté, qui, dévoilé, provoquerait un véritable scandale…

Après La double disparition, L’affaire Lady Alistair et Le mystère des pavots blancs, Le secret de l’éventail, L’énigme du message perdu m’a permis de retrouver la petite sœur de Mycroft et Sherlock, Enola Holmes.

Si vous pensez que Sherlock Holmes est le meilleur détective de la famille Holmes, c’est parce que vous ne connaissez pas sa jeune sœur, Enola Holmes, qui a plus d’un tour dans son sac !

Elevée comme une herbe folle, féministe en diable, Enola vient à bout des messages codés et se révèle être une véritable professionnelle du déguisement, notre héroïne va retrouver une fois de plus son frère Sherlock sur son passage.

Cette cinquième enquête me confirme tout le bien que je pense de cette série et de son héroïne diablement courageuse, qui se retrouve seule et livrée à elle-même après la désertion de sa mère, et qui a du fuir les projets de Mycroft et Sherlock à son rencontre.

Ayant reçu une éducation très libre, Enola a épousé les idées suffragistes de sa mère et trouve bien étriqué le carcan dans lequel ses frères voudraient l’enfermer. Et bien qu’à la tête d’un pécule confortable, elle veut devenir le meilleur enquêteur du monde et damer le pion à son illustre frère qu’elle admire secrètement.

Comme pour les précédents opus, Enola enquête une fois de plus sur un enlèvement, celui de sa logeuse, une vieille dame sourde comme un pot chez laquelle elle a trouvé un substitut de mère.

Elle va, une fois de plus, damer le pion à son cher frère et mener sa mission à bien. Grâce à elle, les jeunes lecteurs découvriront la dame à la lanterne, à savoir Florence Nightingale.

Cette pionnière des soins infirmiers modernes et de l’utilisation des statistiques dans le domaine de la santé va être au cœur de son enquête qui a rapport avec la guerre de Crimée qui l’a fait connaître.

J’ai aimé ce cinquième volume, tome de transition qui prépare au final de la série, que j’ai dévoré en une journée, prise par l’enquête et l’atmosphère que sait si bien décrire Nancy Springer qui nous confirme avec cet opus qu’elle connaît bien cette période.

En bref, un bon roman policier pour les jeunes lecteurs, porté par une héroïne attachante, garanti sans violence ni hémoglobine, qui leur permettra d’appréhender cette période.

L’histoire bien construite, avec une pointe d’humour, et une très bonne toile de fond historique les plongera dans une ambiance victorienne réussie, et qui sait, leur donnera peut-être envie de lire du Sherlock Holmes.

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Nancy Springer, née le 5 juillet 1948 à Montclair dans le New Jersey, est une auteure américaine de fantasy, de science-fiction et de littérature pour jeunes adultes. Elle aussi été professeure de littérature dans deux universités. Spécialiste du détournement de personnages, elle est l’auteur de romans racontant les exploits d’Enola Holmes, la sœur du grand Sherlock Holmes, ainsi que celle de Rowan Hood, qui n’est autre que la fille de Robin des Bois.

Mai 1889 à Londres. Voilà plus de huit mois qu’Enola a échappé à la vigilance de ses frères aînés Mycroft et Sherlock qui souhaitaient la mettre en pension afin de faire d’elle une lady bonne à marier.

Depuis lors, la jeune fille s’emploie, par l’intermédiaire de son agence de recherches en disparitions, à résoudre des enquêtes, parfois même plus efficacement que son illustre frère !

Or voici que son chemin croise une ancienne connaissance, lady Cecily Alistair. Il est clair qu’elle est en plein désarroi et dument accompagnée par deux duègnes qui ne la quittent pas d’une semelle.

Juste avant de disparaître, elle glisse furtivement à Enola un éventail rose qui recèle un mystérieux message codé. Décidée à porter secours à sa jeune amie en détresse, Enola s’apprête à se lancer à sa poursuite lorsqu’elle tombe sur Mycroft qui tente de l’interpeller.

Elle perd alors la trace de Cecily mais ne s’avoue pas vaincue pour autant…

Après La double disparition, L’affaire Lady Alistair et Le mystère des pavots blancs, Le secret de l’éventail signe mes retrouvailles avec la petite sœur de Mycroft et Sherlock, Enola Holmes.

