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Posts Tagged ‘romance de noël’

Zoé Brisby vit et écrit à Paris. Historienne de l’art, elle mène une double vie entre littérature et culture. Ses romans, traduits en plusieurs langues et sélectionnés pour plusieurs prix littéraires, ont déjà conquis des milliers de lecteurs à travers le monde.
Après L’habit ne fait pas le moineau, Bons baisers de Copenhague, Plus on est de fous… et Les Égarés, elle nous offre une délicieuse comédie de Noël.

Arnac-la-Poste. Haute-Vienne. 900 habitants. Capitale mondiale de Noël. Mais derrière ses décorations fastueuses, son concours de chocolat chaud et son célèbre marathon de Noël se cache un mystérieux écrivain.

Ben travaille dans une grande maison d’édition mais il est cantonné à la rédaction des lettres de refus, jusqu’au jour où il découvre le manuscrit qui pourrait révolutionner la littérature.

Arrivé au village, rien ne se passe comme prévu. L’écrivain propose à Ben un drôle de marché : redonner le sourire à Laly, sa fille, en échange de la signature du contrat d’édition.

Entre sa timidité maladive et sa phobie de Noël, Ben parviendra-t-il à remplir sa mission ?

La fille qui n’aimait pas Noël signe mes retrouvailles avec Zoé Brisby que j’avais découvert avec L’habit ne fait pas le moineau il y a près de deux ans. C’est la première incursion de l’autrice dans le genre de la romance de Noël et pour une première fois, c’est une réussite !

Si Zoé Brisby reprend tous les codes de la comédie romantique de Noël, avec un décor douillet, de l’humour, de l’émotion, des personnages attachants, elle fait aussi souffler un petit vent d’originalité et ça fait du bien.

Une fois n’est pas coutume, c’est un homme qui est le héros et narrateur de l’histoire. Alors certes, Ben déteste Noël mais il a de bonnes raisons pour cela mais il ne recherche pas l’amour et ça va lui tomber dessus sans qu’il s’en rende vraiment compte.

Il se retrouve catapulté à Arnac-la-Poste car dans la pile des manuscrits refusés par la maison d’édition dans lequel il est employé, il a eu un coup de coeur pour un roman dont l’auteur habite le village. Sa mission : faire signer l’auteur ou être viré, tel est le deal imposé par sa boss !

Le voilà donc à Arnac-la-Poste, et à Arnac-la-Poste, ils ne rigolent pas avec Noël, c’est le moins que l’on puisse dire. J’ai adoré l’atmosphère joyeuse et réconfortante de ce village qui affiche haut et fort son amour pour cette fête, ses habitants, notamment le maire hyper actif et l’aubergiste astrologue, le marathon de Noël… Ben et Laly nous font vivre de chouettes moments où l’humour est omniprésent mais l’émotion aussi.

Ben est un homme hyper attachant, qu’on a envie de prendre dans ses bras tant la vie l’a malmené et on a plaisir à le voir enfin heureux et épanoui auprès de Laly. Entre le marathon de noël, le bal dansant et le karaoké, Ben n’est pas prêt d’oublier son séjour à Arnac-la-Poste ni même la belle Laly qui a mis de la gaieté dans sa vie plutôt morose.

Zoé Brisby a une plume très fluide, son récit est très rythmé et je suis venue au bout de cette romance en 24h tant j’étais prise dans l’histoire. Et je compte bien découvrir ses autres romans dans les mois qui viennent.

Un petit bémol toutefois : la fin trop expéditive à mon goût mais peut-être l’autrice nous réserve-t-elle une suite pour Noël prochain ? J’aimerai bien en tout cas !

Vous l’aurez compris, je vous recommande cette romance de Noël très réussie !

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Figure incontournable de la scène littéraire francophone, Sophie Jomain a écrit plus de vingt romans allant de la littérature fantastique à la comédie en passant par le roman contemporain. Avec Les étoiles brillent plus fort en hiver, elle nous offre sa toute première comédie de Noël.

