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Posts Tagged ‘thomas labourot’

A peine remis des émotions provoquées par les évènements d’Avalon, Aliénor et Lancelot se voient confier une mission par Morgane : aller chercher un mystérieux objet que la fée avait confié autrefois au roi des Korrigans. Mais pour pouvoir le récupérer, nos héros vont devoir relever de nombreux défis et survivre à une série d’épreuves, sous peine d’être à jamais prisonniers des geôles de pierre de ce royaume souterrain.

Brouillée avec son ami Lancelot, qui la tient responsable des cornes qui lui ont poussé sur la tête après leurs aventures dans le monde souterrain des Korrigans, tiraillée entre l’héritage druidique de Merlin et son attirance grandissante pour la magie des fées, Aliénor ne sait plus où elle en est.

Et si la seule personne susceptible de l’aider était l’ermite ? Et si les réponses à ses questions se trouvaient là où personne n’oserait aller les chercher ? Dans le Val sans retour…

Après avoir assisté à la mort, puis la résurrection, puis de nouveau à la mort de son père Merlin dans Merlin est mort vive Merlin !, avoir combattu un dragon avec le jeune Lancelot dans Trompe-la-mort, découvert Excalibur dans Les portes d’Avalon et affronté les Korrigans dans Le chant des Korrigans, revoilà notre jeune héroïne, sans son ami Lancelot, dans Le Val sans retour.

Ce cinquième tome clôt la série consacrée à la très attachante fille de Merlin, Aliénor Mandragore, et fait la lumière sur les origines de la jeune fille. On apprend les circonstances de sa naissance, l’identité de sa mère et l’autrice répond aux questions que l’on se posait depuis le premier tome.

Dans cette histoire, Séverine Gauthier nous fait explorer une fois encore le territoire de Brocéliande et plus particulièrement le célèbre Val sans retour, lieu d’où l’on ne revient pas comme son nom l’indique.

L’histoire s’assombrit une fois de plus mais la lumière revient en fin de tome, pour autant, elle se lit formidablement bien grâce à l’humour déployé par Séverine Gauthier par petites touches et surtout aux planches de Thomas Labourot, une fois de plus très réussies et qui servent bien l’aspect fantaisy du récit, elles sont aussi très agréables à regarder, ce qui ne gâte rien.

Les personnages restent intéressants : Aliénor est une héroïne attachante, Merlin est un vieux ronchon au grand cœur, Morgane n’est pas aussi méchante qu’elle voudrait le faire paraître et Lancelot, toujours prêt à aider son amie.

Comme pour les précédents opus, Séverine Gauthier et Thomas Labourot nous proposent à la fin du volume, L’écho de Brocéliande, avec un bestiaire, l’interview de l’ermite, le petit guide de la forêt, des révélations sur Merlin…

Un cinquième tome réussi, qui vient clore en beauté cette saga jeunesse originale, avec des personnages attachants et hauts en couleur dans un monde féérique et magique où peuple, druides et fées cohabitent.

Une série jeunesse bien sympathique que je vous invite à découvrir si vous aimez la Bretagne et son folklore, la légende arthurienne et surtout le mythe de Merlin l’Enchanteur !

Un grand merci aux éditions Rue de Sèvres pour cette parenthèse enchantée !

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A peine remis des émotions provoquées par les évènements d’Avalon, Aliénor et Lancelot se voient confier une mission par Morgane : aller chercher un mystérieux objet que la fée avait confié autrefois au roi des Korrigans. Mais pour pouvoir le récupérer, nos héros vont devoir relever de nombreux défis et survivre à une série d’épreuves, sous peine d’être à jamais prisonniers des geôles de pierre de ce royaume souterrain.

Alors que Merlin est enfin revenu à la vie et sur le point de donner ses leçons à Aliénor sur les champignons comme chaque lundi, la jeune fille, accompagnée de Lancelot du Lac, est missionnée par Morgane pour aller chercher un mystérieux objet chez les ennemis jurés des fées : les Korrigans.

Lancelot, qui croyait que son amie détestait la fée, s’étonne qu’elle veuille lui rendre ce service. Aliénor lui annonce alors qu’elle ne veut pas devenir une druidesse comme son père mais une fée.