Si vous pensez que Sherlock Holmes est le meilleur détective de la famille Holmes, c’est parce que vous ne connaissez pas sa jeune sœur, Enola Holmes, qui a plus d’un tour dans son sac !

Élevée comme une herbe folle, féministe en diable, Enola vient à bout des messages codés et se révèle être une véritable professionnelle du déguisement, notre héroïne va retrouver une fois de plus ses frères sur son passage et va même aider son frère Sherlock, mandaté par lady Theodora pour retrouver sa fille.

Cette quatrième enquête me confirme tout le bien que je pensais de cette série et de son héroïne diablement courageuse, qui se retrouve seule et livrée à elle-même après la désertion de sa mère, et qui a du fuir les projets de Mycroft et Sherlock à son rencontre.

Ayant reçu une éducation très libre, Enola a épousé les idées suffragistes de sa mère et trouve bien étriqué le carcan dans lequel ses frères voudraient l’enfermer. Et bien qu’à la tête d’un pécule confortable, elle veut devenir le meilleur enquêteur du monde et damer le pion à son illustre frère qu’elle admire secrètement.

Comme dans les trois précédents opus, Enola enquête une fois de plus sur une disparition, celle de lady Alistair qu’elle devait déjà retrouver dans le second tome de la série, enlevée cette fois-ci par son propre père dans le but de la marier à son cousin.

Un mariage dont la jeune lady, éprise de liberté et de socialisme, ne veut à aucun prix. Sur ce point-là, Enola ne peut que l’approuver et il lui faudra toute sa sagacité pour venir à bout de cette enquête et permettre à Cecily de recouvrer la liberté.

J’ai beaucoup aimé ce quatrième volume, mon préféré à ce jour, je l’ai dévoré en une journée, prise par l’enquête et l’atmosphère que sait si bien décrire Nancy Springer qui nous confirme avec cet opus qu’elle connaît bien cette période.

L’histoire bien construite, avec une pointe d’humour, et une très bonne toile de fond historique les plongera dans une ambiance victorienne réussie, et qui sait, leur donnera peut-être envie de lire du Sherlock Holmes.

En bref, un très bon roman policier pour les jeunes lecteurs, porté par une héroïne attachante, garanti sans violence ni hémoglobine, qui leur permettra d’appréhender cette période.

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Lu dans le cadre du Cold Winter Challenge 2018 – PAL CWC : 11/20

Panique au pensionnat ! En ce froid Noël de 1920, une des religieuses qui veillent sur les orphelines a été attaquée dans son sommeil par un fantôme. Mauvaise plaisanterie ? Hallucination ? Tentative d’assassinat ? L’élève Vipérine Maltais mène l’enquête, bien décidée à découvrir ce que chacun s’efforce de cacher. Mais attention, Vipérine : les Noëls sont parfois mortels à Montréal…

Avant-veille de Noël 1920, à Montréal. Sœur Aurore, l’économe du pensionnat dirigé par sœur Saint-Ignace, pousse un cri dans la nuit froide. Toutes accourent et la religieuse leur annonce que quelqu’un a tenté de la tuer.

L’économe s’est fait beaucoup d’ennemis à l’intérieur comme à l’extérieur du cloitre et la supérieure confie à sa nièce à Vipérine Maltais, le soin de découvrir ce qu’il a pu se passer.

La jeune fille se rend alors chez les dernières personnes que sœur Aurore a visité en prévision des étrennes des pensionnaires…

Voilà un court roman policier jeunesse que je ne connaissais pas jusqu’à ce que je le vois fleurir sur les Instagram des copines, ce qui m’a aussitôt donné envie de l’ajouter à ma PAL du Cold Winter Challenge, pourtant déjà bien fournie et aussitôt acheté, aussitôt lu !

Si vous êtes à la recherche d’un roman policier pour vos enfants ou que vous n’êtes pas forcément très à l’aise avec ce genre, Mortels Noëls est idéal. Cette première enquête de Vipérine Maltais, trois autres sont déjà parues au Québec, espérons que Folio jeunesse va les éditer également, nous permet de nous familiariser avec l’enquêtrice en herbe de ce récit et avec ce genre.

Agée de treize ans, orpheline de mère, elle a été confiée dès son plus jeune âge avec sa cadette d’un an, Olivine, aux bons soins de sa tante Saint-Ignace. Son père, depuis lors remarié avec une veuve, est à la tête d’une famille recomposée de treize enfants et ne voit que rarement ses filles qu’il ne prend même pas la peine d’accueillir pour Noël.