Rosalie Ernst est formelle, les tortues ne fêtent pas Noël sous la neige. Adieu marrons chauds, bredeles et paysages enneigés. À Saint-Barthélemy, petit paradis perdu au milieu des Caraïbes, c’est cocotiers, sable fin et riches propriétaires blasés. Alors cette année, pour son premier Noël loin de son Alsace natale, c’est décidé, elle change tout.

Car tout changer, n’est-ce pas la raison pour laquelle elle a accepté de s’installer ici et de travailler pour une agence immobilière de luxe ? Mais entre une boss insupportable, un adolescent sauveteur de tortues sorti de nulle part et un apollon aux abords peu sympathiques, l’ambiance n’est pas vraiment à la fête…

Après mon gros coup de coeur pour Les étoiles brillent plus fort en hiver, j’ai été ravie de retrouver Sophie Jomain avec Les tortues ne fêtent pas Noël sous la neige, sa deuxième romance de Noël.

Si les histoires peuvent se lire indépendamment car les protagonistes principaux sont différents, il y a un personnage plein de magie que j’ai eu plaisir à revoir : Nicolas Claus.

D’une plume emplie d’humour, Sophie Jomain nous emmène fêter Noël sous les tropiques et nous offre une comédie romantique surprenante, pétillante et ensoleillée… saupoudrée d’une pincée de magie !

Si le roman a pour cadre une ile idyllique, St Barth, donc pas de neige à l’horizon, il respecte malgré tout ce qu’on attend de ce genre avec un dénouement happy, mais sans être gnangnan ni bourré de clichés !

C’est bien simple j’ai tout aimé ! Les personnages tous tellement attachants : Rosalie et Bastien bien sûr mais aussi Henry, l’adolescent orphelin qui souhaite rencontrer sa grand-mère paternelle.

J’ai adoré la petite touche de magie avec la présence de Nicolas Claus, de son épouse et de ses trois lutins, le père Noël engagé par la commune, qui insufflent l’esprit de Noël que j’adore.

Mais ce roman n’est pas qu’une histoire d’amour toute mignonne, Sophie Jomain aborde des sujets profonds que je ne m’attendais pas à trouver ici : le deuil, violences conjugales, harcèlement au travail, précarité…

Les rebondissements qui émaillent le récit, l’humour et les situations cocasses m’ont fait bien rire mais il y a aussi beaucoup d’émotion et Sophie Jomain sait passer de l’un à l’autre avec virtuosité.

Si vous êtes à la recherche d’une romance de Noël réussie, je vous conseille vivement celle-ci qui parle de famille, d’amitié mais aussi d’amour, une histoire où les vœux peuvent se réaliser à condition qu’on y croit suffisamment fort.

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Lauréate du Prix ecrire au féminin, Carène Ponte est aussi l’auteur du blog Des mots et moi. Après Un merci de trop (2016), elle publie Tu as promis que tu vivrais pour moi (2017), Avec des Si et des Peut-être (2018), D’ici là, porte toi bien (2019), Vous faites quoi pour Noël (2019), Et ton cœur qui bat (2020) et Vous faites quoi pour Noël?, On se marie (2020) tous chez Michel Lafon. Son dernier roman, La lumière était si parfaite, paraît en 2021 chez Fleuve éditions. L’ensemble des ouvrages de Carène Ponte est repris chez Pocket.

Victoria Delmas, trente-cinq ans, dirige d’une main de fer son agence de publicité. Dans son quotidien réglé comme une horloge, aucune place n’est laissée à l’improvisation, et encore moins aux relations humaines, qu’elle considère comme une perte de temps pure et simple.

Jusqu’à un matin de décembre où sa vie bascule. Renversée par un bus, Victoria sombre dans le coma et atterrit dans un… centre de réhabilitation de Noël ! Cette mystérieuse organisation lui propose un marché.

Pour se voir accorder une seconde chance, elle devra se racheter auprès d’une personne qu’elle a fait souffrir par le passé, et ce avant le 26 décembre, minuit.

Une mission qui risque de lui donner du fil à retordre. Mais s’il y a bien un moment de l’année où l’on peut espérer un miracle, c’est à Noël !

