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Posts Tagged ‘roman révolution russe’

Lu dans le cadre du Cold Winter Challenge

Avant d’écrire pour la jeunesse, Carole Trébor a été historienne, spécialiste de l’histoire culturelle russe et réalisatrice de documentaires.

Octobre 1917, Moscou. Les russes, malgré l’éviction du tsar Nicolas II s’enlisent dans la guerre et la famine fait rage.

La révolte gronde. Dans un monde en guerre, les Russes réclament la paix et contestent le pouvoir en place tenu par le gouvernement provisoire qui a succédé au régime impérial.

Tandis que Tatiana rejoint un groupe de jeunes artistes qui rêvent de balayer l’ordre établi, en s’attelant s’attelant à l’adaptation du Nuage en pantalon du poète futuriste Vladimir Maïakovski, sa sœur Lena prend les armes avec les bolcheviks.

Bientôt Piotr, leur ami d’enfance, s’engage à son tour. Se battront-ils du même côté des barricades  ?

Je pense qu’il est inutile de vous rappeler combien j’aime l’histoire russe, il était donc inévitable qu’un jour ou l’autre je lise Révoltées de Carole Trébor qui a pour décor les jours d’octobre 1917 qui ont mené Lénine et ses troupes au pouvoir.

Dès les premières pages, l’autrice nous embarque à Moscou, en proie à la révolution, au moment où les bolcheviks prennent le pouvoir.

Avec un style simple et efficace, idéal pour le lectorat visé, elle nous fait suivre deux soeurs aux trajectoires différentes. Leur père a été porté disparu sur le front et les deux jeunes filles de 17 ans vivent avec leur babouchka, pieuse et fidèle au tsar.

Tatiana a été embauchée comme femme de ménage au théâtre à deux pas de chez elles et leur grand-mère coud les costumes, ce qui lui permet de côtoyer une troupe d’artistes en train de monter un spectacle autour de la poésie de Maïakovski.

Lena a abandonné son travail à l’usine pour prendre les armes aux côtés des bolcheviks, dont le programme se résume à « la paix, le pain et la terre » et « Tout le pouvoir aux soviets ». Loin d’avoir froid aux yeux, elle n’hésite pas à monter sur les barricades pour se battre comme les hommes.

Si le titre laisse présumer que l’on va suivre Lena, il n’en est rien, elle fait de furtives apparitions, la véritable héroïne du récit c’est bel et bien Tatiana et les futuristes. Cet aspect m’a beaucoup plu et permis de renouer avec Maïakovski.

Historiquement parlant c’est très bien documenté, Carole Trébor est spécialiste de la Russie et ça se sent tout au long du roman. Les lecteurs trouveront aussi en fin d’ouvrage des annexes très bien faites et utiles (plan de Moscou, glossaire explicatif, rôle des femmes pendant la révolution…).

Comme dans tout roman Young adult, il y a un peu de romance, ce qui plaira sans nul doute aux ados mais que j’ai trouvé un peu inutile.

J’aurai également aimé des personnages plus développés et voir de plus près encore la révolution russe mais comme l’autrice a fait le choix de Tatiana comme narratrice, cela n’était pas possible.

Je m’attendais à un roman à deux voix qui m’aurait permis de suivre les deux soeurs en parallèle, d’être à la fois avec les artistes et les révolutionnaires. Je trouve que Tatiana change un peu trop vite d’opinion, passant de résignée à combative sans qu’aucun événement ne vienne étayer ce changement d’attitude.

Reste que c’est un chouette roman pour les élèves de 3e qui ont la révolution russe à leur programme d’histoire, je leur conseille cette lecture !

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Lu dans le cadre du Cold Winter Challenge et du challenge 1 pavé par mois 

Gill Paul est écossaise et auteure de titres de fiction et de non-fiction. Elle est spécialisée en histoire contemporaine. Ses personnages prennent vie dans la Russie révolutionnaire, à bord du Titanic, dans la Rome des années 1960… Traduits dans de nombreux pays, ses romans font le bonheur des fans de Lucinda Riley, de Kate Morton et de tous ceux qui aiment les grandes sagas mêlant passé et présent.