Futée, la jeune fille va se servir de ses petites cellules grises comme dirait Hercule Poirot pour découvrir le fin mot de cette histoire pas comme les autres puisque l’économe est persuadée d’avoir été attaquée par un fantôme. Canular ? Hallucination ? Tentative d’assassinat ? Je vous laisse le soin de le découvrir avec Vipérine.

Pensé pour les enfants dès 9 ans, ce court polar historique est formidablement bien écrit, porté par une héroïne maligne et malicieuse, et propose une enquête bien ficelée avec un dénouement que je n’avais pas vu venir.

Il faut dire que je me suis laissée porter par cette petite histoire que j’ai dévoré en une heure et je me suis bien régalée à suivre notre détective et découvrir l’ensemble des protagonistes de cette histoire.

Il divertira les enfants qui pourront découvrir le genre policier avec ce titre, ce qui leur donnera peut-être envie d’en lire d’autres. Quant à moi j’ai fait une très chouette découverte et je lirai sans aucun doute les autres tomes si ils sont publiés en France.

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Veille de Noël 1870. Sherlock Holmes, Arsène Lupin, et Irene Adler se prennent de passion pour une énigme publiée dans le Times. Sherlock ne tarde pas à découvrir que des coordonnées géographiques y sont dissimulées ! Lorsqu’un riche marchand est retrouvé mort dans le premier des lieux en question, nos trois amis comprennent vite que les coupables communiquent par l’intermédiaire du Times. Ils se rendent aussitôt à Scotland Yard pour prévenir la police mais on les congédie sans les écouter… Il ne leur reste plus qu’une chose à faire : mener l’enquête eux-mêmes ! Mais, après tout, n’est-ce pas ce qu’ils font de mieux ?

Londres, décembre 1870. Sherlock, grand amateur d’énigmes et de mystères en tous genres, va découvrir dans une édition du Times une annonce intitulée Problème d’échecs.

Elle tient en trois lignes composées de séquences de lettres et de chiffres suivies de la phrase Echec et mat en trois coups, le tout signé Le frère noir. L’apprenti détective va rapidement comprendre que cette suite de lettres et de chiffres correspondant à des rues du plan de Londres et que les résidents de ces adresses sont en grand danger.

Epaulé par Irene et Lupin, il va tenter de prévenir Scotland Yard mais leurs agents prennent de haut nos adolescents et ne croient pas un mot à leur histoire. Le détective privé Field, ancien de la maison, va pourtant faire équipe avec eux.

Pour Sherlock, Lupin et Irene, c’est le début d’une nouvelle aventure…

Souvenez-vous mon Empereur de fils, grand fan d’histoires policières et de Sherlock Holmes en particulier, et moi-même avions été emballés par Le mystère de la dame en noir et Dernier acte à l’opéra, il était donc tout naturel pour nous de poursuivre cette excellente série avec le troisième tome : L’énigme de la rose écarlate.

Dans ce récit à la première personne, Irene nous relate leur seconde aventure londonienne et le moins que l’on puisse dire c’est que enquête, émaillée de nombreux rebondissements, va occasionner une belle frayeur à Irene et leur donner du fil à retordre.

Grâce à eux, nous sillonnons la capitale anglaise au temps de la reine Victoria, des beaux quartiers jusqu’aux grandes artères commerciales, courses de Noël oblige, en passant par le quartier dédié aux organes de presse.

Autant vous le dire d’emblée, nous avons eu une fois encore un excellent moment de lecture. Le récit est rythmé, drôle et passionnant, bien écrit et il contient suffisamment de rebondissements et de suspens pour plaire aux enfants dès 10 ans mais aussi aux adultes car c’est un vrai roman policier avec plusieurs enquêtes à la clé : d’un côté des meurtres et de l’autre la bande de la rose écarlate qui a sévi dans la capitale vingt ans auparavant.

Notre trio d’amis va se démener comme jamais pour résoudre ces deux énigmes et on voit se dessiner peu à peu la personnalité de chaque protagoniste : Sherlock l’ombrageux, Lupin le facétieux et Irene la mystérieuse.