Vous reprendrez bien un peu de magie pour Noël ? de Carène Ponte ouvre le bal de mes lectures de Noël. Vous n’êtes pas sans savoir que je suis une lectrice saisonnière et que Noël est ma fête préférée.

Par conséquent, j’adore lire en décembre, des romans qui se passent à Noël ou pendant la période des fêtes. Et ce roman de Carène Ponte à la fois léger mais plein d’émotion, est pile dans le thème sans être nunuche.

Roman à deux voix, on suit tour à tour Victoria et Dakota. En 1997, elles étaient dans le même lycée. Mais si Victoria est ambitieuse et tournée entièrement vers ses objectifs professionnels, elle a fondé son agence de publicité, Dakota est loin d’être comme elle et a même été son souffre-douleur, ce qui ne l’a pas empêché de devenir psychologue et animatrice vedette d’une radio locale

Victoria est une working-girl de 35 ans, dénuée d’empathie et dont la vie est uniquement tournée vers la réussite professionnelle. Jusqu’au 17 décembre au matin où elle est percutée par un bus. Elle aura jusqu’à Noël pour faire amende honorable auprès de Dakota et renouer avec la magie de Noël, pour avoir une seconde chance.

J’ai trouvé ce roman original car cette histoire tricotée par Carène Ponte se déroule du 17 au 27 décembre mais n’est pas une romance de Noël. Ici, l’héroïne ne déteste pas Noël mais s’en est vu privée par son père qui a élevé ses enfants pour qu’ils aient des jobs d’exception.

Les futilités n’avaient aucune place chez les Delmas et elle n’a même jamais eu droit de participer à la décoration du sapin ! Cerise sur le gâteau : le réveillon est expédié en moins de deux heures pour que tout le monde reparte au travail.

Victoria ne cherche pas l’amour, bien au contraire, elle n’a pas de temps à consacrer à chercher l’âme soeur et à bâtir une vie de famille : la réussite professionnelle avant tout.

Pas d’ami(e)s, pas d’amour dans son quotidien ultra booké de cheffe d’entreprise. Elle est d’ailleurs une patronne impitoyable et exigeante, je n’aimerai pas travailler pour elle !

Et de l’autre côté Dakota, célibataire elle aussi, qui refuse de placer sa grand-mère atteinte de la maladie d’Alzheimer. Mounette, qui a recueilli la jeune femme et son petit frère Austin à la mort de leurs parents, a de plus en plus d’absences et Dakota refuse de la laisser seule lorsqu’elle part travailler.

C’est ainsi que Victoria frappe à sa porte et se propose de remplacer Lucienne, l’aide à domicile victime d’une luxation de l’épaule. Elle va faire la conquête de Mounette, renouer avec la magie de Noël et découvrir la chaleur d’un foyer pour la première fois.

Bien que ce récit soit bourré d’humour, il est aussi très touchant avec de beaux moments d’émotions autour de Mounette, une grand-mère comme on aimerait en avoir toutes : adorable, très drôle et jeune d’esprit !

Même si les thématiques sont survolées et que les personnages sont un peu caricaturaux, j’ai bien aimé cette histoire teintée d’une petite touche de fantastique et saupoudrée de l’esprit de Noël. Elle est divertissante et j’avais plaisir à retrouver les protagonistes dès que je replongeais dans cette histoire.

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Auteure de plus de soixante romans, Mary Balogh a reçu de nombreuses récompenses, dont le Romantic Times Career Achievement Award. Spécialiste des romances historiques Régence anglaise, elle a publié de nombreuses séries parmi les plus célèbres : La saga des Bedwyn ou La famille Huxtable.

Bien à contrecœur, Gerard Percy retourne à Thornwood Hall, le domaine dont il est désormais le maître. Il n’a gardé que de mauvais souvenirs de ce lieu. Et surtout, il y retrouve Christina, qui, dix ans plus tôt, a sacrifié leur amour sur l’autel de l’ambition.

Aujourd’hui, elle est veuve et totalement dépendante du bon vouloir de Gerard, qui, entre-temps, a fait fortune au Canada. Belle revanche pour celui qu’elle a humilié jadis !

