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Posts Tagged ‘steampunk’

Lu dans le cadre du challenge 1 pavé par mois  :

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Auteur et illustratrice née à Chicago, Mira Bartók a déjà été récompensée pour son autobiographie The Memory Palace, best-seller du New York Times, qui raconte sa douloureuse enfance. Elle a déjà écrit de nombreux essais primés, ainsi que vingt-huit livres pour enfants.

Mademoiselle Furonkle est une femme méchante et acariâtre, affublée d’une perruque orange, qui dirige le Foyer pour Créatures Ingérables et Bâtardes. Cette institution accueille les créatures fraîchement orphelines et dont personne ne veut !

La directrice considère que ses jeunes pensionnaires doivent vivre dans la peur et n’existent que pour souffrir et la servir. Hybrides mi-animaux, mi-humains, ces pupilles travaillent comme des forçats à l’école autant qu’à l’usine et ont l’interdiction de se livrer à des activités d’enfants de leur âge, et surtout de chanter ou de faire de la musique. 

Notre héros, sorte de renard à une oreille et au cœur pur, qu’on appelle Numéro 13 (d’après le médaillon avec lequel on l’a trouvé) à défaut de véritable prénom, n’a jamais connu d’autre maison.

D’une timidité maladive, il prend pourtant la défense d’une jeune camarade oiseau sans ailes, Babiole, qui va lui faire deux dons en retour : un vrai prénom – Arthur – … et une amitié indéfectible…

Le wonderling traînait dans ma PAL depuis trois ans déjà, comme souvent les tomes 1 car j’ai une mémoire de poisson rouge et je préfère lire les trilogies d’un coup. Mais ne voyant pas les autres tomes pointer le bout de leur nez et trouvant cette couverture printanière, je me suis enfin décidée.

Cet épais roman d’apprentissage à destination des 9 / 12 ans, met en scène des êtres hybrides dans un univers steampunk. Notre jeune héros Arthur est harcelé par un trio emmené par un rat qui fait régner la terreur dans le foyer où les pensionnaires sont bien maltraités.

Les jeunes lecteurs apprécieront Arthur et ses amis Babiole, Pomme de pin et Peevil et leurs aventures qui connaissent moult péripéties. Par beaucoup d’aspects, il m’a fait penser à Oliver Twist de Charles Dickens car Arthur est maltraité, s’évade du foyer, s’allie à des voleurs, etc.

Mais l’univers de Mira Bartok est bien différent de l’auteur victorien et il est très chouette avec ses machines, ses inventions, ses décors. Il y a des méchants faits pour être détestés et des héros faits pour être aimés, c’est très manichéen comme souvent en littérature jeunesse mais ça ne m’a pas gêné.

Tout au long du récit, l’autrice aborde des thèmes importants tels que le harcèlement, la stigmatisation, le rejet des êtres différents, la maltraitance… et met en lumière de belles valeurs auxquelles j’ai été sensible comme l’amitié, l’entraide, la générosité, l’abnégation, etc.

Une lecture que je ne regrette pas d’avoir faite mais qui souffre pour moi d’un manque de rythme. La première partie traîne en longueurs et se révèle assez laborieuse, faut s’accrocher, heureusement ensuite, l’intrigue accélère et devient plus intéressante.

Attention toutefois, les jeunes lecteurs les plus sensibles doivent être accompagnés car nos héros croulent sous les avanies, les punitions et les mauvais traitements dans la première partie et cela pourrait sans doute les heurter.

Un grand merci aux éditions Robert Laffont et à la collection R jeunesse pour cette découverte !

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Certaines choses ne changent pas au pensionnat de Mlle Géraldine : Monique est toujours aussi pimbêche, les cours toujours aussi mortels et les vampires, les loups-garous et les humains brûlent de s’entretuer. Cette deuxième année s’annonce donc bien remplie pour Sophronia : alors que son école volante se dirige vers Londres pour un mystérieux voyage scolaire, elle doit réussir ses examens, remplir son carnet de bal, perfectionner son art de l’espionnage et découvrir qui se cache derrière un dangereux complot visant à contrôler le fameux prototype susceptible de révolutionner le transport aérien surnaturel.
Et voilà que les professeurs du pensionnat commettent l’impensable : ils laissent monter à bord rien moins que des garçons !

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Nous sommes en Angleterre au début du 19è siècle. Sophronia Temminnick que l’on avait découvert dans Etiquette & espionnage continue son apprentissage au pensionnat de Melle Géraldine.