Pendant près de 300 pages, on ne s’ennuie pas une seconde à suivre cette folle aventure, pleine de péripéties et qui est aussi très bien ancrée dans son époque et ses technologies, l’idéal pour familiariser le jeune public à cette fin du 19è siècle et leur faire découvrir ces deux personnages emblématiques de la littérature que sont Sherlock Holmes et Arsène Lupin.

Pierdomenico Baccalario et Alessandro Gatti ont vraiment eu une bonne idée en réunissant ces deux héros de la littérature policière classique et font de nombreux clins d’œil aux œuvres originelles de Maurice Leblanc et de sir Arthur Conan Doyle.

Il est amusant de voir Sherlock faire des erreurs, tâtonner même si il est déjà très doué en déductions et dans l’art du déguisement !

Mention spéciale pour le travail éditorial d’Albin Michel jeunesse qui a soigné la couverture avec un rabat, inséré des gravures d’époque et dont chaque en-tête de chapitre a sa propre illustration signée Iacopo Bruno , un véritable plaisir pour les yeux et une réelle invitation à la lecture, bravo !

Vous l’aurez compris, je suis séduite par ce troisième volume, mon Empereur de fils aussi et nous continuerons avec grand plaisir de suivre les aventures de nos trois héros avec le tomes 4 déjà dans ma PAL.

Un grand merci à Audrey et aux éditions Albin Michel jeunesse pour cette lecture, nous avons adoré !

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Septembre 1870. Sherlock Holmes, Arsène Lupin et Irene Adler sont ravis de se retrouver à Londres après leur été mouvementé à Saint-Malo. Mais une fois sur place, Lupin n’a pas le coeur à la fête. Et pour cause, son père, Théophraste, est accusé d’avoir assassiné le secrétaire d’un célèbre compositeur. Quand Ophelia Merridew, la fameuse cantatrice disparaît à son tour, c’en est trop pour les trois amis qui se jurent de trouver le coupable coûte que coûte… Des bas-fonds de Londres jusqu’aux coulisses de l’Opéra, nos détectives ne reculeront devant rien pour rétablir la vérité !

Paris, septembre 1870. Irene Adler a retrouvé Paris et laissé la mort dans l’âme ses deux amis Sherlock Holmes et Arsène Lupin. Elle s’ennuie ferme en compagnie de sa mère qui l’oblige à assister à des thés avec des jeunes filles de bonne famille.

Bientôt le Second Empire s’effondre et la Troisième République est déclarée. Le père d’Irene qui craint des débordements souhaite s’établir à Londres le temps que la situation s’apaise.

Irene est heureuse à la perspective de retrouver Sherlock qu’elle prévient de son arrivée. Cerise sur le gâteau, Arsène est lui aussi dans la capitale anglaise avec son père pour les représentations de leur cirque.

Installée au Claridge, elle assiste le soir même de son arrivée à une représentation d’Ophélia Merridew, une grande cantatrice lyrique. Le lendemain, elle retrouve Sherlok et Lupin mais les amis déchantent vite !

Théophraste Lupin est en effet accusé d’avoir tué Alfredo Santi, le secrétaire personnel du célèbre compositeur Giuseppe Barzini, intime d’Ophélia Merridew. Lupin avoue qu’un espagnol l’a payé pour récupérer une statuette de jade dans la chambre de Santi mais qu’il est innocent du meurtre.

Pour Sherlock, Lupin et Irene, c’est le début d’une nouvelle aventure…

Souvenez-vous l’an dernier mon mon Empereur de fils, grand fan d’histoires policières et de Sherlock Holmes en particulier et moi-même avions été emballés par Le mystère de la dame en noir, il était donc tout naturel pour nous de poursuivre cette excellente série avec le second tome : Dernier acte à l’opéra.

Dans ce récit à la première personne, Irene nous relate leur aventure londonienne et le moins que l’on puisse dire c’est que cette seconde enquête leur donne du fil à retordre.

Grâce à eux, nous sillonnons la capitale anglaise au temps de la reine Victoria, des beaux quartiers jusqu’aux taudis, de Savile Road à Whitechapel en passant par l’Opéra et Baker Street, à la recherche du diable de Bethnal Green.

Autant vous le dire d’emblée, nous avons passé un excellent moment de lecture. Le récit est rythmé, drôle et passionnant, bien écrit et il contient suffisamment de rebondissements et de suspens pour plaire aux enfants dès 10 ans mais aussi aux adultes car c’est un vrai roman policier avec plusieurs enquêtes à la clé : d’un côté un meurtre et de l’autre une disparition.