Cynique, il lui demande en prime de tenir le rôle d’hôtesse au bal de Noël durant lequel il compte choisir sa future femme. Pourquoi l’épargnerait-il ? Il la méprise.

Si seulement elle n’était pas si digne… si émouvante… et si belle !

Cet été, j’avais découvert la regency romance avec Panique chez les Montgomery d’Evie Dunmore et j’avais beaucoup aimé. Cet hiver, j’ai donc jeté mon dévolu sur La dernière valse de Mary Balogh, une romance de Noël comme vous pouvez le voir à sa jolie couverture. Et une fois encore, je n’ai pas boudé mon plaisir, bien au contraire !

De l’émotion, des amours contrariées, le charme de la campagne anglaise et des préparatifs de Noël à l’ancienne, le tout au début du XIXè siècle, autant d’ingrédients savamment mitonnés par Mary Balogh pour une recette très réussie.

Les personnages sont attachants, spécialement Tess et Rachel, les petites filles de Lady Wanstead, désormais sous la tutelle bienveillante de Gerard. Nos héros luttent contre leurs sentiments contradictoires et semblent se détester au premier abord.

Follement épris neuf ans plus tôt, ils se retrouvent bien malgré eux sous le même toit. Gerard voudra se venger, faire payer à celle qui lui a brisé le coeur. Et Christina n’est pas en reste.

J’ai adoré l’ambiance de Noël qui court tout au long du récit, les préparatifs des festivités, les séances de patinage et de décoration du domaine et bien sûr le fameux bal du lendemain de Noël. Tout est chaleureux, cosy, on s’y croirait !

Au-delà de l’histoire d’amour qui, on le sait d’emblée, finira bien, l’autrice saupoudre son récit de thématiques que j’affectionne beaucoup : la place de la femme dans la société, éternelle mineure qui n’a aucun droit, passant de la tutelle d’un père à celle d’un mari. Mais aussi l’éducation des petites filles, les violences conjugales…

La dernière valse est aussi un roman sur les secondes chances, sur les choix d’une femme dans une société où les hommes ont tous les pouvoirs, et notamment celui de museler les femmes. Une romance avec un côté sombre que je vous conseille !

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Colleen Wright a été élevée dans des villes enneigées du Michigan, où elle adorait se blottir près du feu avec un bon livre à Noël. Elle vit et travaille maintenant à Brooklyn.

C’est l’effervescence à Evergreen Inn, petite auberge de charme nichée dans les contreforts vallonnés du Vermont. C’est la veille de Noël, et Jeanne et Tim, les propriétaires, se préparent à accueillir Hannah, une de leurs habituées, et ses invités venus célébrer son mariage.

Mais le temps vire à la tempête lorsque le fiancé d’Hannah annonce qu’il ne viendra pas, et que la neige se met à tomber à gros flocons, coupant bientôt l’auberge et ses habitants du reste du monde : Molly, l’écrivaine en panne d’inspiration ; Marcus, le jeune veuf séduisant débordé par ses deux petites filles ; Luke, qui travaille à l’auberge…

Jeanne et Tim, fragilisés par les difficultés financières que traverse l’Evergreen Inn, auront alors fort à faire pour que puisse opérer la magie de Noël.

Le bonheur dépend parfois d’un flocon est une romance de Noël chaleureuse et gourmande que j’ai a-do-ré. L’histoire tourne autour de l’auberge Evergreen Inn et fait graviter un grand nombre de personnages qui vont tous se retrouver, par choix ou non, coincés dans cette sublime auberge, à cause d’une énorme tempête de neige.

Dès les premières pages, Colleen Wright nous plonge au cœur de l’esprit de Noël, dans cette auberge de campagne enneigée, où Jeanne fait des merveilles en cuisine et embaume les lieux d’odeurs de brownies, de gaufres au citron et à l’orange, de roulés à la cannelle…

Les personnages se croisent, se recroisent, s’apprivoisent, se dévoilent. L’amour, l’amitié et l’entraide sont au centre du récit qui nous parle aussi de deuil, de création, de mariage, de difficultés pour les aubergistes de lutter contre les géants de l’hôtellerie pour faire vivre leur établissement, etc.