Un pensionnat pas comme les autres puisqu’il ne situe pas sur terre mais dans les airs et on y apprend l’art d’espionner, de déjouer les complots et si besoin, de tuer.

Alors qu’elle se révèle toujours une excellente élève en espionnage, et surtout une élève très appliquée et motivée, Sophronia se retrouve mise au banc par ses amies et doit en plus déjouer des tentatives d’enlèvements, dont celles sur sa meilleure amie Dimity.

Mission compliquée par la venue à bord de garçons qui font tourner bien des têtes et par la destination finale de l’aéronef : Londres !

Le quotidien de l’institution se voit bouleverser par l’arrivée des garçons et Sophronia aura une fois de plus bien du fil à retordre afin de trouver le fin mot de l’histoire.

Ce second tome nous permet de retrouver l’univers steampunk et victorien, peuplé de loups garous, de vampires, de valets robotisés, de méchanimal… une fois de plus bien développé par Gail Carriger mais je vous avoue que s’il m’avait bien plu il y a quelques mois, j’ai eu du mal à me replonger dedans.

Corsets et complots est l’occasion de retrouver les protagonistes du premier volume mais d’en découvrir aussi de nouveaux comme lord Félix Mersey qui courtise notre héroïne toujours aussi affutée.

L’histoire se révèle agréable mais elle est trop répétitive et lassante pour l’adulte que je suis, on dirait un copier/coller du premier tome : complots, problèmes de garçons, escapades interdites dans les soutes et cours d’espionnage émaillent le quotidien de nos espionnes.

Reste que ce roman est un sympathique divertissement qui plaira surtout au jeune public, ce qui est l’essentiel, je ne pense toutefois pas poursuivre la série. Merci à Babelio et à Orbit pour cette lecture.

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Il était une fois un couple de fées, le duc Claymore Grimm et la duchesse Titania, et leur petite fille, Wika. Alors que le prince Obéron, ancien amant de Titania aux pouvoirs redoutables, prend d assaut le château Grimm, la petite Wika est confiée, après avoir eu les ailes sectionnées pour dissimuler sa nature, à un couple de fermiers chez qui elle grandira à l’abri de tous… Treize ans plus tard, Wika, émancipée, se rend dans la capitale contrôlée par Obéron. Elle y rencontre le jeune Bran, voleur talentueux qui, entre larcins et arnaques, lui dévoile les secrets de la cité. Mais petit à petit, les pouvoirs de Wika semblent se développer, révélant sa nature de fée, et éveillent l’intérêt du prince tyrannique, celui-là même qui voulut sa perte des années auparavant…

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Au royaume elfique, le prince Obéron a le cœur brisé. L’amour de sa vie, Titania, a épousé le duc Claymore Grimm et vient d’avoir une petite fille. Animé par la vengeance et la haine, il décide de lancer ses troupes à l’assaut de Castelgrimm, tue le duc et détruit la fée qu’il a tant aimé, bien aidé dans son funeste projet par la louve qui lui a donné sept enfants.

Sous la protection du maître d’armes Haggis Cornelly, leur petite fille Wika Grimm, à peine âgée de 9 lunes a échappé au massacre. Privée de ses ailes pour cacher sa véritable nature et préserver sa vie, le bébé va grandir à l’abri de la fureur d’Obéron auprès d’un couple de fermiers jusqu’à ses treize ans.

Vous connaissez mon intérêt pour les contes de fées et surtout par les personnages des fées, grâce à la plus célèbre d’entre elles, Clochette. Aussi, lorsque j’ai vu la couverture de Wika et la fureur d’Obéron, incroyable de beauté, je n’ai pu résister à l’envie de l’emprunter.

Et je peux vous dire que j’ai bien fait car même si l’univers steampunk n’est clairement ma tasse de thé, j’ai été émerveillée par la richesse des dessins, leurs couleurs, la finesse des détails, tout m’a plu.

L’univers de Wika développé par Thomas Day pour le scénario et Olivier Ledroit pour les dessins, permet de côtoyer les fées et des créatures fantastiques et merveilleuses et de faire la connaissance d’un monde digne des contes de fées.

La magie de l’histoire se combine avec la magie des planches, tellement sublimes et développées qu’on ne sait plus où donner de l’œil et nous entraine dans un univers onirique et féérique bien développé.