Arrivés chez les Korrigans, le roi refuse de leur remettre l’objet de leur quête et les oblige à passer des épreuves pour récupérer le dit objet mais aussi pour s’échapper de leurs geôles de pierre…

Après avoir assisté à la mort, puis la résurrection, puis de nouveau à la mort de son père Merlin dans Merlin est mort vive Merlin !, avoir combattu un dragon avec le jeune Lancelot dans Trompe-la-mort, et découvert Excalibur dans Les portes d’Avalon, revoilà notre jeune héroïne aux prises avec les Korrigans dans Le chant des Korrigans.

Ce quatrième tome fait à nouveau la part belle à Aliénor et à son ami Lancelot du Lac, plus en forme que jamais ! J’aime beaucoup l’humour, le caractère irascible de Merlin et les joutes verbales qui l’opposent à Morgane, des saillies bienvenues même si ici on ne les voit que le temps de quelques planches.

Dans cette histoire, Séverine Gauthier nous fait explorer le territoire de Brocéliande et nous permet de faire la connaissance des Korrigans, des créatures légendaires issues du folklore breton comparables aux lutins.

Bienveillants ou malveillants selon les cas, les korrigans peuvent faire preuve d’une extrême générosité mais est capable d’horribles vengeances. L’autrice choisit ici de mettre en scène des korrigans particulièrement malveillants envers Morgane, et donc envers ses messagers Aliénor et Lancelot, et il faudra toute la sagacité de la jeune fille pour sortir nos héros de leurs ornières.

L’histoire s’assombrit de tomes en tomes mais se lit formidablement bien grâce à l’humour déployé par Séverine Gauthier par petites touches et surtout aux planches de Thomas Labourot, une fois de plus très réussies et qui servent bien l’aspect fantaisy du récit, elles sont aussi très agréables à regarder, ce qui ne gâte rien.

Les personnages restent intéressants : Aliénor est une héroïne attachante, Merlin est un vieux ronchon au grand cœur, Morgane n’est pas aussi méchante qu’elle voudrait le faire paraître et Lancelot, toujours prêt à aider son amie.

Comme pour les précédents opus, Séverine Gauthier et Thomas Labourot nous proposent à la fin du volume, L’écho de Brocéliande, avec un bestiaire, le guide de du tombeau du géant, un point sur la légende de Merlin…

Un quatrième tome qui m’a plu et qui nous fait avancer dans l’histoire d’Aliénor Mandragore, une série jeunesse décidément bien sympathique que je vous invite à découvrir si vous aimez la légende arthurienne et surtout le mythe de Merlin l’Enchanteur !

Un grand merci aux éditions Rue de Sèvres pour cette parenthèse enchantée !

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Qu’on se le dise, Merlin n’est pas mort ! D’ailleurs, équipé de ses fameux champignons trompe-la-mort, il espère bien tromper l’Ankou un bon moment.
Mais celui-ci a plus d’un tour dans son sac et pétrifie d’un sort Merlin et Morgane, toujours en train de se chamailler, à défaut de pouvoir tuer Merlin.
Aliénor et Lancelot vont devoir venir à leur rescousse et, pour cela, aller affronter l’Ankou dans son domaine, dont l’un des étangs débouche, dit-on, sur les portes de l’enfer…

Particulièrement sensible au hurlement des racines de mandragore, le druide Merlin y a succombé. Deux fois. Pour ramener son cher papa à la vie, Aliénor a provoqué l’Ankou, le serviteur de la mort.

Mais bien déterminé à punir l’audace de la jeune fille, l’Ankou, qui s’est juré d’emporter l’âme de Merlin, la précipite dans le Youdig avec les âmes damnées.

La jeune magicienne se voit en fait ouvrir les portes d’Avalon, accueillie par Moronoe, l’une des neufs fées de l’île d’Avalon, qui entend bien se venger de Merlin…

Après avoir assisté à la mort, puis la résurrection, puis de nouveau à la mort de son père Merlin dans Merlin est mort vive Merlin !, avoir combattu un dragon avec le jeune Lancelot dans Trompe-la-mort, revoilà notre jeune héroïne aux prises avec l’Ankou dans Les portes d’Avalon.