Bien sûr, le récit dégouline de bons sentiments et tout se finira très bien mais cela ne m’a pas dérangée tant j’ai été prise dans cette atmosphère cosy, sous le charme des personnages incroyablement attachants et sympathiques, je me suis simplement laissée porter par le récit et j’aurai pu le lire d’une traite si j’en avais eu le temps, tant tout m’a plu !

La magie a opéré et m’a offerte une belle parenthèse de douceur et d’amour. Chaque protagoniste est attachant, tout comme cette auberge et ses propriétaires aux petits soins pour leurs hôtes. Chaque attention qu’ils leur offrent, tous les détails dans la décoration Noël de l’auberge, sont autant de marques de passion et d’amour pour leur travail, leur rêve.

Une belle romance de Noël où la bienveillance, la gentillesse, l’entraide et l’amour font chaud au coeur, je vous la recommande vivement !

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Roxane Malone est une jeune romancière française. Elle a longuement envisagé d’ouvrir le même type d’entreprise que son personnage principal, mais elle a trouvé plus amusant de tester d’abord le concept dans un roman. Elle garde tout de même l’idée sous le coude. Sait-on jamais…

Nina, pétillante trentenaire, est à la tête des Déesses, une agence conçue pour aider les femmes à tourner la page après une rupture.

Soutenue par Marie-Jeanne, une septuagénaire bikeuse et bricoleuse, et par Jade, son assistante administrative, elle a réussi à créer un lieu cosy, qui offre aux femmes tout ce qu’il leur faut pour retrouver confiance en elles et démarrer une nouvelle vie. Spa, relooking, shopping, cours de pole dance, gogo dancers, il y en a pour tous les goûts !

À l’approche de Noël, l’agence est en pleine effervescence : entre la décoration, les demandes de réservation, l’organisation d’un concours et la gestion des ex-maris mécontents, Nina ne sait plus où donner de la tête.

Et comme si ça ne suffisait pas, Les Déesses fait l’objet d’un contrôle fiscal, mené par un inspecteur des impôts plutôt canon… Les fêtes de Noël s’annoncent mouvementées !

Comme une déesse m’a permis de renouer avec Roxane Malone dont j’ai déjà lu quatre de ces précédents romans et comme toujours, quel sympathique moment de lecture !

L’autrice est vraiment à l’aise dans le registre de la comédie romantique et me régale à chaque fois par ses histoires drôles et piquantes, romantiques ce qu’il faut et avec des héroïnes très étonnantes et attachantes qu’on a plaisir à suivre de la première à la dernière page.

J’ai beaucoup aimé l’histoire menée tambour battant proposée par Roxane Malone, mêlant romance et fraude fiscale (alors que si il y a bien une chose que je déteste c’est faire ma déclaration d’impôts !), mais aussi les personnages principaux et secondaires à la fois attachants et drôles que sont Nina, Théo, MJ, Laura, Mylène, sans oublier l’épagneul nain Frileux.

C’est une romance de Noël pétillante, dynamique, fluide, bourrée d’humour et avec des dialogues ciselés. Nina est une jeune femme plus que motivée dans sa mission de redonner confiance en elle à des femmes brisées par leur divorce.

J’ai trouvé le concept de l’agence des Déesses absolument génial et apprécié que l’on mette en avant le fait de chouchouter des femmes qui en ont bien besoin, notamment celles qui ont subi des violences ou du harcèlement moral par des maris pervers narcissiques.

On peut reprocher à Roxane Dambre son choix d’une fin trop convenue et d’avoir voulu cocher toutes les cases de la comédie romantique mais elle répond en cela aux lectrices qui attendent de ce genre de lecture de l’humour, de l’amour et un dénouement happy ending.

Alors certes la lecture reste un peu prévisible mais Comme des déesses est un roman anti-déprime qui m’a bien diverti et je vous le conseille sans réserve si le genre vous plait !