2016. Confrontée à l’infidélité de son mari, Kitty Fisher quitte Londres pour se réfugier dans le chalet de son arrière-grand-père, aux États-Unis. À l’abandon depuis plusieurs décennies, elle décide de le rénover et d’y passer l’été afin de faire le point sur sa vie.

Là, sur les rives du lac Akanabee, elle découvre que son ancêtre Dimitri était un écrivain reconnu et surtout, un magnifique bijou qui va lui permettre de révéler un secret de famille longtemps caché…

1914. La guerre fait rage entre les empires russes et allemands. La grande-duchesse Tatiana, fille du tsar Nicolas II, porte secours aux blessés dans un hôpital de Saint Petersbourg, prenant exemple sur sa mère la tsarine Alexandra et sa soeur aînée Olga.

C’est là qu’elle rencontre Dimitri, un officier de la cavalerie, issue de la petite noblesse de province. Mais la Russie est au bord de la rébellion, et la famille impériale, les Romanov, fait face à un futur tout aussi terrifiant qu’incertain.

Vous connaissez mon goût pour la Russie et pour le destin tragique des Romanov et chaque hiver, j’arrive dénicher un titre qui me permet de retrouver ces thématiques chères à mon coeur, et cette fois-ci j’ai jeté mon dévolu sur Des jours et des vies de Gill Paul.

Roman à double temporalité, vous savez que c’est un genre dont je suis friande, ce récit donne tour à tour la parole à Kitty dans la partie contemporaine et à Dimitri dans celle au passé.

Kitty, sous le choc de la découverte de la liaison de son mari, fuit Londres pour se réfugier dans le chalet de son ancêtre dont elle vient d’hériter, trente ans après sa mort. Elle ignore tout de cet arrière-grand-père avec qui sa famille avait coupé les ponts et va se découvrir bien des points communs avec lui et notamment son goût pour l’écriture et la littérature.

Je suis souvent déçue par ces parties au présent que je trouve moins intéressantes et qui m’ennuient parfois, ce ne fut pas le cas ici. Ce récit, à la fois d’enquête sur Dimitri et d’introspection sur la vie de Kitty est agréable à suivre de bout en bout.

Mais je dois avouer que la partie dans la Russie tsariste aux côtés de la famille impériale m’a littéralement passionnée. Il ne fait aucun doute que Gill Paul s’est très bien documentée sur cette période et son travail d’enquête pour coller au plus près de la réalité s’en ressent à la lecture.

Elle s’est d’ailleurs appuyé sur des faits réels car il semblerait que la love story entre Dimitri et Tatiana ait réellement eu lieu. Ils se sont bel et ben rencontrés pendant la guerre, les correspondances en font état et l’autrice part de ce postulat pour bâtir son intrigue et sa romance.

Le reste n’est bien sûr que pure fiction mais reste vraisemblable et, pour une fois, c’est Tatiana et non Anastasia qui tient la vedette et que l’on tente de sauver et franchement cela fait du bien. Il y a bien quelques petites choses qui m’ont chiffonnée et des développements qui arrivent trop tardivement pour me satisfaire totalement mais je n’ai pas boudé mon plaisir pendant 500 pages, et c’est bien là le principal.

Tatiana va-t-elle échapper à son destin ? Kitty est-elle la lointaine descendante du dernier tsar de toutes les Russies ? Il vous faudra lire Des jours et des vies pour le savoir.

Pour ma part, je ne peux que vous conseiller cette belle histoire d’amour, pleine de romantisme et de romanesque en pleine tourmente révolutionnaire.

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Lu dans le cadre du challenge 1 pavé par mois :

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Martha Hall Kelly vit à Atlanta, en Géorgie. Le Lilas ne refleurit qu’après un hiver rigoureux, son premier roman, est souvent comparé à Elle s’appelait Sarah de Tatiana de Rosnay. Inspiré de faits réels, il est devenu dès sa parution un best-seller international, vendu à plus d’un million d’exemplaires dans le monde et près de 50 000 en France.