Le scénario est simple mais bien construit et avance à un rythme très rapide, impossible de s’ennuyer à la lecture de Wika, il se passe tellement de choses et il y a tant à voir qu’on referme ce premier opus avec regret. Et même si l’histoire contée est sombre, Thomas Day se permet quelques traits d’humour bienvenus et les couleurs employées par Olivier Ledroit réchauffent la noirceur du récit à bon escient.

Malgré tout j’ai quelques bémols : la police utilisée pour les parchemins est très difficile à lire, impossible de la déchiffrer le soir en tout cas pour moi, et l’héroïne, âgée de seulement treize ans, me semble très développée et trop sexualisée pour son jeune âge .

Un premier tome très réussi et que je vous recommande si vous aimez cet univers, vous ne serez pas déçus !

heart_4Lu dans le cadre du challenge Il était une fois… les contes de fées !!

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Angleterre, début du XIXe siècle. Sophronia, 14 ans, est un défi permanent pour sa pauvre mère : elle préfère démonter les horloges et grimper aux arbres qu’apprendre les bonnes manières ! Mme Temminnick désespère que sa fille devienne jamais une parfaite lady, aussi inscrit-elle Sophronia au Pensionnat de Mlle Géraldine pour le perfectionnement des jeunes dames de qualité.

Mais Sophronia comprend très vite que cette école n’est peut-être pas exactement ce que sa mère avait en tête. Certes, les jeunes filles y apprennent l’art de la danse, celui de se vêtir et l’étiquette ; mais elles apprennent aussi à donner la mort, l’art de la diversion, et l’espionnage – le tout de la manière la plus civilisée possible, bien sûr.

Cette première année au pensionnat s’annonce tout simplement passionnante.

etiquette-et-espionnage-le-pensionnat-de-mlle-geraldine-gail-garrigerauteur-éditeur-pagesC’est avec une certaine impatience que j’ai ouvert Etiquette & espionnage, mon tout premier roman steampunk et dont je salue la magnifique couverture, pile dans l’ambiance du roman !

Nous sommes en Angleterre au début du 19è siècle. Sophronia Temminnick née dans une nombreuse fratrie, elle la 4è fille de la famille qui compte aussi plusieurs fils, et c’est un vrai garçon manqué. Elle est passionnée par les machines et leurs mécanismes et ne s’intéresse évidemment pas à ce qui passionne les jeunes filles de son époque, à savoir courir les bals, avoir de belles robes et trouver un bon parti pour l’épouser.

Sa mère, débordée par sa progéniture, décide de l’envoyer au pensionnat de Mademoiselle Géraldine afin qu’elle apprenne à devenir une véritable jeune fille, prête à marier. Ce que Madame Temminnick et Sophrona ignorent c’est que ce pensionnat est en fait un institut où les jeunes filles apprennent l’art d’espionner, de déjouer les complots et si besoin, de tuer. Diantre !!

Sophronia rejoint donc la vénérable institution escortée de Melle Géraldine, de Dimity qui va devenir sa meilleure amie et de Pillover, le jeune frère de Dimity. En chemin, la petite troupe est attaquée par une escouade de bandits de haut vol, à la recherche d’un mystérieux prototype. De quoi s’agit-il ? Qui l’a en sa possession ? Sophronia va devoir mettre en pratique ses leçons pour le découvrir.

L’univers steampunk et victorien, peuplé de loups garous, de vampires, de valets robotisés, de méchanimal… que je ne connaissais pourtant pas du tout, m’a d’emblée intéressée. Les nombreuses péripéties qui émaillent le récit aussi. Les personnages sont sympathiques mais manquent terriblement de profondeur et mon vif intérêt s’est émoussé une cinquante de pages avant la fin.

Étiquette & Espionnage est certes le premier tome d’une série jeunesse, il en pose les bases, développe bien le concept de l’école d’espionne à travers les leçons reçues par les élèves mais il finit par devenir un peu trop indigeste à mon goût.

Je m’attendais à une histoire pleine d’humour et de dérision, il n’en est finalement rien. L’histoire patiemment tissée pendant 300 pages se résout très brusquement et facilement et m’a laissé par conséquence un peu sur ma faim.

Reste que ce roman est un sympathique divertissement qui plaira surtout au jeune public, ce qui est l’essentiel et que j’ai tout de même lu avec un certain plaisir. Merci à Babelio et à Orbit pour cette lecture rafraichissante.

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Lu dans le cadre d’une lecture commune avec Fanny

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