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Jenny Colgan, née en Écosse, est une romancière britannique qui a écrit de nombreuses comédies romantiques. Elle est surtout connue en France pour sa trilogie La Petite Boulangerie du bout du monde (Prisma) et pour Le Cupcake Café. Une Saison au bord de l’eau est le premier volet d’une nouvelle série.

À Mure, minuscule petite île écossaise, les nuits durent plus longtemps qu’ailleurs. Et celle de Noël, qui approche à grands pas, peut-être plus longtemps encore…

Déjà, une douce odeur de scones et de Christmas pudding s’échappe de la Seaside Kitchen. Mais, partout sur l’île, les inquiétudes s’amoncellent tel un ballet de flocons.

Alors que Joel, son tempétueux amoureux ne semble pas prêt à s’engager, Flora apprend une nouvelle qui va bouleverser sa vie.

Fintan et Colton profitent de leurs derniers moments ensemble, Saif de se nouvelle vie auprès de ses enfants, loin de la guerre syrienne…

La magie de Noël fera-t-elle son œuvre, au bord de l’eau ?

Après ma relative déception du tome 2 qui m’avait bien plombée tant je l’avais trouvé triste et morose, Noël au bord de l’eau m’a réconciliée avec cette série signée Jenny Colgan et je me réjouis d’ores et déjà de retrouver Mure à Noël prochain lorsque je lirai le tome 4 !

Vous le savez, j’aime beaucoup retrouver cette autrice deux fois l’an, en août pour mes vacances et en décembre pour ses histoires de Noël et je dois dire que la magie Jenny Colgan a encore opéré sur moi et que je me suis délectée de ce récit.

J’ai retrouvé dans ce roman tout ce qui fait le sel de ses autres récits : une île sur laquelle on a envie de débarquer, des habitants attachants dont on aurait envie de se faire des amis, des love stories et de la gourmandise !

Une mécanique connue, sans grande surprise, mais ça marche : on plonge dans ce livre et on n’a qu’une hâte : découvrir tout ce qui attend nos protagonistes. Cette série se révèle est toute aussi savoureuse que les autres et ses gâteaux, pains et viennoiseries mettent sacrément l’eau à la bouche.

Comme toujours, l’autrice aborde avec tact des sujets plus graves comme le deuil, l’homosexualité, les relations fraternelles difficiles, le quotidien des agriculteurs et leur difficulté à vivre de leur production, l’écologie, la question des migrants…

Une histoire fraîche, romantique que j’ai dévoré une tasse de thé à la main et qui plaira aux lecteurs.rices de Jenny Colgan dont je fais partie.

Elle ne sort certes pas des sentiers battus si on la compare à ses précédents romans mais j’aime me plonger dans ces romans doudous pleins de charme et réconfortans, je suis sûre de passer un très chouette moment de lecture.

Et vous, vous aimez Jenny Colgan ?

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Figure incontournable de la scène littéraire francophone, Sophie Jomain a écrit plus de vingt romans allant de la littérature fantastique à la comédie en passant par le roman contemporain. Avec Les étoiles brillent plus fort en hiver, elle nous offre sa toute première comédie de noël.

Aux Galeries Hartmann, les Féeries sont le plus gros événement de l’année. Alors, quand sept jours avant leur lancement, Alexandre Hartmann, le nouveau directeur, exige que la décoration de Noël soit intégralement refaite, le sang d’Agathe ne fait qu’un tour !

La décoratrice des galeries a scrupuleusement suivi le cahier des charges du fondateur et personne ne touchera à son travail, et surtout pas cet arriviste arrogant. Mais le grand magasin est désormais sous la responsabilité d’Alexandre Hartmann, et aussi talentueuse que soit Agathe Murano, c’est avec lui qu’elle devra traiter. Lui et personne d’autre.

Ces deux-là auraient préféré ne jamais se rencontrer, mais puisqu’un père Noël et son chat magique viennent d’être embauchés pour exaucer les souhaits, puisque les guirlandes scintillent et que l’air embaume la cannelle et le pain d’épices, tout devient possible…

Les étoiles brillent plus fort en hiver figurait en bonne place dans ma pal de décembre, j’avais placé la barre haute suite aux avis dithyrambiques lus l’an dernier lors de sa parution en grand format et je ressors de cette lecture totalement emballée, avec un coup de cœur à la clé !