A l’été 1914, l’Europe est au seuil de la guerre tandis que la monarchie russe vacille chaque jour un peu plus. En ces temps troublés où le destin de chacun est plus que jamais incertain, trois femmes verront leurs vies se mêler pour le meilleur et pour le pire.

Sofya Strechneyva, l’aristocrate russe, fille du ministre des finances de Nicolas II, perdra sa fortune et son pays mais se battra sans relâche pour ce qu’elle a de plus précieux : son fils Maxwell.

Eliza Ferriday, sa meilleure amie, est une mondaine américaine, qui va trembler tout au long de la guerre pour ses amis russes et se battra pour que les réfugiés russes aux Etats-Unis soient accueillis le mieux possible.

Quant à Varinka, la jeune paysanne russe, nounou du petit Max, ses choix la feront basculer malgré elle au cœur d’un combat perdu d’avance…

Après Le diamant de St Pétersbourg pour lequel j’avais eu un joli coup de cœur, retour à la révolution russe avec Un parfum de rose et d’oubli, le préquel du Lilas ne refleurit qu’après un hiver rigoureux, de Martha Hall Kelly.

Dans ce roman, l’autrice nous propose trois trajectoires : deux femmes au cœur de la révolution russe, les passages qui m’ont le plus intéressés, et une socialite sur le territoire américain.

Si les personnages russes sont entièrement fictifs, Eliza Ferriday, a réellement existé et est la mère de Caroline, l’une des héroïnes de son best-seller, Le Lilas ne refleurit qu’après un hiver rigoureux.

L’histoire fait la part belle aux femmes, ce sont elles qui sont les héroïnes de ce joli pavé, qui sont le mieux décrites et le plus développées. Les autres personnages, notamment masculins, font pâle figure à côté, en tout cas ils sont à peine esquissés, ce que je trouve un peu dommage.

Martha Hall Kelly donne la parole tour à tour à ces trois femmes, le découpage se fait donc comme suit : un chapitre pour Eliza, un pour Sofya, un pour Varinka, et ainsi de suite.

Les chapitres sont très courts et on fait sans cesse des sauts de puce de l’une à l’autre, nous obligeant à nous souvenir où l’on en était à chaque fois, c’est donc une lecture, certes facile à lire grâce à la plume fluide de l’autrice, mais qui demande tout de même de la concentration.

Historiquement parlant, c’est bien documenté dans les grandes lignes même si, c’est mon bémol, les marqueurs de temps sont peu prononcés, à chaque ouverture de chapitre, Martha Hall Kelly note l’année uniquement, il y a donc des imprécisions voire des approximations, un peu dommage lorsque l’on propose un roman historique.

Ce qui est très bien fait, en revanche, c’est le climat insurrectionnel de la révolution, la violence, les exactions contre les nobles et les blancs, les représailles, les réquisitions et l’appropriation des biens et valeurs des riches, les exécutions sommaires, les lynchages…

Je me suis beaucoup attachée à Sofya et à sa sœur Louba, élevées dans le luxe et l’opulence, elles vont savoir se battre pour échapper aux atrocités des bolchéviks et recommencer une nouvelle vie, loin de leur chère Russie.

Varinka est une jeune femme qui a provoqué une ambivalence en moi. Son histoire est difficile, j’ai souhaité qu’elle se sorte de sa condition. Maintenue sous le joug de Taras, elle m’a inspiré de la pitié, au début du livre. Mais ensuite, elle va être amenée à faire de biens mauvais choix.

Enfin, Eliza, est une figure altruiste mais qui n’a pas su me toucher, je suis un peu restée de marbre face aux évènements qu’il lui arrive.

Pour conclure, Un parfum de rose et d’oubli est une bonne fresque historique qui décrit la vie en Russie pendant la Première Guerre mondiale et qui dépeint la situation politique de cette période parfois âpre à appréhender. Si vous aimez cette période, je vous le conseille.