Notre trio d’amis va se démener comme jamais pour sortir le père d’Arsène du guêpier dans lequel il s’est fourré et lui éviter la pendaison. Leur amitié ébranlée par les soubresauts de l’enquête va s’en trouver renforcée et le moins que l’on puisse dire c’est qu’Irene a forte affaire à côtoyer Arsène et Sherlock.

Pendant près de 300 pages, on ne s’ennuie pas une seconde à suivre cette folle aventure, pleine de péripéties et qui est aussi très bien ancrée dans son époque et ses technologies, l’idéal pour familiariser le jeune public à cette fin du 19è siècle et leur faire découvrir ces deux personnages emblématiques de la littérature que sont Sherlock Holmes et Arsène Lupin.

Pierdomenico Baccalario et Alessandro Gatti ont vraiment eu une bonne idée en réunissant ces deux héros de la littérature policière classique et font de nombreux clins d’œil aux œuvres originelles de Maurice Leblanc et de sir Arthur Conan Doyle.

Il est amusant de voir Sherlock faire des erreurs, tâtonner même si il est déjà très doué en déductions et dans l’art du déguisement ! Et de voir Arsène s’indigner en découvrant que son père est un cambrioleur !

Mention spéciale pour le travail éditorial d’Albin Michel jeunesse qui a soigné la couverture avec un rabat, inséré des gravures d’époque et dont chaque en-tête de chapitre a sa propre illustration signée Iacopo Bruno , un véritable plaisir pour les yeux et une réelle invitation à la lecture, bravo !

Vous l’aurez compris, je suis séduite par ce second volume, mon Empereur de fils aussi et nous continuerons avec grand plaisir de suivre les aventures de nos trois héros avec les tomes 3 et 4 déjà dans ma PAL.

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Londres, printemps 1889. Le Dr Watson, grand ami du célèbre détective Sherlock Holmes, a disparu ! Lorsqu’Enola apprend la nouvelle, elle ne peut laisser ce nouveau cas de disparition irrésolu. Mais il lui faut un déguisement approprié pour lui éviter d’être reconnu par son frère Sherlock, qui mène aussi sa propre investigation.
Elle se procure de quoi devenir méconnaissable et elle rend visite à Mrs Watson, chez qui elle découvre un bouquet à l’étrange composition…Enola tient probablement une piste qui expliquerait la disparition du Dr Watson…

Printemps 1889 à Londres. Enola Holmes se cache toujours de ses frères au sein de la très modeste pension de Mrs Tupper.

Mais voilà que le bon docteur Watston disparaît. Sa femme Mary est dans tous ses états et le consultant détective Sherlock Holmes n’a aucune piste. Enola décide d’enquêter sous les traits de miss Viola Everseau et se rend au domicile des Watson.

Là, elle découvre un bouquet à la composition insolite et décide de creuser la piste du mystérieux expéditeur du bouquet car le langage des fleurs, appris avec sa mère, n’a pas de secrets pour elle…

Après La double disparition et L’affaire Lady Alistair, place au Mystère des pavots blancs. Si vous pensez que Sherlock Holmes est le meilleur détective de la famille Holmes, c’est parce que vous ne connaissez pas sa jeune sœur : Enola Holmes !

Elevée comme une herbe folle et véritablement professionnelle du déguisement, notre héroïne décide d’aider son illustre aîné à retrouver son meilleur ami le docteur Watson. Mais de loin bien sûr, obligée de se cacher de peur d’être envoyée en pension.

Cette troisième enquête me confirme tout le bien que je pensais de cette série et de son héroïne diablement courageuse, qui se retrouve seule et livrée à elle-même après la désertion de sa mère, et qui a du fuir les projets de Mycroft et Sherlock à son rencontre.

Ayant reçu une éducation très libre, Enola a épousé les idées féministes de sa mère et trouve bien étriqué le carcan dans lequel ses frères voudraient l’enfermer. Et bien qu’à la tête d’un pécule confortable, elle veut devenir le meilleur enquêter du monde et damer le pion à son illustre frère.