Enfin, une romance de Noël française digne de ce nom et comme ça fait du bien de lire une histoire si jolie et réconfortante à quelques jours de ma fête préférée.

Le roman respecte certes tout ce qu’on attend de ce genre avec un dénouement happy, mais sans être gnangnan ni bourrée de clichés !

C’est bien simple j’ai tout aimé ! Les personnages tous tellement attachants : Agathe et Alexandre bien sûr mais aussi le personnel des galeries en passant par les familles des deux protagonistes principaux, notamment la petite Chloé.

J’ai adoré la petite touche de magie avec la présence de Nicolas Claus, le père Noël engagé par Agatha, et Scrooge, son chat qui exauce les souhaits, qui insufflent l’esprit de Noël que j’adore.

Mais ce roman n’est pas qu’une histoire d’amour toute mignonne, Sophie Jomain aborde des sujets profonds que je ne m’attendais pas à trouver ici : schizophrénie, le deuil, la direction d’une entreprise, etc.

Les rebondissements qui émaillent le récit, l’humour et les situations cocasses m’ont fait bien rire mais il y a aussi beaucoup d’émotion et Sophie Jomain sait passer de l’un à l’autre avec virtuosité.

Si vous êtes à la recherche d’une romance de Noël réussie, je vous conseille vivement celle-ci qui parle de famille, d’amitié mais aussi d’amour, une histoire où les vœux peuvent se réaliser à condition qu’on y croit suffisamment fort.

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Joanna Bolouri a travaillé dans le secteur de la vente avant de choisir la carrière d’écrivain à l’âge de trente ans. Lauréate d’un concours d’écriture de comédie organisé par le BBC, elle travaille et écrit avec des humoristes, des scénaristes et des acteurs de comédie dans tout le Royaume Uni. Elle vit actuellement à Glasgow avec sa fille.

Quelques jours avant les fêtes de fin d’année, Nick Harris perd son prestigieux emploi dans un cabinet d’avocats et se voit contraint d’accepter un travail de Père Noël, perdant sa petite amie dans la foulée.

Il rencontre alors Alfie, un adorable petit garçon de cinq ans, qui souhaite pour Noël que sa mère, Sarah, soit de nouveau heureuse et cesse de pleurer son mari disparu trois ans auparavant. Attendri, Nick décide d’organiser un rendez-vous entre Sarah et son meilleur ami qui est célibataire, Matt.

Mais alors que Sarah et Alfie prennent une place de plus en plus importante dans la vie de Nick, celui-ci se rend vite compte que le bonheur naissant de Sarah et de Matt pourrait bien lui briser le coeur…

Christmas actually est une romance de Noël comme je les aime, à l’image d’Un jour en décembre que j’avais lu l’an dernier. L’histoire se déroule là aussi sur une année et que vous soyez des adeptes de la romance ou des lecteur.rices occasionnelles comme moi, cette belle histoire d’amour, sans mièvrerie, saura vous séduire de la première à la dernière page.

C’est une histoire romantique, tendre et drôle mais aussi émouvante avec des thématiques fortes comme l’amitié, la loyauté, le deuil, l’amour, la vie professionnelle, la parentalité, la dépression, le chômage…

Ce n’est pas à proprement parler une comédie romantique de Noël car seulement certains passages se déroulent à cette date mais c’est tant mieux car c’est bien plus que cela.

Cette histoire est vraiment touchante et très réaliste et pose une question : Comment faire pour choisir entre la femme qu’on aime et son frère de coeur ? Un choix impossible pour notre anti-héros au coeur d’or qui va taire l’amour qu’il a pour Sarah, persuadé qu’il ne peut la rendre heureuse comme elle le mérite et que c’est Matt qu’il lui faut.