Ce troisième tome fait à nouveau la part belle à Aliénor et à Merlin, plus en forme que jamais ! J’aime beaucoup l’humour, le caractère irascible de Merlin et les joutes verbales qui l’opposent à Morgane, des saillies bienvenues dans une histoire où la mort joue un rôle de premier plan.

Ceci mis à part, l’aventure m’a semblé manquer de pep’s et plutôt embrouillée, j’ai eu du mal à me passionner pour cette nouvelle histoire alors que les deux précédents volumes m’avaient davantage séduits.

Reste que l’ensemble se lit bien grâce à l’humour déployé par Séverine Gauthier et surtout aux planches de Thomas Labourot, une fois de plus très réussies et qui servent bien l’aspect fantaisy du récit, elles sont aussi très agréables à regarder, ce qui ne gâte rien.

Les personnages restent intéressants : Aliénor est une héroïne attachante, Merlin est un vieux ronchon au grand cœur, Morgane n’est pas aussi méchante qu’elle voudrait le faire paraître et l’Ankou, est loin de faire peur mais ressemble davantage à un butler snob et autoritaire.

Comme pour les précédents opus, Séverine Gauthier et Thomas Labourot nous proposent à la fin du volume, L’écho de Brocéliande, avec un bestiaire, le guide de l’île d’Avalon, un point sur la légende des neufs sœurs et un petit tutoriel pour réaliser un thaumathrope.

Un troisième tome qui m’a plu même si pour moi il est en deçà des volumes précédents mais je persiste, Aliénor Mandragore est une série à suivre assurément, elle a le mérite de remettre au goût du jour la légende arthurienne et surtout le mythe de Merlin l’Enchanteur !

Un grand merci aux éditions Rue de Sèvres pour cette parenthèse enchantée !

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Rien ne va plus à Brocéliande : les grenouilles s’agitent, annonciatrices d’une catastrophe, Merlin est toujours fantôme et ne veut pas revenir à la vie, tandis Aliénor, effrayée, ne cesse de voir l’Ankou… quand revient Viviane, la fée du Lac. Elle délivre à Lancelot et Aliénor une mystérieuse prophétie, qui va les guider sur les traces de l’Ankou, loin de la forêt. Les surprises seront nombreuses et les défis de taille pour nos héros, qui devront affronter des dragons et leurs peurs pour sortir indemnes de cette nouvelle aventure. heart_3alienor-mandragore-tome-2-thomas-labourot-severine-gauthier

Après avoir assisté à la mort, puis la résurrection, puis de nouveau à la mort de son père Merlin dans Merlin est mort vive Merlin !, tout ça à cause du cri d’une racine de mandragore, Aliénor se retrouve à nouveau désemparée et chassée de la bibliothèque de Morgane qu’elle a déçue et trompée.

Elle a trouvé refuge au bord du Lac, dans la cabane du jeune Lancelot, incapable de voir le corps de son père mort dans sa chambre. Avec l’aide du jeune homme qui lui ramène des volumes de la bibliothèque de la fée Morgane, elle espère toujours trouver une façon de ramener à la vie son fantôme de père, et surtout de se débarrasser de l’Ankou, qui apparaît devant elle régulièrement, réclamant sans cesse l’âme de Merlin.

Alors que Lancelot et Aliénor conversent près du lac, la fée Viviane en surgit, prise d’une mystérieuse transe et déclame une étrange prophétie à propos d’une épée et d’un dragon…

Souvenez-vous, j’avais adoré cet hiver le premier volume de cette toute nouvelle série consacrée à la forêt de Brocéliande et à ses habitants, j’étais donc plus que ravie de retrouver Aliénor et l’ensemble des protagonistes à l’occasion de cette suite.

Si le tome 1 faisait la part belle à Aliénor, à Merlin et à Morgane, ce deuxième tome se concentre beaucoup plus sur le jeune Lancelot et se révèle surtout bien plus sombre et moins drôle, d’où ma petite déception. J’avais trouvé que l’humour et le caractère irascible de Merlin faisaient tout le sel du premier volume et je m’attendais à ce que Séverine Gauthier continue dans ce sens.