Comme dans les deux premiers opus, Enola enquête une fois de plus sur une disparition, celle de l’associé de Sherlock, le docteur John Watson. Pour quelle raison s’en ait-on pris au bon docteur ? Pour atteindre Holmes ? Ou le docteur est-il vraiment visé ?

Il faudra toute la sagacité de notre Enola pour venir à bout de cette enquête et permettre la libération de l’homme de science.

J’ai beaucoup aimé ce troisième volume, mon préféré à ce jour, je l’ai dévoré en une journée, prise par l’enquête et l’atmosphère que sait si bien décrire Nancy Springer qui nous confirme une fois encore avec cet opus qu’elle connaît bien cette période.

En bref, un très bon roman policier pour les jeunes lecteurs, avec une pointe d’humour, et une très bonne toile de fond historique qui les plongera dans une ambiance victorienne réussie, une série à lire et que je compte poursuivre très vite !

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Lu dans le cadre du mois anglais :

Londres, 1889. Enola Holmes, sœur du célèbre Sherlock, ayant échappé à la vigilance de ses frères, a ouvert sous une fausse identité un cabinet de  » Spécialiste en recherches, toutes disparitions « . Son premier client : le Dr. Watson en personne !  Il cherche précisément à retrouver la piste d’Enola, qu’il ne reconnaît pas .

Si Enola ne peut aider Watson, elle s’intéresse à un autre cas qu’il lui mentionne : la disparition de la jeune fille d’un baronet, Lady Cecily Alistair, une adolescente loin d’être bien comme il faut…

1889, Enola Holmes s’est installée seule à Londres. Sans nouvelle de sa mère et cachée de ses frères Mycroft et Sherlock qui rêvent de la voir devenir une jeune fille accomplie de la société victorienne, Enola se sent bien seule.

A l’aide de postiches, elle est le jour Ivy Meshle, vivant dans un modeste meublé d’un quartier de la classe moyenne, secrétaire dévouée du Dr Ragostin et de son agence de spécialiste en recherches – Toutes disparitions. Et la nuit, grimée en religieuse muette, elle secourt les plus démunis de l’East End.

Un matin, le docteur Watson en personne vient frapper à la porte du docteur Ragostin, absent comme de bien entendu puisque le cher docteur n’existe pas. Enola alia Ivy le reçoit et découvre que son aîné Sherlock est très préoccupé par sa disparition.

Le bon Watson vient donc requérir l’aide de son confrère le docteur Ragostin en cachette de Holmes. Enola apprend alors à cette occasion que non seulement son frère est abattu par sa fuite et qu’il se soucie vraiment d’elle mais qu’il a aussi refusé une affaire de disparition, celle de lady Cecily Alistair, fille d’un baronnet, qui s’est semble-t-il enfuie par la fenêtre de sa chambre à l’aide d’une grande échelle.

Enola sent que cette affaire est pour elle et décide de retrouver la jeune fille coûte que coûte…

Après La double disparition dans laquelle nous faisions connaissance du dernier rejeton de la famille Holmes, la jeune et futée Enola, aussi douée en grimage et déguisement que Sherlock, nous retrouvons la jeune fille désormais installée dans la capitale anglaise.

Cette seconde enquête me confirme tout le bien que je pensais de cette héroïne diablement courageuse, qui se retrouve seule et livrée à elle-même après la désertion de sa mère, et qui a du fuir les projets de Mycroft et Sherlock à son rencontre.

Élevée très librement, Enola a épousé les idées féministes de sa mère et trouve bien étriqué le carcan dans lequel ses frères voudraient l’enfermer. Et bien qu’à la tête d’un pécule confortable, elle décide de prendre une nouvelle identité et d’ouvrir elle aussi une agence de détective mais en se cachant derrière un homme, le docteur Ragostin, qui n’existe pas, puisqu’il est impensable en cette fin du 19è qu’une femme puisse mener des enquêtes !

Comme dans le premier opus, Enola enquête une fois de plus sur une disparition, celle d’une héritière de l’aristocratie anglaise et ce qu’elle découvre au cours de son enquête ne cesse pas de la surprendre.

En compagnie d’Enola, nous sillonnons les rues londoniennes à la recherche de la jeune disparue et nous sommes témoins à travers elle de la grande pauvreté de certains quartiers de la capitale britannique pourtant florissante. L’enquête va l’amener aussi à découvrir le marxisme et la révolution prolétarienne qui couve dans les quartiers ouvriers.