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Lu dans le cadre du Cold Winter challenge et du challenge 1 pavé par mois  :

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Kate Furnivall est née au pays de Galles de parents danois et russes. Elle vit dans le Devon avec son mari et ses deux enfants. La Concubine russe, son premier roman, tiré de l’histoire de sa propre mère, est un best-seller international. Le Diamant de Saint-Pétersbourg a déjà été traduit aux Pays-Bas et en Norvège.

Saint Pétersbourg, 1910. Valentina Ivanova, fille aînée du ministre des finances du tsar Nicolas II, est la coqueluche de tout Saint Pétersbourg. Elle mène la vie insouciante d’une jeune fille de la grande bourgeoisie russe, entre pensionnat et cours de piano.

Mais son univers vole en éclat lorsque la datcha de campagne du ministre est la cible d’un attentat communiste. La bombe qui éventre le bureau d’Ivanov a fait une victime : Katia, la seconde fille du ministre, reste paralysée. Valentina, qui devait emmener sa sœur avec elle en promenade, culpabilise et décide d’entreprendre des études d’infirmière.

Elle se heurte alors à la volonté paternelle qui n’entend pas accéder à sa demande mais lui ordonne de se marier avec le capitaine Tchernov, le fils d’une des meilleures familles de Saint Pétersbourg.

La jeune fille refuse tout net mais son père lui avoue qu’ils sont au bord de la ruine et que cette union est indispensable pour les maintenir à flots. Valentina acccepte du bout des lèvres, rongeant son frein.

Mais c’est sans compter une rencontre qui va changer sa vie, celle de Jens Friis, un simple ingénieur danois, chargé de construire des égouts et amener l’eau potable dans la ville du Tsar, dont elle va tomber éperdument amoureuse.

Dans une Russie au bord de la rébellion, Valentina se battra pour son indépendance. Mais alors que le Tsar, la Douma et les bolcheviques se livrent une lutte sans merci, elle devra faire un choix qui changera sa vie à jamais…

Si vous êtes un(e) fidèle de ce blog, vous n’êtes pas sans connaître mon intérêt pour la Russie et en particulier pour le règne de son dernier tsar, Nicolas II. C’est ainsi que Le diamant de Saint Pétersbourg a atterri dans ma PAL, et pour une fois, aussitôt acheté, aussitôt lu.

Et je peux d’ores et déjà vous confesser que j’ai adoré ce roman qui est pour moi un joli coup de cœur. De 1910 à 1917, on suit donc Valentina, une jeune femme en quête d’indépendance dans une Russie ultraconservatrice.

Au-delà du souffle romanesque et de l’histoire d’amour passionnée entre Valentina et Jens qui m’a captivée au point de dévorer ce gros roman en une poignée de jours, ce qui m’a surtout intéressée c’est bien sûr l’aspect historique.

Et là, je dois dire que je suis emballée par ce que nous propose Kate Furnivall qui s’est formidablement bien documentée sur la période qui sert de décor à l’histoire de Valentina et de sa famille.

Durant cinq cents pages, pas de temps mort et aucune longueur, l’autrice nous raconte par le menu comment la révolution russe va peu à peu, après le dimanche rouge du 9 janvier 1905, gagner le peuple russe pour aboutir à l’abdication du tsar et à la confiscation du pouvoir par les bolcheviques.

C’est un roman très bien construit porté par une héroïne terriblement attachante avec une histoire d’amour passionnée et vibrante mais aussi une toile historique solidement documentée, qui décrit formidablement bien la société russe de ce début du XXè siècle avec ses différentes strates qui vont du couple impérial jusqu’aux ouvriers exploités qui vont se révolter malgré les répressions sanglantes de Nicolas II et de son armée.

Les personnages sont aussi très intéressants, bien dépeints et développés : Valentina et Jens bien sûr mais aussi Viktor Arkine, le chauffeur des Ivanov, bolchevique infiltré, Elizavetta, la mère de Valentina.

Kate Furnivall nous propose un récit tout en nuances : rien n’est ni tout blanc ni tout noir, les personnages comme l’intrigue. Il y a des rebondissements, du suspens et de la première à la dernière page, j’ai vibré avec Valentina.