Les personnages sont attachants, on a plaisir à les suivre tout au long du récit, fait de hauts et de bas, de moments joyeux et d’autres plus douloureux. La belle relation que noue Nick avec Alfie est très touchante, tout comme l’amitié à la vie à la mort entre Nick et Matt. J’ai aussi beaucoup aimé Sarah, cette veuve qui a peur de s’engager tant elle ne veut pas perturber son petit garçon.

La romance n’est pas le thème principal et les choses s’accélèrent un peu tard dans le roman mais j’ai savouré chaque page en compagnie de Nick, Sarah, Matt et Alfie.

La plume de Joanna Bolouri est fluide, les chapitres plutôt courts donnent envie d’aller toujours plus loin dans la lecture, les thèmes sont bien traités, j’ai vraiment passé un chouette moment et je vous conseille cette histoire pas guimauve du tout.

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Nommée par le Sunday Times  » Autrice de best-sellers « , Heidi Swain vit à Norfolk avec son mari et leurs deux enfants, ainsi que leur chat noir Storm. Passionnée par le jardinage, la campagne, elle collectionne les accessoires vintage. Autrice de pas moins dix livres, après La Ferme aux Alouettes, elle signe ici son deuxième ouvrage aux Éditions Prisma.

Ruby a terminé ses études universitaires et rentre chez elle pour les vacances de Noël, dans le petit village de Wynbridge. Elle entend bien trouver suffisamment d’argent pour s’offrir un voyage autour du monde en janvier.

Contre la volonté de son père, elle prend un stand au marché de Noël et décide d’en faire le plus joli stand de tous les temps. Un chalet illuminé de guirlandes, sur lequel on trouvera aussi bien des pommes d’amour que du gui et peut-être même un peu de vin chaud.

Mais l’ouverture d’un nouveau centre commercial tout près, menace le marché. Alors, avec tous les autres exposants, Ruby élabore un plan pour s’assurer que Wynbridge demeure la destination préférée des familles en quête de cadeaux de Noël.

La seule chose qui se trouve sur son chemin c’est son ex-amoureux, Steve. Effectivement, il est assez difficile d’essayer de sauver le monde quand le garçon en question travaille sur le stand d’en face, surtout lorsque Ruby se rend compte que ses sentiments pour lui sont toujours là, quatre ans après leur séparation…

Pommes d’amour au marché de Noël est un feel-good book mâtiné d’une romance de Noël, à la manière des Jenny Colgan de Noël ou des Nuits enneigées de Castle Court mais en moins réussi pour moi.

Heidi Swain ne nous propose pas une histoire follement originale mais en matière de feel-good book ou de romance de Noël, ça ne me gêne pas vraiment, je sais à quoi m’attendre. Je sais que tout va finir en happy end et que tout le monde est tout beau tout gentil.

Et ce roman, c’est exactement ça ! Le scénario est guimauve à souhait, les personnages sont tellement gentils et lisses que ça en devient ennuyant. Ajoutez à cela, un jeu du chat et de la souris entre nos deux héros toujours amoureux l’un de l’autre mais qui ne veulent pas l’avouer, une intrigue qui tire en longueur autour de pots de vin qui m’a souvent lassée, vous comprendrez pourquoi je suis un brin déçue par ce roman dont la couverture m’envoyait du rêve.

Ce que j’ai bien aimé en revanche, c’est l’atmosphère chaleureuse, l’ambiance petit village de campagne qui se dégage de cette histoire qui commence mi-novembre pour s’achever le jour de Noël. Pour se mettre dans l’ambiance des fêtes, c’est parfait.

J’ai apprécié aussi le quotidien de ces petits commerçants qui se battent pour sauver leur marché de Noël et conserver l’authenticité des festivités et des emplois au sein de leur communauté. Ils font preuve d’entraide et de solidarité entre eux et j’ai trouvé ça chouette.

Je suis sensible à ces messages prônant un retour aux valeurs et à une consommation raisonnée, de préférence locale, que ce soit pour les achats alimentaires comme pour les jouets, décorations… et de ce point de vu là, je suis bien d’accord avec les messages prônés par Heidi Swain.

Une lecture mi-figue mi-raisin pour moi, j’espère que les autres romances de Noël de ma PAL seront plus réjouissantes !

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