Nancy Springer nous confirme avec cet opus qu’elle connaît bien cette période et la condition d’existence des petites gens et nous propose une enquête bien menée, riche en fausses pistes et rebondissements, avec pas mal de dangers à la clé pour notre jeune héroïne qui va échapper de peu plusieurs fois à la mort. Petit bémol tout de même pour la fin un peu précipitée et brouillonne mais qui n’enlève rien au plaisir que j’ai eu à lire L’affaire Lady Alistair.

En bref, un bon roman policier pour les jeunes lecteurs, avec une pointe d’humour, qui les plongera dans une ambiance victorienne réussie, une série à lire et que je compte poursuivre en juillet !

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1888. Le jour où Enola Holmes découvre que sa mère a disparu, elle pressent qu’elle seule pourra la retrouver. Elle qui a grandi libre, est alors soumise par ses frères à l’apprentissage des bonnes manières d’une lady, puis expédiée droit vers un pensionnat de jeunes filles. Mais la chère enfant a du cran et de la ressource et elle échappe à son détective de frère, plongeant dans les bas-fonds de la capitale…

1888, le jour de ses 14 ans, Enola Holmes découvre que sa mère a disparu. Vivant jusque là toutes les deux en compagnie de leurs domestiques dans un manoir de la campagne anglaise, sans contrainte et dans une grande liberté, elle est très surprise que sa mère soit partie sans crier gare.

Un jour passe puis deux et toujours pas de nouvelles de sa chère maman, persuadée que celle-ci est en danger, elle envoie un télégramme Londres à destination de ses frères Sherlock et Mycroft afin qu’il vienne à sa rescousse. Ceux-ci, fâchés avec leur mère depuis le décès de leur père, sont persuadés que cette disparition n’est qu’une lubie maternelle de plus, et ne s’inquiètent pas plus que çà de ne pas la retrouver.

Mais avant de retourner à leur vie londonienne, ils décident qu’il est temps que leur jeune sœur ait enfin une éducation convenable.

Mycroft, en temps que chef de famille, inscrit donc Enola dans une école de perfectionnement mais le jour du départ de la jeune fille, celle-ci s’enfuit, bien décidée à partir à la recherche de sa mère.

Dans le même temps, le jeune vicomte Tewksbury de Basilwether est porté disparu. Enola décide alors de mener l’enquête et comme elle ne peut pas devenir détective à visage découvert, elle s’invente une nouvelle identité…

Lire Sherlock, Lupin et moi La dame en noir m’a donné envie de sortir enfin le premier tome d’Enola Holmes de ma PAL dans lequel il croupissait depuis plusieurs années, depuis que j’avais découvert cette série chez ma copinaute Syl.

Et pas de surprises, ce premier opus m’a beaucoup plu même si j’ai trouvé l’enquête un peu légère, je n’oublie que nous sommes dans un univers jeunesse, il a sans doute un peu souffert de la comparaison avec Sherlock, Lupin et moi que j’ai trouvé plus réussi mais qu’importe, j’ai bien l’intention de poursuivre la série dès le mois de mai.

On fait donc la découverte de Enola, dernier rejeton de la famille Holmes, dont on dit que sa naissance est honteuse car ses parents étaient déjà fort âgés pour l’époque au moment de sa venue au monde. Elle grandit comme une herbe folle avec une mère qui se soucie peu d’elle et qui la laisse volontiers mener sa vie à sa guise, ce qui convient bien au caractère indépendant de Enola.

La jeune fille ne connaît pas le reste de sa famille et notamment ses frères aînés Mycroft et Sherlock qui ont coupé les ponts avec leur mère au moment du décès de leur père alors que Enola n’avait que quatre ans et qui vont découvrir horrifiés leur sauvageonne de soeur qui manque à leurs yeux sacrément d’élégance et d’éducation.

Cette première enquête montre une jeune héroïne qui ne manque pas d’intelligence, de débrouillardise et de courage, une jeune adolescente très attachante, qui va mener sa première enquête tambour battant en retrouvant le jeune vicomte en deux temps trois mouvements, une résolution un peu simple à mon goût mais qui ravira les détectives en herbe.

La double disparition est un bon roman policier, qui ne prend pas les enfants pour des imbéciles, avec une pointe d’humour et qui les plongera dans une ambiance victorienne réussie, une série à lire !

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