Un excellent roman que je vous recommande vivement !

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Pétrograd, février 1917. Dans une Russie épuisée par des années de guerre, où grondent la famine et le mécontentement, où sévit la police secrète du tsar, la comtesse Tsvetana Kolipova, 17 ans, rêve d’un monde qu’elle voudrait plus juste, moins arbitraire.

Éprise d’indépendance et de liberté, la jeune fille contribue à une revue clandestine et, par ce biais, déclenche une avalanche de révélations qui, en l’espace de quelques mois, vont balayer ses repères et, avec eux, les vestiges d’un empire qui vit ses derniers instants. Des contreforts de l’Oural à la Sibérie Occidentale, des rives de la Douma aux wagons du transsibérien, des premières émeutes populaires à l’exécution sommaire des Romanov, Tsvetana cherchera inlassablement à retrouver la trace de sa demi soeur Natacha, dont tout la sépare ; à mettre la main sur un étrange bijou aux vertus surnaturelles pour lequel certains seraient capables de tuer ; à rejoindre Roman Vrabec, enfin, ce jeune homme sans âge dont le destin semble irrémédiablement lié au sien, et dont elle tombe au fil des mois éperdument amoureuse…

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Petrograd, février 1917. Alors que la Russie est en guerre contre l’Allemagne, le peuple russe crie famine et se soulève contre son tsar Nicolas II. Cette nouvelle tentative contre le régime sera la bonne, la Révolution est en marche et elle va tout balayer sur son passage.

Tsvetana Koliva, une jeune comtesse de 17 ans, ballerine au théâtre Mariinsky est très rebelle. Elle agit dans l’ombre pour éditer une revue de poésie interdite par le régime et méprise sa caste dont sa famille est l’un des fleurons. Elle n’aspire pas à vivre dans l’ombre du tsar mais à plus de justice sociale pour le peuple russe qui vit dans une misère terrible.

Son destin va croiser celui de Roman Vrabec, un personnage mystérieux en quête d’une bague au pouvoir incroyable dont elle va tomber éperdument amoureuse. Pris dans le tourbillon de histoire, ils n’auront de cesse de chercher cette bague aux trois anneaux à travers toute la Russie en proie à la guerre civile.

Vous connaissez mon intérêt pour l’histoire de la Russie et particulièrement cette période où le tsarisme est anéanti et où le destin des Romanov bascule dans l’horreur et comme j’avais beaucoup aimé le précédent roman de Jean-Michel Payet, Mademoiselle Scaramouche, je n’ai pas hésité une seconde à emprunter Dans la nuit blanche et rouge.

Mettre à la portée des plus jeunes cette période si troublée de la révolution russe c’était un pari osé mais réussi par l’auteur qui immerge le lecteur au cœur de l’histoire. La trame historique est véritablement passionnante et très bien dépeinte par Jean-Michel Payet qui s’est sans conteste bien documenté pour tisser son récit de façon la plus crédible possible historiquement parlant. Son style est simple mais toujours agréable et fluide à lire.

J’ai beaucoup aimé les personnages de Tsvetana et de Roman et les nombreux rebondissements qui émaillent le roman, nous entrainant de Petrograd à la Sibérie en passant par Iekaterinbourg et la célèbre maison Ipatiev.

Néanmoins, je trouve que l’auteur en fait trop, à l’image des poupées russes, il encombre son récit de détails et de bien trop d’histoires parallèles à celle de la principale qui suffisait amplement à capter l’intérêt du lecteur. La quête de la bague recherchée par nos héros me semble aussi trop rocambolesque pour qu’on y croie vraiment mais cela plaira sans nul doute aux jeunes lecteurs épris d’une touche de fantatique, qui sont le public visé par l’auteur.

Un bon roman historique empli d’un souffle romanesque et où la petite et la grande histoire se mêlent à merveille, que je conseille à celles et ceux que le sujet intéresse.

heart_3Lu dans le cadre du cadre des challenges 1 pavé par mois, et Première guerre mondiale :

challenge-un-pave-par-mois   challenge-premiere-guerre-mondiale

 

 

 

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