Ceci mis à part, le récit épique tient la route même si il met au jour des mystères sans apporter leurs résolutions qui interviendront certainement dans le tome 3. Le volume introduit aussi la légende du roi Arthur avec la fameuse épée Escalibur, ce qui ne manquera pas d’intéresser les jeunes lecteurs, le public visé.

Les planches de Thomas Labourot sont une fois de plus très réussies et servent bien l’aspect fantaisy du récit, elles sont aussi très agréables à regarder, ce qui ne gâte rien.

Comme pour le tome 1, Séverine Gauthier et Thomas Labourot nous proposent à la fin du volume, L’écho de Brocéliande, avec un bestiaire, un test psycho, le guide des Monts d’Arrée…

Un second opus qui m’a plu même si pour moi il est en deçà du premier volume qui avait quasi été un coup de coeur mais je persiste, Aliénor Mandragore est une série à suivre assurément !

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Comme chacun sait, Merlin vit paisiblement dans la forêt de Brocéliande avec sa fille, Aliénor… enfin, paisiblement… pas si sûr ! Enseigner sa magie à Aliénor n est pas de tout repos, surtout qu’elle ne semble pas avoir de don particulier. Jusqu’au jour où ils partent en forêt à la recherche de Mandragores, racines magiques essentielles à certaines potions mais dont le cri quand on les arrache tue l’arracheur imprudent sur le champ : miracle, Aliénor résiste aux cris de Mandragore ! En revanche, Merlin, qui faisait son malin, est tué sur le coup. Son fantôme, encore plus ronchon que feu Merlin, n’entend pas rester mort bien longtemps et ce sera cette fois à Aliénor de le tirer d’affaire.heart_4

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Aliénor Mandragore vit au cœur de la mythique forêt de Brocéliande, plus exactement dans la Champignonnière. Son père est Merlin l’enchanteur et en ce lundi matin, comme tous les lundis, l’illustre druide lui donne un cours magistral en mycologie, comme il sait si bien les faire et qui plonge sa fille en plein ennui et désarroi.

Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si Aliénor n’avait pas croisé la route d’une mandragore. Cette terrible racine, bien connue des Potterhead, foudroie sur place celui qui entendra son premier cri, le faisant passé ainsi de vie à trépas.

Merlin, qui a du sang de démon dans les veines, sensé l’immuniser, encourage sa fille à arracher la mandragore et se retrouve mort instantanément. Aliénor a sans le vouloir le moins du monde tué son célèbre papa.

Mais Merlin ne s’avoue pas vaincu, l’Ankou a beau être déjà là, il confie à sa fille la mission de le ramener à la vie grâce à une potion de résurrection. Même si pour cela, Aliénor va devoir aller prendre des cours chez l’ennemie jurée de son papa, la fée Morgane.

Comme vous le savez peut-être car j’en ai déjà parlé, je vis à une cinquantaine de kilomètres de Brocéliande, j’ai déjà donc eu l’occasion de marcher dans cette célèbre forêt, contempler le miroir aux fées, le Val sans retour et autres hauts lieux de la Arthurie.

Aliénor Mandragor raconte les aventures de la fille de merlin, jusqu’ici me direz-vous rien de bien nouveau sous le soleil. Sauf qu’ici Séverine Gauthier et Thomas Labourot ont choisi de verser dans le comique et je dois le dire, c’est très réussi !

Les dialogues et l’histoire contée par Séverine Gauthier sont truffés d’humour, ça pétille et franchement on s’amuse à la lecture. Quant aux planches de Thomas Labourot, elles ne sont pas en reste, elles sont colorées et dynamiques et servent à merveille les propos de nos héros et les aventures qu’ils vivent.

Les auteurs n’en oublient pas pour autant les lieux mythiques que je citais plus haut, ils sont tous là, ni les personnages fondateurs que sont Merlin, Morgane, Viviane et Lancelot du Lac, tous là aussi.

A la fin de la bd d’ailleurs, le duo nous propose L’écho de Brocéliande, avec l’interview exclusive de la fée Morgane, la recette d’un philtre, un petit guide du Val sans retour pour qu’on ne se perde pas…

Un premier opus réussi et une série à suivre assurément !

 

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